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Full text of "Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou"

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BULLETIN. 
de fax 
Société Impériale 
des Maturalistes 


ve MOSCOU, 


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par le Directeur 


G . Fvscher~ Vo Вели. 


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TOME IV vA ae 


accompagne de planches. 


DISIISSSSITIII TS SISSS CSS TITI BLDGIDDOL ED IS DD DG EDIE SI IS IIS DIDIEG IL IG DIDS SEHE 


M-OS C O U: 
Dr L'ImPrimérir DE L'Université Imptrraveg 


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ПЕЧАТАТЬ ПОЗВОЛЯЕТСЯ 


e» mbw», чшобы по ошпечашани представлены 
были въ Цензурный Комишешь шри экземпляра. | 
Москва. Тюня »8ro дня 1832 года. | 


Ценсоръ, Cmamcrin Совфтникъ и Кавалеры 
Ивань Двигубекйь 


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BULLETIN 


poe ea 


DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES 
NATURALISTES 


DE MOSCOU. 


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TOME IV. 


ANNEE. 1832. 


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NOE Bed 9 Planches. 


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KO er nn ODOR ODORODE 











BULLETIN 

de Cox | 
Société Impériale 
des Паша ся 


oe MOSCOU, 


Tome IV. année 1832. 


No. I avec 2 planches, 


DOS ILLS DOLE IPDS ILLS PONI 


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M OS C O U. 


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De LIMPRIMÉRIE DE ZUxNIvEnsITÉ IMPÉRIALE. 


1652. 





ПЕЧАТАТЬ ПОЗВОЛЯКТСЯ 


€» mbw», чтобы по ошпечашанш представлены 
были въ Цензурный Komumem» шри экземпляра. 
Москва. Января 25ro дня 1832 года. 


Ценсоръ, Статский Совфтникь и Кавалерь 
Изань Двигубскй. 





Bulletin 
0c fa 
Socwete There des Haturalustes de 
Moscou. | 


1832. . Tome IV. 


Actes de la Société pour l'année 183 1. 


Le Directeur de la Société ayant repris , 
aprés son retour d'un voyage à l'étranger, ses 
fonctions le 1 Avril, la première séance du 
Conseil de la Société avait lieu le 27 du mé- 


me mois. 
Séance du 27 Avril. 


I. Apres la lecture et l’adoption du procès - 
verbal de la séance antérieure on passe à 
la correspondance. itt 

II. L'Université et le Gymnase de Cazan en- 
voient le montant pour le troisieme Vo- 


lume de l'Entomographie. 


III. Le Sécretaire de la Société présente la 
quittance de Mr. Gräft à St. -Petersbourg 


Ji 


4 
de la somme de 1180 Roubles assig- 
nats pour l'ouvrage de Temminck: Re- 
сие! d'oiseaux etc. = 

IV. Le Directeur présente les Dons recus pour 
la Société : 


a. Livres. 


Mémeires de l'Academie Impériale de St.- 
Petersbourg. Tom. ХТ. 1830. 4. 
Mémoires etc. Sixiéme série. Tome. 1. 
Sciences mathématiques, physiques et na- 
turelles. Livraisons 2. 4. 5. 
Sciences pelitiques, historiques et philolo- 
giques. Livraison 3. 
Mémoires par divers Savans. T. 1. 
Livraison. 2 — 5. 
Don de l’Académie. 
Memorie della Reale Academia delle Scien- 
ze di Torino. 
Tomo XXXIII. 1829. 4. 
Tomo XXXIV. 1830. 4. 
Don de l’Académie. 
Transactions of the Linnean Society of Lon- 
don. Tom. XVI. p. 2. 1830. 4. 


Don de la Societé. 


5 


Hugo Mont, Ueber die Poren des Pdan- 
zen - zellgewebes. M. 4 Kupf. Tübingen. 
1828. 4. 

Don de l’auteur. 

Carl SepernorLm , Studien , eine Reihe phi- 
losophischer Abhandlungen in zwanglosen 


Heften. Moskwa. 1830. 8. 1 Heft. 


Don de l’auteur. 


Iohann Gottlieb Freiscnher , Systematisches 
Verzeichniss der in den Ost - See - Pro- 
vinzen bisjetzt bekannt gewordenen Pha- 
nerogamen , mit Angabe der gebräuchli- 
ehsten deutschen, lettischen und esthnis- 
chen Benennungen. Mitau. 1830. 4. li- 
thographirt. 


Don de l’auteur. 


BE: Be Traité d’Anatomie patho- 
logique. Tome. 1. Parıs. 1829. 8. avec 


des planches in fol. 


Présenté par son frère Mr. Ch. Los- 
STEIN , Sécretaire de Commandement 
de S. A. I. la Grande - Duchesse 
НЕрЕмА PawLowna. 


6 


Walter Wane, Salices or an essay towards 
a general history of Sallows, Willows and 
Osiers etc. Dublin. 1811. 8. 

Don de Mr. le Dr. Jurius à Hambourg. 

Matth. Ioh. Albrecht Scnöx , Handbuch der 
pathologischen Anatomie des menschli- 
chen Auges mit einer Vorrede des Herrn 
Geheimen Medicinal - Rathes MeckeL in 
Halle. Hamburg. 1828. 6. 

Don de l’auteur. 
H. Шеглова Yrasameıp ошкрыпии. VII. II. 
1099: ИТ а ао. 
Don de lauteur. 

David Don , Description of Columellia , To- 
varia and Francoa, with remarks on their 
Affinities; — on the general presence 
‘of spiral Vessels in the vegetable stru- 
cture. | 
From the new phil. Journal. Oct. Dec. 1828. 

—— — an Attempt at a new Classifica- 

tion of the Cichoraceae , with some ob- 
servation on the geological distribution of 
this family. 

Phil. Journal. April, 1829. 


P 
—— — Observations on the Affinities of 
Yellosia , : Barbacenia, Glaux , Alocuba, 
Viviana, Deutzia, and of a new genus 
of the Order Rubiaceae. . 
Philos. Journ. Jan. 1830. 


— Observations on the Characters 





and Affinities of Darwinia, Brunfelsia , 
Browallia , Argylia , Eccremocarpus, and 
of a plant improperly referred to the 


latter genus. 
Phil. Journ. Jul. 1830. 

—— — On the anomalous Structure of 
the Leaf of Rosa berberifolia. 8. 

| Présentés par l’Auteur. 

S. Rumsowez, О przycodzeniu Sinnika 1i 
zwiazkow  zniego  zlozoych. м Wilne. 
1829. 8. 

M. Kaczowskr, Diss, de hydrophobia. Vil- 
nae. 1829. 8. 

Zach. Dzirwonskı ; Conspectus nosologicus 
impetiginum. Vilnae 1830. 8. 


Ign, Orzrcnowskı, De pulmonum morbis, 


Vilnae. 1830. 8. 


8 
Carl Ferd. Dworzaczek , De morbis cutis 
syphyliticis. /ilnae. 1830. 8. 
Alexand. Macxrgewicz , De febribus gastricis. 
Vilnae. 1830. 8. 


Six Dissertations envoyées par l'Univer- 


sité Impériale de Vilna. 


Gust. Gabr. Härıström , Anmärkingar anga- 
ende  Thermometras Förfärdigande ach 
bruck. 1822, 1823. 2 Diss. 4. 

Don de Mr. le Dr. SeDErRHoLM. 

Carl. Frid. Meissner, Monographiae generis 
Polygoni prodromus. Genevae. 1826. 4. 

Don de l'auteur. 

Ioann. Reısıncer , Specimen Ichthyologiae 

sistens pisces aquarum dulcium Hungariae. 


Badae. 1830. 8. - 


Don de l'auteur. 
b. Objets d'historie naturelle. 


Mr. de Нерезтвом , M. de la Soc. , envoie 
des cornes de chevreuil monstrueuses , et 
-un fragment du crâne de buflle de Si- 


bérie. (Bos latifrons ) V. Bulletin 1831. 
T. WIE 


9 
Mr. de Gerster, M. de la Soc. a Barnaul, 
adresse à la Soc. des ossemens fossiles 
trouvés par lui dans la caverne sur le 


Tcharych à 90 Verstes de Zmeinogorsk. 
V. Bulletin 1831. T. III. 


Le Sécretaire de la Société, Alexandre Fischer 
a présenté un faisan empaillé. ( Phasianus 
colchicus ) 

Mr. de Kasrarsky, M. de la Soc. à St.-Pe- 
tersbourg a remi au Directeur pour la 
Société des semences et des fruits étran- 


gers, et nominalement des plantes suivan- 


tes : 

Aleurites triloba, Ins. Sandwich. 
Cerbera lactaria à |». Otahiti. 
Momortica luffa, Manilla. 
Guilandia Bunduk, | Sandwich. 
——— bonducella. 

Inocarpus edulis. Taiti. 
Spondias dulcis, —— 
Pandanus utilis, — 
———— angustifolius, Manilla. 
Dolichos cultratus, Sandwich. 
Palmae ignotae. Brasilia. 
Alius, ——— 


Jatropha multifida ri A 


10 


Abrus‘ precatorius, 


Manilla. 


Taiti. 
Anacardium occidentale. Brasilia. 
Bactris minor, Brasilia. 
Calamus Rotang. Manilla. 
Areca. Manilla. 
Calophyllum Calabo. Taiti. 
Cocos butyracea. Brasilia. 
Achras Sapota, ——— 
Mammea americana, ——— 
Bixa orellana. Manilla. 
Baringtonia speciosa, Taiti. 
Euphorbia pometia. = 


Ces semences et ces fruits ont été trans- 
mis à la collection botanique pour servir à la 


demonstration dans les lecons botaniques. 


S. E. Mr. Leon de Prrorrsky, M. de la Soc., 


a envoye un. échantillon de Dioptase. 


V. Mémoires lus et présentés dans cette sé- 


ance ; 


1. le Directeur décrit la mâchoire infe- 
reure fossile de Rhinoceros envoyée 


par Mr. Qvare de WANGERHEIM. 


V. Bulletin 1831. Tome. III. 


11 
‘2. le Directeur donne une Notice sur 
une dague d’Elan fossile , trouvée 
a Fellin en Livonie. 


V. Bulletin. 1831. Tome. Ш. 


Mr. R. de Hermann a presente trois 


memoires en allemand : 


a. sur l'analyse du sang des cholé- 


riques ; 
b. sur la contagion du Cholera ; 
V. Bulletin. 1831. Tome. III. 


c. Analyse des eaux minérales du 


Caucase. 


V. Nouveaux Mém. de la Société 
Tome. II. ( VIII de la collec- 
tion ). - 
4. Le Directeur donne une notice sur 
le genre de polypiers , Aulopora de 


Gozpruss , et en décrit une espèce 
nouveile, 


5. Le même soumet à la Société quel-. 
ques pétrifications difficiles à definir. 
V. Bulletin. 1831. Tome. III. 


12 | 
6. Mr. de Besser, Mr. de la Soc. à 
‚Krzemeniec, offre une description du 
genre Abrotanum. 
L'auteur a redémandé le manuscrit, 
pour plusieurs additions. Le Mémoire 


sera imprimé dans les Nouv. Mém. 


Tome III. 


7. Mr. de Gerster, présente une descrip- 
tion de la caverne à ossemens fossiles. 
du Tcharych. 

V. Bulletin. 1831. Tome. III. 

8. Le Directeur présente la continuation 
de sa Bibliographie de Pétrifications. 
V. Nouv. Mém. Tome. II. 

VI. et VII. Articles d'administration, 
VIII. Election de Membres : 


аа honoraires. 


S. E. Mr. le Comte Brome, Ambässadenr de 
Sa Majesté le Roi de Danemarc à St.- 
Petersbourg. : 

S. Е. Mr. Dmitrie Michailovitch Lvorr, à 


Moscou. 


13 
b. ordinaires. 
Les Docteurs, MM. Jean Quoy et Paul Gar- 
MARD , à Paris. 
Mr. Michel Stephanovitch Scumai, à Stara- 
doub. 


с. adjoints, 
Mr. Alexandre Scuurpr. 


Séance du 15 Mai. 


I. Aprés la lecture et l'adoption du procés 
verbal on passe à la correspondance. 

II. Le tribunal de premiere instance ( Sem- 
cri Судъ) du district de Kerensk an- | 
nonce à la Société la mort de notre Mem- 
bre ordinaire , Alexis Nicolaéwitch Bekle- 
micheff qui a donné à la Société , par 
testament , sa collection d'objets d'histoi- 
re naturelle et sa bibliothéque , et prie 
d'envoyer un homme de confiance pour 
recevoir les objets. La Société décida, 
de s'adresser d'abord à notre Membre Mr. . 
de Rianzow, qui demeurant dans les mé- 
mes contrées, pourrait peut-être se char- 


ger de la reception, et dans le cas affir- 


14 


matif de lui envoyer les documens néces- 
saires. 

Ш. Lettre du trésor public de Moscou con- 
cernant le tertial du Janvier, qui a été 
recu par le trésorier de la Société. Arrêté: 
d’en accuser la reception, et de porter 
la somme en compte sous NO 2. du 29 
Avril. 

IV. Le Membre ordinaire de la Société Mr. 
Alexandre Ivanovitch Dmitriew - Mammo- 
now fait don à Ja Société du Bulletin 
des sciences naturelles par le Baron de 
Ferrussac de 1824-1829. 17 voll. 8. La 
Société arrête: de placer cet ouvrage 
dans la Bibliothèque et d'en témoigner sa 
reconnaissance au donateur. 

V. Le Directeur propose à la Société d'acquérir 
de cet ouvrage utile la continuation. Il 
fut décidé, de prendre la continuation 
chez Mr. Urbain et d’assigner pour l'an- 
née 1830 la somme de 55 Roubl. en 
, assignats de: banque. 

VI.—VIII. Articles concernant la comptabilité, 
dont nous donnerons un coup d'oeil général 


à la fin de l'année. 


15 


IX. Le Directeur fait connaitre une nouvelle 
espece de canard, Anas cucullata , du 
Kamtchatka , dont la description est in- 
seree dans le Bulletin de l’annee 1831. 


Seance du 15 Juin. 


Après la lecture et l'adoption du procès-verbal 


on passe à la corréspondance. 


Lettre de Mr. Rianzow, dans laquelle il s’ex- 
cuse de ne pouvoir se charger de la reception 
de la collection de feu Becklemicheff , son 
parent ; le conseil décida : 


1. De charger son Membre-Adjoint, Mr. 
Alexandre Schmidt, de se rendre à 
Kerensk, d’y recevoir les collections 
sus-dites suivant le catalogue, de lui 
donner un aide et un serviteur, pour 
l'accomopagner; (Mr. Schmidt a 


donné son consentement. ) 


2. D’assigner une somme de 750 R. As- 
signats , pour le voyage et les pré- 
paratifs necessaires , et d'en donner 


avis au trésorier de la Société ; 


16 
3. De fournir Mr. Schmidt les lettres 


de créance de la Société pour pou- 
voir les presenter au tribanal de Ke- 
rensk, et les documens necessaires 


pour la reception de la collection ; 


4.  D'adresser une lettre au Gouverneur 
Général, pour faire expédier un per- 
mis de voyage pour Mr. Schmidt et 


ses compagnons. 


La Pravlenie de l’Université adresse une lettre 
et des observations concernant les comptes 
de la Société de l'année 1830. Les observa- 
Uons ont été transmises au Sécretaire et au 
trésorier de la Société, pour en donner une 


reponse explicative, 


Mr. Gräff, Libraire de St.-Petersbourg envoie 
la continuation du Recueil d'Oiseaux par 
Temmink, Livr. 85 — 88 pour la quelle 
il demande 54 R. Ass. La somme a été 


assignée. 


Le Directeur propose au Conseil de faire ve- 
nir pour la Société quelques ouvrages ne- 


cessaires, telsque: Gorpruss Museum Petre- 


17 


factorum, v. Zietuen Petrefacta Würtem- 
bergiensia et v. Leonnann Agenda Geogno- 
stica. Le Conseil a adopté la proposition 
du Directeur et la chargé de son exé- 
cution. | 

L'Université Impér. de Cazan envoie des pro- 
grammes pour le concours de | différentes 
places vacantes de Professeurs. Le Conseil 
a décidé de les faire connaitre à ceux de 
ses Membres qui peuvent y prendre delin- 
térét. 

Mr. Urbain, Libraire de Moscou , a remis à 
la Société lannée 1830 du Bulletin des sci- 
ences naturelles, publié par Mr. le Baron de 
Férussac. Il a été assigne la somme de 


55 R. Ass. qui lui en revient. 
Seance du 15 Juin. 


Aprés la lecture et l'adoption du procès - ver- 
bal de la séance précédente , 

le Directeur annonce la reception des ouvra- 
ges de Goldfuss, de Ziethen et de Leon- 
hard ; la somme pour l'aehat de ces ouvra- 
ges montant à 240 R. Ass. en a été as- 


signée d'aprés la forme convenue. 


2 


18 
Mr. Reıssner , Professeur à Pest, envoie son 
ouvrage: Ichthyologia aquarum dulcium 
Hungariae in 8. et des exemplaires du 
Stincus pannonicus ( Tetradactylus Merrem ) 
en esprit de vin. Arrêté : de placer ces 
objets l’un dans la bibliothèque de la Soci- 
été et l’autre dans le Muséum de l'Univer- 
sité et de remercier notre Membre pour 


cet. envoi intéressant. 


L'Académie Imp. des Sciences de Sti Peters: 
bourg et le Prof. Mr. le Cons. d’Etat et 
Chevalier d Erdmann remercient pour la re- 


ception du Bulletin de la Société. 


Mr. le Prof. Parrot, actuellement Recteur de 
l'Université de Dorpat, adresse à la Société 
ses observations sur la construction d'un ba- 
rométre de voyage. Ces observations se 
trouvent imprimées dans le bulletin de lan- 
née passée. Le Conseil a chargé en méme 
tems son Directeur de faire venir deux de 


ces instruments. 


S. E. Le Prince Pierre Mikh. Volkonsky , Mi- 
nistre de la Cour , adresse un bel groupe 


de crystaux d'émeraude , nouvellement de- 


19 


couverte à 30 verstes d'Ekathérinenbourg. 
Le gisement de ces émeraudes ressemble à 
celui de Salzbourg. Elles se trouvent dans 
un schiste micaceux. Il s’en trouve des cry- 


staux de grandeur considérable. 


Mr. de Meyer, notre Membre à Francfurt sur 
le Main, s'adresse au Directeur , pour rece- 
voir les Mémoires de la Société et des pé- 
trifications de Moscou et de la Russie en 

- général. 

Mr. Е. de Fiscuer, Directeur du Jardin Im- 
périal de St.-Pétersbourg , adresse à la So- 
ciété une liste de Membres aux quels il fau- 
drait communiquer le Bulletin. Le Dire- 
cteur a été chargé de satifaire à cette deman- 
de, autant que les circonstances de l'édi- 


tion le permettent. 
Seance du 2$ Aout, 


Après la lecture et l'adoption du procès - ver 
bal de la séance du 15 Juillet , 


le Directeur annonce la reception du tertial 
de Mai, de la somme de 1666 R. 661 K. 


à recevoir par l'Université, La somme est 


90/5 


20 


transmise an trésorier pour être portée en 


compte. 


Le trésorier indique la reception d’une somme 
semblable pour le même tértial reçu du tré- 
sor de district. 


Mr. le Prof. Goldfuss , Membre Ordinaire de 
la Société à Bonn , adresse une lettre au 
nom du Directeur, dans laquelle il exprime 
le désir que nos Mémoires pourraient être 
échangés contre les Acta Soc. Caes. Natu- 
rae Curiosorum. Le Directeur est chargé 
d'effectuer cet échange. 


Lettres de remerciment de la Société Géolo- 
gique de Londres et de Mr. Smirnoff , no- 
tre Membre à la méme villes , pour la re- 


ception de l'Oryctographie de. Moscou. 


ь. 
Те Direeteur soumet au Conseil son opinion 


sur un commerce d’echange que, pendant 
son sejour à Berlin, le Directeur du Mu- 
seum royal de Zoologie , Mr. le Conseiller 
intime Prof. Academicien de Lichtenstein 
lui a proposé. Le Conseil trouvant cette 


proposition très utile pour enrichir notre 


21 
Musée , charge le Directeur de l'exécution, 
en priant les Membres de la Société , de- 
meurant dans les différens gouvernemens. de 
YEmpire, de contribuer à cet échange utile 
par la communication d'animaux, de plantes, 


de minéraux , qui se trouvent dans leurs 


contrées. 


Mr. le Prof. Eversmann communique à la So- 
ciété un catalogue de Lepidoptéres quil a 
observés entre le Volga et l’Oural. — Ce 
catalogue a été communiqué à nos Membres 


dans le Bulletin de l'année passée. 


Mr. le Dr. Fleischer communique à la Société 
le résultat de ses observations sur le chole- 


ra pendant son cours à Mitau. 


Notre Membre, Polydore Roux, Directeur du 
Musée à Marseille , explique dans une lettre 
au Directeur, son projet d'un voyage en 
Afrique et promet. de se charger des com- 
missions de »la Société. Le Conseil a dé- 
cidé: d'attendre le résultat de ce voyage 


et d'en profiter alors autant que ses moyens 
le permettront. 


22 

Mr. Besecke à Hambourg adresse à la Soci- 
été un projèt de voyage en Guinée, dans 
Fintention de rassembler des objéts d'histo- 
rie naturelle, et demande des commissions. 
La Société, étant obligée de porter encore 
toute l'attention et tous les moyens sur les 
objets d'histoire naturelle de le Russie , n'y 
peut encore prendre part. 

Me. de Wangenheim - Qualen , notre Membre 

à Tchélebinsk en Sibérie, envoie une bran- 
che de mächoire inférieure de Rhinoceros 
fossile de ces contrées. Le Directeur s’est 
chargé de lui remercier et d’en donner une 
notice dans le Bulletin, ( Voy. Tome Ш 
avec une planche. ) 

Séance du 25 Septembre. 

Après la lecture et l'adoption du ‘procès = ver- 
bal, on passe à la corréspondance. 

Le Departement du Ministre de l'instruction 
publique, demande (du 17 Sept. N° 7212.) 
un compte-rendu des travaux de la Soci- 
été, de l’année, suivant l'ordre de SA MA- 
JESTÉ , pour être présenté au Comité des 


Ministres. 


23 
Le Sécretaire et le trésorier sont chargés de 
présenter les matériaux pour ce compte - 
rendu au Conseil, pour être transmis au 


Departement du Ministre. 


Le Colonel Mr. Alfred Coftrane à Bahia, et 
le Ministre de S. M. le Roi de Danemark 
Mr. le Comte Blome à St.-Petersbourg re- 
mercient pour la reception du Diplome de 
la Société. p ; 

Lettre de Mr. Bonard , Secretaire de la Soci- 
été philomathique de Paris, dans la quelle 
il remercie , au nom de la Société , pour la 


reception de l'Oryctographie de Moscou. 


Notre Membre à Symphéropole, Mr. le Con- 
seiller d'Etat et Chevalier de Steven annon- 
ce d'avoir préparé plusieurs objéts pour la 
Société, tels que un squélette de Dauphin ,. 
quelques Serpens des contrées du Caucase. 
La Société lui témoigne sa reconnaissance et 
le prie de lui envoyer ces objêts avec la 
première occasion. 

Mr. Polygore Roux de Marseille donne son con- 
sentement d'envoyer à la Société des objéts 


de sa collection, après son retour d'Afrique. 


24 
“Mr. le Prof. Simonoff adresse a la Société ses 
observations sur linclinaison de l’aiguille 


magnetique. V. Bulletin. Tome III. 1830. 


Le Directeur communique à la Société ses ob- 
servations sur les Cephalopodes et en parti- 
culier sur les Ammonites et sur l’arrange- 
ment que notre Membre Mr. Leopold de 
Buch a proposé, pour faciliter l'étude des 
Ammonites. V. Bulletin. 1830. Tome. III. 


Mr. Richard présente le livre de dépenses fai- 
tes pour le Muséum. Le payement de la 
somme de 461 R. 50 k. a été arrété par 
le conseil. | 


Séance ou 90 Octobre. 


Aprés la lecture et l'adoption du procés - ver- 


bal, on passe à la correspondance. 


Mr. Ménétriés, notre Membre, attaché à l'Aca- 
demie I. des Sciences à St.-Petersbourg ad- 
resse à la Société une quittance sur 325 R. 
recus pour des oiseaux recueilles pendant le 


cours de ses voyages en Amérique. 


Mr. l'Adjoint Schmidt rend compte sur les tra- 


vaux à Kérensk, pendant la reception ofli- 


25 
cielle de la collection de feu notre Membre, 


Alexis Nicolaevitsch Becklemicheff. 


Lettre du gouverneur civil de Penza sur le 
même objet. 


Mr. Weyer, Libraire à St. -Pétersbourg offre 
ses services pour les continuations des ou- 
vrages de la Bibliothéque de feu Becklemi- 


cheff, qu'il a fait venir. 


Le Directeur commnnique ses idées sur la di- 


vislon des animaux en Classes, suivant leur 


organisation. 


Le méme donne une exposition de la Classe 
des Epizoaires ou Helminthogames de La- 


treille. 
V. Bulletin. 1830. Tome III. 


Mr. le Prof. Simonow envoie la continuation 


de ses observatious sur l'aiguille magnétique. 
V. Bulletin. 1. c. 


S. E. Le Général-Adjutant de S. M. M. Ale- 
xandre Christoph. Benkendorf fut nommé 
Membre honoraire, sur la proposition du 


Directeur. 


26 
S une du 21 Novembre. 


Mr. de Hepenströn , Membre de la Soc. à 
Tomsk, envoie quelques remarques sur l'ex- 
trait de son ouvrage sur la Sibérie qui se 
trouve dans le Bulletin. Tome. II. p. 197. 


En outre la corne du Pasan. ( Antilope 
Oreotragus P. ) une molaire de Mammont 


et la peau d'un écureuil blanc. 


Mr. le Conseiler d'Etat de Reck à Mitau, en- 
voie deux NO. (3 et 4) du Journal: Qua- 
tember = Zeitschrift. 

Mr. Tercerzky (Antoine "Timoph. ) adresse à 

la Société son ouvrage ajaut pour titre: 
Oponomia или Toposaronie земнаго шара , 
6% прогресевной cucmené. Cm. Ц. 1831. . 
Le Conseil arréte qu'on en imprime un ex- 


trait dans le Bulletin. 


Mr. Erman, Academicien de Berlin et notre 
Membre, nous communique son ouvrage: Po- 
sitions géographiques de l'Oby depuis To- 
bolsk jusqu'à la mer glaciale corrigées; ser- 
vant de Prospectus à la Rélation d'un voya- 


ge par le Nord delAsie etles deux Océans 


27 
dans les années 1828 à 1830. DO 
1831. 8. 


Avec une carte. 

Notre Membre M. le Dr. VASTREBZEV , commu- 
que à la Société son ouvrage sur l'éducation 
des enfans, qui a pour titre: O ywcm- 
BeHHOMP HOCHAMAHIM ABINCKATO moapacrmia. 


Москва. 1831. 8. 


 L'Académie Impériale des Sciences de St.-Pe- 


tersbourg fait hommage à la Société de la 
continuation de ses Mémoires sixième Série. 
Tome I. 6. Livrais; ei de la sixiéme Livrai- 
son des Mémoires présentés à l’Académie 
par divers savans. 

Notre Membre M. le Prof. Marx à Göttingen 
adresse à la Société son ouvrage ; qui a 
pour titre: Die Erkenntniss, Verhütung und 
Heilung der ansteckenden Cholera. Carlsruhe 
u. Baden. 1831. 8. Mr. le Dr. Pont est 


chargé d'en présenter une analyse. 


Mr. de HzpENsrROÓM adresse au Directeur quel- 
ques remarques sur lextrait de ses Frag- 
mens sur la Siberie. Cet extrait se trouve : 


Bulletin Tome II p. 197 etsuiv. Nous pla- 


28 


оо C TE 3 о 
cernos ici les mots de lextrait et les гетаг- 


A р 


ques de Mr. de Hepenström à côté : 


Extraits 


pu T Fragmens sur la Sibérie. 
pa e ó e ZI 


La definition du La definition d'un dégré du 
méridien du Bai- MUN ; à 
cal meridien sur la glace du Baical. 


Pag. 199. Ё 18. - 
Le täicha ou Van- Le premier taicha de Bou- 


cien principal. : 
raites ayant trouvé dans les ter- 
res bouraites prés de la riviére 
d’Onon de l'etain ( Zinnftein und 
Dinnfies ) devoit le rendre à la 
couronne , sitót que sa decou- 
verte parvint. à la scienee du 
gouvernement. Il faisoit bonne 
mine à mauvais jeu. Le taicha 
n'est plus ce qu'un Волосшный 
roAoBa pour son pouvoir, mais 
il reste fonctionnaire pour la 
la yie, si la régence du Gouver- 
nement (Губернское IIpasaenie) 
par quelque incident ne lui don- 


ne sa demission. 


b . 


l'extrait. 


Partout Bouréates 


Des topazes aussi 
belles que les to- 
pazes du Brésil, 
mais d’une qualité 


supérieure, pag. 57. 


Рас. o00.. Ll r3. 
de l’embouchure 
de la Sitime 


ibid 
Les Amethystes 
de Tigil. pag. 


17+ 


29 
les fragmens. 

1. Bouraites (Bypampr, bpam- 
crie), 

On trouve dans la montag- 
ne d’Odon - Tchélon, des préci- 
eux topazes, qui different seu- 
lement par leur couleur de ceux 
du Brésil. 

"pe grand fleuve qui sort à 
louest de la créte des monts 
Yablonnoy et coule plus que 
2000 verstes jusqu'à son em- 
bouchure dans la Lena, s'ap- 


pelle Vityme ( Вишимъ ) 


Le Kamtchatka est divisé 
dans toute sa longueur, par une 
chaine de montagnes. — Les 
monts Yablonnoy au Stanovoy 
(synonymes ) traversant le pays 
des Coraiques , passent par le 
pays des Tchouktchis, jusqu'au 
detroit de Behring, en laissant à 
droite un rameau , qui se re- 


courbant aupres de. Penjina 


30 
( Пенжина ) vers le sud, se 
prolonge par Kamtchatka ( 700 
v.) jusqu'au cap Lopatka la-po- 
inte sud de la presqu'ile, con- 
tinuant alors sous mer et for- 
mans les iles stériles de Kouri- 
les. — Les monts Yablonnoy 
trahissent leur source immediate 
du Himmalay par des montagnes 
et monticules de la steppe éle- 
vée de Goby. Les métaux et 
les pièrres précieuses se trou- 
vent dans l’ecoulement des mon- 
tagnes primitifs à l'Est et Ou- 
est. — Le riche Oural, qui 
présente de l'or dans le cercle po- 
laire au déla méme d'Obdarsk , 
aboutit au sud à la grande 
steppe d'Aral par ses monts 
Gouberlinsky et par un autre 
rameau Syrte qui se perd en 
steppe unie dans la mer. Caspi- 
enne. Le Yablonnoy au contrai- 
re tient son origine du Thibet 


et de l'Inde et vraisemblable- 


31 


ment contient dans ses entrail- 
les une partie de la richesse mi- 


neraire de ees contrees. 


Les mines de Nertschinsk 
sont au S. E. de la grande chai- 
ne Yablonnoy. Dans ce rameau 
on trouve des mines de plomb 
argentifere exploitées jadis par 
les Daoures. On était enchanté 
du peu d’argent, et dix huit 
milles paysans sont mainternant 
employés à ces mines. ( Leur si- 
tuation est effleurée p. 58 de 
mes fragmens sur la Sibérie ). 
Tout est encore sur le pied de 
l'ancien règlement , ordonnant 
le prix des travaux et rede- 
vance des paysans en bois, 
charbon , labourage , bled et le 
transport du minerai à la fon- 


drière. 


Votre Excellence se sou- 


vient-elle encore de mes group- 


32 
pes d’amethystes, dont m’a fait 
présent mon ami Rickord , qui 
l'a reçu du Tighil ? — Quand 
Déraibyne etoit Directeur des 
mines , le minéralogue -praticien 
Mohr , autrichien fat chef d’une 
expédition géognostigue destinée 
pour l'Oural, TAltay, Ner- 
tschinsk et Kamtschatka. — Il 
étoit l’homme le plus capable, 
pour une entréprise digne de 
notre Ministère. — Il a pour- 
suivi l'Oural des monts Gouber- 
linsky jusqu'à Cathérinenbourg — 
le! marteau leu main et son sac 
sur le dos. — Alors cédant à 
son désir de passer au plus vite 
au Kamtchatka, ila laissé Barna- 
oul à coté, pour exploiter en 
raison géognostique les montagnes 
du Baikal, qui dérivent de la 
chaine Saijan. — Mais la demis- 
sion du digne Deraibyne mit fin 
à l’espedition de Mohr. — Si 


deux minéralogues praticiens — 


33 

jeunes hommes , robustes, cons 
tens de leurs appointemens. et 
des frais de l'expedition, — avec 
un convoi de quelques sous -ofh- 
ciers de mines et une dixaine 
de cosaques , — guidés de bons . 
conseils , = poursuivraient le côté 
E. du Yablonnoy depuis son avè- 
nement en Russie, jusqu'à Ands- 
koy et delà passeraient par 
Ochotsk au Kamtchatka , — alors 
je parie ma téte quils trouveront 
de Гог au coté №. des sources 
du Tchikoy, Khylok, Vityme etc. 
en cotoyant la Nertcha et les 
fleuves et ruisseaux qui se jettent 
dans l'Amour. — Une autre ex- 
pédition pourrait parcourir le coté 
O. du Yablonnoy dans les vallées 
du Tchikoy, Khilok, Kyrenga, Vi- 
tyme , Olecma et Aldan. 


- 


Mais tout celä sont des pia 
vota ! — On n’a ni la volonté, 


ni la capacité de faire un voyage 


5 


Pag. 201. d’un 
buflle. ; 


Ibid, 
du Mammonth. 


34 
plus affreux que le trajet du Houd- 


son à la revière de cuivre ou à 
celle de Mackenzy. — A 49 ans 
je ferais volontiers la connoissan- 
ce du coté E. des monts Yablon- 
noy jusqu’à Ondskoy, sion me don- 
nerrait des gens à mon choix. — 
Je suis et resterai toujoufs en- 
thousiaste pour ma patrie et prin- 
cipalement pour la Sibirie , qui 
est le plus precieux bijou de 


l'Empire. — 


C'est le crane d’un buffle , 
que Votre Excellence a recon- 


nu pour le bos latifrons : 


Je voudrais bien que tout 

ce que jai dit du Mammonth , 

serait connu des étrangèrs, même 
, , , = 

ma pensée téméraire que les de- 

fenses de cet animal antidiluvi- 

en, en se courbant au 3 du 


cercle, devaient porter avec 


Pag, 202. 


Ibid. 
Du sel gemme. 


Bas. от. 
Verkhoyamok, 


Pag. 204. 
des montagnes en 
bois 


35 
plus d’apparence le nom de 


cornes, 


C'est le Bos canaliculatus de 


V. Excellence. 


Ces montagnes de sel sont 


abandonnées  parcequ'elles sont 


dans une contrée inhabitable, et 


que le sel cuit d'Ousste - Koutsk 


suffit abondamment à la province 


de Yakoutsk. 


l. Verkhoyansk (Bepxo- 


AHCKB ). 


J'ai eu l'honneur de faire la 
connaissance de S. Excell. Mr. 
le Sécretaire d’Etat N. N. Mou- 
ravjeff etc. en consideration de 
mes fragmens. En recevant l’ordre 
bienveillant de comparaitre à 
S. Exc. — Elle a eu la grace 
de me dire , qu'elle ‘a repondu 


à toutes mes doutes sur les cou- 


a 


Pag. 204. 1, 19. 
de daims sauva- 
ges. pag. 112. 


Pag. 205.1. 8. 
les rennes de Ner- 


tschinsk pag. 59. 


Ibid. — Les prin- 
cipaux poissons 
qu’on en tire sont 
les harengs. 


36 


ches de glace et de terre et sur 
les montagnes en bois de la nou- 
velle Sibirie , dans ses brochu- 
res imprimées sous le titre de 
( Забавы ошдохновени). Avec 
toute la révérence due à S, Excel. 
pour ses définitions , je voudrais 
bien que ce sujet fut mis in ex- 
tenso à la considération de no- 
tre Société et par Elle exposé 
au jugement physique et géolo- 
gique de nos confrères etran- 


gers. 


Je parle des troupeaux de 
rennes sauvages et non des 
daims , qui ne depassent pas le 
60 dégré de latitude N. 


Les lynx (рыси) de Мег: 
tshinsk sont préférables à ceux 


de Vologda et Vyatka. 


D'où? Il étoit parlé de la mer 
d'Ochotsk ete. — Les harengs 


sont la principale nourriture des 


Ibid. 
Apres les harengs 
entrent dans les 
rivières qui arro- 
sent le gouverne- 
ment d’Irkoutsk, 


( quoi ) ? 


37 
habitans du bord de la mer Gla- 
ciale et de leurs chiens. — 
Dans la mer d’Ochotsk , qui 
fait partie de l'Ocean oriental , 
on ne trouve pas des harengs, mais 
une multitude de poissons du gen- 
re Salmo, comme le Kema, Маль- 
na, Нярка et au Kamtschatka 


le delicieux Yasvıca. 


Le hareng ne monte pas 
jusqu'à Yakoutsk; — Ici il y en 
a une lacune pour les autres pois- 
sons. Le Salmo Omoul de Par- 
LAs ne se trouve pas à Yakoutsk. 
Le Tchogour n'est pas le Salmo 
coregonus.. Je me sonviens que 


Pattas le nommait Salmo Techo- 
gour. — Le Salmo coregonus 


v’Artenı et de Смех est le Sal- 
mo autumnalis de PAıLas, et qui 
appartient exclusivenent au Bai- 
cal. On l'appelle en Russe Омуль, 
mais comme on avait deja un 


Salmo Omul de la mer Glaciale, 


38 


et comme ce poisson propre au 
Baical remonte les revieres qui 
se jettent dans ce lac sans fond, 
en automne — Parras le nom- 
mait Salmo autumnalis par dif- 
ference du Salmo Omul. 


Pag. 206. 


qu'onattrapedans Je parle d'un Sterlad (Aci- 


le Lena parfois un ; 
poisson qui res- penser ruthenus ) toxicophore et 


semble parfaite- 


9 
ment au hareng , non d'un harene. 


— poison. pag. 87. 
po 

Mais nous croyons L'Angara à Frkoutsk ое or- 

n dinairement quelques jours avant 
ou aprés Noel, quelquefois rare- 
ment en Janvier, et degele régu- 
lierement au mois de Mars entre 
le 23 me etle 28 me, — Les cha- 
leurs sont trés fortes á Irkoutsk 
(52°. n.) latitude, mais l’eau de 
lAngara reste froide pendant tout 
l'été et ne depasse le 3? В; +. 
— La bonne saison dure à Ir- 
koutsk depuis Avril jusqu’au 
Novembre. Votre Excellence voit 


39 


donc que les chaleurs de l'été 
influent trés peu sur l'eau de 
l'Angara, laquelle étant imbibées 
de gypse et par sa pente rapide 
depuis sa source du Baical ( 61 
Verstes et 63 sagenes de pente) 
reste toujours froide. L’Angara fait 
des glacons énormes dans son fond 
sous l'eau, parceque ses rives 


recoivent en Decembre un froid 


de 30 a 35° В. — Je suis très 


Pag. 210: 
partout le bled 


produit 4o pour 


ип, — pag. 54. 


Pag. 211. de la 
rougeole. 

Les Lamas re- 
pandaient sur eux 
une eau tiede — 
jusqu'au frisson. 
Pag. Go. 


exacte dans mes remarques (pag. 


74.) — Un habitant d’Irkoutsk 
pourra vérifier à Votre 3Exellena 
tout ce qui j'ai dit sur l'Angara, 

Que le bled dans le dis- 
trict de Nertchinsk produit quel- 
quefois 40 pour un. Quelle dif- 
férence ! Pour moi ce serait le 


pont redoutable aux menteurs. 


T'emaosamroro  pbuHOroj BO- 
aoro , дётней температуры. — 
On пе reçoit раз un frisson d’u- 


ne eau tiède (шеплая ). 


40 


Pag. 215. Honneur soit au vrai patri- 
Nous connaissons à À 5 
' mieux le Perou, Ote russe qui osait prononcer ces 


tre Sibérie. A ; : 
que notte ^*^ mots dans une Séance publique. 


de Héprsrhów. 


Mr. le Dr. Künzwen annonce la mort de 
notre Membre Jean Jacovlitch Henning à St. - 
Pétersbourg. C'est une perte sensible pour la 
Société d'un Membre qui partageait son tems 
entre le secours qui portait à lhumanité et 
entre les sciences naturelles. Non content 
de rassembler une collection considérable d'in- 
sectes , il avait le talent d’encourager les sa- 
vans par tous les ‚moyens qui étaient en son 


pouvoir. — Sit illi terra levis ! — 


Plusieurs articles de comptabilité sont pas- 


sés sous silence. 


Pour termiuer la séance plusieurs Mem- 
bres furent proposés par le Directeur et adop- 


tés par les Membres présens. 
Nomination de Membres honoraires. 


Le Général- Major et Chevalier Charles 


de Mörper. 


4 
Le, Chef supérieur des mines Eugraphe 


Petrovitch Kovarevsky. 


Le Chef supérieur des mines Phast Pé- 


trovisch Max£novsxy. 


Le Chef des mines Théodore Théodoro- 


vitch ВЕСЕВ. 


JVomination de Membres ordinaires, 
Nicolas Nicolaévitch Lrvacurw. 
Philippe Philippovitch Povrzav. 
Michel Wilmovitch Richter. 


Francois Paula Grurrauisex, Prof. à Munic, 


M. Nicolas Nicolaevitch Genin , ayant of- 
fert ses services comme dessinateur de la Sos 
ciéte , presente de dessins de papillons que le 
Directeur lui avait donnés comme coup d’ 
épreuve. Le Conseil approuve l'exécution de 
ces dessins et attache Mr. Gern à la Société 


comme déssinateur. 


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SEANCE PUBLIOUE 
pu 25 Dec. 1652, 


pour célébrer la vingt - cinquième année de 


l'existence littéraire 


DE LA SOCIÉTÉ, 


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HEROUM: 
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PLIPDIDELILE LEIS SITE SPAIN DDI LLDIG DIB LIPS GILG GIGI SIDGGDIG SIDE SITE SSII LILO DIDO р 


SEANCE PUBLIQUE du 23 Dec. 1832, 


pour célébrer la vingt - cinquóme année de 


l'existence littéraire 
DE LA SOCIÉTÉ. 


La date de cette seance est prise d’après 
l'apparition du premier Volume des Mémoires 
de la Société. Car , fondée en 1805, la So- 


ciété a travaillé plus que 25 ans. 


La réunion de Membres était grande et 
brillante. Beaucoup de Membres s'empressérent 
de contribuer à la célébration de la fête d'une 
époque mémorable qui ne saurait étre qu'hono- 


rable à l’activité de la Société. 

Voici le programme, préparé pour la 
séance , des mémoires à lire; mais le tems ne 
permettant pas de les entendre tous, le Direc- 
teur ne peut communiquer aux Membres que 
ceux qui lui ont été rémis. 

1. Rapport du Directeur sur les travaux de 


| la Société. , 


46 

2. Reponse du President, Mr. le Prince 
Dmitri Gotrrzin, Gouvemeur Général Mili- 
taire et Civile de Moscou etc. 

3. Lecture du procès verbal de la dernière 
séance publique. 

4. Corréspondance et Dons adressés à la 
Société. " 

5. Le Prof. Heimann, Rapport sur les pro- 
gres de la chimie pendant les deux der- 
nieres années. 

6. В. Hermann, Rapport sur ses teas 
chimiques pendant son séjour en Russie. 
7. Evans, sur les Coprolithes de Buckland. | 
8. Grinka, sur les phénomènes météorologi- 

ques precurseurs du Cholera. 

9. Pont, Rapport sur l'ouvrage du Prof. 
Marx sur le Cholera. 

10. Le Prof. Iorskv, sur la soude artificielle. 

44. SeperuoLm , sur la génération primitive. 

12. Le Prof. Maximovircn , sur la vie des 
plantes. 

43. Le Directeur , sur le Tetracaulodon de 


Godmann , animal fossile de l'Amérique. 


47 


14. Brannt, Académicien de St.-Petersbourg, 
sur Je Chaus du Caucase. 

15. Hivresranpt, sur un cas grave de cal- 
cul de la vessie heureusement opere par 
lui avec un dessin du calcul. - 

16. Prrnosınıus, Erinnerungen und Dankbar- 
keit , poème adapté aux circonstances du 


but de la Séance publique. 





1. Rapport du Directeur sur les travaux de 
la Société: 


MeESsSsıEURS, 


En prenant aujourd'hui la parole dans 
votre illustre Assemblée ,' pour vous faire un 
rapport sur les travaux de la Société, après 
vingt cing ans de son existence, je ne puis 
m'empêcher de jetter un regard en arrière. 

Lorsque , dans l’année 1805, je conçus 
la première idée de la fondation de la Soci- 
été, toute mon ambition se bornait à réunir 
quelques amis de la science, afin de pouvoir 


de concert étudier l'histoire naturelle de la 


48 


Russie. Cette idée a prospéré bien au delà 
de tout ce que josais alors esperer; et main- 
tenant c’est avec des sentimens d’attendris- 
sement ‘et de la reconnaissance “la plus vive 
que je vois cette illustre réunion de tant 
d'hommes distingués, qui veulent bien s’inte- 
resser à nos recherches et par leur présence 
et leur exemple encourager l'amour des sci- 
ences naturelles. et-le zèle pour l'avancement 
de ces travaux qui contribuent , directement 
ou indirectement , au perfectionnement de tant 
de sciences et d'arts utiles. La gloire que la. 
Société s’est acquise dans cet espace de tems, 
les ressources qu'elles s'est créées dans l’an- 
cien comme dans le nouveau continent , of- 
frent une preuve certaine , que ses travaux 


sont appréciés partout où ils sont reçus. 


Les noms illustres de nos Presidens qui 
successivement ont bien voulu protéger nos 
efforts, lui ont donné un nouvel éclat. Et 
notre Président actuel, protégeant tout ce qui 
est noble et ‘bon; ne s’est pas refusé aux 
voeux de la Société , malgré ses innombrables 


. . , - 
occupations, ep sa qualité de Gouverneur = 


49 

Général militaire, de Président dela Société Impé- 
riale d’A griculture, et enfin comme President de 
ces nombreux comités et de ces réunions mul- 
tipliées qui exigent sa présence. Il me per- 
mettra de lui exprimer ici publiquement, et 
au nom de tous mes confrères , la reconnais- 
sance la plus vivement ressentie. Mais le de- 
sir qu'il a, d'encourager tout ce qui peut faire 
fleurir les sciences, l'industrie , le commerce 
en général, et particuliérement dans les con- 
trées qui sont confiées à ses soins, et tout ce 
quil а déjà entrepris et exécuté à cet égard ; 
parle à chaque homme: sensible plus fortement 
que mes faibles paroles , et restera un monu: 
ment perpétuel de la bonté de son coeur, et 
de la noblesse de ses sentimens , base solide 
de la véritable gloire. | 

Qu'il me soit permis de jetter un coup 
d'oeil rapide mais exacte sur les travaux de 


la Société et sur son histoire. 


Une Société savante peut être jugée, soit 
d’après l'utilité qu’elle offre au pays qu'elle a 
choisi comme son centre, soit d’après les re- 


lations qu’elle a avec d’autres Sociétés savantes 


Á 


50 
étrangères ou des savans en général, ou pour 
m'exprimer autrement, d'après les avantages 


quelle offre à la science qu'elle cultive. 


L’utilite , dont la Société a été pour la 
Russie et pour le Musée de l’Université en 
particulier, ne saurait être appréciée que par 
ceux qui sont à même de juger des difficul- 
tés qu'elle a surmontées et des pertes qu'elle 


a essuyées. 


La Société des Naturalistes a été fondée, 
suivant le premier article de son réglement, 


dans le triple but: 


1. de faire, avec des efforts réunis, des 
recherches sur les productions du vaste 
Empire de la Russie, afin d'en décou- 
vrir de nouvelles qui soient utiles à lé- 
conomie rurale et domestique, aux arts 
et métiers , et au commerce, ou de vé- 
rifier la connaissance des corps imparfai- 


tement décrits ; 


2. d'avancer les progrès des sciences natu- 
relles dans le pays et reculer ainsi les 


bornes de la science. 


: 51 


3. d'exciter le gout des sciences naturelles 
dans ses élèves quelle attachera à ses 


travaux. 


Jose assurer nos Membres très honorés 
que sous ces rapports, la Société a vu cou- 
ronner ses efforts, 

Il y eut un temps où des Academiciens , 
envoyés par le gouvernement, et par consé- 
quent munis de tous les moyens de réussite , 
entreprirent des voyages sur un sol vierge , et 
tout à fait inconnu aux autres Naturalistes. 
Chaque pas fut illustré par d'intéressantes dé- 
couvertes , et quoique leurs observations fus- 
sent communiquées en latin , en allemand ou 
en français, tout le monde les connait, et on 
ne peut étudier lhistoire naturelle de la Rus- 


sie sans les consulter. 


La Société des Naturalistes , réunie par 
le seul lien de la science et soutenue par ses 
propres moyens, a du commencer ses travaux 
sur un champs déjà exploité , il ne lui restait 
quà glaner là oà d'autres avaient déjà récolté; 
sous ce rapport elle a plus fait qu'on n'aurait 


pu attendre d'elle. 


4” 


52 


. . Cest elle qui a donné un nouvel essor 
aux sciences naturelles en Russie; sous son 
influence on avu un grand nombre d’amateurs 
s’empresser d'être reçus dans le sein de la So- 


ciété ; pour prendre part à ses travaux utiles. 


Plusieurs ont rassemblé à grands frais des 
collections d'objets d'histoire naturelle et en 
ont fait don à la Société. Apres l'incendie de 
Moscou une riche collection de coquilles, de 
crustacés , de polypiers et de minéraux de 
notre Membre Honoraire, feu Nicolas Niki- . 
titsch Demidow , devint, avec ce que j'ai pu 
sauver et transporter, la base du nouveau 
Musée de l'Université. Aujourd'hui nous avons 
sous nos yeux la riche donation de feu notre 
Membre, Alexis Nicol. Becklemicheff, qui 
nous lavait promis de son vivant et que mous 
avons obtenu , aprés sa mort, par héritage. 
Cette collection consiste en animaux, en plan- 
tes, en minéraux et en une bibliothèque 
très précieuse. On peut estimer cette ‚nouvel- 
le acquisition à cent mille roubles. Vous vo- 
yez ici, devant vous, quelques uns des objets 
les plus intéressans. 


53 


Je passerai maintenant a un examen hi- 
storique de la Société , qui ajoutera de nou- 
veaux documens au premier point de que- 


 slion. 


La Société a été fondée en 1805 par le 
Prof. Fischer, qui en fut unanimement nommé 
le Directeur. Elle fut gracieusement confirmée 
par feu lEmpereur Alexandre I de glorieuse 
mémoire, le 6 Août de la méme année. On 
publia d'abord un journal, et ensuite des mé- 
mories dont le premier volume a paru en Dé- 
cembre 1806. C'est donc à cette époque qu'il 
faut faire remonter sa véritable existence , que 


prouvent publiquement ses actes imprimés. 


La Société jugeant convenable d'établir 
une présidence parmi les Membres Honoraires, 
elut feu le Comte Alexis Razoumowsky pour 


son premier Président. 


Depuis la publication du premier volume 
de nos Mémoires, feu l'Empereur accorda à la 
Société plusieurs marques de Sa haute bienveil- 
lance. Sa gracieuse lettre au Président con- 


tient entre autres ces mots: ,,Attentif, non 


94 


seulement aux objets, mais aussi aux travaux, 
qui contribuent à répandre des connaisances 
pour l'utilité des sciences, il m'est agréable 
de vous témoigner Ma bienveillañce pour un 
travail aussi zélé pour le bien public. Assurez- 
en aussi tous les Membres qui prennent part 
à vos travaux. Je les recevrai toujours avec 


plaisir. ce 


Sa Majesté honora en même tems la So- 
ciété dutitre Imperiale, avec les privilèges qui 


y sont attachés. 


Le Directeur ayant proposé à la Société 
de diriger son attention sur l'état physique, 
géographique et statistique du gouvernement, 
où elle a pris son origine et ayant développé 
les détails de cette entreprise dans un program- 
me particulier , Sa Majesté daigna accorder à 
la Société la somme de 5000 roubles, pour 


ses entreprises utiles, 


La Société non contente de cette entre- 
prise seulé et voulant étendre la sphère de 
son utilité, en ouvrant en même tems à quel- 


ques Membres une carrière plus vaste pour 


55 
découvrir des objets nouveaux, intéressans pour 
les sciences, utiles à l’industrie et au com- 
merce, expédia des voyageurs en Sibérie en 
leur assignant les fonds, dont elle pouvait dis- 
poser. Elle choisit MM. Tauber, Helm et 
Mohr, tous trois distingués par leur connais- 
sances , et estimables par leur zèle. Ils furent 
accompagnés par. deux de nos élèves M. Koto- 
reff et Leslivsky. L’Oural, l'Aliai , les monts 
Daouriques devaient étre exploités tour 4 tour. 
Pendant a peu pres trois ans la Soc. subvint 
aux frais par des contributions volontaires. La 
recolte de ce voyage enrichit beaucoup notre 
Musée en minéraux et en plantes. Les acqui- 
sitions en fait d'animaux étaient moins consi- 


dérables, 


Indépendamment de ces voyages, le Pre- 
sident en fit faire, à ses propres frais, d’autres 
qui furent consacrés surtout à la Botanique , 
sous la direction de notre collègue Fréder. 
Fischer, actuellement le digne Directeur du 
Jardin Imperial de St.- Petersbourg. MM. 
Redofsky , Londes et Tauscher , furent succes- 


sivement expedies dans la Russie meridionale 


* 


56 


et en Sibérie. Le second voyage de M. Tau: 
scher, homme doué d'un zèle infatigable , fut 
surtout couronné par les plus intéressantes dé- 


couvertes en Botanique et en Entomologie. . 


L'apparition du cinquième volume des 
Mémoires, imprimé aux frais des frères Zozima, 
en 1817, fut accompagnée par des circonstan- 
ces bien heureuses pour la Société. Sa Majes- 
té, feu l'Empereur Alexandre de glorieuse mé- 
moire, honorait a cette époque Moscou de Sa 
présence, La Société avait reçu un envoi très 
riche du Brésil de Freyreiss, Membre, que 
la mort a depuis enlevé à la Société. Notre 
Président d'alors, le Prince Pierre Andréevitch 
Obolensky, dont la bonté et la droiture de coeur 
laisseront toujours un souvenir précieux et cher 
à la Société, comme à tous ceux qui ont servi 
sous ses ordres , intéressa le Prince Alexandre 
Nicolaevitch Golitzin , Ministre de {instruction 
publique , aussi actif, que bienveillant, à faire 
connaitre à Sa Majesté et les travaux de la So- 
ciété dans ses Mémoires et le zéle qui animait 
méme les Membres éloignés dans un but scien- 
tifique. 


97 


Sa Majeste daigna non seulement prendre 
sous Sa protection notre voyageur au Brésil , 
mais de plus elle daigna doter la Société d’une 
somme annuelle de cinq mille roubles dont une 
partie devait être employée pour salarier Mr. 
Freyreiss au Brésil. La Société fut dès — lors 
aussi en état de fournir aux frais. d'un dessi- 


nateur, d'un graveur et d'un empaille ur. 


C’est sous la méme Présidence que la So- 
ciete obtint la belle et riche collection de 
minéraux de l'Oural , faite par notre Mem- 
bre, feu Mr. Wagner, et donnée à la So 
ciété par les frères Alexéeff, nos Membres 
Adjoints. 


Sa Majesté, l'Empereur Nicozas I a aussi 
daigné prendre notre Sociéte sous sa haute 
protection. Sa munificence a augmenté les re- 
venues de la Société d’une nouvelle somme de 
$000 Roubles par an, dont l'emploi est prés- 
crit. Та Société pénétrée de la reconnaissan- 
ce la plus profonde pour cette haute marque 
de bienveillance de Sa Majesté a commencó 


avec le septième volume de ses Mémoires, une 


55 


nouvelle serie dont Sa Majesté a daigné agréer 
la dedicace. 1 

Voyons maintenant ce que la Soc. a fait 
pour la science qu'elle cultive et pour ses re 
lations avec des Sociétés étrangères. 

La Société a publié sept Volumes de ses 
Mémoires et le huitióme est presque achevé. 
Ce ne sont que les planches nombreuses qui 
en retarderont la publication, 

Un Bulletin a été établi depuis 1829, 
destiné à faire connaitre avec plus de céléri- 
ie, aux Membres éloignés et étrangers, les 
travaux et tout ce qui se passe de remarqua- 


ble dans le sein de la Société. 


L'accueil que ces travaux ont obtenus, 
est prouvé par ce que plüsieurs en ont été 
réimprimés dans les annales étrangères ; et je 
puis assurer comme temoin oculaire , — as- 
sistant à la grande assemblée des Naturalistes 
et des Médecins à Hambourg , dont le nom- 
bre selevait à 400, — avec quel em- 
pressement on recevait et on désirait nos Ac- 
les , et avec quel désir on tachait de se réu- 


nir à nos travaux, 


59 


Si la Société a fait quelque chose pour 
lavancement des sciences naturelles , les ou 
vrages de la Société doivent le prouver. 
L'oeil attentif ne trouvera point de branche d'hi- 
stoire naturelle, qui ne soit ornée de quel- 


ques découvertes faites par la Société. 


L’entomologie n’a été jamais exploitée en 
Russie avec autant de zele et autant d’éten- 
due quelle a été traitee par nos Membres. 
Les Mémoires de Steven, du Comte Man- 
nerheim , de Besser, de Gebler, de Zoub- 
koff, de Ménétriés, de Faldermann, de Sodofl- 
sky, de Tauscher, d’Eversmann, de Fleischer, 
sont remplis d’observations nouvelles ; la fau- 
пе de la Perse par Faldermann , et la ‘Faune 
de la Géorgie par Ménétriés, nous présente- 
ront des formes tout à fait nouvelles; et l'En- 
tomographie de la Russie , qui parait sous la 
protection particuliere de la Société, est riche 


en nouvelles découvertes. 


‚C’est elle qui a procuré à l’Université la 
riche collection d'insectes de Steven, afin que 


les nouvelles espèces puissent étre recues dans 


60 


cet ouyrage. La Collection seule des Cole- 
optères, dont le Catalogue a été publié par 
le Directeur , comprend plus de 5000 езрё- 


ces et peut - être le double d’individus. 


La Petromatologie ou la connaissance des 
fossiles était presque tout à fait inconnue en 
Russie. Tout ce que Pallas a publié concer- 
ne le Mammont, le Rhinoceros, le Buffle. Aus 
jourd'hui. chaque élève nous apporte de corps 
fossiles pour enrichir nos collections. Des 
animaux tout à fait inconnus ont été décou- 
verts; je citerai le Trogontherium semblable 
au Castor , mais d'une taille bien plus gran- 
de , l'Elasmotherium, dela grandeur de l'Elé- 
phant, le Lophiodon découvert en Sibérie et 
enfin le Merycotherium , de la grandeur de 


la Giraffe, que feu Bojanus a décrit. 


Sans parler des nombreuses découvertes 
daus les animaux fossiles de la grande série 
des aspondylophores, je ne puis passer sous 
silence l'ouvrage intéressant de notre Membre 
Mr. Pander, sur les fossiles des environs de 
St. - Petersbourg. Les fossiles de notre Gou- 


vernement ont été recueillis dans l'Oryctogra- 


‘61 
phie de Moscou , que la Société a publié et 
qui a été recu par les géognostes étrangers 
avec un vif intérêt. 


La correspondance avec les Sociétés savan- 
tes et les Naturalistes étrangers est très suivie. 
La Société recoit régulièrement les Actes de 
l'Academie Impér. des Sciences de St.-Petersb., 
de Acad. royale de Turin, de la Soc. Linnéen- 
ne de Londres, de la Soc. philosoph. de Phi- 
ladelphie, et l'Académie des Naturae curio- 
sorum offre les siens en échange contre les 
nôtres. Il nous manquait la facilité de rece- 
voir et de communiquer des envois à l'étran- 
ger; aussi le Directeur fut chargé par la So- 
ciété , de chercher, pendant son voyage à 
l'étranger , un moyen stir de communication, 
Il a donc établi uu dépôt des ouvrages de la 
Soc. à Leipzig , où Mr. Léopold Voss, libraire 
très connu , a bien voulu se charger de nos 


commissions. 


“ 


Dois-je enfin citer de grands noms scien- 
tifiques qui, quoique nos Membres étrangers , 
ont voulu attacher leur propre gloire à nos 


travaux, Les Thunberg, dernier contemporain 


62 


de Linné, les Olaus Swarz, Erik Acharius , 
Wildenow , Curt Sprengel, Iohn Stackhouse , 
Hauy , Humboldt, en nous commaniquant des 
mémoires originaux , pour être imprimés dans 
nos actes, doivent énorgueillir nos collègues 
par les succès qu'ils ont obtenus, et les 
exciter à doubler leurs efforts, pour avancer 
tous les jours d'avantage, les progrès de l’hi- 


stoire naturelle de ce vaste Empire. 


III SSII FDIS ПП DDS SSII GLI VILLI IDIS GDILISILIS ILLS LILI DLL Te PE LITE 





DES MEMOIRES ET NOTICES 


ConTEnus pans Les vin VoLumzes Des Мемо!- 


RES ET LES Il VOL. DU 


BULLETIN. 


Т. Histoire litteraire de l'Histoire 
Naturelle. 


Е. Th. Bunte, sur les ouvrages qui nous re- 
stent des Grecs sur JlHistoire 
Naturelle. 
Mémoires. Tome. I. p. 229 — 
246. 


NULLE de Га science. 
Comte BoUTToURLINE , Discours sur l'utilité. et 
les agrémens de l'étude dihistoive 
naturelle. — 


Memoires. Tome. I. p. 198 — 
211. | 


64 


III. Zistorie naturelle proprement dite. 
A. ZOOLOGIE. 
* GENERALE 


G. prie Conspectus Classium animaliuni 
respectu organisationis eorum ha 
bito. 

Bulletin. Tome Ш. p. 329. — 
339. | 

Е. Honenaxer, Notice sur quelques objets 
d'histoire naturelle des provinces 
méridionales du Caucase, que l'on 
pourra se procurer par lui. 
Bulletin. Tome. III. p. 363 — 
381. 


** PARTICULIERE. 
1. ANIMAUX VERTEBRES 
MAMMIFERES 


Nicolas de VsevoLossky , Observations sur um 
Chat - Marte. 


Mémoires. Tome. I. p. 214 — 
247. 


65 

Fr. Gesuer , Le Putois des Alpes. (Mustela 
alpina ). 
Memoires. Tome VI. p. 211 — 
214. | 

Mazaroviten , Sur les chiens de l'Orient. 
Mémoires. Tome IV. p. 191 — 
Set: 

Licntensteis , Animalia Curoniae. 
Bulletin. Tome I. p. 289 — 
297. | 

С. Fiscuer , Sur les Mammifères. | 
Bulletin. Tome III. p. 33 — 52. 
Note sur quelques animaux ra- 
res, qui se trouvent au Museum 
de l’Université de Moscou. 
Mémoires. Tome I. p. 9 — 13. 
Sur l’Elasmotherium et le Tro- 


gontherium. 


Mémoires. Tome IL. p. 250 — 268. 
c. tapb 21. 22.231 


Adversaria Zoologica. Fase. I, 


5 


66 
Quaedem ad Mammalium systema 
et genera illustranda. 
Mémoires, Tome V. p. 357 — 
446. 
METATAXYMÈRES. 
С. Fıscner , Sur les Metataxyméres ou Mono 
trémes. 
Bulletin. Tome Ш. p. 92 — 57. 
Addition. ibid. p. 271 — 276. 


QOr:sEAUX, 


C, P. ТномвЕве, Description d'un nouveau 
genre d'oiseau découvert dans le 
Brésil et nommé Cotinga. 


Mémoires. Tome VI. p. 175 — 
179. | 


С. Fıscuer , La Gelinotte hétéroclite, ( Teirao 
paradaxa, Ралл..) présentée com- 


me un genre nouveau sous le 


nom de JVematura. 


Mémoires. Tome III. p. 271 — 
275. t. XIV. 


Бек 


67 
Sur les oiseaux, ( Observations 
systématiques ); 
Bulletin. Tome IM. p. 57 — 85. 

Notice sur un nouveau genre d’ois 
seaux , nommé, Podoces, 
Mémoires. Tome VI. p. 251 — 
255: tab. XXL 

Notice sur deux chouettes ñouvelles 
des environs de Moscou. 
Mémoires. Tome Ul. p. 276 — 
280, 

Recherches Zoologiques: 1. sur le | 
Sym du Caucase. ( Tetrao Cau- 
castedi Panu.) 

Memoire Tome ay. p 23A = 

Sur une nouvelle espèce de canard 5 
( Anas cucullata ) du Ката 
tchatka, 


Bulletin. Tome III. p. 278 — 
‚280. 


Al, Bectemicnerr , Notice sur deux nouvelles 


especes d’oiseaux du Bresil, avec 


une note sur sa collection; 


> 


Be 


68 


Mémoires. Tome. VII. (Nouv. 
Mem. 1.) p. 375 — 390. e. 
tabl. XXII. XXIII. 


REPTILES. 


J. Dvicussxy , Notice sur quelques reptiles de 


la Russie. 

Mémoires. Tome II. p. 47 — 49. 
Comte Grégoire Razoumowsky, L'Ingrienne nou- 

velle espéce de Salamandre. 


Memoires. Tome V. p. 255 — 
259. 


Nicolas de VsevoLossky , Notice sur un ser- 
pent à deux tétes vivant. 
Memoires. 'Tome III. p. 284 — 
288. 


С. Fiscuer, Sur les Reptiles. (Observations 
systématiques. ) 
Bulletin. Tome Ш. p. 85. — 
116. 


Observations zoologiques. II. Sur 
le Jeltopousik , ( Proctopus Pal- 
lasii Fisch.) Mémoires. Tome 
IV. р: 241. 


69 
Poissons. 
Bosanus, Sur lOpercule branchiale des Pois- 
sons. 


Memoires. Tome V. 264 — 269. 


W. С. Tızesıus, Description de quelques pois- 
sons observés pendant son уоуа- 
ge autour du monde. 

- Mémoires. Tome Il. p. 212 — 
tab. XIII — XVII. 


С. Fıscner , Notice sur l'anatomie des poissons. 
Mémoires. Tome IV. p. 265. — 
Sur le Navaga. ( Eleginus Na- 
vaga. ) 
Memoires. Tome IV. p. 252. — 
Sur les poissons. ( Observ. systé- 
matiques ). 
Bulletin. 'Tome III. p. 116 — 
130. | 


2. ANIMAUX ASPONDYLOPHORES OU NON= 
VERTEBRES. 
С. Fiscutr, Adversaria zoolog. Fasc. Ш. Elen- 


chum continens animalium vere 


tebris destitutorum. 


70 
Mémoires. Tome УТ. 215—950, 
CÉPHALOPODES. 
G. Piscurt 6 Sur les Céphalopodes en id 
et sur les Ammonites en particulier. 
„Bulletin. Tome III. p. 121 — 
151. 
AcEP HALES. 
Г. Loverzey, Notice Ss les perles du gouver- 
nement de Viatka. 
Bulletin. Tome П. р. 223 — 
227. ( En Russe. ) 


CRUSTACES. 
Bar. Marscnatt de Ртевевзтеих, Cancer ibericus, 
Mémoires. Tome II. p. 4. t. II, 


Е. Е. Escusonozrz, Descriptio novae Astaco- 
rum speciei rossicae. ( Astacus 
leptodactylus ). 

Mémoires. Tom VI. 109. 110, 
- tab. XVIII. 


Knyxicki, Des Limnadies. 


Bulletin. Tome 1. p. 173 — | 
182. tab. VIL 


71 

ARACHNOIDES. 

F, Е. Escascnozrz, Animalia tetracera et my- 
riapoda exotica, 
Mémoires. Tome VI. 111 — 114, 

INSECTES. 

C. p. TuuxsERG , Lucani monographia. 
Mémoires. Tome 1, 150 — 173. 
tab. XII. 

Bar, Млизснатл, de Bresersren , Notice sur 
quelques insectes du Caucase. 
Mémoires. Tome U. 1 — 5. 
Eh | 

Jean de Böser , Description de quelques nou- 
velles espèces de papillons décou- 
vertes en Sibérie, | 
Memoires, Tome II. p. 396 — 
tab. XIX. 
Continuation de la description de 
quelques nouvelles espéces etc. 
Memoires. Tome III. p. 20. 
Observations sur la famille de 
papillons connue sous lenom de 


Damiers ou Fritillaires. 


bb | 
Mémoires, Tome 11, p. 1—19. 

Chr. de Steven, Description de dix insectes 
de la Russie méridionale. 
Mémoires. Tome I. p. 118 — 
130. tab. XI. 


Description de quelques insectes 
du Caucase et de la Russie mé- 


ridionale. 
Mémoires. Tome II. p. 31 — 42. 


Tentyriae et Opatra collectionis - 
Stevenianae nunc Musei Univer= 


sitatis Mosquensis. 


Memoires. Tome VII. (Nouv. 
Мет. 1) p. 81 — 100. 

Description de РЕйиег Parreysii 
et de quelques nouyeaux Buprestes. 
Mémoires. Tome. VIII.(Nouy. Mém. 
IT.) p. 79 — 94. tabl. III. IV. 
Bulletin. U. p. 153 172. 


Notices sur quelques insectes de 


sa collection. 


Bulletin. Tome I, p. 289 — 997. 


73 


Mich. Apams, Description de trois coléoptéres 


inconnus de la Siberie orientale. 
Memoires. Tome Ш. p. 165—173. 


Descriptio insectorum novorum Im» 
реги Rossici imprimis Caucasi et 


Sibiriae. 


Mémoires. Tome. V. p. 278—314. 


C. H. Вонемлмх, Novae Coleopterorum species. 


Mémoires. УП. (Nouv. Мет. 1.) 
101 — 133. 


W. Besser, Additamenta её observatiunculae in 


Comte C. G. 


Tentyrias et Opatra. 


Memoires. Tome VIII. ( Nouv. 
Mem. II.) 1 — 21. tab. I. 


de ManwerHeim , Description de 
quarante nouvelles espèces de Sca- 


rabéides du Brésil. 


Mémoires. Tome VII. (Nouv. Mem. 
I.) 29 — 80. tab. I. II. 


Mémoire entomologique sur uné 


nouvelle, espéce de Cécidomye. 


74 
Mémoires. Tome II, 180 — 184, 
tab. ХХ. 


Description de six nouvelles es- 
pèces de Carabes de l’Armenie 


turque. 
Bulletin. Tome II. p. 53 — 62. 


A. M, Tauscuer, Sur quelques Noctuelles 


nouvelles de la Russie. 
Mémoires. Tome II, p. 313. 


Tentyriae ruthenicae descriptae et 


iconibus illustratae. 


Mémoires. Tome Ill, p. и ao. 
tabb. II. II. 


Enumeratio et descriptio insectos 
rum e familia Cantharidiarum, quæ 


in Russia observavit. 


Mémoires. Tome Ш. p. 129 — 
144. tabl. X. XI. 


Lepidopterorum Russiae indigeno- 


rum observationes sex. 


75 
. Mémoires. Tome I, p. 174—179. 
tab. XIII. 


F. Е, Escucnourz, Species insectorum novae 
descriptae. 
Mémoires. Tome VI. p. 95—108. 
Dissertatio de -Coleopterorum ge- 
nere Passalus. 
Mémoires. Tome VII. p. 13—18. 
Nova genera Coleopterorum Fau- 
nae Europaeae. 
Bulletin. Tome Il. р. 62— 66. 
Fr. GEBLER Insecta Sibiriae rariora. Decas 
prima. 
Mémoires. Tome V. p. 315—333. 
Observationes entomologicae. 


Mémoires. Tome VI, p. 115—116. 


Coleoptera Sibiriae orientalis des- 


eripta, 
Memoires. Tome VI. p. 127—151. 


Notice sur les Coléoptères qui se 
trouvent dans le district des mi- 
nes de Nertschinsk , dans la Si- 


bérie orientale. 


76 
Mémoires. Tome VIII. p,.23—78- 
Des Mylabrides de la Sybérie oc- 
cidentable et des confins de la 


Tartarie. 


Mémoires. Tome УП p. 145 — 
171. 


Агу. Dav. Hummer , Supplementum ad Faunae 


ingricae Prodromum. Eleutherata. 


Memoires. Tome VI. p. 133—159. 
Insectum non descriptum , Cte- 


nophorae species. 
ibidem. p. 160. — 161. 


Jacques Marnes, Sur la Cicindéle grèle de 


Pallas. 
Mémoires. Tome II. p. 311. t. 
WAAL. f 0, 


E. Ménérriés, Observations sur quelques Lé- 
pidoptères du Brésil. 
Memoires. Tome VII. p. 181 — 
196. tabb. V. VI. VII. 


C. H. С. Soporrskv , Lepidopterorum microp- 


terorum species tres novae. 


27 

Bulletin. Tome I. p. 142 — 
145. 

Lepidoptera Livoniae observata. 
Bulletin. Tome I p. 171 — 
182. 

Six nouvelles especes de Teig- 
nes de la Livonie. 


Bulletin. Tome II. p. 67 — 79. 


Е. Krynıckı , Litterae Directori datae, de Co- 
leopteris quibusdam Rossicis. 


Bulletin. 'Tome I. p. 187 = 
199. 


В. Zouskorr , Sur un nouveau genre et quel- 


ques nouvelles espèces de Colé- 


optères. 
Bulletin. Tome I. p. 147 — 
168. tab. 4. 5. 


E. Eversmann, Enumeratio Lepidopterorum 
fluvium Volgam inter et montes 
Uralenses habitantium. 


Bulletin. Tome III. p. 241 — 
200 


* 


78 
Lepidopterum species nonnullae 
novae Gubernium Orenborgense 
incolentes. 
Memoires. Tome VII. p. 349 — 
tab. XIX — XXL 


С. Th. Fıeiscner , Coleopterorum species по= 


va , descriptione illustrata. 


Bulletin. Tome I. p. 69 — 72. 


Gimmentuat, Sur la Metamorphose de quels 


G. Fiscuer , 


ques insectes = diptères. 

Bulletin Tome 1. p. 136 — 146. 
Observation d’un nouveau genre 
de Diptères. 

Mémoires. Tome I. p. 184 — 
198. tabb. XV. XVI. 


Notice de quelques insectes exo= 


tiques du Muséum - Demidow. 
Memoires. Tome II. p. 43 — 46. 
Sur deux genres nouveaux de 
Coléoptères. 

Mémoires. Tome II. p. 288 — 
294. tab. XVIII. 


79 
Pogonocerus novum genus Cau- 


casi meridionalis. 


Mémoires. Tome III. p. 281 — 
983. T. XV. 


Carabus chrysochlorus descriptus. 
Memotres. Tome III. p. 311 — 
GIO, TS NAL. Ё 4. 


Observations sus quelques dipté« 


res de la Russie. 


1. Notice sur la larve du Culex 


m ulaviger FE. 


Mémoires. Tome IV. р. 169 — 
1590. "Ep 


Adversaria Zoologica. Fasc. Il. 
de generibus quibusdam animas 
lium aspondvlophororum; de in 


sectis quibusdam novis. 


Mémoires. Tome V. p. 447 — 
T. ,XIE 2:2, X VE 


Coleoptera quaedam  exotica des 


scripta. 


80 


Mémoires. Tome УТ. p. 256 — 
267. T. XXII. 


Physodactylus, genus novum Ela+ 


teridum. 


Mémoires. Tome VI. p. 301 — 
304. T. XXV. 


Lepidopterorum rariorum Rossiae 


observationes quinque. 
Mémoires. 'Tome VIII. p. 355 — 
360. | 
Sur l'Aulocodus et le Psilotus. 
Bulletin. Tome I. p. 45 — 50. 
T. 2p | 
Denops , nouveau genre de Co- 
léoptéres de la famille des Clé- 


riens , ou Térédiles. 


Bulletin. Tome I. p. 65 — 68. 
Че. Ч. 


Note sur quelques nouvelles es- 
peces d’insectes. 


Bulletin. Tome II. p. 183 — 
188. 


81 
ENTHELMENTHES. 
Bosanus, Description d'un ver de la famille 
des vers à suçoirs ( Zrematoda , 


trouvé dans le gros intestins du 
Castor , Castor Fiber. 1.) 


Memoires. Tome V. p. 270 — 
277. 


ErızoAmes ou HELMINTHOCAMES. 


С. Fischer , Expositio Helminthogamorum. 
Bulletin. Tome Ill. p. 340 — 
362. 


Poit ив. 


У. С. Tıresıus, Dessin.et description d’une 
variété d'Alcyon arborescent d'un 


rouge vermillon. 


Memoires. Tome II. p. 147 — 
ФТ EU US 


Inrusoıres. 


С. Fiscuer , sur les infusoires et leur organi- 
sation découverte par Mr. Eh- 


renberg. 


6 


82 
Bulletin. Tome II. p. 5 — 33. 
ANATOMIE COMPARÉE. 
С. Fiscner. Description de deux nouveaux in- 


strumens utiles dans la pratique de 


lanatomie humaine et comparée. 
Mémoires. Tome I. p. 53 — 
Notice sur l’anatomie des poissons. 


Memoires. Tome IV. p. 265 n. IV. 
PHYSIOLOGIE. 


Fr. Fıscuer , Idees sur la génération et sur 


quelques unes de ses modifications. 


Mémoires. Tome II. p. 119-126. 


BOTANIQUE. 
à. 
C. P. TuvxsERc. Genera plantarum capensia, ~ 
Samolus , Trachelium, Polemoni- 


um et Roëlla. 
Memoires. Tome У. p. 27 — 33. 
Rhamni capenses, tres novae spesies. 


ibidem. p. 34 — 38. 


83 
Solana capensia iconibus et des- 
criptionibus illustrats. 
ibidem. p. 39 — 44 
Lobeliae capenses descriptae. 
ibidem. p. 44 — 63. 
Graminum capensium species quae 
tuor novae. 
ibidem. p. 64 — 67. 
Poae capenses descriptae. 
Mémoires. Tome HI. p. 43 — 48. 
T. IV — VII. 


OL Swanz, Fischeria, nouveau genre de plantes 
de la famille des Rosages. 
Mémoires. Tome V. p. 14 — 90. 
Tab f^ В 


C. Sprencet, In umbelliferas nonnullas animad- 


4 . 
versiones. 


Mémoires. Tome V. p. 1 — 13. 
op Е 


Erik Acnarius, Trypethelium, genus Lichenum, 
| monographice descriptum, adjectis 
iconibus omnium hactenus detecta- 


rum specierum. 


o T 


34 
Memoires. Tome V. p. 163 — 
178. T. VII. 


Fr. STEPHAN , Description de deux nouveaux 
genres de plantes. ( Biebersteinia et 
Dalibarda ). 
Mémoires. Tome I. p. 88 — 94. 
то GONG, 
Plantae novae Sibiriae 


ibidem. Tome II. p. 6 — 9. 


Ch. Г. WirLpENow , sur trois espèces très 
rapprochées du geure Aristolochia 
Mémoires. Tome II. p. 98 — 162. 
2:725. 6. 


Е. Srarnouse, Tentamen marino - cryptogamicum 
ordinem novum in genera et species 
distributum in clase XXIV. L. 


sistens. 

Mémoires. Tome IT. p. 50 — 98. 
J. А. Manscnazz de BieBERSTEIN, sur les genres 

Salsola, Anabasis et Polycnemum. 


Memoires. Tome I. p. 98 — 117. 


85 
Supplément. Tome IV. p. 1 — 25. 
Description d’une nouvelle espèce 
de Carex ou Laiche. 
Mémoires. Tome II. p. 103 — 
105 T. VIE 
Description d'un nouveau genre 


de la famille des Amaranthes. 


Memoires. Tome V.p. 21 — 26. 


` ( Hablitzia ). 


Fr. Fischer , 


Ocservations sur une graine reçue 
sous le nom d’Elaeodendron Argan. 
Mémoires. Tome I. p. 14. 15. 
Description d'une espéce d’Elymus. 
ibidem. p. 25. 26. Tab. IV. 
Notice sur le fruit de Pothos. 
ibidem. p. 27 — 30. T. IV. a-c. 


Notice sur la N apoleonaea im- 
perialis, premier genre d'une nou- 
velle famille de plantes, découverte 


par Paliss. de Beauvais. 


ibidem, p. 65. 66. 


86 


Description de l'Arum seguinum. Г. 


ibidem p. 180 — 183. T. XIV. 


Notice sur les nectaires que l'on 


trouve hors des fleurs. 


ibidem. p. 209 — 2413. 
Stevenia, genus novum ex ordine | 
Cruciferarum siliquosarum. . 
Mémoires. one V. p. 84 — 88. 
Genera plantarum duo. ( Adeno- 
phora et Gueldenstaedtia ). 
Memoires. Tome VI. р. 163 — 
174. Т. XIX. 

Revision du genre Geum. 
Mémoires. Tome U. p. 184 — 
199^ № МЕ 


Notice sur une plante de. la 
famille des succulentes, (Joubarbes 


Sempervivae. ) 
ibidem. p. 269 — 274. 


Sur l'organisation de la fleur du 


Maranta arundinacea. L. 


87 
ibidem. Tome II: p. 49 — 54. 
T. VIII. 
Descriptio | plantarum — rariorum 
Sibiriae. 
s Mémoires. Tome Ill. p. 56 — 
B» Tq IX : 
Chr. Steven ,. Decas plantarum, nondum descri- 
| .ptarum Iberiae cu Rossiae meri- 
. dionalis. 
- Mémoires. Tome I. p. 173, T. X V. 
Catalogue des plantes rares ou 
nouvelles observées pendant un 
voyage autour du Caucase. 
Mémoires. Tome. III. p. 244 — 
270. 
Continuation. Tome IV. p. 89— 
1127 
Observationes in Saxifragas Tau- 


rico - Caucasicas. 

Mémoires. 'TomeIV.p. 113—122. 
Observationes in Plantas rossicas 
et descriptiones specierum, nova- 


rum, 


88 
Memoires. Tome V. p. 334—356. 
Monographia Pedicularis. 
Mémoires. Tome VI. p. 1— 60. 
c. tabb. XVII. 


Observationes in plantas rossicas 


et descripüo specierum novarum, 


Mémoires. Tome VIL p. 257 — 
279. tab. XII — XVL 


M. Apams, Descriptiones plantarum minus cog- 
. mitarum Sibiriae praesertim oriene 
talis, quas in itinere anno 1805 


et 1806 observavit. 

Mémoires. Tome V. р. 89—116, 
Al. de Pznorrsky, Observations sur les rapports 

des Bananiers avec les Palmiers. 

Mémoires. Tome I. p. 16 — 19. 

tab. III. 3 
W. Besser , De Absynthio Gärtneri. 

Bulletin. Tome I, p. 225— 265. 


Alexandre Е1зснев, sur l'accroissement du tronc 


des Dicotylédones. | 


89 
Bulletin. Tome I. р. 333—353. 


J. G. Loxpzs, Description d'une nouvelle es- 


pèce de Scandix; (Scandix fal- 
cata.) №. 


Mémoires. Tome I. p. 31— 35. 
dM. 


Note sur quelques plantes qui 
croissent aux environs de Goren- 
ki et qui n'y sont point encore 


observées, 


ibidem. p. 85 — 87. 
Seconde Note. ibidem. p. 247— 


Fr. Gust. Hrım , Plantae novae Sibiriae. 


Mémoires. Tome IT. p. T. VIII. 


J. Ch. G. Hermann, Description d'une nouvelle. 


espece de Poa. ( Poa Pseuda- 
iroides ). 
Mémoires. Tome III. p. 232. 


N. A. Desveaux , quelques observations de 


botanique. 


Mémoires. Tome V. p. 68—74, 


90 


Jos. Lisoscurrz , Enumeratio fungorum quos in 
nonnullis provinciis Imperii Ru- 


thenici observavit. 


Mémoires. Tome V. p. 75— 63. 


G. Г. Gorpzacn, Spicilegium Florae mosquensis. 


Mémoires. Tome V. p. 117—141. 
Monographiae generis Croci Ten- 
tamen. 


ibidem. p. 142 — 161. 


J. Henning, Observationes de plantis tanaicen- 


sibus. - 


Mémoires. Tome VI. p. 61—93. 


H. Mertens et J. Gorpsacu, Observationes in 


fructus et semina N ymphzacearum. 


Mémoires. Tome VI. p. 285 — 
299. T. XXV. 


G. A. Meyer, Novae plantarum species descrip- 
tae et iconibus illustratae. 
Mémoires. Tome УП. p. 135— 
1437 4. HILDA ‘i 


91 
A. de Buxce, Conspectus pennis Gentianae , 
imprimis specierum Rossicarum. 
Mémoires. Tome VII. p. 197 — | 
256. tab. VIII — XI. 


В. E. Trautverrer, De Salicibus frugidis 
Kochii dissertatio. | 
Mémoires. Tome VIII. p. 279— 
318. T. IV — XXVII. 
De Salicibus Livonicis. | 


ibidem. p. 361 — 


J. Th. Fıeiscner , Enumeratio phanerogamico- 
rum hucusque in Curonia, Livo- 


nia Esthoniaque observatorum. 


Bulletin. Tome I. p. 74 — 102. 


Jac. Ferımann , Index plantarum phoneroga- 
marum in territorio Kolaensi о 


lectarum. 


Bulletin. Tome Ш. p. 299—328. 


MINERALOGIE. 


Hauy , Réponse aux objections de Mr. Berthol- 


let contre sa méthode de Clas- 


92 
sification. ( Stat. chim. 1. 432 » 
dans une lettre adressée à M. de 


Rochmanow. 


Memoires. Tome. I. р. 70—81. 


I. Е. Ioux , Notice sur le Fischerine, nou- 


veau mineral du Nord. 


Memoires. Tome Ill. p. 226 — 
231. | 


Al. Fouzzon, Notice sur une production mi- 
nérale du Gouvernement d'Olo- 


netz. 


Memoires. Tome III. p. 289 — 
298. | 


Tert. de BoRNOYOLOKOFF, Mémoires sur le Do- 
manite ou Schiste bitumineux de 
Vologda. 
Mémoires. Tome. III. p. 299 — 
302. 


т. Pansxer, Systematische Anordnung der Mi- 
neralien in Classen, nach ihrer 
Härte , und in Ordnungen, nach 


ihrer specifischen Schweere. 


93 
Mémoires. Tome V. p. 179. — 


Comte Gregorie Razoumowsxy , Observations 
sur quelques objets appartenant 


a l’histoire naturelle de la Russie. 


Mémoires. Tome V. p. 244. — 


G. Rose, Sur les minéraux crystallisés qui se 
trouvent dans les mines d’or et 
de platine de l'Oural. 


Bulletin. Tome I. p. 355 — 
356. 


A. Breituaupt , Vorläufige Nachricht von der 
Auflindung fünf sehr eigenthüm- 
licher Abtheilungen hexagonaler 
und tetragonaler — Krystallge- 


stalten. 


Bulletin. Tome IH. p. 105 — 
120. 


С. Fischer , Description du Kefckilithe de la 
Crimee. i 
Mémoires. Tome I. p. 34— 36. 


Notice sur la Sibérite ou la 


Tourmaline rouge de Sibérie. 


94 
Mémoires. Tome I. p. 218 — 
205 | | 
Notice sur l'Epidote ou le Thal- 
lite d'Ekalhérinenbourg. 


Mémoires. Tome I. p. 226 — 


228. 

Description de la Turquoise ori- 
entale. 

Mémoires. Tome I. p. 140 — 
149. 


Notice sur la Ratofkite , nouvel- 
le substance de chaux phospha- 
to - fluatee du Gouvernement de 


Moscou. 


Mémoires. Tome Ш. р. 303 — 
310. 


Gtocnosiz ET DocTRINE DES 


Fossıunes. 
E. Eicuwanp, Kurze geognostische Bemerkun- 
gen über Lithauen, Volhynien 

und Podolien. 


Bulletin. Tome П. p. 29 — 52. 


| 95 
A. Anprzeiowskı, Notice sur quelques coquil- 
| les fossiles de Volhynie, de Po- 


dolie etc. 


Bulletin. Tome II. p. 90 — 104. 
D EVE VIO ME 


Е. Gerster, Sur une caverne à ossemens fos- 
siles , située sur les rives du 


Tcharych en Sibérie. 


Bulletin. Tome IH. p. 232 — 
240. 


O. Hunn, Description d'une montagne volca- 


nique au Kamtchatka. 


Mémoires. Tome II. p. 189 — 
197 8: NET 


Lawcsponrr, Remarques sur le Kamtchatka et 


sur ses productions naturelles. 


Mémoires. Tome Ш. p. 97 LIBI 
102. 


Baron de Vierincnorr, Discours sur quelques 
objets naturels recueillis au Cau- 


case, 


96 - 


Mémoires. Tome Ш. p. 97 — 
102. 


R. de Hermann, Analyse des eaux du Cau- 
case. 
Mémoires. Tome VIII. p. 385. 
Mémoire sur la formation de l’é= 


corce de la terre. 


Bulletin. Tome II. p. 228 — 
248. 


С. Fischer , Sur les Opinions proférées sur 


le centre du globe terrestre. 
Bulletin. Tome Il. p. 249 — 


Sur lElasmotherium et le Trogon- 
therium , deux animaux fossiles 


et inconnus de la Russie. 


Mémoires. Tome II. p. 250 — 
268. 24. 923: 


Notice sur quelques animaux fossiles 


de la Russie. 


Mémoires. Tome VII. p. 281 — 
204. 4. ХУШ КЕ 


97 
Sur les fossiles des corps organises. _ 
Bale Tune L p 22 2039. 
tyke 
Notice sur le Mammont. 
ibidem. p. 267 — 278. t. I. 
Notice sur le Rhinoceros fossile. 
ibidem. p. 279 — 283. t. 3. 
Sur les Code fossiles. 
ibidem. p. 314 — 333. 


Sur linoceramus de Brongniart et 
l'Orthoth etes. 


Ibidem. p. 375. 


Notice sur les boeufs fossiles de Si- 


bérie. = 
Bulletin. Tome. I. р. 80—89. 
i3. 

Sur la mâchoire inférieure fossile de 
Rhinocesos. 
ibidem. Tome. III. p. 152—154. 
tor Ts 


Notice sur un bois fossile de Cerf, 


Cervus fellinus. 


98 
Bulletin. Tome ПТ. p. 155 — 
160. t2. 
Sur PAulopora de Goldfuss, genre 
de polypiers fossiles. 
ibidem, p. 281 — 287. 
Sur quelques corps fossiles qui se 
trouvent Inernstes sur un morceau 
- de Pyromaque. 
ibidem, p. 288 — 99:74 - 
Prodromus Petromotognosiae ani- 
malium systematicus , continens. 
Bibliographiam animalium — fos- 
silium. 
Mémoires. Tome УП. p. 301 — 
8374. 10 
Pars. II. M. Tome VIII. p. 95 — 
977. 


PHYSIQUE. 


PawswER, Description d'une nouvelle espèce dé . 
Baromètre de voyage, inventé et 
exécuté par lui. 


Mémoires. р. 96 — 64. t VIII, 


99 
Parrot, Ueber die genauere Temperaturbestim- 
mung des Quecksilbers im Baro- 
meter bei Höhenmessungen mit- 


telst desselben. 


Bulletin. Tome Ш. p. 293 — 
298. 


Kocnansky , Exposition d'expériences galvani- 
ques et d'éléctricité faites sur la 
riviere de la Moskwa , prés de 
Crimskoy -brod par Mr. le Prof. 
et Chev. de Strakhow. 


Mémoires. Tome I. p. 253—256. 


F. F. Reuss, Notice sur un nouvel effet de 
l'ectricité galvanique. 
Mémoires. Tome Il. p. 327 — 
do B. X NLEV, 


J. Wurric ,* Essai sur le perfectionnement de 
purifier l'air. 
Mémoires. Tome П. p. 338 — 
348. 

de Jacquin, Sur les expériences de Davy avec 


les alcalis, 


PES 





~ 


100 


Memoires. Tome II. p. 349 — 
352. 


Comte Aug. Мамин, Observations sur la ma- 
tiere électrique et magnétique. 
Memoires. Tome Ill. p. 187 — 
189. 


Hanstern , Dur et Erman, Observations sur le 
magnetisme terrestre dans un voya- 


ge de Christiania a Moscou, en 


1828. 
Bulletin. Tome 1. р. 12 — 18. 


Al. de Номвотот, Observations sur linclinai- 
son de l'aiguille aimantée , exe- 
cutées pendant son voyage de 
lOural et de l'Altai, à la Son- 
garie chinoise et aux bords de 


la mer caspienne. 


Bulletin. Tome I. р. 356—361. 


Simoxorr , Observations sur les variations ho- 
raires de la déclinaison magnéti- 


que faites à Cazan; en 1829. 
Bulletin. Tome IL p. 121. 


101 
en 1830. Bull. Tome Ш. p. 
253 — 264. 
Observations sur l'inclinaison mag- 
nétique à Cazan. 
Bulletin. Tome III. p. 265 — 
270. 


Dm. РЕВЕУОЗТСНКОЕЕ , sur la formation de la 
srele. 
Bulletin. Tome I. p. 127—135. 
et 213 — 218. 
Observations météorologiques, fai- 


tes à Moscou. 


Bulletin. Tome IL p. 17—28. 


ToPOGRAPHIE PHYSIQUE DE LA Russie. | 


W. Besser, Aperçu de la géographie physi- 
que de Volhynie et de Podolie. 
Mémoires. Tome VI. p. 185 — 
219: 


А. M. Tauscuer, Notice sur les steppes de la 
Russie en général, et particuliére- 
ment surcelles entre le Volga et 


l'Oural. 


102 


Memoires. Tome IV. p. 215 — 
239. 


 Sazvarori, Observations physiques sur la Perse, 


Memoires. Tome Ш. p. 233 — 
DAB) ; 


Hepenstrom, Fragmens sur la Sibérie. 


Bulletin. Tome П. p. 197. — 


Description physico - chymique 
d’nne eau minérale près de Ko- 
ischenova, village du district 
de Dmitrow , dans le gouverne 


ment de Moscou. 


Memoires. Tome III. р. 173 — 
- 186. 


R. de Hermann, Analyse chymique des eaux 


minérales du Caucase. 


Memoires. Tome VIII. p. 385. 


Nic, de VsEevoLoJsky , Sur les’ eaux minérales 


de Kachine. 


Memoires. Tome II. p. 275 — 
280. Y ; 


103 
PELATIER , Exposé d'une excursion faite aux 
eaux minérales de Soukhéeva. 


Memoires. 'Tome VII. p. 173— 
179%: 





Е. Gerster, Sur le Musée d'histoire naturelle 


de Barnaoul en Sibérie. 


Bulletin. Tome I. p. 51 — 59. 


CH T MI E 


F. Tony , Analyse chimique d'un gypse fibreux 
qui se trouve à lvanofsky , vil- 


lage situé à trente Verstes de 


Moscou, 


Memoires. Tome I. p. 5 — 8. 
Recherches sur le. Tannin contenu 
dans le frut du Pin, ( Pinus 
Abies L.) et du Sapin, (Pinus 
sylvestris Г.) 
ibidem. p, 21 — 
Recherches chimiques sur un alun 
qui se trouve auprès de Moscou 


et qui contient beaucoup de 


Sulfate de' fer. 


104 

ibidem. p. 22 — 24. 
Analyse chimique du Keffekilithe de 
| la Crimée. 

ibidem: p. 37 — 42. 
Expériences et analyse chimiques de 

la Turquoise. 

ibidem. p. 131 — 139. 


Recherches chimiques sur deux sub- 
stances minerales que l’on a pla- 


cées dans l’ordre magnésien. | 
Mémoires. Tome Il. p. 109 — 


Examen chimique du Chrome , du 


Manganèse etc. 


Mémoires. Tome III. p. 195 — 
216. 


Examen chimique d’une dent d’Ele- 
phant fossile. 
ibidem. p. 217 — 220. 


Examen du sel gemme de la rivière 


Пек. 
ibidem. р. 221 — 225. 


I. Е. Giese , 


Sur 


105 
Mémoire sur la nature et la for- 
mation de la Tourbe. 


Mémoires. Tome I. p. 199 — 
308, 

l'Osmium , l'lridium , le Rhodi- 
um et le Palladium. 


Mémoires. Tome II. p. 10 — 
24. 


De l'acide benzoique dans lurine des 


chats. 


ibidem. p. 25 — 27. 


Indices de Sulfate de Soude , de Sul- 


fate de fer, de soufre et de 


tourbe dans le gouvernement de 


Kharkow. 
ibidem. p. О 


oe 
se 


tales et animales selon leurs pro- 


Classification des substance ve 


prietes chimiques. 
Memoires. Tome IV. p. 123 — 
168. 


I. Sraenııs, Sur l’aceroissement de la Soude , 


( Natrum) dans les plantes. 


106 
Mémoires. Tome. Ш, p. 190 — 
194. 


CHIMIE ORGANIQUE, 

Rud. de Невмлух, Uiber die Veränderungen 
die das Blut und die Secretio= 
nen des menschlichen Organis- 
mus durch die Cholera erlei- 
den. 

Bulletin. Tome Ш. p. 161 — 
219! 
"PW quao v 0c 5. 

В. de Невмлхх, Uiber die Ansteckungs - fáhig- 
keit der Cholera. 

Bulletin. Tome Ill. p. 216 — 
231. 


MÉDECINE. 
Jean Claude Rrxanp, Remarques sur l'emploi 
de l'électricité dans les maladies 
du corps humain suivies d’une 


observation. 


Mémoires. Tore IV. p. 181 — 
190. 


107 


HisToIRE NATURELLE APPLIQUÉE. 


au Commerce etc. 


I. Renmann, Sur le sol natal et le commerce 


‘de la Rhubarbe. 


Mémoires. Tome II. p. 127 — 
146. | 


Sur les briques de thé des Mon- 
goles. 


ibidem. p. 281 — 286. 


Notice sur une Pharmacie thi- 


betaine. 
ibidem. p. 287 — 292. 
Туслвупле , Catalogue alphabétique des plan- 


tes et autres objets d’histoire na- 


turelle en usage en Chine. 


Memoires. Tome III. p. 103 — 
128. | | 


Suite et fin. Marne IV. p. 26 — 
87. 


108 
Après le rapport du Directeur Mr. Guinxa de- 


mande la parole pour adresser De 


mots de remercimens au Directeur. 


Le Président, Mr. le Prince Dmitri Goustzın, 
prend la parole , pour exprimer à M. le 
Directeur de la Société sa reconnaissance 
pour ses longs et utiles travaux ; il pro- 
pose de lui adresser à cet effet une let- 
tre signée par les Membres de la Société 
et lui offrir un présent, qui puisse servir 
à perpétuer le souvenir de ce Jubilé. 
Cette proposition de M. le Président fut 
unanimement agréée et un comité fut 


nommé pour la mettre en exécution. 
Lettres et Dons. 


Les objets envoyés par Mr. de Hépesrrüm de 
Tomsk, dont on a fait mention plus haut, 


sont présentés à la Société. 


S. E. Mr. d'Ouvanorr , Président de l'Acadé- 
mie Imperiale des sciences de St. Peters- 
bourg , notre Membre, qui honorait la 
séance de sa présence, fit hommage à la 
Société d'une Livraison de l'ouvrage de 


Mr. Trinius sur les gramines, en promet- 


109 


mettant de le compléter. (Species gra- 
minum iconibus et descriptionibus illustra- 
vit D. С. B. Trinws. Fasc. XXIII. Pe- 
tropoli. 4°) et un cahier des Mémoires 
de l'Académie présentés par des savans 


étrangers. 


The Rev. William BuckzAanp , notre Membre 
à Oxford, envoie à la Société son Mé- 
moire sur les Coprolithes, (on the dis- 
covery of Coprolites , or fossil Faeces, in 
the Lias at Lyme Regis, and other For- 
mations. 4. avec 4 planches ), accom- 
pagné de modéles en gypse de ces corps 
et de quelques parties d'Ichthyosaurus et. 


du Ptérodactyle de Stonesfield à Oxford. 


Les oiseaux du Kamtchatka , envoyé par Mr. 
de GovzwmiscurcuerFF , notre Membre, et 
dont le Directeur a déjà rendu compte 
dans le troisième Tome du Bulletin , fu- 


rent exposés à cette séance publique. 


Mr. Povrzav, notre Membre, fait don d'un 
bel exemplaire du Manucode,  Paradisea 


regia Г. ( Cicinnurus VIEILLOT). 


110 


M. de Navrotzxy, notre Membre, remet a 
la Société la défense de Mammont très 
altérée, trouvée sur les bords de la Lama, 


district de Volocolancsk. 


M. Воземзтвлосн annonce la reception de l’ou- 
vrage de M. A. de Номвогот , dont l'au- 
teur a fait don à la Société. L’ouvrage qui 
.a pour titre: Fragmens de géologie et de 
Climatologie asiatiques. Paris. 1831 Vol. 


8. a été reçu depuis par le Directeur. _ 


MM. le Prof. ВлтнкЕ à Dorpat et l'Acadé- 
micien Branpt a St. Petersbourg remer- 


cient pour la reception du Diplome. 


LE. MM. le Comte Nesserrope; le Comte Lyrra, 
le Comte Cancrin, de BOULGUAKOFF remer- 


cient pour la reception du Bulletin. 


Une substance minérale nouvelle Yolkonskit , 
substance argilleuse verte colorée par le 
chrome , remise au Directeur par S. E. 
M. Leon de Prrorsky et un beau groupe 
d'émeraude d'Ekathérinenbourg dent sae 
E. le Ministre de la cour Prince Volkonsky 


a fait hommage à la Société furent exposés. 


111 


Lettres de Mr. de Воротьнг à Berlin, et de 


M. Brongniard a Paris. 


M. Norpsrrôm, notre membre à Helsingfors , 
communique une liste de minéraux décou- 
verts jusqu'à présent en Finlande. En voi- 


ci le contenu : 


Verzeichniss der bis jetzt in Finland gefundenen 


Mineralien. 


Grafit krystallisirt in Gruppen von Tafeln; Pargas. 
in schuppigen Blättern ; Pargas , Kikala. 








körnig oder derb ; Suistamo, Imbelax und 
an mehreren andern Orten. 

Eisen - oxyd in schuppigen Blättern ; Imbelax, 
Suojärovi. 

Praz oxyd , krystallisirt ; Imbelax. 

Qvarz , krystallisirt; Orrijerfvi Kupfergrube in 
Kisko , Pisavouri in Nilsia. 

— — grün, krystallisirt ( Prasem ) ; Imbelax. 

Rosenqvarz ; Tammla , Nyslott. 

Blauer Milchquarz ; Helsinge , Lojo. 

Ametyst; krystallisirt , Orrijerfvi Kupfergrube. 

Rauchfarbiger Qvarz ; Valkiala. 


Saphir oder Blauer Corund, krystallisirt; Lojo. 


112 


Molybdänsäure als gelber Beschlag auf Schwefel 
Molybdän ; Lojo. 

Eisenoxyd-Hydrat , strahlig bis in und 
auf Quarz ; Orrijerfvi. 
Bleyglanz als krystallinische Massen: Aland, 
Perno , Imbelax und an andern Orten. 
Zinkblende , braun und schwarz in krystallinis- 
chen Massen mit Kupferkies und Bleiglanz; 
Orrijerfvi, Lojo , Helsinge. 

Schwefel - Molybdän ; Sibdo , Lojo , Orrijerfvi, 
Hirwensalo. 

Gelber Schwefelkies , krystallisirt ; Tammela , 
Ilomanz , Orrjerfvi. 

— — — — Че an mehreren Ortern. 

Strahliger Schwefelkies ; Aland. 

Bunt Kupfererz ; llomanz , Kemi Lappmark. 

Schwefel-Antimon mit Schwefel-Blei (Jamsonit?); 
Kalfvola. — 

Magnetkies in krystallinischen Massen zum theil 
auch in unvollkommenen Krystallen ; Orrije- 
rivi , Lammela, чл 4.1.0: 

Kupferkies ; Orrijerfvi, Tammela, llomanz, und 
an andern Orten. 

Arsenikkies , ksystallisirt ; Kisko. 


—  — derb; Menzälä, Laukas, Knortane. 


113 
Flusspath , krystallisirt ; Orrijerfvi. 
— — derb und körnig in mehreren Farben; 
Pargas. 
Phosphor = Mangan ; Sjundo. 
Apatit, blau und roth krystallisirt ; Pargas. 
— — grün krystallisirt ; Tammela, Pargas, 
Helsinge. 

— — himmelblau, derb und körnig ; Pargas. 
Kalkspath , krystallisirt auf rothem ober gelbem 
Braunkalk ; Sibbo , Helsinge , Kimitto. 

— — gelb krystallinisch ; Kimitto, Helsineg. 

— — blau krystallinisch ; Lojo. 

Braunkalk , gelb krystallisirt und krystallinisch; 
Helsinge , Orrijerfvi , Pemar. 

— — dunkel - roth ; Sibbo. 

Malachit , mamellonirt ; llomanz. 

Blau Kohlensaures Kupfer ; llomanz. 

Olivin in körnigen Massen; Mentzälä, Kuusamo. 

Chrom = Olivin : Mentzälä. 

Mangankiesel oder Rubinspath ; Stor - Kyro. 

Tafelspath ; Perhenjemi , Lojo , Pargas. 

Pyrallolit ; Pargas. 

Malakolit , weisser ; Nilsia, Wambula. 

—  — grüner ; Helsinge , Lojo » Orrijerfvi, 


Imbelax. 


8 


114. 
. Malakolit, dunkel - schwarzer $ Lojo. 
— -— grüner in grossen, Krystallen von 
strahliger Textur ; Imbelax. | 
Pyroxen , licht - grün,, farbenlos. ( Diopsid.),; © 
Pargas. | 

—  — grün. und. schwarz; Kimitto, Pargas; 
Helsinge. | 

Omphazit ;. Helsinge. 

Bronzit ; Tammela , Sibbo. 

Serpentin , weiss grün ; Imbelax. 

— — rosenroth ; Helsinge. 

— — Cerium - haltiger ; Wambula. 

Grüner Speckstein, zum theil! krystallinisch ; 
Pargas , Uskela. | 

Meerschaum ; Tammela. 

Staurolit ; Tohmajerfvi , Imbelax , Torneo. 

Cyanit ; llomanz. 

Granat, gemeiner; Kalfvola , Kisko , Hattula. 

—  — gelb. und grün; Imbelax. 

—  — schwarz; Helsinge , Imbelax. 

Almandin  Mjóló , Hauho , Tulois , Abo. 

Pyrop ; Imbelax. 

Romanzowit oder Essonit, krystallisirt und derb; 
Kimitto , Mehtzilà ; Sibbo , Pargas. 


115 
Talkhaltiger Idocras ( Frugärdit); Mentzälä , 
Kimitto , Bjernä. 
Blättriger Anthophyllit ; Kuusamo. 
lrisirender Anthophyllit ; Helsinge, Lojo. 
Glimmer in schwarzen und gelben Krystallen ; 
Pargas. 
— — silberglänzender und hemisphärischer; 
Kimitto. 
Lithion - Glimmer $ Kourtane. 
Epidot ; Kisko , Helsinge. | 
Turmalin, schwarz 3 Imbelax, Tammela, Hauho. 
| — — dunkel-grün, halbdurchsichtig; Tam- 
mela. dd 
Prehnit ; Pargas. 
Orthit ; Helsinge , Hirwensalo. | 
Skapolit, weiss krystallisirt ; Pargas, Mentzälä. 
—  — bläulich, krystallisirt ; Hirwensalo. 
Steinheilit ; Orrijerfvi , Helsinge , Mjóló , Abo. 
Triklasit ; Kisko , Abo. 
Pyrargillit ; Helsingfors. 
Sordawalit, schwarz und grün; in der Gegend 
von Sordawala. | 
Figuren - Labrador ; Lojo › Helsinge. 
Natron = Spodumen ; Helsinge. 


$ * 


116 


Mehl - Zeolith , roth und weiss; Pargas, Hel- 
singe , Sibbo. 
Feldspath , roth krystallisirt ; Helsinge. 
— — weiss и Imbelax, Tam- 
mela. | 
— —_ weiss schillernder ; Helsingfors. 
— — adularischer ; Abo. 
—  — grüner; Lojo, Helsinge. 
— — kalkhaltiger , krystallisirt ; Tammela. 
Albit , roth ; Kimitto. 
— weiss; Kourtane. 
Hornblende, schwarz, krystallisirt ; Pargas , 
Helsinge , Bjerno. 
Pargasit ; Pargas. 
Actinot ; Orrijerfvi ; Lojo. 
Grüner Grammatit ; Orrijerfvi. 
Schwarzer —-— llmanz , Orrijerfvi. 
Asbest und Bergleder ; Orrijerfvi. 
Smaragd , grün und blau ; Tammela. 
Sphen , dunkel - braun und gelb ; Pargas. 
— — schwarz; Helsinge , Mentzälä. 
Chondrodit , gelb; Pargas , Lojo , Se 
— — schwarz; Lojo. _ 


— — dunkel - braun ; Orsijerfvi, Pargas. 


117 


Uranhaltiger Yttrotantal ; Tammela. 
Tantalit, so wohl mit Tantaloxyd als mit 


Tantalsäure ; Kimitto. 


Titaneisen , krystallisirt ; Esbo , Kimitto. 
Schwarzer Titansand ; Ladoga See, Kemi-Ström. 
Magnet - Eisenstein, — krystallisirt ; Orrijerfvi , 


Kalfvola, 


— —  — — derb; Ojamo, Sillböhle 


und in mehreren Eisengruben. 


Gahnit ; Kisko , Lojo. 
Spinell ; Lojo ; Helsinge. 
Pleonast ; Pargas , Lojo. 


Helsingfors den 2 Nov. 1829. 


М: Errer, notre Membre à Viborg , promet 
dans une lettre, de nous envoyer quel- 


ques échantillons de minéraux de Finlande. 


Notre Membre Mr. Erman, sécretaire de l'Aca- 
demie royale de Berlin adresse à la So- 
ciété le programme des prix proposées par 
la Classe physique de cette Académie pour 


l'année 1833. En voici la substance: 


118 


Questions de la classe de physique et mathe- 
matique de l'académie royale des sciences de 
Berlin pour le concours de l’année 1833. 


PUBIÉES EN 1831. 
I. 


Parmi les objets les plus généraux de la 
Physique c'est celui de la cohésion et de ses 


différences spécifiques où règne encore beaucoup 


d’obscurité, Les physiciens, dans cette importante 


théorie, ont pris pour seul fondement les idées 
d'adhésion, mais ils n'en ont fait aux phenomenes 
de la cohésion et à la diversité de ses modes 
que des applications vagues et peu satisfaisantes; 
il est possible que c'est parce qu'ils se basoient 


uniquement sur les idées d'adhésion, qu'ils 


‚n’ont pas encore pu pénétrer dans la nature 


propre de la cohésion. La théorie du calorique 
appliquée à ces phénomènes n'a conduit égale- 
ment quà expliquer d'une maniére défectueuse 
et vague les différens états ou modes de cohésion. 
Les phénoménes à l'état solide, les formes 
propres que les corps y prennent, la dureté , 


le cassant ou ductile, le pliant, les differen- 


bi: 


119 
tes manières dont les "corps se 'comportent en 
se cassant ; puis le passage d’un des inodes de 
cohésion à Pautre , ‘passage ‘dont des observa- 
tions recentes nous ont fourni des connoissan- 
ces très - précieuses et qui peut - être Wont 
pas encore été assés poursuivies $ voilà autant 
d'objets qui manquent d'une theorie rigou- 
reuse. | 


Les propriétés particulières à l'état cri- 
stallin et qui sont différentes dans les différen- 
tes directions de l'espace , savoir l'élasticité , 
la dureté, la réaction sur la lumière ; la di- 
latabilité par la chaleur, Félectricité etc. tous 
tes différentes dans les différentes directions , 
ont été dans ces derniers temps étudiées avec 
beaucoup de succès; nous avons des séries 
d'observations munies de mesures qui offrent 
le plus haut degré de précision , tandis que 
celles qui concernent les intensités respectives 
de la cohésion ellesméme, c'est-à-dire de 
la dureté et de ses différences suivant les di- 
verses directions de la structiire cristalline , 


sont bien loin de présenter des détermiriatiohs 


précises et independantes de Vindividualité de 


120 


l'observateur. L'invention d'un instrument ap= 
proprié à indiquer en nombres exacts les dif- 
férentes intensités de la dureté, seroit sous 
ce rapport très à souhaiter. Il n’en seroit pas 
moins essentiel de bien distinguer la solution 
de la cohésion seulement dans un plan (la 
fraction simple), de l'abolissement ou extin- 
ction d'une certaine cohésion par un espace 
solide quelconque ( l'écrasement ). 

Au reste , ce n'est pas seulement la con- 
noissance plus approfondie de la cohésion cri- 
stalline, mais celle de tous les différens mo- 
des de cohésion en général, dont le besoin 
est vivement .senti dans toutes les parties de 
la physique et de la chimie. 

En conséquence, |’ Académie propose la 


question suivante pour le concours de 1833. 


> Quelles sont les differences essentielles des 
divers modes de cohésion? quelles sont les 
propriétés particuliéres à Рив ow à l'autre 


„de ces modes ? ** ‘ 


Cette question embrassant une si grande 
diversité d’objets, le prix pourra être adjuge 


tant à celui qui en aura traité avec succes 


121 


une des parties, qu'à celui qui auroit ré- 
pandu des lumières nouvelles sur tout son 


ensemble. 


II. 
PRIX. FONDE PAR LEGS POUR UNE QUESTION 


D'ÉCONOMIE RURALE. 


Il est suffisamment prouvé par l’observa+ 
tion que la Tourbe ( Torf ) est un produit 
de la végétation, mais on n'a point encore de 
données précises sur les modifications que les 
plantes éprouvent en subissant cette métamor- 
phose. L'Académie demande un exposé de ces 
modifications fondé sur une analyse chimique 
comparative tant de la Tourbe que des plantes 
qui la produisent. L'examen d'une seule espèce 
de plante peut suffire, pourvu quelle soit 
choisie entre celles qui concourent décidément 
à la formation des Tourbières. Les résultats 
auxquels la chimie est parveune récemment 
touchant la constitution de l Humus doivent 
être soigneusement pris en considération dans 


le cours de ces recherches, La transmutation 


122 


du bois en Lignite (Bitumen ' LITHANTHRAX vRu- 
nescens Werner, Braunkohle) ayant beau- 
coup d' analogie avec la Tourbe , offre des 


points de comparaison d'un graud intérêt. 





Le 31 Mars 1833 est le terme de ri- 
gueur pour la rentrée des Memoires , qui doi- 
vent étre anonymes et accompagnés d'une de- 
vise avec nem d'auteur sous cachet. L’attribu- 
tion des prix de 50 ducats est fixée à la sé- 


ance publique du 3 Juillet méme année. 


Le Directeur. rend enfin attentif aux objéts pré- 
cieux et intéressans , exposés. aux yeux de 
l'assemblée, provenans de la derniére dona- 


tion de feu M. BAcKLEMICHEFF. 


Nous avons parlé de cette collection dans les 
nouveaux Mémoires Tome I. p. 337. et dans 
le Bulletin de 1829. p. 103. Le donateur 
en a présente le catalogue lui - méme ; mais 
il a augmenté et les objéts et les libres jus- 


quà sa mort. Les ouvrages rares de Mürrrm, 


123 


telsque Flora danica et Fauna danica , ap- 


partiennent à ces augmentations. 


Les objets sont déposés au Museum de FUni- 
versité et les libres seront placés dans la 
Bibliothèque de la Société avec le nom du 
Donateur. Les libres porteront une stam- 
pille particulière , avec l'inscription d'Arrxis 


Мсотлеуттсн BECKLEMICHEFF. 


Mr. Herrmann, Membre de la Société a Zla- 
tooust a adressé à la Société une collection 
de plantes qui croissent spontanement dans 


les environs de Zlatooust. 


Travaux. 


S. E. Mr. le Président Ovvarorr , fit un rap- 
port oral sur les derniers travaux de l'Aca- 
. démie des Sciences à St.-Pétersbourg , sur 
les voyages entrepris dans le dernier tems, 
et sur les richesses d'objets de toutes les 
Classes qui se trouvent maintenant rassem- 
blés dans cette illustre Académie. Mr. BrAnpr 


est nommé Directeur du Musée zoologique.. 


124 


M. le Prof, Heimann donna un coup d'oeil sur 
les découvertes en chimie pendant les deux 
dernières années. Ayant communiqué ses 
observations oralement à la séance, il les . 
communiquera peutêtre plus tard à nos Mem- 


bres. 


M. Rudolph de Hermann , lit un mémoire sur 
ses travaux chimiques. En voici le contenu: 


Meine Herren! 


Wir haben uns heute an einem Tage 
versammelt , der für uns und für Alle, die 
Sinn für die Kultur der Natur - Wissen- 
schaften hegen , höchst erfreulich ist. Wir 


feyern den 25 sten Jahrestag der Stiftung dieser 
Gesellschaft. 


Blicken wir daher vor allem mit Dank 
und Verehrung auf den edlen Mann hin, der 
vor 25 Jahren den Keim zu dem Guten legte, 
das aus ihrer Vereinigung hervorging ! Jn der 
That, beneidenswerth ist das Bewustseyn, das 


am heutigen Tage die Brust unseres edlen 


125 


Directors erfüllen muss, denn Er war es, 
der diese Gesellfchafft gründete , Seiner uner- 
müdlichen Thätigkeit und Ausdauer verdankt sie 
ihr Gedeihen hauptsächlich ! | 


Möge uns Sein Beispiel als glänzendes 
Muster vorleuchten, von dem, was ein Mensch 
zu leisten vermag! Möchte es uns zu er- 
höhter Thätigkeit, zu unermüdlicher Beharr- 
lichkeit anspornen , zur Erreichung des Zieles, 
das wir uns vorgesteckt haben ! Und dieses 
Ziel ist ja so schön: denn wir wollen nützlich 
werden durch Deutung der Hieroglyphen der 
uns umgebenden Natur. 


Auf denn! lassen Sie uns ächte Priester 
der Jsis werden ! 


Doch mir kommt es nicht zu der Doll- 
metscher der Gefühle zu seyn, die uns Alle 
in dieser festlichen Stunde beseelen. Vergeben 
Sie mir daher diese Abschweifung. Wir erkennen 
aber nie lebhafter das Verdienst grosser Leis- 
tungen , als wenn wir Parallelen ziehen , die 
die unsrigen klein erscheinen lassen ; und. daher 


kam es, dass ich den Ausbruch von Gefühlen 


| 126 
nicht unterdrücken konnte , die dureh das 
Thema angeregt wurden, über das ich heute 
die Ehre haben werde zu Jhnen zu sprechen. 
Jeh glaubte nämlich durch die Auszeichnung; 
die mir heute das Wort verschafft, verpflichtet 
zu seyn‘, Jhnen einen Ueberblick der Arbeiten 
vorzulegen, die ich während der Zeit anstellte, 
seitdem ich die Ehre hatte zum Mitgliede dieser 


Gesellschaft aufgenommen zu werden. 


Eine meiner ersten Moskauischen: Arbeiten 
war die Untersuchung: eines Minerals, welches 
sich in der Gegend von Katherinenburg, zwis- 
chen Beresow und Pyschminsk: vorfindet. Man 
hielt dazumal dieses Mineral für Talk, und 
nannte es kristallisirten, auch strahlichen Talk. 
Sein Verhalten vor dem Löthrohre schien mir 
aber’ so characteristisch, dass ich es für nöthig 
hielt, es vom Talke zu trennen. Eines seiner 
Hauptkennzeichen ist sein Aufblättern in der 
Hitze, wobei es wohl ein 20 mal grösseres 
Volumen einnimmt, als vor der Erhitzung. 
Auch ist , wenn es mit Kobaltsolution erhitzt 
wird, die Reaction der Thonerde vorherr- 
schend, 


127 


Bei der Untersuehung zerfiel es in 100 
T. er, ins 


5, 69 Theil Wasser. 
59, 79 Kieselerde | 
29, 46 —— Thonerde © 

4, 00 —— Magnesia 

1, 80 —— Eisenoxyd. 

. 100, 67 





Seine mineralogische Formel ist daher: 
M3 S< + 3 Al? S6 | 10 H. 

Man hat dieses Mineral Pyrophyllit ge- 
nannt, welcher Name sich auf sein Aufblattern 


im Féuer bezieht. 


Später hat man den Pyrophyllit auch in. 
der Gegend von Spaa gefunden. 


Gleichzeitig mit dieser Untersuchung be- 
schäftigte mich die Bestimmung des Atomen - 
Gewichtes des Lithiums. 


Die Angaben der Chemiker wichen näm- 
lich rücksichtlich dieses Gegenstandes bedeu- _ 


128 

tend von einander ab; so fand Arfwedson 
dasselbe zu 127, 8, Gmelin zu 95, 6. 
Ich benützte daher die Gelegenheit, die mir 
ein  beträchtlicher Vorrath dieses seltenen Stof- 
fes darbot, um einige seiner Salze zu unter- 
suchen, und fand dabei das Mischungs - Ge- 
wicht des Lithiums zu 76,0. Berzelius, den 
ich zur Prüfung dieser Bestimmung aufforder- 
te, fand dasselbe in 2 Versuchen zu 78,8 und 
zu 81,8. 


Am reinsten erhält man das Lithion , 
wenn man es aus einer concentrirten Auflé- 
sung des Chlorlithiums durch kohlensaures 
Ammoniak niederschlägt , das kohlensaure Li- 
‹ thium auf einem Filter sammelt und auspresst, 
und hierauf, ohne es auszulaugen , schmilzt. 
Das geschmolzene Salz zerreibe man fein und. 
digerire es so lange mit Alkohol, als dersel- 
be noch Chlorlithium  auflóst. Das so darge- 
stellte kohlensaure Lithion ist frei von Natron, 
was dem durch andere Methoden dargestellten 
Salze hartnäckig anhängt, und dessen Beimen - 
gung der Grund der abweichenden Angaben des 
Mischungs - Gewichts dieses Metalloids war. 


129 
Aus einer concentrirten Lösung des Chlor- 


lithiums schiessen rechtwinkliche Prismen von 


salzsaurem Lithion an, die 4 Atome Wasser 


enthalten. 


Diese Kristalle haben die merkwürdige 
Eigenthümlichkeit , dass sie bei der geringsten. 
Erwärmung (schon die Berührung mit den 
Fingern reicht dazu hin ) undurchsichtig wer- 
den, und gleich darauf zu einem kristallini- 
schen Pulver zerfallen, das dann durch die 


Feuchtigkeit der Luft zerfliesst. 


Das kristallisirte schwefelsaure Lithion ent- 
hält 1 Atom Wasser. Es schiesst in geschobe- 


nen 4-seitigen Prismen an. 


Später beschäftigte ich mich mit Unter- 
suchungen über die Proportionen , in denen 
sich die Elemente zu einfachen vegetabilischen 
Verbindungen vereinigen. — Ich ward dazu 
besonders durch die differente Beschaffenheit 
von Verbindungen veranlasst, die doch nach 
den damaligen Untersuchungen ie so nahe 
gleichen Verhältnissen derselben Elemente be- 


standen, dass man sie rücksichtlich ihrer ele- 


9 


130 
mentären Zusammensetzung als identisch ansah. 


Ich analysirte folgende Stoffe : 


Kleesäure , Weinsteinsäure , Rohrzucker , 
Honigzucker , Holzfaser , Tragant , Stärkmehl , 
Gummi, Mohnóhl, Leinöhl , Baumöhl , Stein- 
öhl, Zitronenöhl und Terpentinöhl | , und be- 
rechnete die meisten damals analysirten einfa- 


chen. vegetabilischen Verbindungen. 


Ich wählte zur Untersuchung dieser Stof- 
fe eine Methode , die namentlich rücksichtlich 
der Wasserstoff - Bestimmungen grössere Ge- 
nauigkeit verstattete , als die bisher gebräuch- 


dichen. 


Sie bestand darinn, dass man tiber den 
mit Kupferoxyd gemengten, verbrennlichen 
Steff noch einen Strom von Sauerstoff - Gas 


hinweg leiten konnte. 


Die Resultate dieser mühsamen Arbeiten 
waren recht erfreulich. Ich fand dabei, dass 
die vegetabilischen Verbindungen , einen den 
unorganischen Stoffen in vieler Hinsicht analo- 


gen chemischen Bau besitzen ; dass man sie 


131 


nämlich nicht als ternäre , sondern als binäre 


Verbindungen zu betrachten habe, 


Die Grundsteine dieses Baues bilden 6 
Verbindungen dreyer Elemente : des Kohlen- 
stoffs , des Wasserstoffs und des Sauerstoffs, 
Diese Verbindungen sind : 


1. Einfacher Kohlen - Wasserstoff > aus glei- 
chen Mischungs - Су. Kohlenstoff und 
Wasserstoff bestehend. 


2. Anderthalb Kohlen - Wasserstoff , aus 2 
M. Gw. Kohlenstoff und 3 M. Gw. Mass 


serstoff. 


3. Doppelt Kohlen - Wasserstoff, aus 1 
Atom Kohlenstoff! und 2 M. См. boss | 
stoff. 


4, Einfacher Sauerwasserstoff, aus gleichen 
Mischungs Gw. Sauerstoff und : Wasser- 
stoff. 


5. Anderthalb Sauerwasserstoff, aus 2 M. 
Gw. Sauerstoff und 3 M. Gw. Wasser- 
stoff und 


132 


6. Doppelt Sauerwasserstoff , aus 1 M. Gw. 
Sauerstoff und 2 M. Gw. Wasserstoff. 


Aus ан 6 höchst einfachen Verbindun- 
gen dreier Elemente fanden sich alle indiffe- 
rente einfache vegetäbilischen Stoffe zusammen- ^ 
gesetzt , und zwar auf die Art , dass sie salz- 
ähnliche Verbindungen bildeten, in denen der 
Kohlen - Wasserstoff die electropositive, der 
Sauer - Wasserstoff dagegen die electronegative 


Rolle zu spielen scheint. 


Auch die Verhältnisse beider entgegenge- 
setzten Verbindungen zu einander waren sehr 
einfach. Die electronegativen verhielten sich 
zu den electropositiven , wie die Glieder der 
arithmetischen ^ Zahlen - Reihe zur Zahl 10 
oder 100. Mode 


So enthielten  Holzfaser ,  Rohrzucker , 
Tragant, Stärkmehl und Gummi: 10 Ato- 
me einfach Kohlenwasserstoff, aber mit die- 
sen 10 Atomen waren entweder: 8 oder 9 
oder 10 oder 11 oder 12 Atome einfach 
Sauerwasserstoff verbunden, und diese Differen- 


zen von je 1 Atom Sauer-Wasserstoff , veran- 


133 | 
Таз {еп die Unterschiede zwischen diesen. Ver- 


bindungen. 


Die vegetabilischen Säuren unterscheiden 
sich rücksichtlich ihres chemischen Baues we- 


sentlich von den indifferenten  vegetabilischen 


Stoffen. 


Sie sind nämlich keine Salze des Kohlen - 
und Sauer = Wasserstofls , sondern Oxyde des 
Kohlen - Wasserstofls. 


Die Basis der Gallus - Bernstein - Zitronen - 
Weinstein - und Ameisensäure ist einfacher 
Kohlen - Wasserstoff ; die der Essig - und Aepfel- 
Säure aber anderthalb Kohlenwasserstoff. Von 
diesen Verbindungen des Kohlen - und Wasser- | 
stofls sind 4 Atome verbunden: mit 2, 3, 4, 
5 und 6 Atomen Sauerstoff , und durch den 
Unterschied in den Sauerstoff - ‚Atomen werden 
die genannten Säuren characterisirt. So würde 
durch Hinzufügung eines Atoms Sauerstoff: aus 
Gallussäure, Bernsteinsäure $ aus Bernstein- 
säure , Zitronensäure; aus Zitronensäure, Wein- 
steinsäure; und aus Weinsteinsäure, Ameisensäure 


entstehen. 


134 

Endlich unterwarf ich auch die Alkaloide 
einer Berechnung , aus der hervorging, dass 
auch sie eine salzähnliche Zusammensetzung 
besitzen. Sie nehmen aber in ihre Mischung 
ausser den genannten Elementen auch noch 
Stickstoff auf, der sie characterisirt. Man muss — 
sie zusammengesetzt betrachten als Verbindungen 
von einfach und anderthalb Kohlen = Wasserstoff 
mit verschiedenen Proportionen verschiedener: 
Oxydationsstuffen des Stickstoffs. 


Aus allen diesen Untersuchungen ging hervor, 
dass die  Eigenthümlichkeiten der einfacheu 
vegetabilischen Verbindungen durch chemische 
Verschiedenheit bewirkt würden. Allein aufmerk- 
sam muss ich auf die Weisheit des Schöpfers, 
machen , der aus 3 Elementen die bezaubernde 
Pracht und Mannichfaltigkeit der Pflanzen - 
Welt aufbaute. Und nichts ist einfacher als 
die Weise, wie Er diese Aufgabe löste. Kein 
Mathematiker wird im Stande seyn, einfachere 
Verhältnisse auszurechnen, als die sind, in 
denen sich jene 3 Elemente ursprünglich zu 6 
Grund - Verbindungnn vereinigten. Und indem 
sich jene 6 Verbindungen in den Verhältnissen 


135 


unserer einfachen, arithmetischen Zahlen -Reihe 
mit einander verbinden, entsteht jene Mannich- 
faltigkeit von Stoffen , aus der die Pflanzen - 


Welt zusammengesetzt ist; 


Aber um diess bewirken .zu können, dazu 
gehörte auch eine bewunderungswürdige Quali-- 
fication eines Elementes. Dieses Element ist 
der Sauerstoff. Es besitzt eine Vielseitigkeit , 
die allein die grosse Anzahl von Elementen 
ersetzt, aus denen die unorganische Welt 
zusammengesetzt ist. Denn wo bedeutende 
Verschiedenheiten physischer Eigenschaften von 
Verbindungen obwalten, da findet man häufig 
die anderen Elemente in gleichen Verhältnissen; 
aber die geringste Modification in den Sauer- 
stoff-Gehalte drückt den Stoffen eigenthümliche 
Stempel auf; und nur so unterscheidet sich z. 


B. Holz und Zucker ! 


Der Sauerstoft ist demnach das characterisi- 


rende Princip der organischen Verbindungen ! 


Diese Untersuchungen wurden unterbrochen 
durch den ehrenvollen Auftrag die Mineral - 
Quellen am Kaukasus zum Behufe ihrer künst- 


136 

lichen Nachbildung zu untersuchen. Jch unter- 
nahm daher, auf Kosten der hiesigen Mineral - 
Wässer - Anstalt, gemeinschaftlich mit meinem 
Freunde dem Hr. Dr. Fähnichen, die Reise nach 
jenen entlegenen Gegenden. — Das Russische 
Gouvernement unterstützte das Unternehmen 
mit dem ihm eigenen Eifer für alles Nützliche, 
insonderheit aber wiirdigten mich unser erlauchter 
Präsident und der für mich wahrhaft vüterlich 
gesinnte Geheime - Rath von Loder, bei dieser, 
wie bei so vielen andern Gelegenheiten ; ihrer 
speciellsten Protection. — Solche Aufmunterun- 
gen mussten mich anregen , alle meine Kräfte 
aufzubieten, um die Resultate jener, Reise 
möglichst gemeinnützig zu machen. Ich beschäf- 
tigte mich daher, ausser mit den Untersuchungen 
der Quellen, mit Höhen - Messungen , geogno- 
stischen Beobachtungen und Bestimmungen der 
Intensität des Erdmagnetismus unter verschie- 
denen Breiten. 


Der Hauptzweck der barometrischen Mes- 
sungen war, einen Beitrag zu liefern , zu den 
Beobachtunden über: die Höhe des Niveaus des 


Caspischen Meeres. Dieser Zweck wurde aber 


137 
leider durch das Zerbrechen unserer Barometer 
vereitelt. Doch stellte sich wenigstens bei mir 
die individuelle Ueberzeugung von der Richtig- 
keit der Angaben der Hrn.v. Engelhardt und 
Parrot [fest , ! dà "ich “hei der Messung mehre- 
rer Puncte am Kaukasus Gelegenheit fand , 
mich von der Genauigkeit der Angaben dieser 
ausgezeichneten. Gelehrten zu überzeugen. Auch 
gelang es mir, verschiedene interressante Pun- 


cte zu messen, wovon ich Ihnen die Resultate 
mittheilen will. 


Die Instrumente , deren .wir uns bedien- 
ten, bestanden in einem Gay - Lussakischen 
Reise - Barometer aus der Werkstatt von Pixii 
in Paris und aus 2 Barometern die nach jenem 
Instrumente, von dem geschickten mechanischen 
Künstler Hrn. Neugebauer allhier angefertigt 
wurden. Alle 3 Instrumente wurden mit dem 
Reise- Barometer des Hr. Baron von Humboldt 
verglichen und die unbedeutenden Differenzen 


auf diesen Normal - Barometer reducirt. 


^ 


Die Hr. Hr. Dr. Schulz; dazumal in Mos- 
kau, und Kollegien - Rath Dr. Konradi in 


138 

. Pätigorsk am Kaukasus, hatten die Güte wäh- 
rend unserer Reise correspondirende Berbach- 
tungen mit Instrumenten anzustellen, die mit 
den unsrigen verglichen wurden. — Die Höhe 
von Moskau wurde übrigens auf drei verschie- 
dene Weisen berechnet, Nämlich 


1. aus dem mittleren Barometerstande 
der Iahre 1828 und 1829, nach 3- 
mal täglich angestellten, genauen Beo- 
bachtungen des Hr.. Dr. Schulz, 


2. aus 54 gleichzeitig in Moskau und 
an einem Puncte am Kaukasus , des- 
sen Höhe durch das Engelhardtsche 
Nivellement genau bekannt war, an« 
gestellten Beobachtungen. 


3. aus am 26 Febr. 1829 angestellten 
gleichzeitigen Beobachtungen am Spie= 
gel des Asowschen Meeres und in 
Moskau, 


Aus diesen Beobachtungen ergab sısch die 
Höhe des Pallastes des General Kriegs - Gou- 


verneurs in Moskau : 


139 
aus den Beobachtungen N 1 zu 589, 74 Par Fuss. 
— — — N?2— 559, 8 — — 
— — — N23 612, 6 — — 


Im Mittel also : zu 587 Par. Fuss. 


Hiernach würde der Spiegel des Moskwa- 
flusses am Fusse des Kremls, ungefähr 450 Par. 
Fuss über dem Spiegel des Meeres liegen. 

Ausserdem fanden wir: 


Höhe des Spiegels der Pakhra 
bei Podolsk — 450 Par, Fuss. 
der Nara n 
bei Serpukhow — 420 — — 
en er Upa 
bei Tula — 400 — — 
Spiegel des Dons westlich von 
Woronesch. — 260 — — 


—— des Dons bei Kasan- 


SSS © 





—— Do 





"uogunurumsoq Sayrjasun 


skaja Stanza — 180 — — 
Höhe des Bazar’s von Nowotscherkask : | 


196 Par. Fuss. 


Hóhe des neuen Badehauses 
in Pätigorsk 1400 = — 


| 140 | 
Höhe des Gipfels des Maschuka 2853,7 Par. Fuss. 
- des Beschtaus 4124,3 — 


„ER MM Kronsgebäudes beiden . 


— 











Eisenquellen am Kaukasus 1808 — —— 





— des Spiegels der Sauerquelle 


in Kislawodsk. 96 TU iC o 


Als das wichtigste Resultat meiner geogno- 
stischen Beobachtungen betrachte ich aber die 
Auffindung eines geognostischen — Horizontes , 
wenn ich mich dieses Ausdrucks eines berühm- - 
ten Mannes bedienen darf, für das Terrain von 
Moskau, über dessen Alter man sich in Ver- 
muthungen erschópft hat. Dieser Horizont ist 
. ein, . wohl 150 mächtiges Kreidelager, wel- 
ches bei Kasanskaia Staniza am Don zu Tage 
liegt ,. und in horizontaler Richtung in einer 
Höhe von 200 bis 300 Par. Fuss über dem 
Meere die Erd-und Gestein - schichten unter- 
teuft, die allmählig in das Moskauer Terrain 
übergehen. Dasselbe ist also eine jedenfalls 
neuere Bildung als die Kreide; ich betrachte 
es als eine spätere Zusammenschwemmung des- 
selben Oceans , aus dem sich die Kreide nie- 


derschlug, und der, nachdem sich das chemiseh 


141 
Unverträgliche , als Flöz - Gestein - Schichten, 
mit ihrem letzten Gliede, der Kreide, aus ihm 
abgesetzt hatte, noch eine lange Reihe von. 
Jahren, die Kontinente überdeckte , und eine 
Welt von Seethieren ernährte , deren Reste wir 


noch unter andern in den Korallenbänken, der 


Umgebungen Moskaus vorfinden. Hierbei sind 


aber tertiäre Alluvionen nicht mit einbegriffen, 
die sich ebenfalls in unseren: Umgebungen vor- 
finden und aus denen namentlich die Sperlings- 
berge bestehen. Sie werden hauptsächlich durch 
Holzreste characterisirt , die ‘sich in . bunter 
Vermischung mit Resten von See-und Süsswasser- 
Thieren vorfinden. 

Der ganze Strich von Moskau bis an den 
Kaukasus bildet übrigens ein Bassin, das zu 
verschiedenen Malen mit Wasser aus dem In- 
nern der Erde angefüllt wurde ; und: dessen - 
Zusammenschwemmungen und Niederschläge sich 
in einer so gleichförmigen Verbreitung, in die- 
sem weiten "Kessel vorfinden, dass man mit vie- 
ler Wahrscheinlichkeit die Glieder, . die der — 
Zufallan einem Punkte entblósste, auch an an- 
dern, geognostisch ähnlichen Punkten supponi- 


ren kann. 


142 
Ich werde daher versuchen Ihnen ein Bild 
der Zusammensetzung der Erdrinde :innerhalb 
des weiten Raumes von Moskau bis an den 


Kaukasus vorzulegen. 


Das älteste Gestein, was ich auf. dieser 


Reise vorfand ist Jurakalk. 


Er bildet die Vorwälle des Kaukasus und 
lehnt sich an ältere Gebilde der Flózforma- 
tion an, die wieder durch Glieder der Ueber- 
gangsformation , und endlich durch die vulka- 
nischen Trachyte getragen werden, aus denen 
die, mit ewigem Schnee bedeckten Gipfel des 
Kaukasus bestehen. Unmittelbar auf dem Ju- 
rakalke findet man im Thale des Podkumok a 
westlich von Kislawodsk am Kaukasus eine 
verhärtete Kreide. Diesseits des Kaukasisch- 
Moskowischen Thalwegs, wird der Jurakalk 
durch einen sandigen Kalkstein ersetzt, der 
sich im Niveau des Dons bei Kasanskaja, an der 
südlichen Gränze des Gouvernements von Wo- 


ronesch , vorfindet. 


Unmittelbar über der Kreide fand ich bei 
Kasanskaja Sandstein, 


.143 
Westlich von Woronesch entblösst der 


Don Zusammenschwemmungen von Muschelre- 
sten , die durch wenig mergelartiges Bindemit- 
tel zusammengekittet sind. Die Hauptmasse 
der Muscheln besteht aus wohlerhaltenen Te- 
rebratuliten. Auch finden sich darinn Enkri- 
niten und hin und wieder Orthoceratiten. Das 
Vorkommen der letzteren Reste in einem Ter- 
rain, was offenbar von Kreide unterteuft wird, 
‚beweisst, dass sie keinesweges, wie berühmte 
Autoritäten behaupten , blos der Uebergangs - 
Formation angehören. Ueber diesen Muschel- 
Resten liegt Sandstein , und darüber eine leh- 
mige Erde, die viel Holzversteinerungen ent- 


hält und tertiären Ursprungs zu seyn scheint. 


Bei Zadonsk findet man am Don Mergel 
der ebenfalls viel Terebratuliten enthält. "Doch 
von Zadonsk bis Tula und Serpuchow geht 
die Beschaffenheit der Oberfläche der Erde 


allmählig in die des Moskauer Terrains über. 


Die Hauptmasse dieses Terrains bildet 
Seesand, d. h. Quarzkörner und Reste zert- 
rümmerter Gesteine der Ur » und Uebergangs- 


formationen , vermischt mit einer Menge Res 


144 


sten von Seethieren , unter denen man beson- 
ders häufig. Belemniten, Chætetes , Tubiporites 
u. s. w. findet. Ausserdem umschliesst jener 
Seesand Kalkstein, der hin und oredr in 
über 50 Fuss mächtigen Schichten zu Tage. . 
steht, und der gänzlich aus Korallen und Mu- - 
schel - Resten zusammengesetzt ist. Dergleichen 
Korallenbänke findet man bei Podolsk , Grigo- 
rieva u. s. w. selbst innerhalb der Mauern 
Moskaus in dem VA Gräflich ея 


schen Garten. 


Den Haupt - Bestandtheil dieser Kalkbänke 
bilden Polypiten. Unter ihnen zeichnen sich 
Astrea , Encrinites, Chaetetes , Caryophyllia , 


Harmodites u. s. w. aus. 


Ausserdem findet man Echiniten , ‚Belero- 
phon, Choristites, Productus, Orthoceratites 


u. S. w. darinn. 


Das Moskauer Terrain gehört also zu den 
letzten Zusammenschwemmungen des secundä- 
ren Oceans ; es ist später als die. Kreide: ent- 
standen, geht aber durch Terebratuliten - Mer- . 
gel und durch Sandstein. allmählig in das Kreide- 


145 


Terrain über. In den tiefsten Punkten des 
Moskowisch - Kaukasischen Thalkessels ; findet 
“sich. : ein ‘Ferrain eigener Art, auf das schon 
der Professor Eichwald aufmerksam gemacht 
hat, und das er Küsten-Terrain nannte. Das- 
selbe wird durch Hügelketten umschlossen, die 
sich diesseits , längst der Ufer des schwarzen 
und Asofschen Meeres, des Ausflusses des Dons, 
und längst des Manetsch bis zur Wolga hinzie- 
hen. Jenseits des Thalweges fand ich Hügel; 
die aus diesem Terrain bestanden : in den 
Umgebungen Stawropols, ferner längst des rech- 
ten Ufers des Terek, und im Lande der 
Tschetschensen an den Ufern der Sunscha. 


Diese Hügel umschliessen also den Raum, 
der das ehemalig vereinigte Schwarze und Ka- 
spische Meer aufnahm. In horizontalen Schi- 
chten erhebt sich übrigens dieses Terrain 
nicht über 200 Fuss über den Spiegel des 
Schwarzen Meeres. Es besteht aus Sand, Lehm, 
Töpferthon , Sandstein , Mergel und Schichten 
von Muschel - Resten. Diese Reste unterschei- 
den sich wesentlich von denen älterer Alluvio= 


nen. Sie enthalten nämlich Reste von Seethie- 


Io 


146 


ren, deren Arten man noch gegenwärtig le- 
bend mn Schwarzen und Kaspischen Meere vor- 
findet. Eichwald: unterschied darinn Mytilus 
und Glycymeris - Arten. — | 


Aufmerksam aber muss ich darauf machen, 
dass sich dieses Terrain diesseits des Dons À 
bei Nowotscherkask, Rostoff u. s. w. stets in 
horizontalen , jenseits des Dons aber, schon 
bei Donskaja und Moskowskaja Staniza in, nach 
dem Kaukasus zu, aufsteigenden Schichten vor- 


findet. 


Uebrigens bin ich über sein Alter noch 
nicht einig. Es ist auf jedem Fall wee 
Entstehung als das Moskauische Terrain , aber 
ich muss. es unentschieden lassen , ob es sich 
absetzte , als der secundäre Ocean nur: noch 
eine Höhe van 200 Fuss über dem jetzigen 
Stand des Weltmeers einnahm , oder ob es ein 
Produkt der tertiären Fluth ist, die dann 
längere Zeit hindurch jenen, von den bezeichne= 
ten Hügelketten begränzten Raum behauptet 
haben muss, ehe sie bis zu dem jetzigen Rand’ 
des Kaspischen und Schwarzen Meeres herabsank. 


Uebrigens geht aus der aufsteigenden Schichtung 


147 


dieses Terrains am Fusse des Kaukasus hervor, 
dass dieses Gebirge sehr spät empor gehoben 
worden seyn muss, denn alle Glieder der Flöz- 
Formation, bis auf das Eichwaldische Küsten- 
Terrain herab, sind in seiner Nähe ansteigend 
geschichtet. — | ; 


Unabhängig von den bisher erwühnten 
безе = Bildungen , finden sich in dem Mos- 
kowisch - kaukasischen Thalkessel an ‚vielen 
Punkten tertiáre Alluvionen. Wie schon erwähnt, 
bilden sie in der Nähe Moskaus die Sperlings- 
berge. Hier findet man 450 Fuss über dem 
Meere , im Niveau des Spiegels der Moskwa- 
reka eine kothige Erde , die eine Menge Reste 
von Seethiéren , mit Holz - Resten gemengt, 
einschliesst. Hauptsächlich bestehen die Seethiere 
aus Ammoniten , unter denen unser verehrter 
Director : Ammonites Freislebenii, Ammonites 
dentatus, Ammonites compressus und s, w. 
unterschieden hat. Ferner findet man darinn : 
Belemniten , Chamiten , Trochiten , Telliniten 
u. s. w. Diese Erde ist mit Sand überdeckt. 
Tertiäre Alluvionen beobachtete ich ferner : an 
den Ufern der Oka und des Dons, westlich 


то. * 


148 
von Woronesch ; wo sie Terebratuliten - Kalk 
und Sandstein überdecken und ein lehmiges 
Terrain bilden , welches Sandsteinknollen um- 
schliesst, in denen man in der Regel einen 
Kern von versteinertem Holz vorfindet; und 
endlich am Kaukasus in der Nähe von Kislawodsk 
in einer Höhe von 3000 Fuss über dem Meere, 
Die tertidren Alluvionen bei Kislawodsk sind 
eine interessante geognostische Erscheinung. 
Ihre Anschwemmung in einer Mächtigkeit von 
500 Fuss an dem Abhange des Kaukasus in 
einer Höhe von 3000 Fuss über dem Meere, 
und die eigenthümliche, nur mit den Wirkungen 
einer ungeheuren Brandung vergleichbare Phy- 
sionomie der Umgebungen jener Anschwemmun- ~ 
gen , machen es sehr walırscheinlich , dass es 
jener Punkt war, der die aus Norden herab- 
stürmende Fluth brach, Hier häuften sich al- 
so in grosser Masse jene losen von der Sünd- 
fluth vorgeschwemmten Gestein - Thier - und 
Pflanzen - Reste an. Sie können noch bis heu- 
te dem Forscher als Merkmal der Gewalt je- 
ner furchtbaren Katastrophe dienen , die fast 
alles Leben auf unserem Planeten vertilgte Е 


sie können ferner als Merkmal der Höhe dies’ 


149 


nen, die der Wasserstand während der Sünd- 
oder tertiären Fluth auf der Oberfläche der 
Erde erreichte. — | 

Die Regelmässigkeit in der Gestein-Schich- 
tung, die der Geegnost im. Innern Russlands 
bemerkt, wird übrigens in der Nähe des Kau- 
kasus unterbrochen. , Am Fusse dieses Gebir- 
ges ist nämlich das Kreide - Terrain, schon 
in der Nähe von Georgieffsk,. mit aufgeschwem- | 
mtem Lande überdeckt , welches Gebirgs- 
ströme in die Ebene herabschwemmten. Es 
besteht aus mehr oder weniger verwitterten 
Gerüllen .der Gesteine des Kaukasus, die theils 
lose, ‘theils wieder  erhártete oder durch. 
Bindemittel verbunden eigenthümliche Gestein- 
Bildungen erzeugte, die die Ebenen von Geor- 
gieffsk bis ans Gebirge überdecken, und die 
in der Nähe des Beschtaus durch vulkanische 
Ausbrüche durchbrochen wurden. Diese vul- 
kanischen Ausbrüche bilden den Beschtau selbst 
und eine Menge Kegelberge , die ihn umrin- 
gen. Sie bestehen aus Trachyt, der aber hin 
und wieder nicht förmlich zu Tage ausgeht, 
sondern nur die Kalkrinde , die die Basis des 


dortigen Terrains ausmacht, in die Höhe ge- 


150 
hoben hat, wie diess heim Maschuka z. В. 
der Fall ist. 

Die Zusammensetzung der Kaukasischen 
tertiären Alluvion hat übrigens grosse Analogie 
mit der Moskowischen. 

An beiden Punkten besteht sie ans Sand , 
der eine kothige Erde einschliesst, in der 
man Seemuscheln, namentlich Ammoniten, Holz- 
reste und Süsswassermuscheln ^ bunt unterei- 
nander gemengt vorfindet, Am Kaukasus fin- 
det man ‚häufig faustgrosse Stücke jener Erde, 
die alle diese Bestandtheile enthalten. 

Will man sich ein ideales Bild der Ge- 
steinschichten entwerfen , die den Boden des 
von mir gesehenen Reichs von Russland bilden, 
so ist es kürzlich folgendes : 

I Wasser - Gebilde. 
A. Glieder der secundären Formation, 
1. Jurakalk am Kaukasus, 
2. {Kreide 
Sandstein | 
‘Terebratuliten = Kalk mit  Orthocera= 


"UTE 


-тэТ, ploy 


titen. 
Sandstciu > Sand und Lehm. 


151 
3. [Sand mit Korallenbänken » Lehm und 
Mergellagern, Nestern von Gyps u. 


WwW. 


Ute toL 
595511350] Е 
= 


B. Glieder der tertiären Formation. 

Sand, Lehm, Mergel mit zusammenge- 
schwemmten See-und Süsswasser - Mu- 
scheln und Holzresten. 

C. Eichwaldsches Küstenterrain von dem 
noch unentschieden ist, ob es zur se- 
cundären ‘oder tertiären Formation ge- 
hórt. Und | 


D. Gemeines aufgeschwemmtes ey eel 
ll. Feuer=Gebilde. 


Sie finden sich nur in der Nähe des Kau- 
kasus und bilden dort die Trachyt - Ur - und 
zum Theil auch die Uebergangs - Gesteine. 


Das Kreide = Terrain kann als Basis der | 
Oberfläche Russlands betrachtet werden. Es 
wird nur in den Umgebungen Moskaus bis fast 


in die Gegend von Tula herab, von dem Mo- 


152 


skauer , zwischen Nowotscherkask und Sta- 
wropol von dem  Eichwaldschen Terrain , 
ausserdem aber an unzähligen Punkten von 
tertiären Alluvionen und gemeinem  aufge- 


schwemmtem Lande überdeckt. 


Es würde mir jetzt noch übrig hleiben , 
der Gesellschaft uber meine Untersuchungen 
der Kaukasischen Mineral - Quellen, über meine 
die Cholera betreffenden Arbeiten , endlich 
über Untersuchungen zur Ausmittelung des 
Zusammenhangs der specifischen und der . 
Mischungs - Gewichte chemischer Elemente zu 
berichten , allein schon zu lange habe ich Ihre 
Geduld in Anspruch genommen; ich behalte 
mir daher vor, die Mittheilung der Resultate 
meiner Arbeiten in Zukunft fortzusetzen, wenn 


Sie sie der Mittheilung werth halten sollten. — 


LITE DIDS SSII IDI DODGE DIIGO DIDO DLDG DEG ELOLE LIRE IDI RII LIDS IDG IIS IDLO 


Rapport de Mr. le Dr. Pont sur l'ouvrage de 
Mr. Marx, ayant pour titre: Die ‘Erkenntniss , 
Verhütung u. Heilung der ansteckenden Cho- 


lera. ( Carisruhe u. Baden. 1831. 385. $. 
in 8. ) 
L’art de reconnoitre ; de prévenir et de 
guérir le Cholera contagieux par le Docteur 


K. F. H. Marx, Professeur ordinaire de méde- 
cine à Goettingue. 1831, 


Le problème le plus direct et le plus ur- 
gent à resoudre , dit l’auteur dans sa préface, 
consiste à établir le système et l’ordre néces- 
saire dans tout ce que l'expérience nous offre 
jusqu'à présent, de bien confronter les diffé- 
rents résultats et les opinions diverses, de 
les éclairer par.le flambeau de la critique et 
de les examiner dans les principes invariables 


de la Pathologie et de la Thérapie. 


Tel est le but que se propose Monsieur 
Marx , et nous ne pouvons disconvenir qu'il 


a fait tout son possible pour bien remplir ‘sa 


154 . 
tâche difficile , mais nous sommes convaiucu , 
que son ouvrage auroit été encore plus par- 
fait , sil avait observé lui même cette funeste 
épidémie; car nous ne pouvons pas nous pere 
suader, que pour bien atteindre le but en que- 
stion, il ne soit pas nécessaire, comme le pre- 


tend l’auteur , de voir la maladie elle même. 


L'ouvrage est divisé en 13 chapitres — 
Le premier contient la littérature, le 2, le 
3me et le 4me renferment le tableau de la 
maladie , son cours et le prognostique, le 5me 
les autopsies , le 6 me le diagnostique , le 7me 
traite de la nature du siège et du nom de la 
maladie , le 8me de son origine, le 9™e des 
causes, le 10™e de l’impressionabilité ( Re- 
ceptivität), le 11e de la contagion, le 
12 ше des mesures préservatives, le 13 me de 


la eure. 


L'auteur a exposé le tablean de la mala- 
die ( page 16) avec vérité et nous trouvons 
que les signes pathognomiques ( page 18), 
quil a fait ressortir, sont ceux que nous pour- 
rions constater comme tels dans la pluralité 


des cas , observés par nous mémes. 


155 


Nous pourrons en dire autant du progno- 
stique en général (page 80). Quant aux 
symptômes en particulier, nous n'avons pas 
trouvé qu'ils aient eu à Moscou la méme sim 
gnification qu'ailleurs. — Les taches bleues à 
la figure et aux extrémités étoient un phéno-' 
mène trés ordinaire dans les malades que 
nous avons vus dans cette Capitale, mais nous’ 
ignorons qu'elles aient été considérées en Rus- 
sie comme précurseurs de la mort par d’au- , 
tres observateurs que Rang et le pasteur de | 
Saratow. Jusqu’ä présent les autopsies cada- 
 vériques n'ont pas été très satisfaitantes , mais 
(page 931 ) l'auteur rend justice ‘à celles qui 
ont eu lieu à Moscou. Selon lui, aucunes . 
n'ont été plus détaillées et il trouve que l'e- | 
xamen de la moélle épiniére y a été fait avec 


un soin particulier, 


Plusieurs praticiens ont remarqué des mou- 
vemens convulsifs aprés que le malade avoit 
expiré. Nous avons eu occasion de faire les 
mémes observations et nous pensons comme 
Yauteur, que la vie n'est pas encore éteinte , 


tant que ces mouvemens se manifestent, mais 


156 
quant aux simples contractions les membres , 
elles peuvent avoir lieu après la mort ‚et mês 
me pendant un laps de tems assez considérable, 
Cest une vérité qui est prouvée par des 
faits et entre autres par les sapajous ( espèce 
de singe ), qui au moment où il sont tués par 
un coup de fusil, s'accrochent avec leur queue 
à une branche d'arbre ou ils restent suspendus 


12 à 15 heures aprés la mort (pag, 101.) 


( Diagnostique ) Quelquesfois (pag. 125) 
on a confondu le Choléra avec d'autres mala- 
dies. Tytler l'avoit pris pour un empoisonne- 
" ment produit par l'usage du Datura Stramoni- 
um. — A Astrachan Uschein l'a également pris 
pour un empoisonnement.  C'étoit les premiers 
cas que ces Messieurs observoient et nous 
croyons qu'une telle erreur sera impossible pour 
quiconque laura vu une couple de fois. — 
Selon lauteur (pag. 133) le Choléra sporadi- 
que ne différe du Cholera contagieux, que par 
lintensité des svmptómes.  Quelquefois cepen- 
dant la premiére de ces maladies est tout aus- 
si violente que la derniére , lune tient à une 


cause gastrique, une faute de diététique et l'au- 


137 
tre à un principe contagieux , abstraction faite 


de tout autre cause. 


Nature, siège, nom. Selon l’auteur Ja na- 
ture du mal consiste principalement (pag. 140) 
dans la suspension des fonctions du système 
nerveux, spécialement du bas ventre (142) et 
ce nest que par suite de cette affection que 
nous voyons pâtir le système de la circulation 


et de la végétation (p. 141.) 


Aprés avoir cité les différents noms qu'on 
a donnés à cette maladie, il pense que le plus 
convenable seroit celui qui indique за qualité 
contagieuse , qualité essentielle et constante , il 


faudroit la nommer : Choléra contagieux. 


Causes de la maladie. L'origine et le mo- 
de de propagation ne peuvent avoir lieu selon 
l’auteur que par la voie de la contagion ct il 
s'oppose à lidée de l'épidémie et de l’endémie 
méme pour l'origine primitive du mal. — Nous 
ne comprenons pas un endroit du texte, ou il 
dit (page 175) „en Russie le Gouverneur 
militaire se prononga pour la contagion ct le 
Gouverneur civil pour la non contagion. И pas 


roit que Mr. Marx a reçu cette nouvelle «une 


158 


personne qui avoit une idée un peu confuse 


sur ces fonctionnaires publics en Russie. 


- + Les causes occasionelles telles que l'intem- 
perance, le froid, la fatigue, le chagrin etc. 
peuvent sans doute déterminer le mal , mais 
souvent ce n'est pas le cas, de maniére que 
nous sommes obligés d'avouer notre ignorance 
à ce sujet (pag. 210 ).- Il dit cependant plus 
tard (pag. 214), que la susceptibilité d’être 
atteint du mal n'est pas grande , si les causes 


prédisposantes n'existent pas. 


Le principe contagieux du Cholera, dit l'au- 
teur dans le chapitre , qui traite de la conta- 
sion et de la non - contagion , consiste dans 
une maliére fixe et spécifique d'un genre parti- 
culier, (specifischer fixer Stoff sui generis) (230), 
et son action se manifeste et se propage essen- 
tellement par la peau et la membrane mu- 
queuse, qui en est la continuation. Les organes 
respiratoires et la peau sont probablement les 
parties qui reçoivent ce principe ( 235 ). 

L'auteur examine les argumens qu'on peut 
alléguer pour la contagion et pour la non-con- : 


tagion. Il a rassemblé un grand nombre de 


159 

faits, qu'il allègue en faveur de la première, 
mais il paroit qu'il a été moins disposé à met- 
tre en évidence ce qui pourroit prouver la non- 
contagion. Il dit bien qu'Ispahan a été sauvée, 
parcequ'on avait ordonné aux caravanes, qui 
venaient de Schiras où la maladie faisoit des 
ravages , de ne plus traverser cette ville, mais 
de prendre le chemin de Jesd (pag. 267 ); 
mais il ne dit pas qu'on avoit établi des Qua- 
rantaines autour de St.-Petersbourg et que ce- 
peudant la maladie y avoit pénétré. Il cite 
bien des exemples oü la maladie s'est propagée 
par les individus qui venoient d'un endroit in- 
fecté, mais il ne remarque pas qu'un grand 
nombre de personnes venues d'uu tel endroit 
tombent malades ailleurs , sans que la maladie 
se communique méme aux individus, qui les 
«ont soignées ou approchées. Le Gouvernement 
de Moscou offre un grand nombre de faits de 
cette nature et le rapport de Mr. Marcus, Sé- 
crétaire du conseil temporaire de Moscou, qui 
wa paroitre incessament, donne a ce sujet les 
preuves les plus irrécusables. » 

L'auteur nous dit quil y a beaucoup de 


preuves de la propagation de la maladie par 


160 


des vétemens et autres effets, mais mH n'en cite 
que deux. — L'une (258) est mentionnée dans 
le rapport d'un douanier de Kiakhta du 23 
Avril 1827 qui dit avec beaucoup de justesse 
(selon l’auteur ) que la maladie s'est frayé le 
chemin par le commerce ; Fautre se rapporte 
à wn fait publié dans la gazette d'état de Prus- 
se du 13 Aout 1831 N 9 223. Quelqu'un de 
Graudenz avoit acheté un chien barbet d'un 
homme qui étoit mort du Cholera , mais que, 
averti du danger auquel il s'exposoit il l'avoit 
livré pour le faire tuer. Celui qui en étoit 
chargé garda l'animal, mais cet homme et ce- 
lui dont il l'avoit recu tombérent malades ( du 
Cholera sans doutes) et tous les deux mouru- 


rent. 


Les exemples qui prouveroient le contrai- 
re, c’est - à - dire, que les marchandises , les 
hardes etc. qui avoient pu se trouver sous 
l'influence de la contagion, n'avoient pas ce- 
pendant propagé la maladie, ne peuvent pas 
affoiblir ce qui a été avancé à ce sujet, quand 
méme leur nombre seroit considérable. L'auteur 


О , . E Je e 
a raison rélativement à ce qu у а de vrai 


161 
dans les faits allégués ; car la vérité est tou- 
jours une et la même, mais une multitude 
d’exemples qui prouveroient le contraire, af« 
foibliroient au moins sans contredit les mesu- 
res hygièniques et préservatives , qu'il s’agiroit 
de prendre. D'ailleurs nous ne pouvons. pas 
nous persuader , que les deux argumens expo- 
ses par l'auteur soient tout - à - fait irrécusa- 
bles et nous croyons que le premier au moins, 


est une assertion vague plutót qu'un fait indu- 


bitable. 


A la fin du. chapitre sur la contagion et 
la non - contagion , lauteur nous donne un 
appercu géographique et chronologique de la 
marche de cette maladie. 


Les mesures préservatives doivent être 
prises: 1° de la part du Gouvernement en 
établissant des quarantaines dans toutes leur 
étendue , fixant leur terme à 20 jours, et 
comme la contagion peut sans contredit être 
propagée par les animaux domestiques (299) 
il faut les empêcher de parcourir les rues, 


ou bien les tuer. Quant à la volaille qui 


1I 


162 


sert de nourriture à ceux qui sont cernés par 
les quarantaines > A faut également leur cou- 
per les plumes des ailes, (299) sans doute 
pour prévenir [infection , qui pourroit avoir 
lieu si on négligeoit cette mesure de pré- 


caution. 


à 


2. de la part des médecins. 
J. — — — de la police. 


4. — — — du malade même. 


Ces. derniéres précautions se rapportent 
essentiellement au régime et à la diéte; à cet- 
te occasion l'auteur fait mention de quelques 
moyens pharmaceutiques proposés comme pré= 


servatifs et n'oublie pas méme celui de Chleb- 


nikoff. — 


L'auteur termine son ouvrage par l'expo- 
sé des moyens thérapeutiques proposés dans 
cette maladie. "Tout en reconnoissant avec 
justice qu'il n'a rien omis de ce qui pourroit 
paroitre important à ce sujet nous croyons 
quil n'a pu éviter toutes les imperfections qui 


tiennent au genre de l'ouvrage qu'il a entre- 


163 
pris. Car si Yon fait une compilation sur une 
maladie qu'on n'a pas vue, on est souvent 
obligé ‘de noter des choses qu'on regarderoit 
comme sans aucune importance, si on l'avoit 
observée soi- méme. — La quantité de sang 
qu'il faut tirer, dit-il, d’après Poupirew et 
Rang est facilement determinée par la sensa- 
tion du malade, qui se trouvant débarrassé du 
poid qui oppressoit sa poitrine d'une angoise 
se pénible, (р. 350) s'écrie: je me sens le 
coeur dégagé, c'est passé etc. Mais nous 
n'avons pas eu le plaisir d'entendre. une ex- 
clamation aussi satisfaisante méme dans les 
cas où la saignée produisoit un soulagement 


évident. 


En achevant notre rapport nous conve- 
nons avec plaisir que nous avons lu avec une 
satisfaction particulière l'ouvrage de Mr. Marx. 
I] ne l'a certainement pas écrit dans le but 
de faire étalage de ses grandes connoissances 
comme litiérateur, il n'avoit en vue que le 
bien général et si nous ne sommes pas d'ac- 
cord avec lui sous le rapport de la contagion, 
nous sommes obligés de convenir qu'il a énon- 


YET 


164 


cé ses idées avec candeur et qu’en prononçant 
quelquefois son jugement sur. les opinions ou 
sur les assertions des auteurs quil cite, il ne 
le fait qu'avec cette modestie qui mérite d’être 
imitée “par tous . ceux qui s'occupent de. cri- 
tiquer les ouvrages, dans l'intention d’avancer 
les progrès d’une science, qui comme la mé- 


decine présente tant de difficultés. 


LAIT IIS PLIES OPIS PIGS PPPS EPS PILI ILDGIG EEE IDEE SNS II GE IS PIS IOLRS DONS SNS GOGEIGDP 


! 


Mr. Perroseuius recita , pour la cloture de 


la séance , un poéme , ayant pour titre : 
Erinnerungen und Dankbarkeit. 


Nicht das Gewöhnliche , verehrte Mana, ; 
Nicht der Gebrauch , der im gemess’nen Schritt 
Die stets sich gleiche Bahn der Formel geht, 
Nicht jene Kunst, die ängstlich Worte sucht 
Und schmeichelnd täuschen will des Hörers Ohr; — 
Nein, reiner Freude Jubeltöne sind’s , 

Di laut in diesen frohen Kreis mich rufen, 

Der Wunsch ist es, zu theilen dieses Glück, 
Das freundlich, wie des Frühroths gold’ner Strahl 
In diesem Augenblick’ dies Fest begrüsst, 

О, sei willkommen uns , Erinnerung , 

Mit holdem Wort’ erfreue süss das Herz! 

Und du, o Dankbarkeit , die liebevoll 

Mit Lorbergrün’ des Weisen Stirn umzieht ! 

Ja, gross ist es, für Menschenglück zu leben, 
Für Wahrheit, Tugend und das Vaterland ; 

Doch löblich auch , der guten That zu denken, 
Die segensreich um's Haus des Menschen blüht, 
Und einst noch spät dem kommenden Geschlecht? 


Die reife Frucht zum Aerntefeste bringt. 


166 

So bringt denn der Erinn'rung frischen Kranz 
Dem Schöpfer dieses nützlichen Vereins, 
Geweiht von Ihm vor fünf und zwanzig Jahren, 
Dem Forschungsgeist zum heilig hohen Zweck’; 
Hier hat mit Euch er die Natur belauscht ; 
Dem Wirken nachgespürt, womit sie schafft, 
Erhält, versorgt und alles Leben segnet ; 
Hier bringt er Euch die reichen Schätze dar, 
Die er in des Gebirges düsterm Schacht 
Und auf der Erde heitern Flächen fand; 
Hier horchten wir und hórten von dem, 
Was wundervoll in der Natur geschah, 
Von da, wo pflückt der Mensch des Brotbaums Frucht, 
Bis hin zur Lena und zum Anadyr ; 
Hier ward von Ihm der grosse Bund geschlossen , 
Der mit dem Sammler auf der Andenflur 
Den Forscher an dem Moskwafluss’ verreint ; 
Und in den Strauss den Cuvier Ihm reicht, 
Flicht Humboldt, früher Liebe eingedenk , 
Der Jugendfreundschaft stets noch frisches Reis. 
Das Jahrbuch der Verdienste liegt vor uns! 
Und Fischers Name schmückt ein schönes Blatt, 
Hinüber trägt es, stolz auf seinen Schmuck, 
In ferne Zeiten Wort und That des Mann's, 
Der dort, in jenen feierlichen Salen, - 
Uns eine neue Welt des Schönen zeigt, 
Wo sieh das Seltene und Niegeseh'ne , 
Gleich Blüthen, lieblich an einander reiht, | 


167 


Wo Ordnung, Kunst, Geschmack , Zusammenhang 
Uns überrascht und wunderbar erfreut , 

Uud würde selbst des Redners Lippe schweigen, . 
Die Säle dort, sie würden von Ihm zeugen, 

Von Ihm, der über die bekannten Gränzen 

Die Kunde der Natur in Felder führt, 

"Wohin des kühnen Britten Forschungsgeist , 

Der scharfe Blick des Galliers nicht drang; 
Und, dreist den unbesuchten Pfad betretend , 
Verfolgt mit Muth. Er ein entferntes Ziel. 

Er klimmt hinan des Forschens steile Bahn. 

Und trágt das Licht dem Suchenden voran, 

Er wirket fort, des Wissens grossen, Kreis 

Stets grósser, immer grösser sich zu ziehn. 

Den Stein, das Erz in dunkler Erdenkluft , 

Das Pantherthier , der Schlangen grause Brut, 
Die Lebenden aus tiefem Grund' des Meer's, 

Die Schwebenden in hoher Himmelsluft , 

Sie stellt vor unt sein prüfender Verstand, 
Benennt, beschreibt , vergleicht , zergliedert sie, 
Und wie des Malers Hand das Saatgefilde 

Des Flusses klare Flut, den Berg , das Thal, _ 
Der Wiese Schmuck, den Wald im Morgenstrahl 
Vereint zu einem grossen Zauberbilde : 

So ordnet er nach. des Gesetzes Spruch, 

Die buntgemischten Wesen der Natur , 

Und eint das Maunigfaltige und Viele 


Zu eines Ganzen reiner Harmonie, 


168 


. Zum Dank’erhebt mit mir das frohe Herz, 
Und bringt ihn rein und wahr dem edeln Mann’, 
Der vor den Blick des Jüngling’s und des Greises 
Das grose Vorbild seines Lebens stellt , 

Der heute, wie von froh bekränzten Höh’n, 

Hinab auf fünf und zwanzig Jahre sieht , 

Die , Freunden gleich, mit Gruss und Segenswunsch 
Und Palmenkránzen Ihm entgegen geh'n. | 
Empfange sie in ihrer Strahlenkrone , 

Sie bringen Dir Unsterblichkeit zum Lohne. 


дл А По LOL LIF 2252722272 А SOTSISSOSIIIIIE GOR 


Sur le Mastodonte et le Tetracaulodon ; 
par le Directeur С. Fischer. 


Les Mastodontes de Cuvier (ou Masto- 
therium ) , sont des quadrupèdes fossiles de la 
taille et de la forme de l'Eléphant, pourvus 
comme lui d'une trompe et de longues défen- 
ses implantées dans les os incififs, étant de 
la méme structure, qui n'en différaient en un 
mot d'une manière essentielle que par leurs. 
dents molaires , lesquelles , au lieu d’etre for- 
mees de lames transversales , ont une couron- 
ne simple , mais hérissée de tubercules ou de 
mammelons plus ou moins nombreux , plus ou 
moins saillans. Des dents molaires de cet 
animal furent déjà connues à William Hunter, 
à Daubenton et à Buffon >» qui a publié la 


plus grosse, pesant onze livres quatre onces. 


Mais Buffon avance que ces dents se trou- 
vent dans l'ancien Continent, ainsi que Pallas, 
qui fit graver une dent fort usée des monts 
Oural en 1777. | 


170 
Mais Mr. le Baron Cuvier qui a fait de 
longues recherches sur cet animal, comme sur 
beaucoup d’autres, n’a jamais vu aucun au- 
tre morceau qui ne vint pas de l'Amérique; 
aussi cet animal est aujourd'hui generale- 
ment connu sous le nom de l'animal de 


l'Ohio. 


Un morceau considérable du crâne et 
quelques os avaient été trouvés en 1785 par 
le Dr. Brown, et exposés À la curiosité du 
public dans la galerie de peinture de M. Char- 
les Willson Peale, à Philadelphie, où ils don- 
nèrent à ce dernier l'idée du beau Muséum 


d'histoire naturelle qu'il a formé dépuis. 


Camper, le celébre anatomiste , s'est oce 
cupé de méme sur la place qu'on pourroit ac= 


corder à cet animal. 


Mais pendant qu'on travaillait en Europe 
sur quelques fragmens de cet animal, M. 
Peale continuait à en recueillir les os, et il 
avait été assez heureux pour en obtenir deux 
squelettes presque complets qui ont decidé la 


question pour toujours. 


171 
C'était dans le voisinage de Newburg , 
sur la rivière d'Z/udson dans l'Etat de New - 
York et à soixante - sept milles de la capitale 
qu'on avait trouvé ces ossemens и et. d'autres 
à Wallkill dans un marais à vingt milles à 


louest de la rivière d’Hudson. 


Le plus complet de ces deux squelettes 
est placé dans le Museum de Mr. Peau à 
Philadelphie ; lautre a été apporté par l'un 
de ses fils , M. Rembrandt Peale , à Londres, 
où on Га fait voir publiquement. Mr. Rem- 
brandt РЕАТЕ en a donné une description: 
Acrount of ihe skeleton of the mammouth , 
London 1802. in 4. et d'une édition fort au- 
gmentée : historical disquisition on the Мат» 
mouth. ib. en 1803. | : 


Mr. A. C. Bonn, fils du célèbre Profes- 
seur d'Amsterdam , publia en 1810 une dis- 
sertation étendue , accompagnée d'une très - 
belle gravure du squelette de M. Реле, d’a- 
prés un dessin fait à Philadephie ‚par M. Rem- 
brandt Prate; ( Verhandeling over de Masto- 
donte, of Mammouth van den Ohio , door 
А. C. Bonn. in 8.) 


172 
x i 
Les dépóts d'os de Mastodontes, ainsi 
que d'autres espéces fossiles qui les accompag- . 
nent d'ordinaire , sont plus généralement dans 
des endroits marécageux, ou il sourd de l'eau 
salée, qui attire les animaux sauvages et 
surtout les différentes especes de cerfs, et 
qui, par cette raison, ont été désignés par 
le nom anglais Lick. Le plus. celèbre de ces 
depots est dans l'Etat de Kentuckey, à la 
gauche et au Sud-est de l'Ohio à quatre mil- 
les du fleuve, ce qui à fait donner au ma- 
stodonte le nom d'animal de l'Ohio. Des re-. 
cherches reiterdes: en ont fait trouver de ces 
ossemens fossiles dans beaucoup d’autres en- 


droits des Etats - unis. ’ 


Nous avons indiqué tout au commence- 
ment la ressemblance du Mastadonte avec l'Elé 
phant fossile ou Mammont, il s'agit mainte= 
nant d'en indiquer la différence, qui repose 


surtout sur la forme des dents machelières. 


La forme des machelières du Mastodonte 


est très remarquable. Leur couronne est en 


5 
re rectangulaire. Elle n’a que deux substances: 


général plus où moins approchante de la figu- 


173 
la substance intérieure dite osseuse ou plus 
exactement ivoire, ct l'émail. Celui-ci est 
très épais; il n'y a point de cette troisième 
substance si remarquable dans l'Eléphant et que 
l'on a nommée cément ou corticale. Cette cou- 
ronne , tant qu'elle n'a pas été usée, est hé- 
rissée de grosses pointes disposées par paires. 
Il y a loin de là aux dents des carnivores, 
qui n'offrent qu'un tranchant principal et lon- 
gitudinal, divisé en dentelures comme celui 


d’une scie. 


Le mastodonte devait donc faire de ses 
dents le méme usage qüe le sanglier et l'hippo- 
potame , qui ont les mêmes caractères que lui 
à leurs dents. Il devait s'attacher surtout aux 
végétaux tendres, aux racines, aux plantes 
aquatiques ; mais il ne faisait point sa nourri- 
ture d’une proie vivante, 

Les dents à demi usées offrent sur leur 


couronne des rangées transversales , de deux 


losanges chacune. 


L'adulte a quatre dents à chaque máchoi- 


re, savoir deux à six pointes et deux à huit 


174 
pointes en haut; deux à six pointes et ‘deux 
à dix pointes en bas. 

Les arrières - molaires, soit à huit, soit 
à dix pointes, ont en outre un petit talon plus 
ou moins irrégulier. 

Il resulte des détails de l'ostéologie du 
grand Mastodonte ou de l'animal de l'Ohio 3 
quil était semblable à lEléphant, les ma- 
chelières exceptées; qu'il avait probablement 
une trompe, que sa hauteur ne surpassait point 
celle de Elephant, mais quil était un peu. 
plus alongé , et quil avait des membres un 
peu plus épais avec un ventre plus mince; 
que, malgré toutes ses ressemblances > la stru- 
cture particuliere de ses molaires suflit pour 
en faire un genre different de celui de 
l'Eléphant. 

Ces ossemens sont beaucoup plus communs 
dans l'Amérique septentrionale que partout ail- 
leurs. 

On a distingué jusqu'aujourd'hui sept es- 
péces. 

1. le grand Mastadonte ou celui del’Ohio. 


( Mastotherium maximum ) - 


175 
2, le Mastodonte à dents étroites; 
(M. angustidens ) dont les fossiles se 
trouvent à Simorre, en Italie, à Köpf- 
nach en Allemagne, et dans l'Amé- 


rique septentrionale et meridiohale. 


3. des Andes; (М. Andium ) en Amérique, 
| près des Cordillères et à Santa Fé de 
Bogota. | 


4. de Humboldt; (M. Humboldtii) de 'Amé- 


rique méridionale 
9. le petit; ( M. minutum ) 
6. M. tapiroides ; de l'Europe. ~- 


7. M. elephantoides; d'Irawadi aux Indes, dont 
nous devons des échantillons préci- 
eux calqués en plâtre, à notre Mem- 
bre le Réverend illiam BuckLAnD 


a Oxford. 


- 


П fallait faire précéder ces observations 
sur le Mastodonte pour vous faire comprendre 
l'étonnante découverte , quon vient de faire 
en Amérique d’un animal tres semblable au 


Mastodonte , mais dont des caractères parti- 


176 

culiers font établir un nouvean genre, sous le 
nom de Tetracaulodon. Mr. Archibald Craw- 
FORD a découvert au même endroit où Mr. 
PEALE a déterré le squélette du Mastodonte 
gigantesque , c'est à dire à environ douze mil- 
le de Newburg, dans le Comté A Etat 
de New - York. 


Les os obtenus par М. Crawrorp sont 
dans un bon état de conservation, et compren- 
nent plusieurs parties du Squélette. M. John 
D. Godmann a décrit ces os dans un Mémoi- 
re lu à la Société philosophique d'Amérique , 
le 1 Janv. 1830. Les auteurs des Annales des 
Sciences naturelles *) ont communiqué un ex- 
trait de ce travail que jemprunterai à mon 
tour pour Vous faire connaitre cet animal re- 


marquable. 


Voici les parties du squelette qu'on a dé- 
couvertes : Partie antérieure de la tête, con- 


sistant en une portion du frontal, de Римег- 


*) Année 1850. Vol. ХХ. p. 292 — dor Cf. Leon- 
warp et Bronx, Jahrbuch, et'c. 1631. IL, p. 118— 


» ТОТ, 


177. 
niaxillaire,. du  maxillaire- supérieur et’: les 
deux tiers des os de la machoire inférieure ; 
les. défenses et seize- dents. Il n'y a qu'un 
petit fragment de la partie postérieure .de la 
tete, c'est un morceau de l'os occipital cara 
ctérisé par la présence d’un condyle. presque 
entier, et offrant une petite partie du cercle 


du grand trou occipital. 


Parmi les os du tronc et des extrémités , 
il n'y a que quatre. vertébres , une apophyse 
épineuse séparée ; deux côtes, dont il y en a 
une entiére et une autre rompue et imparfaite; 
un humerus, un radius, un cubitus et deux 
phalanges digitales; un fémur, un tibia et cing 
épiphyses ou têtes d'os, séparées deleur corps; 
ce qui, joint à d’autres circonstances , inontre 
que l'animal n'avait pas atteint son âge adulte. 
Le cóté droit de la téte est le plus parfait, 
et lorsque les os sont rapprochés, il donne 
une bonne idée du caractöre general de cette 
partie du crâne, qui rappelle fortement: celui 
d'un éléphant. Une ligne tirée de la plus hau- 
te partie du frontal jusqu'à l'extrémité de Vos 
intermaxillaire a dix - sept pouces, Le fragment 


12. 


178 


de los frontal forme environ cinq pouces de 
cette étendue, il est uni au bord supérieur 
de los maxillaire par une suture, et forme 
dans ce point le bord supérieur antérieur de 
Forbite de l'oeil; la partie postérieure du fron- 
tal est rompue et perdue. 


L'os maxillaire supérieur droit est consera - 
vé entièrement, depuis le bord de l'alvéole 
de la défense antérieurement , jusqu’au bord 
postérieure de la seconde molaire ou dent pere - 
manente en arriére. L’os maxillaire supérieur, 
mésuré depuis la partie unie & Pos frontal jus- 
qu'au bord de l'alvéole qui contient la dent 


postérieure , est haut de onze pouces. 


Les os intermaxillaires sont d’une gran- 
deur considérable $ celui du côté droit a au 
moins douze pouces de longueur et trois de 
largeur , il s'étend depuis le bord inférieur, de 
los frontal jusqu'à la base de la grande dé- 
fense , et forme la partie supérieure de ces 


alvéoles. 


L'entrée du canal nasal est indiquée pat 


une dentelure  semi- circulaire sur le bord 


179 
intéricur de cet os, qui est complet dans cét- 
te partie. Ja 


Les défenses qui appartiennent à cette mä+ 
choire sont dans un état assez bon de con» 
servation. 


La longueur entière de la defense droite 
est de dix-sept pouces, dont cinq sont en 
dedans de l'alvéole. Les défenses, à Тез 
droit où elles sortent de l'alvéole , sont éloig- 
nées de quatre pouces 2, et dans ce point, 
elles ont sept pouces et demi de circonférénce. 
Elles ne décroissent pas visiblement jusqu'à en- _ 
viron quatre pouces dé lextrémité , d’où elles 


diminuent jusqu'à la pointe. 


On a obtenu à peu près les deux. tiers de 
la mächoire: inférieure.. Le trou. mentonnier 
pour la sortie de la branche labiale- du:'nerf 
maxillaire inférieur est situé sur, la méme ligne 
que la racine de la .seconde-'dent -caduque. : A 
deux ou trois pouces en avant de ce trou, 
qui a un demi-pouce de‘diamètre ; il ‘y’en a 
trois, autres plus: petits: pour: le passage des 
vaisseaux .et des nerfs, déstinés à. la :levre!et 


12 * 


180 


aux parties qui environnent l'insertion des dé- 


fenses inférieures. i | 


La grande particulasité de cette mächoire 
et ce qui sépare cet animal de tous les gen- 
res établis jusqu'ici, est la forme allongée et 
en bec de son éxtrémité antérieure qui-con- 
tient les alvéoles de deux defenses très .remar= 
quables, Le bord supérieur de la mâchoire 
depuis les dents antérieures descend immedia- 
tement en s'amincissant vers le niveau de ces 
alveoles. Inferieurement le contour de la ma« 
choire ne change par jusqu’à l’autre côté du 
trou mentonnier antérieur , où elle diminue 
soudainement jusqu'à la fin. La portion de 
la machoire en forme de bec est longue de 
trois pouces trois quarts et est creusée et évi- 
dee superieurement comme pour la reception 
de la langue; le creux est large de deux 
pouces , tout à fait adouci et fermé de cha= 


que côté par ‘de bords épais et relevés. 


Les défenses de la mächoires ‘inférieure 
sont d'une apparence trés frappante; celle du 


côté . droit, qui. est entière, est longue de 


181 

quatre pouces. dont trois sont enfermés dans 
l'alvéole. 

La partie extérieure est couverte par un 
émail brillant, dur et noir, et est lisse et ar- 

3 5 > > À 

rondie ; l'autre partie paraît être d'une matie- 
re osseuse grisätre, séche à la surface, cessant. 


à la pression de l'ongle. 


Les dents molaires permaneutes , qui sont 
au nombre de quatre dans chaque mächoire , H 
sont couvertes de mamelons aigus , et présen- 
tent trois rangées transversales de tubercules. 


Les racines de toutes les dents sont courtes. 


Mr. GopwawN a appelé ce nouveau genre 
Tetracaulodon , en a u les caractères 
suivans i: 


TETRACAULODON. 


B ormule dentaire : incivives 2, canines cy 
molaires zs — 12. Caractère : quatre 9465 
fenses ; deux vay et fortes , semblables. à 
celles du Mastodonte, et appartenant à la mä- 
choire supérieure ; et deux petites, courtes, 
droites , et striées en spirale à leur surface; 


sortant d'alvéoles de chaque cóté du menton. 1 


182 
_ La máchoire intérieure allongée vers la 
symphyse , ayant sur la surface supérieure un 
creux évidé et adouci pour la langue , et se 
terminant en un sommet étroit contenant des 
alvéoles pour les défenses inférieures. | 
Espèce. T. mastodontoideum Gonman. 
L'auteur connait des fragmens de trois 
individus bien authentiques de cette espéce in- 
téressante. Les os des .machoires de deux 
adultes (dont lune offre presque les ,deux 
tiers ) dans le Muséum de l'Université de Vir- 
ginie; le jeune échantillon, sujet ‚special de 
cette description , appartenant au beau Mu- 
séum de R. Praze de New-York. = 
Dimensions principales du Tetracauladon ,ma- 
stodontoideum. j 
Du haut du frontal jusqu'à l'extrémi- 
té de Pos intermaxillaire . . 17 pouces 
Os maxillaire supérieur , depuis l'os 1 
frontal jusqu'au bord de l'alvéole 10 — | 
Longueur de la défense drôite . 17 — | 
Fragment de la mâchoire inférieure 12 — 
Bec ou partie amincie de cette mä- 


LA € T 
еше! np 4309.20 89S) 92. AMIE 37 — 


183 

Vertebres ; longueur . { 

diametzen: 2... Fa o3 
Anephyse) épineuse; «4 02204 ATE 
Gorg innere AOL Mos REMO 
Sa courbure . . . . Jui it 
Le plus grand diamètre: la côte 
Jrampise (047). ed 
Longueur de l’humerus . . . . 17 


Diamétre — - nob. osi & 





Longueur du radius . . . . . 13. 








Diamétre — jul «obteuim lb end E 4 
Longueur du Соб . . . . 14° 
Diamétre — : ERI LAE 
Longueur de la phalange digital cine 
Diamètre — — ju 








Longueur du tibia ..., . i... 14 
Diamétre — — OE denote 3 
Explication des planches. 
Pl. I. Màchoire supérieure et portion du 
ne vue de profil. 


Pi. II. Mächoire inférieure. 


Crá« 


Nota de Calculo humano eximio 


auctore F. HiLTEsRAnDT. 


Cum illustrissima Societate Caesarea natus 


rae Scrutatorum calculi imaginem communica- 


re mihi placuit , quia inter graviores lithoto- 
miae casus vix alter occurrit , qui ad proban- 
dam hujus chirurgiae innocuam virtutem aptior 


esset ; -idque a consilio alienum eo minus vi- 


debatur , quia splendidum hoc medicinae prae= 


sidium nunc acerrimos sibi calumniatores con« 
citasset *). 
In calculo depicto praeter ea, quae in 


figura adparent, haec notanda sunt. Primo, 





*) Vide: Rapport par l'Academie Royale des scien- 
ces par MM. le Cheval. Chaussieu et le Baron 
Percy , sur le nouveau moyen du D. Civiale; pour 
détruire la pierre dans la vessie sans l'opération 
de la taille, Paris, 1024. 

J. Civiale sur la lithotriptie, ou broiement de 


- la pierre dans la vessie. Paris. 1826. - 


185. 


natura ejus durissima , quasi silicea , diffracti= 
onem, a nobis tentatam, non concedens, 
Dein superficies , si suloum , in. figura. conspi- 
cuum, nonnullasque .asperitudines exceperis , 
glaberrima ; qua de causa calculus comprehen- 
sus, sub extractionis conatu , bis forcipem 
 effugiebat, Porro pondus , quod fere quinque 
unciarum ( drachm. XXXIX cum ‚dimidia ) 
erat. Denique ambitus insignis. Latitudinis 
et longitudinis (3 et 2 circiter unciarum ) 
diametros figura ostendit ; profunda ( crassi- 


tiei sc. ) unciam et quatuor lineas aequabat. 


Nec minus homo, tanto calculo vexatus, 
fatis nimirum suis, rebusque gestis, nobilita- 
tus, memoria dignus videtur. — Erat autem 
gente Graecus et quidem ( insulanus ) Ipsario- 
tus, nomine Warwaki (nostratibus Warwazi ), 
septuaginta et octo annos natus > Corpore et 
animo validus; qui 57 abhinc annis, patriae 
oppressoribus bellum piraticum faciens, diru- 
ta et cremata in porto maritimo Tschesme 
Turcarum classi, cum vietoribus in Rossiam 
transiit , ibique , mercaturam exercendo , mag- 


nas sibi opes comparavit , quibus tamen magis 


186 


reipnblicae , quam suo bono usus est. Prae- 
clara liberalitatis documenta tum apud nos, in 
eivitatibus Astrachan et Taganrog, tum. apud 


suos , in pristina patria, supersunt, 


Dum anno 1821 tempore aestivo urbem 
Moskvam venisset, chirurgiae auxilium tanto 
cum desiderio , imo pertinacia postulabat, ut 
opem , quamvis ancipitem , denegare nefas vi- 
deretur. — In dubitationem imprimis voca- 
bant: aetas senilis, calculi moles, morbi di- 
utnrnitas ; ; micius parcus , frequentissimus at= 
que involuntarius ; morbus arthriticus homi- 
nem jam dudum graviter quotannis exercens ; 


ut reliquas causas, periculum minantes , ta= 


ceam. 


Etiamsi periculorum istorum non ignarus, 
tamen gravissimam calculi chirurgiam, auda- 
cissimus , experiri voluit, eamque sine omni 


fere doloris significatione toleravit. 


[| 


Octavo post operationem die angina, et 
postea febris gastrica biliosa gravissima , ira- 
eundiae , quae saepius in eo movebatur; et 


primarum viarum sordibus tribuenda, supers 


187 


veniebant ; quae valetudines non parum vulne- 
ris glutinationi obstabant, Tandem autumno , 
dnm magna сое! inclementia esset, sanissimi 
instar, quamvis nec vulnus perfecte . glutina=. 
tum fuisset, nec urinas voluntate retinere po- 
tuisset, vitium , apud nostrum jam per quam 
vetustum , in domicilium remotum , quod tunc 
in civitate Taganrog habebat, feliciter profe- 
ctus est, 


Posthac, curato haud dubie corpore et 
rebus suis compositis, anno, ni fallor, 1825 te 
iter perlongum , maximam Europae partem 
peragrando , in Graeciam fecit, Ibi, civium 
partibus favens, eorumque dissensionibus et 
rixis agitatus et multum afflictus , in morbum 
incidit , diemque extremum obiit. | 





Gravissimum tale eystotomiae exemplum 
eximiam sectionis lateralis virtutem prae om- 
nibus aliis non solum ostendit, verum etiam 
optime praemonet a novatoribus , qni nunc 
Lutetiae Parisiorum , celeberrimae Academiae 


auctoritate excitati , hanc chirurgiam increpant 


188 
argumentisque , perquam ineptis, calumniantur. 
Faciunt autem id eo, uti videtur, consilio, ut. 
novum inventum , quo calculum in vesica con- 


terere nituntur , uberius adpareat. 


B ; N 1 
Ineptiarum istarum praecipua exempla haec 


sunt : 


1) Operation plus lucrative, qu'honorable. 
Locus communis ex Hippocrate, qui im- 
peritis agyrtis et, ni fallor, novatoribus incon- 


sultis utique convenit. 


2) Operation, qui anciennement fut l'ef- 
frot des malades, comme de nos jours 
elle en est encore la terreur. 


Hujusmodi argumentis, malae voluntatis 
homines, inutilem vulgum a rebus, ipsi uti- 
lissimis , nullo non aevo repellere solebant. 
Sed atrox , quo calculosi perpetuo fatigantur , 
dolor, cystotomiae timorem satis excutit, adeo 
quidem, ut miserrimi summo cum desiderio , 
etiam vitae discrimen spernentes, auxilium prae- 
clarissimum , i. e. calculi chirurgiam , flagitare 
soleant; dum, quod animadvertere licuit, cal- 


culi tritorem ‚nung adhuc abominentur; 


189 
‚ 8) Operation sanglante; elle ne laisse pas 
que d'occuper une des plus tristes pa 
ges des annales de la Chirurgie. 


Etiamsi haec sententia luculentissimum nus 
garum et ineptiarum exemplum ostendat, lau- 
dandus tamen videtur calculorum noster cons 
tritor, quippe qui, unice lithotomiae odio per- 
motus , cruoris effusionem , hac in re. detesta= 
tur, dum, percruenta olim , patriae ejus me- 
dicina sanguinem ultra omnem modum. ac men- 
suram , hoc iterum tempore , profundere solet, 
Ast perperam in haemorrhagia accusationis oc- 
casionem quaerit; lithotomia enim, satis dextre 
exercitata, quoad hanc, culpa vacat. Nobis 
certe hullum , nisi salutare , nequaquam sisten- 
dum , sanguinis profluvium occurrebat , : etiamsi 


casuum numerus 2000 longe superasset. 


4.) La cystotomie est à-peu-prés demeu- 
ree stationaire du. moins quant aux 
résultats. | 


Id quidem gravissimi in arte judices, sum- 
mus nempe Âallerus, dexterrimus Dessaultius, 


acutissimus Richterus , multique alii in calculi 


190 


chirurgia , omnibus ut ita dicam , nümeris ab- 
soluta , hinc ulteriorem. emendationem vix , ac 
ne vix quideni admittente, laudavere. — Idem, 
levis et obscurus calculorum tritor, haud dubie 
sinistro recentissimorum novatorum successu cx= 
citatus, vitio vertit. Inquit enim, contempo- 
raneorum opprobrio : 
9) elle fait au contraire des progres fu- 
nestes ; neque mira memorat; meliora enim ab 
imperitis et desipientibus magistris, qui spretis 
omnino sapientiae praeceptis, sinistro: omine 
stultoque consilio , artificia , a gravissimis ' viris: 
perfecta , emendare student, haudquaquam spe- 


randa sunt. 





Ad augendam porro absurdorum ejusmodi 
argumentorum . vim scriptorum. auctoritate, irrito 
tamen conatu, utitur ; nullos enim nisi obscu- 
rissimos sapientiae suae fontes nominat; opus 
scil.elementare incerti auctoris *), et Richeran- 


dum futura sinistra praedicentem **). — Е 





*) Un ouvrage. élémentaire contient l'assertion , qu'il 
meurt un malade sur 4 ou 5 opérés, 
**) On ne peut pas promettre la vie à: là moitié des 


malades. taillés. . MENU 


191 


contra , secundam hac in re’fortunam in dubi 
tationem vocat. Ita, aliorum, v. c., cel. 
Rawii successum , de quo inter viros fide dig 
nissimos satis constabat, joco insulso et fatuo, 
imo summa impudentia, commentis atque praes 


stigiis adnumerat. 


Ultimam denique obtrectandae lithotomiae 
occasionem valetudinaria Parisiensia praebent, 
Qua tamen in re permale calculorum contritor 
sibi consulüit. Sacculo enim cel. Morandi ae« 
grotis , qui in hospitio Dei et alio , Caritatis 
dicto , tractabantur , tam sinistra erat fortuna, 
ut vix non omnes in exitiosis istis leti recep» 


taculis absumerentur. - 





Neque felicior magniloquus novator in ven« 
ditando suo calculorum tritore est, ‘quam fuit 
in reprehendenda lithotomia. Quae enim hac 
de causa praecepta et observata exposuit, re- 
rum naturae non parum repugnant, 

Quomodo enim, quaeso! sensibilis illa ure« 
thrae membrana tritorem. (uti ejus anctor con« 


tendit) qui crassitie urethrae capacitatem supe- 


192 
rat et rectilineus ; urethrae principium arcuas 
tum permeare debet, quomodo inquam! urethra; 
adeo  vexata et extensa , instrumentum : illud 
absque ulla fere incommodi sensatiene. recipere, 
satisque. diu retinere. potest ? Certe. lithotomis - 
am subeuntes calculosi catheterem , urethrae 
natura magis adcommodatum , reliquis, manu 
faciendis aegrius perferre solent. Quam ob rem 
jam olim Ze Dran aliique , sine successu ta- 
men, de methodo cogitavere, quae molesto 


itinerario non egeret, 


Vesica porro, quam repletam esse vos 
lunt , magistri ex voto quasi obsequiosa , cal- 
culum instrumenti maxillis offert; dum e con- 
ira catheterem explorantem ; imo forcipem la- 
teat; etiamsi his, ultimae imprimis , via las 


tius pateat. 


Contrito denique calculo , fragmenía óma 
nia, nullo rémanente, per viam naturalem: 
expelluntur , et calculosi et medici omnem de 
morbi reditu metum , perfecta cum securitate 
deponunt $ qua in re minus felix esse solent ; 
et natura , et lithotomia. Minimi enim calcu- 


lorum nuclei, qui tales utique in principio 


193 
esse solent, calculorumque a forcipe fractos 
rum partes exiguae , haud dubie, sinistro fa- 
to, neque semper deteguntur neque exeunt, 
sed remanentes , calculo futuro ansam .prae- 
bent, etiamsi non minus, imo latius ad exi-- 


tum via patuisset. 


Dolendum sane est, tam magnum fortu- 
nae beneficium i. e. lithontriptiam tantummodo 
pertinere ad paucos ; ad adultos scil. , calcu- 
los parvos et friabiles , vel ad illos homines , 
quibus reliqua valetudo nondum labefactata est; 
et mirum sane videtur, ex paucorum istorum 
numero non defuisse, qui, testante ipso in- 
ventore ,  blandissimam  tritoris _ encheiresin 
aliquoties experti ,. eamque nihilominus  re- 
spuentes , horrendam lithotomiam ardenter cu- 


perent. — 


Tritoris experimentum a quodam vulgari 
lucrique cupidissimo Chirurgo , qui nuper 
cum instrumento e Parisiorum urbe huc (Mos- 
qvam) venit, in calculoso factum , etiamsi ad 
calculum non pervenisset ;, aegro funestum et 


vix non exitiosum fuit. 





13 


194 

Lithotomia e contra, etiamsi detestata , 
omnibus fere , etiam miserrimis , caleulosis sa- 
lutem promittit praebetque. — Ab idoneis ar» 
tis magistris (e quorum numero in hac urbe 
peritia et dexteritate eminent cel. Professores 
Alphonsky et Wisoisky ),  exercitata , illis 
calculosis , qui Zithontriptiae subeundae, apti 
sunt, res parvi momenti nulliusque periculi 
est, quae brevissimo , (1. e. momenti ), tem- 
poris spatio absolvitur , et qua tolerata , ho- 
mines, lenem - ejus naturam mirantes mox , 
hilares et boni animi esse solent , omnesque , 


sine ulla exceptione, integerrimae valetudini 
restitunntur. Nec non calculi magni volumi- 


nis, modo pelvis exitu non majores fuerint , 
rebusque ceterum secundis ,. feliciter extrahun- 
tur. Imo non raro, ubi omnia desperata vi- 
debantur , anceps auxilium ultra omnem spem 
successit. Exitus sinister tribuendus imprimis 
est magistrorum imperitiae et ignaviae; gras 
vioribus vesicae vitiis et renum morbis; vel, 
quod pueris nonnunquam eveniebat , morbis ex 
inopinato supervenientibus. 

Lithotomia denique id adhuc pulchritu- 
dinis habet, quod hodie emendatis, quibus 


195 


vesica inciditur , instrumentis, lithotomo scil, 
occulto Fratris Cosmae et conductore cystoto- | 
mo cel Hawkins, facile et magna cum secu- 
ritate a tyronibus quoque , modo bonis prae- 
ceptis non caruerint , exerceri possit. ( Metho- 
dus enim Cheseldenii ad modum exercenda , 
dexterrimam requirit manum ). 

Hanc assertionem | veram esse et proprio 
et discipulorum exemplo satis edoctus sum. 
Viginti et quinque circiter abhinc annis, quo 
tempore in hac urbe calculosorum chirurgia 
unice a lithotomistis ruditer exercebatur ; solo 
auctorum studio, minime autem , ut fier1 so- 
let, ab exercitato magistro , cui assistere in- 
ter operationes liquessent , edoctus , primas , 
easque sat graves, lithotomias feliciter susce- | 
pi, posteaque , quod .maxime in votis habe--. 
bam , effeci , ut praestantissima et apud nos, 
propter morbi frequentiam , perquam necessa- 
ria chirurgia medicorum eruditorum  artifici- 


^ 


um esset. — 


РН HTEPIPOSIRICUC HU E == 


= 


Lettre sur l'emploi du Fer chromate de Sibérie 
à Moscou ,. 


adressée au Directeur par M. le Cons. d'Etat 


.de HawEr;. 


lue à la Séance publique par le Secrétaire de 


la Société. 2. ! 
Monsieur le Directeur, 


Comme le but final de toute recherche 
dans les sciences naturelles n'est autre que ce- 
lui de faire servir les produetions de la natu- 
re à lavantage de l'homme , je crois qu'il ne 
sera pas sans quelquintérét pour les membres 
de la Société Impériale des Naturalistes d'ap- 
prendre qu'une substance minérale indigéne 
vient de trouver à Moscou une application 
étendue dans les arts industriels qui y sont 
actuellement cultivés avec tant de succés. | 

La substance dont je veux vous entretenir a 
pour nous un interét tout particulier parcequ'elle 
a été d'abord découverte dans un minérai tiré 


du sol de notre patrie. Vous devinerez , sans 


497 

doute , que je parle du.Clirome.. — On sait 
que. ce metal, nommé : d’après‘ sa - propriété 
de produire dans ses, diverses, combinaisons , 
une multitude : de. couleurs ‚ а été décou- 
vert, en 1797, par Vauquelin dans le plomb 
rouge de Sibérie , que feu notre . Académicien 
Lehmann fit connaitre par sa lettre à Buffon , 
écrite. en 1766. ‚La rareté du plomb rouge 
faisait d'abord . craindre que. lea ants ame pour- 
raient pas tirer un grand avantage du Chrome 
qui s'y trouve combiné avec le plomb, mais 
heureusement bientót aprés on decouvrit encore 
en beaucoup plus grande quantité cette sub- 
stance précieuse unie au fer. 

On croit généralement que c'est. daprés 
l'analyse que M. Tassaert à Paris fit en 1799 
d'un minérai trouvé par Mr. Pontier dans le 
Département du Var, en France, que l’existen- 
ce du Chromate de fer fut reconnue, mais il 
me semble que l'honneur de cette découverte 
appartient à la Russie , car dejà dans le pre- 
mier volume des Annales de Chimie de Crell . 
pour l'année 1798 on trouve imprimée une 
lettre de feu Mr. Meder de St. - Pétersbourg 


qui annonce que l'Académicien Lowitz , ayant 


198 


fait l'analyse. de deux minerais trouvés en Si- 
bérie dans deux endroits différents, l'un par : 
Mr. Soimonoff, l’autre par Mr. Metchnikoff, les 
a declarés être composés d’acide chromique et 
de fer, outre un peu de silice et d’alumine. 
En effet, le 14 Mai 1798 Mr. Lowitz donna 
connaissance de sa découverte à l’Académie 
Impériale des Sciences. C'est done à tort qu'on 
cite Mr, Pontier comme ayant découvert le 
Fer chromaté , en 1799, pour la premiere 
fois; voyez par ex. le Dictionnaire technologi- 


que , article; Chromate de fer. 


Ц est cependant très vrai que les fabricans 
français avaient beaucoup plutôt que nous 
tirés profit de la découverte du Chrome de 
fer. Depuis fort long tems ils préparèrent en 
grand cette belle couleur verte qu'on admira 
sur la porcelaine de Sévres; à Mulhouse et en 
d'autres lieux on se servait des sels de Chro- 
me pour donner aux toiles peintes des couleurs 
jaunes vives et permanentes; le jaune de Chro- 
me, c. a. d. le Chromate de plomb artificiel 
fut partout employé pour peindre les voitures 


et les murs des appartements. Chez nous, en 


199 


1825, le commerce n’avait pas encore pris con- 
naissance du tresor minéralogique que notre 
sol recélait. Sachant que la Sibérie, surtout 
dans les districts des usines de Zlato-oust et de 
Bogoslow , et principalement prés de la mine 
de Poliäkoff, aux environs de l'usine de Miask, 
abonde en Fer chromaté , je desirai vivement 
le faire connaître aux fabricans de Moscou ét 
je fis à cet égard une présentation à Mr. le 
Gouverneur general et President de notre So= 
ciété, le Prince Dmitri Vladimirovitsch Gas 
litzin. Son Excellence, à laquelle jamais une 
proposition utile ne fut faite en vain, voulut 
bien me procurer de S. E. Monsieur le Mi- 
nistre des Finances la permission d'en faire 
venir des usines de Zlato - oust et de Bogo- 
slow et effectivement j'en recus jusqu'à vingt 
pouds, par un demi - poud par chaque cour= 
rier dé poste. Je distribuai toute la quantité 
de Fer chromaté aux fabricans qui se présen- 
taient chez moi par suite d’un avertissement 
dans les gazettes et Jy joignis , quand il était 
nécéssaire , des instructions sur les procédés à 
employer pour obtenir les différentes matieres 


colorantes. 


200 


Depuis ce tems on fait à Moscou le Chro- 
mate et le Bichromate de potasse, le jaune de 
Chrome de toutes les nuances , loxide vert 
et les autres préparations de Chrome dont on 
se sert dans les arts. Comme l’emploi du Chro- 
me à Moscou, surtout dans les fabriques d’in- 
diennes , est devenu considérable , le Chro- 
mate de fer de Sibérie est demandé en grande 
quantité, on le reçoit par plusieurs milliers 
de pouds à la fois. Les échantillons ci- joints _ 
des diverses préparations du Chrome feront 
voir à la Société que les fabricans Russes sa- 
vent actuellement très bien confectionner ces 
matières colorantes, On peut espérer qu'il en 
sera fait un usage encore plus étendu et il est 
méme probable que la Russie sera en état de 
fournir les sels etle protoxide de Chrome aux 
autres pays de l'Europe, par ex. à la France, 


où la mine du Var se trouve épuisée. . . . 


I. HawEr. 


Wee FOR GOSPEL SIT АА SOSLIS SES ААА КА GI GT GGG LIT IIS DITS DD LOOP 


Lettre au Directeur sur la Faune d’Insectes 
de Perse 


par M. Fazprrmanx , Membre de la Société. 
S. Petersburg 13 Feb. 1831. 


Ew. Excellenz , 


Vor einigen Tagen hau ich die Ehre, 
Ihnen 30 Beschreibungen meiner sämtlichen 
neuen  Persischen Carabieinen zu senden, 
und heute bin ich so frei, Sie mit dem Plane 
dieses Werkes, dem ich mit Ihrer beifälli- 
gen Einwilligung zu folgen gedenke , bekannt 
zu machen. Ich habe die sämtlichen Persi- 
schen Kaefer - Arten , die vom seeligen Sco- 
vitz gesammelt wurden , bearbeitet , und bin 
damit ganz fertig; welches Ihnen das kürz- 
lich mit den Carabieinen übersandte Heft über 
die Chrysomelinen beweist. Allein da ich 
durch Herrn Collegienrath von Fischer kürz- 


lich die letzte Ausbeute unseres unvergessli- 


202 


cheu Reisenden erhielt, und sich mach einer 
genauen Prüfung, darunter noch gegen 50 
neue Arten vorfanden , so habe ich mir vor- 
genommen , meine Arbeit noch einmal sorg- 
faltig zu revidiren, und die neue Arten gleich 
in ihre gehörigen Stellen einzuschalten $ fer- 
ner: was hier sehr wichtig ist, habe ich mich 
mit Herrn Menetries verständigt , welcher mir 
erlaubte , seine ganze transcaucasische und 
armenische Sammlung mit der meinigen zu ver- 
gleichen , wodurch dann alle etwanige Syno- 
nyma vermieden werden. Da nun die neulich 
erhaltenen Arten zu beschreiben , die frühern 
aber nur hie und da zu rectificiren sind > SO 
geht esrasch damit vorwärts, und ich gedenke 
das Ganze in hóchstens zwei Monaten Ihnen 
zugestellt zu haben. In wenigen ‘Fagen erhal- 
ten Sie die 2 Nummer , enthaltend 1. Gyri- 
nus, 3 Staphylinus , sämtliche Buprestis , und 
Elater ; mit einigen vergleichenden Ansichten , 
der, aus diesen Familien von Menetries auf- 
gestellten neuen Arten. Mein Werk wird über 
300 neue und zum Theil sehr ausgezeichne- 
te Arten in sich fassen, die alle mit der 


grössten Umsicht, im Verhältnisse mit dem jes 


203 


tzigen Stande der Entomologie, ohne zu sehr 
in das Kleinliche zu gehen von mir beschrie- 
ben seyn werden; ich werde Ibnen ferner alle 
diese neuen Arten zusenden, um etwa die 
vorzüglich merkwürdigen davon, nach Ihrer 
gütigen Einsicht in den Memoiren der Gesell- 
schaft abbilden zu lassen. Mein besonderer 
Wunsch wäre demnach folgender: dass der 
Text ein besonders Bulletin füllen solle, wo- 
von ich um 100 Exemplare ergebenst bitten 
würde , die dessfalligen übrigen Kosten würde 
ich gerne‘ tragen; das Ganze werde ich mit 
einer passenden Vorrede begleiten , die ich 
Ihnen später zustellen werde , und worin über 
die auf Allerhöchsten Befehl von Scovitz un- 
ternommene Expedition und deren Resultat 
so wie das tragische Ende dieses vielseitig 
ausgezeichneten Reisenden näher erwähnt wer- 
den wird. Sollten Sie an diesem Plane etwas 
zu ändern für gut finden, so bitte ich erge- 
benst, mich bald möglichst davon in Kent- 


niss zu setzen. 


Nun habe ich aber noch ein Project Ew. 


Excellenz unterthänigist vorzulegen. Wie wä- 


204 

re es, wenn ich alle :Ménetriesische Arten 
diagnostisch in. mein Werk aufnehmen würde? 
H. Menetries wäre damit ‚einverstanden. ‚ Was 
würde dies ‚für, ein herrlicher. Band , über. die 
neuere russische Entomologie werden !:— wie 
wäre das herrlich und für Jeden bequem, die 
sämtlichen entomologischen Resultate dieser zwei- 
en grossen Kaiserlich russischen Expeditionen 
in einem Bande zusammen gestellt zu finden! — 

Wenn Ew. Excellenz meinen Vorschlag ee 
migen wollten, so würde ich muthig ans Werk 
gehen, und die ganze Arbeit dürfte sich höch- 
siens um einen Monat oder zwei verlängern , 
aber alsdann hätten wir auch in dieser Art 


wieder etwas Glänzendes in Russland geliefert. 


Wenn Sie z. B. erwägen, dass ich in 
meiner Sammlung allein schon 7 Arten von Ih- 
rem Hedyphanes besitze! als: H. coerulescens 
Fischer , H. helopioides imn. Lb tentyrioides m. 
H. hegeteroides m. H. upioides m. H. tagenio- 
ides m. H. nycterinoides m. dazu kommen nun 
noch einige Arten aus der Menetriesischen 
Sammlung so, dass wir wohl 10 Arten von 


diesem schönen Genus aufstellen können. Pi- 


205 
melia zähle ich unter den meinigen 6. Cetonia 
14. Cistela 4. Cerocoma 3. Helops 5. Zonites 
3. etc. Um so. viel wie nur möglich Synonyma 
- zu vermeiden , ‚oder gar alte Arten : als neue 
aufzuzählen , habe ich meine ganze Samm- 
lung gemeinschaftlich mit dem Grafen von 
Mannerheim sorgfältig examinirt. . Dieser aus- 
gezeichnete Entomolog dem seine eigene, wohl 
unstreitig in: Russland. die reichste Kaefer- 
sammlung. zum. Vergleich diente , hat noch 
ferner mit Hülfe seiner ausgesuchten  Biblio- 
thek keine Mühe, gespart, um die Arten mit 
Gewissheit als neu zu erklären ; ferner stand 
uns die grosse Henningische Sammlung , so 
wie die, der Kaiserlichen. Academie der Wis- 
senschaften zum Gebrauche täglich | offen ; 
auch: habe ich. bereits vom Grafen . Dejean , 
.dem ich einen Theil meiner neuen Arten ad 
videndum zusandte, confirmative Notizen erhal- 
ten. Auf dieses alles-gestützt , wage ich zu 
glauben , dass hier keine bedeutende. Fehler 
vorkommen werden. So sehr es nun aber er- 
gützend ist, so viele neue Sachen täglich ent- 
decken zu sehen, so ist ‚es andererseits auch 


wieder traurig genug , bemerken zu müssen, 


и. 


wie man ohne Rücksicht auf alte und nenere 
Literatur , alte Arten wiederum aufwärmt , 
beschreibt, abbildet, und alsdann um die Con- 
fusion zu vergrössern in die Welt sendet. Ist 
За, В. nicht der Fall, mit den kürzlich 
vom Herrn Staatsrathe von Steven bearbeiteten 
Buprestisarten? Hat er da nicht zwei alte Oli- 
vierische Arten В. Andreae als B. Scovitzii 
und B. Onopordi als В. setosa in den Nouv. : 
Mem. dela Soc. Mos. Tom II. pag. 83 et 84, 
Tab. II. fig. 2 et 3 aufgestellt ? Warum hat 
er denn den B. albisparsa m. , den ich frei- | 
lich anfänglich auch für neu hielt, aber doch 
bald besser belehrt wurde , dass es Buprestis 
chrysomelas Dupont sey , daedalea genannt ? 
pag. 93 Tab. IIT. fig. 6. da ihm, wenn auch 
nicht der Dupontische, doch schon wenigstens 
meine Benennung bekannt war; wenn man nun 
aber noch vollends den Grund erwágt, wa- 
rum er meine Benennug aenderte — und da- 
bei nach seiner Beschreibung und Abbildung 
zufolge , berücksichtigt, dass sein Kaefer in 
Spiritus wahrscheinlich aufgeweicht, mithin 
der haeufig auf dem Kaefer zerstreute weisse 


Staub (Mehl) abgewaschen war, so ist man 


207. 
verlegen , diese — Neuerungssucht zu deuten. 
Wäre es denn nicht viel rathsamer > sich mit 
solchen Sachen nicht zu sehr zu beeilen, 
und sich erst anderwärts Rath zu hohlen UT 
als um .der blossen Priorität willen , sich sol- 
che Blössen zu geben? War ihm denn etwa 
nicht bekannt dass ich die Scovitziana bear- 
beite? Und kann denn etwa der Nahme Ste- 
ven durch Aufstellung von Synonymen glänzen- 
der in der Naturgeschichte leuchten ? Ich ha- 
be übrigens seine Nahmen B. Globithorax, so 


. wie B. villosula angenommen. — 


Y. FALDERMANN. 


OPPO PESE INR ILLS LLL GE РП LEGO SS ET EISC SSII SITE SIDE III TI SIG 
' ` 1 


2 


Extrait dune lettre de Mr. le Cénstiiler d'Etat de 
STEVEN. : 


adressée au Directeur, 
Sympheropol. 3 Fevr. 1832. 


On a observé ici, le 33. Janvier à 11 heures 28 min, 
du matin un tremblement de terre qui a duré une seconde 
sans bruit, mais accompagné d’un balancement visible de 
murs etc. À Sevastopol, à Go Verstes d'ici, on ne l'a pas. 
senti, mais à Alouchta, à 3o Verstes d'ici, il a fait tomber 
quelques pierres des vieilles tours génoises. Le Baromètre fut 
à 28’ 6,0'/ et tomba sensiblement toute la journée. Le ci- 
el fut couvert de nuages legers; Thermomètre: + 31 
Réaum, Vent: SO faible. 





En jettant un regard sur la planche II du Bulletin 
(Tome III) je me suis rappelé de l’History of the fossil Elk 
of Ireland, by S. Наввевт dans: Edinburgh Journal of Science 
Vol. 3, et Contributions etc. dans : Edinburgh Journal of na- 
tural and geographical Science N°, VII, April. 1830 avec 
une figure copiée de Münster Cosmographia Universalis. ll 
s'y. trouve entre autres: — „Не ( Münster ) has given im the 
Year 1550 the figure of a Cervus , corresponding so specialy 
in the form of his immense and wide Horns with those of the 
fossil Elk of Ireland, that it is impossible to confound him 
with "an any other Cervus, and that there may remain no doubt 
avhatever that the same was an inhabitant of the wilds or mar- 
shes of Russia. — I ordered the misshapen figure of this ani 
mal to be here depicied to the life, as well as can be ex- 


pressed in а delineation. 


Ch. STEVEN, 


WA ^^ SR IR 





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Plein. 18539. 





















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BULLETIN 


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DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES 










NATURALISTES . 







DE MOSCOU.. 






TOME IV. 





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e cesi durs de Patins E pratobees, 


ILLUSTRISSIMO ATQUE DOCTISSIMO - 


FISCHERO DE WALDHEIM 
Ioannes Ban Sr nr 
S, P. D. 


Jam nce Vir Illustrissime atquc "ad 
tissime , ad Te scribere et Te quasi duplicem 
gentilem salutare volui. Cui quidem voluntati 
eo majorem stimulum Literae addiderunt, quas 
Societati Literariae summi aestimandae > quae 
vasti imperii .Rossici naturae Scrutatores cele- 
berrimos conjungit. quaeque. Te Fundatorem 
Celeberrimum atque Doctissimum veneratur, ad 
me mittere placuit. Quamobrem ob praeci- 


uum , quem mihi Societas Vestra habuit ho- 
P 2» 


14 


210 
norem Tibimet ipsi etiam gratias referre pii 


gratique animi sensus jubet. 


Quum vero , ut mihi videtur , ob eum, 
quem mihi "Vestra Societas obtulit honorem , 
vix gratioris animi documenta afferre possim | 
quam ut Tibi paucorum mensium fructuum , 
quos assiduus in Museo Petropolitano Acade- 
mico labor tulit, unum transmittat. Qui qui- 
dem fructus et Tibi et Aliis Naturae Scruta- 
torum Mosquensium Sodalibus eo acceptior erit, 
quum aliqua saltem. ex parte ad Rossiae histo- 


riam Naturalem spectet. 


Ut Tibi notum est in opere, cui titulus 
est: ,,Atlas zu der Reise im nördlichen Africa 
von Eduard Rüppel, erste Abth. > Zoologie de 
Tab. 4 depictum et pag. 13 accuratius des- 
criptum invenire licet animal Felis Chai Gül- 


denstadtii nomine designatum. 


Quum autem notas ipsius. Chai speciminis, 
quo in concinnanda figura Zoographiae : desti- 
mata , quam аще oculos habeo , usus est Pal- 
las, cui sine dubitatione Felis Chaus Gülden- 


städtü optime notum erat, cum illis. characte- 


211 


ribus compararem , qui a hüppeliani , animalis 
descriptore afferuntur , Felem illam , quam ex 
Africa. boreali retulit Rüppelius haudquaquam 
cum ea esse confundendam inveni, quae a 
Güldenstädtio Felis Chai, a Pallasio vero in 
Zoographiae Volumine primo pagina 23 Felis 


Catolyngis nomine est descripta. 


Felis species, quae in libro Rüppeliano 
describitur , quamque commode, ut mihi vi- 
detur, Ferıs RürreLı nomine designare liquet, 
cauda quartam corporis partem sua longitudi- 
ne aequante et ante apicem nigrum duobus 
tantum annulis parum distinctis nigricantibus 
donata auribusque in superficie posteriore e 


griseo fuscis gaudet. 


Vera autem Felis Chaus Güldenstädtii *), 
quae Fele Rüppelii minor evadit , caudam ge- 
rit sua longitudine corporis longitudinis tertiam 
partem paulisper superantem et ante apicem 
e brunneo nigrum, secundum Pallasii observati- 


ones tres, secundum meas autem, annulos qua- 


*) Güldenstädt, Nov. Comment. Petropolit. Tom, XX 


p. 403. 
14 * 


212 


tuor e brunneo nigros hahet , quorum quidem 
duo , qui apici sunt propiores majores et ma- 
gis distincti quam anteriores conspiciuntur. Au- 
rium superficies interior colore e flavo. pallide 
brunneo , exterior vero tota, apice excepto e 
flavicante et rubro. brunneo apparet. Haec qui- 
dem species Cato fero etiam similior Fele Rüp- 


pelii apparet pedibusque gaudet brevioribus. 


Figura Chai in Novis Commentariis. Petro- 
politanis a Güldenstädtio data, quam mutatis 
quibusdam repetendam curavit Schreberus (Saü- 
gethiere t. 110. B.) quamque Pallasius sum- 
mo jure pessimam. vocat , Felis Rüppelii des- 
criptionis autorem utique decipere potuit, quam- 
vis ipsa  Güldenstádti descriptio | admodum 


accurata caudae figuram et longitudinem sat 
satisque. dlligenter atque concinne exhibeat. 
Illa, quae.Pallasius Zoographiae destinavit et 
quam jam memoravi, Chai figura Güldenstäd- 
tiana et Schreberiana multo quidem praestan- 
tior evadit, quamvis omnibus numeris absolu- 


ta dici haberique non possit. 


Haec quidem habeo, quae de hisce feli- 


bus docenda esse censcam , quum quae super- 


213 r 
sunt notae e descriptione Güldenstádtii cum 


Rüppeliana collatae commode colligi possint. 


Te autem Virum Illustrissimum atque Ce- 
leberrimum , ut in posterum etiam quam erga 
me ostendisti amicitiam atque benevolentiam 


serves etiam atque etiam rogatum velim. Vale. 


loannes BRANDT. 


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FOSSES IS SSI OS GIF GO TC GGG GI TG GG TE GG GEB BG GC GB TG GG GEBET TG GB LOE HEBT I IT LOR 


| , 7 
АТ CULTORI DELLE SCIENZE NATURALI. 


(inséré par demande de notre. Membre Mr. 
le Prof. Jax. ) 


— Gli infrascritti sottoposero alla Superiore 
approzazione il programma d’un progetto, che 
ha per mira la riunione di persone animate 
dall'amore di scienza e dallo zelo filantropico 
a promuovere e divulgare nellltalia lo studio 


di storia naturale. 


In questo loro progetto propongono la 
formazione di un /Museo di storia naturale an- 
nessovi nna Biblioteca parziale in Milano; ove 
si stabilirebbe tale società , ottenuta che aves- 
se la Superiore autorizzazione. In allora oftri- 
rebbero alla medesima riunione gratuitamente 
per l'uso d’istruzione tutti i loro libri di sto- 
ria naturale, compresevi non poche opere as- 
sai costose , le necessarie machine a tale stu- 


dio e le loro raccolte che si compongono: 


1.? Di una raccolta di 10000 esemplari 


di minerali e roccie , la quale oltre di essere 


| 





215 


una delle pit complete , contiene anche ri- 
guardo alla statistica d'Italia , tante particolari. 
collezioni topografiche , formate a norma delle 


differenti sue provincie ; 


2.9 Di una raccolta. considerevole. di cru- 
stacei ed insetti. fra 1 quali sono circa 7000 
specie di coleopteri; 

© 3.° Di raccolte di conchiglie viventi e 
fossili , che ascendono al numero di 4000 
specie; 

4.? Di un erbario di 17000 specie di 


piante. 


Le raccolte di uno dei sottoscritti sono 
ostensibili in Milano, alle quali si stanno riu- 
nendo le raccolte dell'altro, che sebbene pro- 
fessore nell'Università di Parma & autorizzato 
per graziosa Sovrana concessione a soggiornare 
in qualunque luogo ove trova i mezzi oppor- 
tuni, per coltivare lo studio di storia naturale 


con SUCCESSO. 


In aspettazione della Superiore decisione 


riguardo al summentovato progetto, essi intan- 


| to nulla vogliono trascurare , onde contribuire 


216 
quanto: dipende da loro in particolare, alla difz' 
fusione delle nozioni di storia naturale special- 
mente nellItalia. 


Eguale trasporto per lo studio delle scien- 
ze naturali ha i sottoscritti già da lungo: tem- 
po collegati in strette relazioni, e dopo di 
avere essi visitato per molti anni ed in diffe- 
renti epoche pressoché tutta l'Italia e partico- 
larmente le sue provincie boreali, si sono ora 
decisi di unirsi amichevolmente onde provarsi 
d’accudire alla Fauna e Flora dell'Italia supe. 
riore, e di darne la descrizione orittognostico= 
geognostica. 


Se questo lavoro per linsufficienza de’sot- 
toscritti porterà limprento dell’imperfezione , 
che più o meno scorgesi in tutte le opere di 
tal fatta, almeno si ravviserà in esso la loro 
buona volontà , e l’unanime loro tendenza ac= 
compagnata dallindefesso zelo , di promulgare 
vieppiu le cognizioni di storia naturale nell'Ita- 
lia, e di far all'istesso tempo meglio conosce- 
re le produzioni naturali del bel paese, che 
ne ebbe per avventura più ricca dote d'ogni 
altro d'Europa. 


217 


Con questa sola mira essi congiungono le 
raccolte che posseggono nei differenti rami di 
storia naturale, e sono convenuti a pubblicare 
insieme i Cataloghi ragionati delle medesime , 
i quali conterranno pure il Prodromo di una 
parte della Fauna, della Flora, e della des- 
crizione orittognostico - geognostica dell'Italia 


superiore. 


Questi cataloghi si dividono in quattro se- 


zioni , che sono: 
3 
1. Botanica. 2. Conchiliologia. 3. Entomo- 


logia. 4, Mineralogia. 


Il catalogo d’ogni sezione si divide in due 


A 


parti cioè: la sistematica e la descrittiva. 


La prima conterra metodicamente enume- 
rate tutte le specie che trovansı nelle loro rac- 
colte, con particolare indicazione delle indi- 
gene nell’Italia; la seconda le diagnosi delle 
specie non ancora descritte e le investigazioni 
ed osservazioni in particolare rapporto alle 
produzioni naturali dell'Italia superiore ; essa 


sarà corredata di tavole, ed una parte com- 


pierà l'altra. 


218 


Il catalogo della prima sezione contenente 
Venumerazione delle piante duplicate e disponi- 
bili, che ascendono а 12000 specie é già pub- 
blicato , come pure lo é il primo fascicolo 
della seconda sezione , il quale da un quadro 
metodico della raccolta delle conchiglie | terre- 
stri e fluviatili con indicazione di circa 300 
specie disponibili; il secondo fascicolo conterra 
lasistematica distribuzione delle conchiglie fos- 
sili, e servirà di supplemento alla Conchzlio- 
logia subapennina di Brocchi ; il terzo final- 
mente le marine viventi classificate secondo 
l'ultima edizione di Cuvier regne animal. Ра- 
rigi 1830. 

Ora si sta stampando il catalogo che for- 
merà il primo fascicolo della terza sezione ed 
il quale abbraccia il primo ordine degli insetti: 
i coloopteri, disposti secondo il piu recente me- 
todo di Zatreille inserito nella suindicata opera. 
Pià di 3000 specie sono duplicate e disponibili. 

I fascicoli che conterranno gli altri ordi- 


ni degli insetti si daranno in seguito. 


Il catalogo della quarta sezione. à pure 


allestito e verrà diviso in due fascicoli, il 


219 


primo conterrà lenumerazione della raccolta 
dei minerali , il secondo la sistematica distri- 


buzione delle parziali raccolte topografiche 
dell'Italia. 


I. seguenti cataloghi sono già vendibili , 
cioé : 
1. La prima parte della prima sezione 


prezzo, 4. fr. 50. cent. (1. fl. 43 kr.) 


2. Il primo fascicolo della seconda sezi- 
one prezzo 50. cent. (12. kr.) (il prezzo 
degli altri fascicoli verrà fissato in proporzio- 
ne del primo ). 


Il prezzo del primo fascicolo della terza 
sezione & 4. fr. (1. fl. 32, kr.) e quello del- 
la quarta sezione 4. fr. 50. cent. ( 1. fl. 43. 
kr. }. | 


Serve per norma, che per tutte le quat- 
tro sezioni il prezzo della seconda !parte d'og- 
ni catalogo , cioè : della parte descrittiva e 
delle tavole occorrenti non sorpasserà il prez- 


zo stabilito per la prima parte. 


Le persone che s'associano a tutte le quat- 


iro sezioni, avranno ilribasso del 25 per 100, 


220 


e questo vantaggio sarà loro calcolato allorchè 


- 9 e. . 
ricevono la seconda parte d'ogni sezione. 


Le associazioni si ricevono dai principali 
Libra], e particolarmente hanno in commissio- 


ne lo smercio dei cataloghi 1 seguenti : 


L. Dumolard e Figlio. 
iov. Meiners e Figlio. 


Milano 


Modena 


Gemin. Vincenzi e Comp. 
Parma 


Giov. Ricordi e Comp. 
Firenze : 
Veroli e Comp. 
Padova , Zambeccari. 
Torino , Gius Bocca. 
Francoforte s. M. laeger. 
Lione , Cormon e Blanc. 
Lipsia , Gul. Hartel. 
Londre, G. B. Bailliere. 
ar dh G. Levrault. 
Parigi, 
Treuttel e Würtz. 
F. Schaumburg e Comp. 
Fred. Volke. 


Zuriga , Orell , Fuesli e Comp. 


Vienna ; 


I sottoscritti non oserebbero d’accingersi 


per loro soli ad un impresa si ardua e vasta, 


221 


qual'é l'edizione della Fauna, Flora, e della 
descrizione | Orittognostico-Geognostica. dell'Ita- 
lia saperiore , la quale ad onta dei molti ma- 
teriali che hanno già preparati e che vanno 
continuamente raccogliendo, sarebbe d'un esito 
incerto. Essi non oserebbero di entrare in si 
difficile arena, se non confidassero di trovare 
un appoggio sicuro. e valido nell'interessamen- 
toe nella cooperazione di tutte le persone 
che. coltivano le scienze. naturali; e se non 
vanno fallite queste ben fondate speranze , es- 
si financo si lusingherebbero di estendere le 
loro investigazioni di storia naturale su altre 
in tal rapporto poco note contrade d'Italia. 
Dipenderà principalmente dal favorevole 
accoglimento di ció che ora sono per esporre 
Vabilitazione di poter condurre a buon fine 
l'impreso loro lavoro e di far perlustrare le 
contrade d'Italia da Naturalisti finora neglette. 
La grata soddisfazione di contribuire in tal 
modo mediatamente a più esatta cognizione 
delle produzioni naturali dell Italia, rende- 
rebbe dolce e lieve ogni loro travaglio. 
Questo fu lunico scopo , che indusse 1 


sottoscritti ad offrire nella msniera infraindiea- 


L 


9 
* 


222 
ta per via d'azioni la gran copia d’oggetti di 
storia naturale che hanno duplicati e disponi- 
bili, e la quale viene aumentata assai per 
lamichevole riunione delle loro raccolte ; per- 


cio sperano che sarà ben accolta la seguente. 
ASSOCIAZIONE DI STORIA NATURALE. 


Per asioni , di 100 fr. (38. ff. 20. kr.) da 
pagarsi dopo di avere ricevuto gli oggetti 
di storia naturale a scelta , che ammontano 


al valore delle азот prese. 


L'unico scopo di questa associazione 
alla quale s'invitano a prendre parte i Natu- 
ralisti e Direttori di Musei, e tutte le perso- 
ne che coltivano le scienze naturali è di com- 
binare alla maggiore diffusione dello studio 
di storia naturale nell' Italia anche de'vantag- 
gi particolari per ogni cultore del medesimo. 

1. Ogni azione & di 100 franchi annui, 
e l’Azionista ha Г obbligo di pagare eguale 
somma per tre anni consecutivi. 

2. Gli Azionisti perd non devono fare al- 
cuna anticipazione in danaro , e sborseranno 


soltanto al momento che riceveranno gli og- 


223 


getti da loro scelti dai cataloghi dei sottoscrit- 
ti (nel modo che а loro verrà successivamen- 
ie indicato) la somma al pagamento della 
quale hanno contratto l'obbligo , sottoscrivendo 
l'azione. : Essi saranno quindi per tutta la 
somma che annualmente pagano ricompensati 
(a proporzione del numero delle azioni ) con 
oggetti di storia naturali. Ме cataloghi ó in- 
dicato il valore degli oggetti disponibili , dal 
quale sebbene già minore di quello che si pra- 
tica nelle liste dei venditori d oggetti di sto- 
ria naturale, si farà nulladimeno in favore de- 
gli Azionisti la diminuzione della terza parte 


del prezzo fissatovi. 


3. Le persone che vorranno acquistare 
minor numero d'oggetti, potranno prendere 
una mezzo - azione di 50. franchi ( 19. fl. 10 
kr.) egualmente obbligatoria per tre anni con- 
secutivi senza anticipazione di danaro , ed in 
loro favora si farà il diffaleo della quarta 


parte del prezzo stabilito nei cataloghi. 


4. Gli oggetti che pel anno 1832 si 
offrono agli Azionisti sono minerali , roccie , 


conchiglie marine fluviatili e terrestri viventi e 


224 


fossili , coleotteri; piante disseccate e semi. I 
cataloghi delle raccolte , suddivise nelle quat- 
tro summentovate sezioni, contengono ’Репа- 
merazione degli oggetti disponibili per l'anno 
venturo. Gli Azionisti potranno procacciarsi 
i medesimi dai suindicati libraj , ai quali i 
sottoscritti hanno dato in commissione lo smer- 
cio, riservandosi perd. la distribuzione dei Sup- 
plementi i quali si pubblicheranno alla fine 
d’ogni anno, essi conterranno l'indicazione de- 
gli oggetti disponibili acquistati. durante l'an- 
no percorso, e saronno rimessi gratuitamente 
agli Azionisti. 

9. Chi prende due azioni potrà dare per 
il valore della quarta parte delle medesime 
oggetti di storia naturale in cambio, е chi 
prende tre azioni per la terza parte del valo- 
re. Per effettuare questi cambi gli Associati 
dovranno inviare ai sottoscritti 1 cataloghi che 
contengono i nomi , il numero degli esemplari 
d'ogni specie, ed il valore degli oggetti che 


hanno disponibili , per farne la scelta. 


6. L'Azionista ha il diritto a scegliere dai 


cataloghi gli oggetti. che desidera ed i quali, 





225 
secondo i prezzi in essi stabiliti , ammontano 
al valore delle sue azioni, e si fara a suo 
vantaggio come si & detto la diminuzione del 
prezzo , intendesi perd ch’ egli nella lista de- 
gli oggetti desiderati , oltre l'aggiunta per il 
prezzo diminuito a suo favore , dovrà indicare 
un numero d'oggetti almeno eccedente il dop- 
pio del valore delle sue azioni, perché nel 
caso che per molte richieste della stessa spe- 
cie, questa non fosse piu disponibile, si possa 
supplire con altra dall' Azionista medesimo in- 
dicata. Già nei cataloghi che ora si vanno 
pubblicando , gli Associati troveranno di certo 
da fare scelta sufficiente ; ma potranno ancora 
essere piu soddisfatti negli anni . susseguentt , 
ne’quali simpiegheranno le somme ricavate dal- 
le azioni per far raccogliere né viaggi gli 
oggetti desiderati dagli Associati. Si dirigeran- 
no tali viaggi, oltre lo scopo principale di 
perlustrare le contrade e le isole appartenen- 
ti e limitrofe all'Italia , anche secondo i desi- 
derj espressi degli Associati , e si darà loro 
previo avviso, ogni qual volta si andrà perlus- 
trando qualche paese a fime di raccogliere og- 


getti di storia naturale. 


15 


226 


7. Si avvertono quindi coloro, che vor- 
ranno . prendere azioni per quelle sezioni 
d'istoria naturale; delle quali presentemente non 
si hanno oggetti disponibili , che per mezzo 
di viaggi ed estese relazioni à sottoseritti 
avranno ogni cura di soddisfare negli anni sus- 
seguenti alle loro inchieste , informate ehe ne 


siano previamente. 


8. Finalmente sono pregati quelli , che 
vorranno © favorire l'associazione , d'iscriversi 
quanto prima anche in vista del loro vantag- 
gio, perche alla prima distribuzione degli og- 
getti, si dovrà dare la preferenza agli Azionis- 


ti che si sono iscritti sino alla fine del mese 
di Gennajo 1832. 


Quest’ Associazione di storia naturale , 
che oltre lo scopo sovraccennato , agevola an- 
che a tutti i cultori di storia naturale e prin- 
cipalmente a'meno agiati, l'acquisto di oggetti 
ben determinati ed a loro scelta per compiere 
le loro raccolte , à per se stessa unica nel 
suo genere. Giova quindi sperare che sarà 
coronata dal piü felice esito e non confusa 


con quelle imprese nelle quali, anche antici- 


297 
pando il danato, resta l'incertezzà quando & 


quali oggetti si receveranno in compenso. 


Le cedule qui annesse, munite della 
firma dell’ Associato e dell'indítazione delle 
sezioni richieste ; si ponno diriggere indistin- 
tamente o all'uno o. all'altro .dei sottoscritti in 
Milang: 


Giorgio Jan, Prof. Giuseppe DE CHRisToroäk; 
(Contrada S. Roma- . ( Contrada del Durino; 
no, N. 490.) . N. 428, ) 


15 * 


VISCEEOSCEETLE LEP CSS ES EIGBE I BD IE LE STEH LET BL GC TE HG TH HI CB SEHE LEHE BEL LI TS HESS 


Considérations sur les principaux organes 


и des Insectes. 
par С. Le Cointe de Lavzav. 


En histoire naturelle les vues du physio- 
logiste different souvent de celles du naturaliste. 
On a vu des psychologues qui, en voulant pla- 
cer des limites entre le monde moral et le 
monde physique, ont été jusqu'à refuser aux 
insectes l'instinct, que les naturalistes s’accor- 
dent cependant à considérer conme Гаю des 
principaux attributs de l’animalité. Selon eux, 
ce n'est pas par un mouvement instinctif que 
la noctuelle vient se bruler à la lumiére, mais 
c'est pour obéir à une loi de l'attraction, et 
en professant de semblables erreurs, ils tendent 
à oblitérer les distinctions que le naturaliste a 
établies entre les étres organiques et inorgani- 
ques. Enfin d'aprés ces physiologistes les in- 
sectes n'ont pas la conscience de leur existen- 
ce, et ce n'est que par une loi mécanique , 


et non parun sentiment de douleur, que se 


229 
replie le ver qu'on vient d’écraser. Le natu- 
raliste procédant en sens inverse reconnaît com- 
me êtres complettement organisés tous ceux 
chez lesquels il reconnait les fonctions anima- 
les, qui sont la sensibilité et le mouvement 


volontaire , et les fonctions vitales , vegetati- 
ves, qui sont la nutrition et la végétation. 


D'aprés ce principe on ne saurait se refuser à 
reconnaitre une organisation dans un insecte ; 
et l'expérience journaliére, ne permet point non 
plus de douter de l'existence des. sens chez 
ces animaux. | 

Mais dans la chaine immense qui lie, par 
des gradations imperceptibles, les êtres orga- 
nisés à ceux qui sont inorganiques, il devient, 
dans les classes limitrophes de l'organisme, d'une 
difficulté extreme pour l'esprit d'observation , 
de définir le plus ou moins d'organisation des 
étres formant les derniers chainons de la natu- 
re organique , ou les premiers de la nature 
inorganique. Quel serait en effet le génie assez 
observateur , pour pouvoir établir une échelle 
ou vinssent se graduer la vitalité, et en suite, 
l'instinct ou le plus ou moins de perfection des 


sens. Par cette insuflisance de l'esprit. il re- 


230 


sulte qu'en histoire naturelle beaucoup. de Sy- 
stémes doivent. se baser sur les conséquences 
que. l'on tire des faits, ou sur l'nalogié qui 
existe entre les individus. Aussi la. vue étant 
une conséquence naturelle de la présence d'un 
organe de la vision, nous. pouvons juger qu'un 
insecte voit parceque nous apercevons ses yeux *). 
Mais dans les conclusions que nous tirons par 
analogie, le raisonnement resté souvent hypo- 
thétique, jusquà ce quil ait été prouvé par 
lexpérience. Par exemple, les étres organisés 
appartenant à la Zoologie étant assez générale- 
ment pourvus d'un organe de Touie, nous ju- 
geons, par analogie, que cet organe doit éga- 
lement se rencontrer chez les insectes: c'est 
ensuite àl'esprit d'observation à décider du plus 
ou moins de justesse de ce raisonnement. 

Les sens dont l'existence est la mieux dé- 


montrée chez les insectes, sont la vue et le 





*) Les yeux des insectes sont de deux sortes ; sim- 
ples ou lisses, sous la forme d'une petite lentille ; 
ou composés, c'est à dire ayant la surface divisée 
en une infinité de lentilles différentes: on ignore si 
cette différence de structure en apporte une essen- 


tielle dans leurs fonctions. 


234 


toucher; ceux, dont nous pouvons, présumer. 
la présence par l'observation , sont l'odorat et 
le goût: Bien que nous ne. connoissions pas 
chez ces animaux le siège de l'odorat, que les 
uns ont placé dans les antennes , les autres 
aux orifices des trachées *), et d'autres, encore 
dans les palpes **); nous: jugeons cependant 
de son identité par les habitudes, mêmes des 
insectes. C'est sans doute parcequ’ils; jouissent 
de ce, sens que les Copris, aprés, avoir par- 
couru dans leur vol de grandes distances, vont 
s’abaitre précisement. à l'endroit ou l'odorat leur 
indique que git le fumier d'un animal;. ou que 
les Necrophores usent, comme d’un moyen de 
reconnaissance entr’eux, de lodeur musquée 
dont ils sont empreints. Comment refuserait on 
également l'odorat a Vabeille, en la voyant , 
en butinant , dédaigner le nectaire qui a déjà 
été vuidé par ses dévancières. L’existence du 
sens du gout chez les insectes est prouvée, par 
le discernement instinctif avec lequel ils chois- 


sissent une nourriture préférablement à une aus. 


*) M, Duméril. 
**) M, Marcel de Serres. 


232 
tre, et parcequ'en admettant la présence de 
l'odorat, on ne saurait rejetter le goüt, qui en 
est ordinairement le compagnon  inseparable. 
Quant au sens de l'ouie, c'est assurément celui 
qui se préte le moins à l'observation. Jusqu'à 
présent ce n'est que par présomption, que 
quelques entomologistes ont voulu placer l'ouie 
dans les antennes ou dans les palpes. On n’a 
pas pu juger par analogie, parceque le canal 
auditif, qui ne se présente que chez quelques 
crustacés, n’a point encore été découvert dans 
les insectes proprement dits: et la structure 
des antennes et des palpes n'offre point de 
preuve mécanique, qui puisse prouver que 


ces organes soient propres à l'ouie. 


Si l'on fait attention aux grandes différen- 
ces qui se trouvent entre l'organisation des in- 
sectes et celle des autres animaux , différences 
qui existent surtout dans la nature des solides 
et des liquides qui les composent , dans leur 
respiration et dans la circulation; on peut rai- 
sonnablement présumer, que ces différences doi- 
vent modifier le mode d'aprés lequel les sens 


de ces animaux recoivent les impressions. Ne 


serait-il donc pas possible que les insectes puis- 
sent entendre , en demeurant. privés d’un ca= 
nal auditif ? ou plutôt, ne pourrait - on point 
admettre que chez ‘eux le sens de l'ouie est 
aussi voisin du toucher , que le 'goüt lest de 


l'odorat. 


Souvent , dans les animaux 3 T'absence ou 
la perte d'un sens est achetée par le dévelop- 
pement ou l'extréme extension d'un autre, En 
supposant alors que les insectes sont privés de 
Роше telle qu'elle existe . chez les autres ani- 
maux , on pourrait en chercher la compensa- 
tion dans le développement plus considérable 
du tact. L'ouie n'est peut-étre chez eux qu'une 
sorte d'irritabilité nerveuse. Cette manière d’être 
sensible au bruit, n'est pas sans exemple, mé- 
me dans l’homme.  L'abbé Sicard est parvenu 
à rendre des sourds - muets sensibles au bruit 
du tonnerre, et méme aux sons d'un instru- 
ment, par une irritation qui s'excitait au ple- 
xus, d’où vraisemblablement elle était portée 


au cerveau. 


Si lon admettait cette irritabilité comme 


pouvant remplacer Гоше, le siège principal 


234 


s'en trouverait naturellement dans les palpes., 
qui sont, les organes où le toucher parait le 
plus.sensible.etle plus développé. ll est digne 
de remarque que. l'insecte. qui nous, semble ayoir 
l'ouie. la, plus délicate , est aussi celui qui a 
les palpes les plus développés. Quand, larai- 
gnée est placée au centre de sa toile, et qu'une 
vibration à peine perceptible à nos sens en 
agite les fils, nous la voyons aussitôt annoncer 
par le mouvement de ses palpes quelle en est 
avertie, et se transporter avec rapidité à l'en- 
droit d’où la vibration est parvenue jusqu’au 
centre qu'elle occupe. Ne serait on pas fondé 
de croire, que dans l'araignée le sens du tou- 
cher a acquis une perfection etune irritabilité 
telles qu'il remplace ‘le sens de Гоше, et que 
chez “elle ce sens particulier et mixte réside 
dans les palpes. Jugeant ensuite par compa- 
raison , l'observation verifiera si les insectes , 
chez qui les palpes sont les plus développés , 
sont également ceux qui possédent le sens mix- 
te, dont nous avons parlé, à un plus haut 
degré de perfection. | 

En attendant, on peut retablir comme une 


observation avérée par l'expérience journaliere, 


235 
que quelque bruit que l’on fasse auprés d'un 
insecte, il n'y est sensible qu'en raison du plus 


ou moins de vibration de l'air qui lenvironne, 


Jusqu’a présent l'usage des antennes a échap- 
pé aux yeux de l'entomologiste observateur, 
Quelques naturalistes ont cru y voir, comme 
nous l'avons dit , des organes. propres au tou- 
cher: mais cette proposition devient difficile à 
prouver, si lon considére que les insectes qui 
ont le plus besoin de palpes , que la plupart 
des aptéres sont privés d’antennes , tandis que 
leurs habitudes paraissent prouver au contraire 
que le sens du toucher réside chez eux à un 
haut point de perfection: les larves, les vers, les 
araignées n'ont point d'antennes. En placant le 
toucher dans les antennes, il en résulterait que 
linsecte dont les antennes seraient le plus pare 
faitement organisées , serait celui chez qui le 
sens du toucher serait le plus perfectionné ; 
tandis que ce sens n'existerait pas chez celui 
qui serait privé d'antennes: et l'exemple que 
nous venons de. citer semble prouver précisé= 
ment le contraire. D'ailleurs ce sens. subirait des 


modifications infinies , qui se báseraient sur [а 


236 


multiplicité de formes affectées , dans cet or- 
gane ; ce qui semble contraire à l'uniformité 
avec laquelle la nature procède à la structure 
des divers organes des sens , dans les diverses 
classes des animaux. En plaçant au contraire 
ce sens dans les palpes , Yon pourrait ériger 
en principe que le sens du toucher est. com- 
mun à tous les insectes, et que le siege prin- 
cipal en réside uniformément dans les parties 


qui constituent la bouche. 


Cuvier pense que peut -eire les antennes 
sont destinées. à quelque genre de sensation 
dont nous mavons pas d'idée , mais qui pour- 
rait se rapporter à l’état de l’atmosphere. 
Cette définition du savant naturaliste n'est point 
assez précise pour fermer le champ de l'hypo- 
thèse ; et en attendant que l'étude des moeurs 
des insectes ait levé toute incertitude à cet 
égard, j'ai cru pouvoir hazarder quelques réfle- 
xions, que je fonde sur la structure méme des 


insectes. 


Sil est une classe d'animaux à laquelle les 
insectes puissent se comparer , c'est sans con- 


tredit à celle des oiseaux. Comme l'oiseau, 


t 


Hz 


gm 
od 


la plupart des insectes sont aéronautes; ils 
savent s’elever et planer dans le méme milieu, 
et y parviennent au moyen du même mécanis= 
me. L'esprit d'observation a depuis longtems ap- 
pris aux naturalistes, qu'en général la nature 
avait doué les animaux d'une structure adoptée 
à leur maniére de vivre. C'est ainsi que chez 
les quadrupédes et les insectes , nous voyons 
des troglodytes , comme la taupe et le grillo- 
talpa, pourvus de mains pour creuser la terre; 
cest de méme encore que le castor est muni 
d'une queue quil emploit en guise de truelle , 
et que la femelle de lIchneumon porte une 
tarriere, qui lui sert à percer les corps où elle 
doit déposer ses oeufs. Si je voulais prodiguer 
les citations, j'aurais à nommer la plupart des 
insectes, qui ont des instrumens pour creuser, 
scier, percer, nager, voler, etc. — On con- 
vient également que, par sa conformation, Го1- 
seau est aussi apte à fendre les airs ; que par 
la sienne , le poisson lest à vaincre les eaux. 
On sait que la pésanteur spécifique des. os des 
oiseaux est moindre que celle des os des qua- 
drupédes , et il ne faut pas un grand effort 


d'observation , pour se convaincre que la for- 


238 
me prolongée des oiseaux , et celle. de leur 
queue qui leur sert en quelque sorte de gon- 
vernail, ne faciliteut singulièrement leur vol. 
L’insecte, destiné comme l'oiseau à se balancer 
dans l'air, devait avoir une structure analogue. 
Aussi trouvons nous que la pésanteur spécifique 
de la substance qui les compose est encore 
moindre que celle des os des oiseaux; et nous 
pouvons même présumer du genre de leur vol, 
d’après leur structure plus ou moins massive, d’as 
près leur forme tantôt orbiculaire tantôt allongée. 
Nous connaissons le mécanisme au moyen du- 
quel les insectes volent , mais jusqu'à présent 
l'on n'a point expliqué de quelle manière ils 
se dirigeaient dans leur vol. Chez les oiseaux, 
les directions latérales, obliques et courbes 
dépendent du mouvement et de la vibration 
inégale de lune des ailes ; mais dans les ins 
sectes, il n'en est pas de même. Leurs ailes. 
paraissent se mouvoir uniformément: c'est à 
dire par une locomotion égale et instantanée 


dans les deux ailes à la fois *): de façon que 





*) Si l'on fait remuer l'aile d’un insecte mort récemment; 


l'aile correspondante exécute le méme mouvement. 


239 


dans leur vol, ils devraient toujours suivre 
une ligne droite: et puisque les corps qui, 
dans leur mouvement, décrivent des lignes cour- 
bes, y doivent être forcés par quelque puissan- 
ce, nous devons chercher quel est chez les in 
sectes l'organe dans lequel réside cette puissance. 

Ne serait.il pas permis, en attendant que 
l'expérience le confirme ; de présumer. que le 
siège. s'en trouve. dans les antennes ? Ne se» 
raient ce pas là les organes nécessaires pour 
maintenir l'équilibre dans le vol ; ou pour le 
rompre; quand linsecte se dispose à suivre 
une direction oblique ou courbe. Nous avons 
déja dit que beaucoup d’insectes aptéres desti- 
nés à ramper, étaient privés: d'antennes, com- 
me si la nature eut voulu leur refuser une 
superfluité *). Il en est d'autres où ces or- 


ganes paraissent d'une structure trop frèle, 





*) Il faut en excepter les fourmis ; chez qui l'usage 
de cet organe demande une étude particuliére, 
Chez ces animaux , qui ont Pabdomen allongé et 
pesant, les antennes sorit peut étre des balanciers 


* 


destinés à faciliter leur marche, La méme re- 


marque peut s'appliquer aux crustacés pourvus 
d'antennes, 


240 
pour pouvoir maintenir l'équilibre , et ces-in- 
sectes ont le vol chancelant et par saccades. 
Nous citerons les Buprestes. Mais linsecte 
que nous croyons pouvoir citer comme _typi- 
que sous ce rapport, c'est la sauterelle. Par 
l'épaisseur de son abdomen, par la grosseur 
et la prolongation de sa dernière paire de 
pattes , et enfin par linsertion de ses ailes 
trop rapprochée de la tete, elle manque de 
l'équilibre nécessaire pour pouvoir se soutenir 
longtems en l'air. Aussi ne s'élève +t - elle 
qu'après s'être élancée par le jeu de ses pat- 
tes, et retombe lourdement, après s'être sou- 
tenue un instant sur ses ailes , qui lui servent 
plutôt de parachute que pour voler. : Quand 
on en voit des nuages entiers entreprendre de 
longues migrations, ces insectes sont alors por- 
tés par le vent plus que par leurs ailes. Pour- 
que leurs antennes fussent proportionnées à 
leur conformation ; elles auraient du étre ar- 
ticulées plutót que sétacées , et de la lon- 
gueur, de celle des Capricornes. La provi- 
dence ne voulut sans doute. pas favoriser le 
vol d’un insecte, qui ne devient. que trop sou- 


vent le fléau des moissons. 


241 


Les insectes dont la forme est la plus 
élancée , et par conséquent la plus apte au 
vol, comme les Cerambyeins , sont ceux dont 
les antennes sont articulees et capables de se 
mouvoir en tous sens. C'est surtout dans ces 
classes , qu'elles paraissent devoir rétablir lé 
quilibre , qui semble rompu par le prolon- 
gement de labdomen, en partant du point 
d'insertion. des élytres et des ailes au corce- 
let. La facilité qu'ils ont de les mouvoir et 
de les courber en tous sens, doit nécessaire- 
ment faciliter. la direction. de leur vol, en 
faisant l'office de balanciers; dans le cas con- 
traire , c'est à dire, si elles étaient implantées 
droites et sans être articulées , elles devien- 


draient un obstacle. 


Par une remarque applicable à une gran- 
de quantité d'insectes , la longueur ou la for- 
ce des antennes est proportionnée , en raison 
inverse de la grosseur ou de la longueur du 
corcelet, comme si chez ces animaux le point 
d'appui existant à l'écusson, et que les anten- 
nes dussent former le surplus nécessaire pour 


établir un juste équilibre. Dans les mélolon- 


16 


242 

thes, par exemple, qui ont un corcelet for- 
mant avec la tête plus du tiers de la lon- 
gueur lotale de l'insecte, les antennes sont moins 
longues que le corcelet , et dépassent à peine 
la tête. Chez les cérambycins , au contraire; 
ou le corcelet équivaut à peine a la quatri- 
ème partie de labdomen, les antennes sont 
beaucoup plus longues et plus fortes, et, 
sans cette sage prévoyance de la nature , 1l 
est probable qu'ils eussent culbuté dans leur 
vol. Dans les Curculionites , où la prolonga- 
tion de la bouche forme un poids considéra- 
ble , les antennes sont gréles. 

Pour tàcher de savoir jusqu'à quel point 
les antennes influaient sur le vol des insectes, 
jai arraché l'un de ces membres à des céram- 
bycins, et jamais Je n'ai pu ensuite les déter- 
miner à s'envoler , soit parceque ces organes 
leur sont indispensables , soit , peut - être, 
parceque la douleur qu'ils ressentalent les en 
empechait. Une autre observation que jai 
faite sur des mélolonthes et des capricornes , 
c’est que ces insectes ne prennent leur vol 
qu'après avoir agité leurs antennes, comme 


pour les préparer au départ. 


243 


Si les antennes étaient destinées aux fon- 
ctions d'un sens, il est permis de présumer 
que leur forme serait une chez tous les inse- 
ctes ; nous voyons au contraire qu'elles sont 
modifiées de beaucoup de facons, mais cepen- 
dant d'une maniére à peu prés uniforme chez 
ceux de ces animaux dont la structure est 
semblable. Les formes variées et elegantes de 
ces organes ne doivent point non plus’ faire 
penser quils ne sont donnés aux insectes que 
comme une vaine parure ; nous ne croyons 
que trop souvent la nature prodigue en orne- 


mens, quand elle ne l'est qu'en utilités. 


L'hypothése, tomberait d'elle méme, si 
elle ne pouvait répondre à la question , qu'on 
peut élever relativement à plusieurs insectes , 
qui n'ont point d'antennes ou qui les ont a 
peu prés nulles , et dont cependant le vol 
est trés vif et s'exécute en tous sens. Je veux 
parler des diptéres: mais la possibilité de la 
direction dans le vol de ces insectes s'expli- 
que par le mécanisme particulier des ailerons 
ou des balanciers , et il est digne de remar- 


que que ces organes existent précisement chez 


16 * 


244 


des insectes privés d'antennes, comme sls 


étaient destinés à y PRES 


| Les cles volent avec une grande vi- 
tesse à et modifient leur vol à leur gré. C’est 
que chez elles, le corselet et la tête, qui 
sont trés massifs, servent de contrepoids à 
l'abdomen : et qu'ensuite le mouvement alter- 
natif de chaque paire d’ailes leur permet de 


diriger leur vol. 


Chez les Ichneumons où le renflement de 
labdomen , et chez les femelles la tariére , 
pouvaient rompre l'équilibre , nous retrouvons 
de longues antennes qui , quoique sétacées , 
sont assez fortes pour influer sur le vol. 

Les antennes des lépidoptéres ne doivent 
exercer quune légére influence , mais en ré- 
compense ces animaux jouissent aussi du mou- 


vement alternatif des ailes. 


Une autre observation à faire, et qui 
mérite peut être l'attention des naturalistes , 
ce serait de vérifier si, chez les insectes, les 
pieds ne sont pas organisés en raison inverse 


de la structure des antennes. Les Céramby- 


245. 

cins, par exemple , qui sont plus aériens que 
terrestres , sont hétéromères et ont les pieds 
faibles , comparativement à ceux des Carabes р 
qui sont pentameres, et plus organisés pour la 
course que pour le vol: ces derniers ont les 
antennes filiformes , comme si un insecte. que 
ses habitudes attachent à la terre, devait avoir 
une organisation moins perfectionnée dans les 
organes , qui sont propres à faciliter son vol. 
Sans vouloir rapporter tous les exemples oü 
l’organisation des moindres animaux nous fait 
signaler la prévoyance sage de la nature, je 
me bornerai à nommer les Dytisques , formés 
de facon à pouvoir habiter indifféremment l'eau, 
la terre et lair. Dans l’eau, leur prin- 
cipal élément, la convexité de leur dos en fait 
une nacelle , que meuvent les pieds postéri- 
eurs applatis et terminés en forme de rames, 
Malgré leur conformation massive , ils s'élà- 
vent rapidement dans lair au moyen d'ailes à 
fortes nervures. 

Si, en parcourant les diverses familles 
des insectes , nous comparons l'organisation 
des pieds à celle des antennes, nous obtenons 


les résultats suivants : 


246 




















Structure L 
des, pieds. 





Structure 
‚ des antennes. 


Ordres 
et familles, 








Habitudes. 

















I. Myriapo- 
des. 


plus de sixjapteres; se rou- 
pieds, très] lant en spira-| 
courts. | le ou:en boule. 
Ils marchent 
lentement, ou]: 
, en se glissant. 


Courtes. 














antennes de 6 
'artic.: renflées}: 
à l’extrémité. 


Jules de Lin- 
née, 





Gloméris 
(Lat.) 

Polydèmes 
( Lat. ) 

Pollyxénes, 


EEE BIN? ayn Hola Aie à 
antennes demé-|12 paires de|Mouvemens 
me grosseur, | pieds. plus-rapides. 
antennes gre-|beaucoup de pi-|Ils courent 
les. eds; la secon-| tres vite. 
de paire ter-|. 
minée par 
un fort cro-} 
chet, et les 
autres par un 











2de. famille 
Chylopodes. 


+ 





tarse très ar- 
ticulé. 




















II. Thysanou- Six pieds. 


res. 


antennes divi- 
| sees en un 
grand nom- 
bre de petits 
articles. 
antennes en|les pieds courts[Plusieurs espe- 
forme de soie.| avec des han-| ces sautant 
chestresgran-| au moyen des 
des. filets de leur 





Lepismes. 




















queue. 
ade, Fam, [antennes de 4 sautant au moy- 
Podurelles.| pieces. en d’une queue 


fourchue qui 
termine l’ab- 
domen. 

Us sautent. 











Podures. antennes  gré-|seulement 4 
les, articles aux 


pieds. 





Structure 
des antennes. 


Structure 
des pieds, 


Ordres 
et familles. 















|! Habitudes, 

































IM. Parasites. 





Six pieds tres 
courts et ter- 
minés par des 
crochets, 


antennes tres 
courtes. 


Ils s’acerochent 
aux ‘animaux 
dont ils su- 
cent le sang 
| 

Tarses compo-¢ о 
sés d'un arti-| 
cle dont la 
grosseur égale 
celle de la jam- 
be, terminés 
par un angle 
faisant office 
de pince. 
pieds forts. 


' Рон: 


également ap- 
teres, et sau- 
tant. 

Sautant avec| 
uneremarqua- 
ble agilité, | 


IV. Suceurs. [antennes très 


courtes, 


les derniers, 
épineux, avec 
les ^ hanches 
et les cuis- 
ses grandes; 
les 5 artic 
cles des tar- 
ses des derni. 
ers terminés] 
par 2 crochets| 
allongés. 


à peine de la 
longueur dela 
tete, 


Puce. 


V. Coléopte- 
res. 

iere Section|les antennes 
presque tou- 
jours. en for- 
me de fil ou 
de sole, et sim- 
ples; plusieurs 
manquent d'ai- 
les. 


tous les tarsesileur course est 
ont cinq ar-| en général ra- 
ticles. pide, et le 
vol, chez 
ceux qui ont 
des ailes, ne. 
franckit ordi- 
nairement que 
de petites di- 
stances, l 


Pentameres. 


248 





Ordres 
et familles. 


2 de Fam, Sta- |les 


phylins. 


1 


3e Famille 
Serricornes. 


4e. Famille 
Clavicornes. 


5e. Famille, 
Palpicor- 


aes. 


Structure 


des Antennes. 


courtes. 


antennes ordi- 
nairement 
dentées en 
Scie, en peig- 
ne ou en pa- 
nache. 


les | antennes 
plus grosses 
vers leur ex- 


trémité, ou 
terminées par 


une massue 
d'un à cinq 
articles. 


antennes cour- 
tes, en mas- 
sue perfoliée, 
et composée 
au. plus de 9 
articles; dont 
le premier al- 
longé. 


antennes|les tarses 


Structure 
des pieds. 





pieds antéri- 
eurs larges et 
dilatés. 


les pieds courts, 
avec les 4 pre- 
miers articles 
des tarses lar- 
ges. 


les pieds 
auss) bien or- 
pour 
la course que 
ceux de la 
1ère famille. 


ganisés 


Dans ceux, qui 
vivent dans les 
eaux, les tar- 
ses 
de rame. 


en forme 


Dans ceux, qui 
sont  terres- 
tres, cinq ar- 
ticles distincts 
à tous les tar- 
ses, 


Habitudes. 





des|Ils courent avec 


agilité; leur 
vol est vif, 
mais court. 


Ils marchent 
lentement; 
leur vol, quel- 
quefois — trés 
vif, s'exécute 
par saccades, 
comme chez 
les buprestes, 


pas, Beaucoup d'en- 


tr'eux ont le 
vol plus agi- 
le que Ja 
course, 


Ils nagent tres 

bien, et mar- 
chent difhci- 
lement, leur 
vol est eten- 
du, et ordi- 
nairement en 
ligne droite. 


Marche facile, 
mais pas tres 


rapide, Vol 
moins éten- 
du. 


9 


Au 


Ordres 
et familles. 


6e. Famille - 
Lemellicor- 
nes, 


Structure 
des Antennes. 





Antennes en 
massue feuil- 
letée. 


iere, Tribu 
Scarabeides. 


La massue des 
antennes dis- 
posée en ma- 
niere de pei- 
gne, 


2e, Tribu, 
Lucanides. 





49 


Structure 
des pieds. 





Premières jam- 

bes dentées, 
et propres à 
fouir: 


La forme du 
corps moins 
sphérique que 
chez les pré- 
cédens. 


Habitudes. 


————— 


Démarche lour- 
de, leur stru- 
cture massive 
gene leur vol. 
Beaucoup se 
heurtent con» 
tre les corps 
qu'ils rencon- 
trent. 

Démarche à 
peu près sem- 
blable; . vol 
un peu plus 
vil. 


LPS DDI DOE LODE IG EL DD DE ELD GLEE IG DG И STI ILA LID DE PEE LODE TED IO ES DOD, 


Obsetvationes in plantas rossicas et descriptio- 


nes specierum novarum; *) Auctore Chr. Steven. 


Genus Eremuri, a b. Marschall-Bieberstein 
in flora taur, cauc. t. III. primum constitutum, 
stirpes caucasicam , tauricam et altaicam sub 
una specie simul comprehendit. Illum secutus, 
etiam Clar. Ledebour ‘in flora altaica plantam 
sibiricam haud distinguit, sed sub nomine Er. 
spectabilis. enumerat. Nec Schultes nec Sprengel 
in Syst. veget. aliud quidquam habent. Sunt 
tamen tres species bene distinctae. .Per plures 
jam annos in horto proprio colo plantas tau- 
ricam , caucasicam et ibericam , atque semel 
habui altaicam e tuberibus ab amic. Geblero. 
missis. Omnes itaque simul observans satis di- 
versas esse perspexi, non modo altaciam quae 
jam habitu a reliquis differt , sed etiam tauri- 
cam a, simili quamvis , caucasica. Haec ulti- 
ma in Flora taur. cauc. optime descripta, icon 


vero Marsch. cent. plant. rar. ross. t. 61. non- 





*) Continuatio. Cf, Мет. dela Soc. T. VII, p. 259. 


pus 

dum prodiit. Eremurus altaicus sub nomine 
Asphodeli altaici a Pallasio in Actis acad. scient; 
petrep. descriptus et icone illustratus, sed opus 
hoc, vix nisi in bibliothecis publicis reperiun- 
dum, ad manus non habeo, nec g@eseriplionem 
ullibi repetitam scio. Erem. tauricus denique 
nondum , quantum mihi innotuit , descriptus 
nec depictus , quod eo magis miror, cum jam 
per quindecim annos semina largà manu, imo 
tubera haud paucis transmiserim. Ut itaque bo- 
tanici tres has species simul habeant et melius 
distinguere. queant , omnium icones et diagno- 
ses tradam. 

Character genericus in Flora taur. cauc. |. 
c. sic andit: Cor. 6-petala , post anthesin in- 
voluta. Stamina impubera intra corollam con- 
duplicata, effoeta longissime exserta. Stylus foe- 
cundatus reflexus. His in flora altaica addit cl. 
Ledebour. caps. trilocularis , semina angulata. 
Nihil in his mutandum censeo , observo tamen 
corolam non esse exacte hexapetalam, sed po- 
tius monopetalam sicut in plerisque aflinibus 4 
ad basin usque partitam. 

1. Eremurus, caucasicus , cor olla ( flava ) 


limbo rotato laciniis apice obliquis , ante an- 


252 


thesin cylindricä, pedunculo fructifero bracteam. 
aequante ; seminibus subtetraëdris immaculatis , 


foliis margine asperis. 


E. spectabilis. Marsch, fl. taur. cauc. 
3. pag. 269. excl. synon. Link enumer.h. 
berol. 1. р’ 328. Sprengel syst. veget. IT. 
p. 83. simul cum reliquis. Schultes syst. 
ves. P^. f$. с. р. 482. B. fl. cae. mae 


Cis Caucasum unico tantum loco hucusque 
inventus: in tumulo ad viam publicam inter 
pagum Sablae et oppidum Georgiefsk. Ex Iberia 
missus a D. Wilhelms. In horto meo floret ali= 
quot dies ante Е. tauricum , medio mensis 
Maj. 

Descriptioni florae taur. cauc. pauca addam. 
Radicis fibrae potius tubera dicenda, sunt enim 
carnosa pennae anserinae crassitie et ultra, us- 
que ad spithamam longa, sordide flavicantia. 
Folia pedalia et saepe ultra pollicem lata, e 
glaucescente viridia, margine aspera denticulis 
minutis sub lente modo manifestis , supra fere 
plana vel parum concava, subtus carina eleva- 


tà. Racemus saepe pedem longus, sensim ab 


253 

imo ad summum flores expandens. Pedunculi 
florentes tres lineas longi, fructiferi parum elon- 
gantur scapo adpressi nonnihil. arcuati , absque 
articulo. Capsula mole pisi minoris valvulis 
acumine minimo, dum clausa vix conspicuo. 
Semina fere tetraédra lateribus duobus mino- 
ribus , angulis anguste alatis, obscure fusca 
immaculata. 

In icone *) 1. alabastrum. 2. flos se expan- 
pandens. 3. corolla expansa rotata, sed pars 
inferior mala expressa. 4. cor. deflorata 5. 6. 
capsula. 7. semina. | 

2. Eremurus tauricus, corolla (albá) lim- 
bo campanulato , laciniis apice inflexis , aute 
anthesin clavatá , pedunculo fructifero bractea 
longiore, seminibus oblique prismaticis macula- 
tis , foliis margine laevibus. 

Prima vice florentem vidi apud Tatarum 
rusticum pagi Tauriae littoralis Nikitae , qui 
plantae specie captus illam e rupibus subalpi- 
nis ubi sponte crescere docuit, in hortulum 
suum transplantavit. Rara esse debet cum mi- 


hi, toties montium juga per varios calles per- 





io. Icones exhibentur in N. Mém, Tom, III, 


254 
eurrenti, nunqnam obvia , ‘пес ab aliis plan« 
tarum studiosis reperta fuerit. Habitatio sin» 
eularis est, cum caeterae species in campe- 
stribus crescant. In hortum  Nikitensem ^ at- 
que in proprium introducta quotannis floret et 


semina perficit. 


Similis ad modum E. caucasico , et sic- 
cati facile commutandi. Differt inprimis co- 
rollae et seminum colore, sed haud desunt aliae 
notae. Folia laetius viridia minus glaucescunt 
quam in illo; margo haud asperus , denticulis 
etiam sub lente vix ullis apparentibus. Corol- 
la major, sordide alba laciniarum nervo vel 
carina viridi subtus valde conspicuà , supra 
minus; laciniae apice diutius cohaerent unde 
corolla autequam expandatur fit cylindraceo - 
clavata , cum in reliquis speciebus non cohae- 
reant et illa subcylindrica remaneat; expansa 
vero haud rotata ut praecedentis sed campa- 
nulata. Bracteae pedunculos aequant dum flo- 
rent, sed hi in E. taurico postea magis elon- 
gantur et bracteà evidenter longiores evadunt. 
Capsula — paullo major apice acuminata, ma- 


3 


gis rugosa.  Semina multo majora , pro eras- 


255 
sitie longiora subprismatica latere uno conve- 
xo, altero concavo , tertio rarius quam in 
caucasico in duo plana diviso, alis augulorum 
paullo latioribus ; grisea nigromaculata et vit- 


tis transversis fusco - sauguineis variegata. 


(In icone 1. alabastrum. 2 flos se expan- 
dens. 3. corolla expansa campanulata, sed for- 
ma haud bene expressa et staminum longi- 
tudo neglecta. 4. Cor. deflorata 5 eadem sty- 


lo jam recto. 6. 7. Capsula. 8 semina.) 


3. Eremurus altaicus, corolla ( ochroleu- 
cá) campanulatà laciniis incurvis, ante an- 
thesin cylindricá, pedunculo fructifero bracteá 


duplo longiore , foliis margine sublaevibus. 


E. spectabilis Ledebour Л. alt. 2. p. 25. 
Asphodelus altaicus. 


Pall: act. рег. 1779. P. 2. p. 258. UN. 
Wild. sp. pl. 14. p. 134. Asphodelus Sibiri- 


cus, Sievers in Pall. neue nord. Beytr. 7, 


р. 257 


In collibus apricis et campestribus | siccis 


ad fl. Irtyn legerunt autores fl. altaciae et 


256 
olim. Sievers. Mihi specimina misit amic. Geb- 
ler. In horto meo semel floruit adhuc. paul- 
lo serius taurico , sed. semina hand perfecit et 
dein periit. 

Statura praecedentibus minor, 2-3 pe- 
dalis , cum illi saepe ad quinque pedes usque 
excrescant. Folia duplo fere angustiore mar- 
gine rarius exasperata , vix semipollicem lata. 
Racemus spithamaeus multo laxior pedunculis 
florentibus apice cernuo a scopo remotiusculis. 
Bractea pedunculo fructifero dimidio brevior. 
Corolla minor pallide flavescens vel ochroleu- 
ca, pedunculo oblique insidens , nec recte ut 
priorum , tota inde a fundo campanulata tubo 
vix ullo, laciniis incurvis carina flavidä. Sty- 
Zus post nuptias reflexus dein erectus ut in 
reliquis , pallidus manet nec fuscus evadit ut 
in illis. Capsulam maturam et semina haud 
vidi. 

(In icone: 1. alabastrum. 2. 3. 4. Flos 


varia aetate. 5 capsula immatura. ) 


5 


Plantam inderiensem quam Marschall in fl. 
t. c. sub Eremuro spectabili citat, e hoc ge- 


nere excludo, propter corollam haud persisten- 


257 
tem nec apice involutam, stylumque non refle- 


xum. Est. mihi : 


Asphodelus inderiensis scapo nudo simpli- 
ci apice hispidulo , foliis linearibus margine 
ciliato-scabris , pedunculis inarticulatis bractea 


longioribus. 


Eremurus spectabilis var, inderiensis. Mar- 


sch. fl. taur. cauc. 3. p. 270. in nota ? 


Circa lacum Inderiensem deserti transvol- 
gensis a Tauschero et Helmio lecta specimina 


communicavit amic. Fischer. 


Radix in meis deest, sed caput vel rhi- 
zoma reliquis foliorum anni praeteriti fibrosis 
stipatum , et inter has squamis tenuibus papy- 
raceis pollices duos longis , semipollicem latis, 
acutiusculis , qui foliorum basin et scapum in- 
volvunt. Folia omnia radicalia pedalia lineas 
duas lata , margine denticulis tenuissimis aspe- 
ra, erecta. Scapus folüs duplo altior , cras- 
sitie pennae anserinae , teres , inferne tenuis- 
sime pubescens superne pilis rectis brevibus 
hispidulus. Racemus circiter spithamaeus den- 


siusculus. Bracteae  lanceolatae acuminatae 


27 


258 

albo = scariosae margine ciliatae , infimae steri- 
les. Pedicelli solitarii initio florem et bra- 
cteam aequantes , dein hac fere duplo longio- 
res , stricti , fructiferi plus minus arcuati ca- 
psulä vero scapo adpressä, glabri articulo nul- 
lo. Corolla videtur alba, laciniis medio rubi- 
cundis nervis tribus approximatis, formä et 
magnitudine fere Asphod. ramosi, cylindraceo- 
campanulata , basi sub ovario constricta , post 
nuptias decidua apice haud revoluta. Stamina 
omnia aequalia corolla dimidio longiora , fila- 
mentis basi vix dilatatis rectis, nec ut in Ere- 
muro impuberibus conduplicatis. Antherae sor- 
dide flavescentes. Stylus corolla duplo lon- 
glor rectus , stigmate simplici, capsulà excres- 
cente ad latus deflexus , non deorsum reflexus 
neque dein resurgens. Capsula magnitudine 
Pisi globosa, basiconstricta; valvulae tres me- 
dio sulco impressae obtusiusculae venis reticu- 
latae haud rugosae. Semina ( haud omnino 
matura) prismatica , latitudine duplo longiora 
fere Erem. taurici, anguli vero multo latius 
alatı. 

Asphodelis adnumeravi quamvis variis notis 


differat. Sunt enim stamina aequalia corolla 


259 
longiora basi haud dilatata , stylus foecundatus 
ad latus deflexus , capsula haud rugosa , semi- 
na angulis alata, denique pedunculi solitarii 
deficiente articulo. Forte proprium genus 
constituere debet. Sed Asphodeli nondum ita 


numerosi ut divisione egeant. 





Flora taurico = caucasica unicam citat Ti- 
liae speciem : 7. plaiyphyllam ( grandifoliam 
Ehrh.) Tauriae et Caucaso communem. Hanc, 
foliis subtus puberulis optime ab affinibus di- 
stinctam, his in regionibus nondum reperui nec 
ab аз observatam cognovi. Tres vero se- 


quentes species apud nos occurrunt. 


1. Tilia parvifolia ( microphylla Vent. ), 
petalis simplicibus folis glabris , subtus vena- 


rum axillis barbatis , stylo glabro. 


In Tauriae silvis hinc inde provenit, eti- 


am in Iberia et cis Caucasum. 


Mirum in modum variat fructus forma , 
sinu baseos foliorum et horum ad petiolum 
proportione, florum in corymbulo numero, ra- 

17° 


260 
-muloram colore etc, unde cum Sprengelio con- 


jungo. varias ab auctoribus distinctas species, 


ut T. trifloram , intermediam etc. 


"E Tilia dasystyla m. petalis simplicibus, 
foliis glabris subtus basi pilosiusculis., axillis 


venarum barbatis , stylo tomentoso. 


In litore meridionali Tauriae , ad radices 
montis Casteldagh juxta viam publicam uuicam 


arborem vidi. 


Species reliquis simillima, sed fructus for- 
mà et praesertim styli lanugine satis superque 
distincta. Æolia basi obliqua recta vel leviter 
cordata , serraturis longius quam in praece- 
dente et T. platyphyllà acuminatis , supra 
glabra, subtus ad axillas barbata et in ipsä 
pagina versus basin hine inde irregulariter pi- 
losa. Petioli pollicares et bipollicares pubes- 
centes sicut ramuli novelli. Corymbuli 3 - 7 
flori bracteam aequantes. Calyx intus villosis- 
simus. Corolla magnitudine praecedentis pal- 
lide flava odora. Stamina petalis paullo lon- 
giora. Ovarium et Stylus densissime tomen- 


tosa. Stigma 5fidum supra glabrum patens. 


261 


Nux obovata basi truncata apice longius: acu- 
minata , costis quinque praesertim versus basin 


bene conspicuis. 


Hane forte, stylum haud observans > pro 
T. platyphyllà habuit Marschallius qui corym- 
bulos paucifloros et serraturas eximie mucrona- 
tas notavit. Folia nonnihil majora quam in d. 
parvifolia , neque tamen perampla. Talia non 
vidi nisi in ramulis annotinis e radice caesá arbore 
pullulantibus in monte Beschtau,- de quibus aus 


iem nescio ad qualem pertineant speciem. 


3. Tilia rubra, petalis ... . ... . folus 


glabris subtus basi petiolisque pilosiusculis, ve- 


narum axillis barbatis, fructu laevi, stylo glabro. 


In Taurià in horto palatii Bachtschisarai=" 
ci nonnulas vidi arbores fructibus onustas, dein 
ex Armenia misit b. Sovitz ramulum etiam fru- 


ctiferum. Flores observandi nondum fuit occasio. 


Certe illa est quam Decandolle in Prodromo 
syst. nat. regni veget. I. p. 513 e Tauria ci- 
tat, num vero eadem sit cum T. rubra cat. h. 
monspel. haud penitus certus sum. Hujus enim 


folia subtus pilosiuscula ut T. platyphylla 


262 


dicit, cui tota superficies inferior pilis brevi- 
vibus adspersa; in nostra vero tanium versus 
basin hinc inde pili rari longiusculi occurrunt, 
saepe etiam omnino sunt glabra praeter axillas 
barbatas. Differt — praeterea a T. platyphyllà 
dentibus foliorum crebrioribus , angustioribus , 
et praesertim mucrone longiore scarioso , cum 
in illà ipso dente brevior herbacea sit. Folia 
saepe triloba , venarum axillae penicillo rufes- 
cente. Pedunculi plerumque triflori , occurrunt 
tamen usque ad 12flori; ala usque ad basin 
fere descendit relicto spatio duarum linearum. 
Nux (haud omnino matura ) depresso-globosa, 
basi costarum vestigio, caeterum laevis, magni- 
tudine T. parviflorae, tomento densissimo cine- 


reo vestita, 


Specimen e prov. Karabagh a Sovitzio mis- 
sum nonnihil differt folus pro latitudine lon- 
gioribus , nervis parallelis subtus valde promi- 
nulis ut in T. platyphyllà , glabris tamen; pe- 
dunculorum alà semipollicem a basi incipiente, 
früctu denique obovato. Nihilominus haud di- 
versas credo. Utraque perquam similis T. gla- 


brae (americanae Ait.) , sed in hac folia prae= 


263 


ter axillas venarum penitus glabra , pedunculi 
ala usque ad basin descendit.. Forte etiam T. 


rubrae petala absque appendice. 


Tilia argentea ( alba W. K.) apud nos 
поп occurrit, sed possideo specimina e Hun- 
garià et e Gubernio Chersonensi fructa eviden- 
ter costato quamvis Decandolle et Sprengel 
ecostatos faciant. Videntur Ventenat et post eum 
ali hujus cum T. albae W. ( heterophyllae 
Vent.) patriam et synonyma confudisse. Des- 
criptio T. rotundifoliae Enc. bot. VIL. р. 682. 
quam ad T. argenteam  hungaricam trahunt , 
quadrat exacte in T. albam Ait. et Durvi Harbk. 
Baud; 3. р. 115, quae certe ex America, bo- 
reali. Hujus folia subtus dense niveo-tomentosa, 
juniora: supra pulverulenta , sed cito glaberri- 
ma evadunt; hungaricae subtus cano-tomentosa, 
supra, etiam juniora , glabra. Praecipua vero 
differentia in eo. consisüt quod T. argenteae 
pedicelli calyce fere duplo longiores sint, T. 
albae vix aequent; illius fructus angulis ultra 
medium bene conspicuis, albae americanae vero. 
basi tantum prominulis. In hac observo pedun- 


culos bracteis duabus fultos, in argenteà vero 


264 


desunt ; num semper, e paucis speciminibus 


siccis affirmare nequeo. 


T. petiolaris Decandolle certe ad T. ar- 
genteam pertinet; petiolorum enim longitudo. 
in eodem saepe ramulo variat, non modo in 
hac sed etiam in omnibus Tiliae speciebus; quare 


Sprengel in syst. veget. prudenter omisit. 


A. b. Portenschlas habeo ramulum Tiliae 
ad pagos Austriae ( nec in silvis , ut expressis 
verbis notavit) crescente, ab omnibus diversae 
folis glaberrimis absque axillarum  penicillis , 
petalis squamä subaequante auctis et stylo his 
et staminibus , longiore. Quadrat exacte in 7. 
laxifloram , nec dubito e hortis botanicis ad 
pagos emigrasse , sed forte inter Tiliae species 
a Hostio in Flora austriaca creatas novo no- 


mine ditata exstat. 





Astragalorum amplissimum genus in Decan- 
dolle prodromo solita sagacitate clar. autoris 
divisum in sectiones et tribus. Hae utplurimum 
satis bene coordinatae , sed illae distinctae se- 


eundum floris colorem mutabilem aut petiolos 


265 

induratos, qualia distributionis principia nequa- 
quam admitti possunt. Diflicile sane est ultra 
irecentas species flore et fructu maxime varias 
commode disponere. Ego quoque multum huic 
rei operae dedi, et tandem Astragalorum tri- 
bum in plura divisi genera quorum characte- 
res certiores proponam quando totum opus ab- 
solutum erit, omnium specierum analysin pos- 
cens. En interea quomodo species herbarii mei 
dispertivi. 

1. Phaca Г. Huc pertinent Ph. frigida , 
Jacquiniana m. ( frigida Jacq), alpina , astra- 
galina , australis, altaica, velutina Turcz. et 


11 species indescriptae, pleraeque ex Americä 


boreali. 


D Psychridium. Huc Astragalus oroboi- 


des, Phaca brachytropis et tres novae species. 


3. Anaphragma. Species nova ex Amer. 
boreali. 

4.  Picraena. Astrag. amarus. 

5. Rysodium. Astr. pterostylis Decand, 


6. Ammodyies. Astr. Ammodytes et ше- 
hlotoides. 


266 

7.  Alopecias. A. alopecuroides , |» narbo- 
nensis, macrocephalus, sphaerocephalus m. (ma- 
erorephalus fl. t. с.) , vulpinus , ponticus 5. la- 
natus , libanotis, barbatus , emarginatus, da- 
syanthus ,  dasycephalus Besser et 2 novae 
species. 

8. Cymbicarpos. A. trigonus, tomentosus, 
christianus. 

9. Caryolobium. А. macrocarpos. 

10. Glycyphylla. A. glycyphyllus, giy- 
cyphylloides ; labradoricus ( secundus Mich. ) , 


galegiformis , ? stipularis et 3 novae species. 


11.  Craccina. A. gracilis , racemosus., 
Cracca, Phaca triangularis, Á. falcatus, reptans, 
leucophaeus , depressus, tunetanus , sulcatus , 
austriacus, vaginatus ( bifidus Turcz. ), versico- 
lor ( olopterus DC.) , leptostachys , tauricus , 
ct 2 novae species. 

12. Macrosema. A. Onobrychis, onobry- 
chiosdes , bicolor , aduncus , succulentus, et 6 


novae species. 


13. Solenoius. A. fruticosus , angarensis 


Turez. , gyzensis Delile, virgatus, stenophyllus 


267 
m. (tenuifolius Pall.),. pallescens , elongatus у 
dealbatus, vesicarius; — asper; — bayonnen- 
sis ; — leontinus ; — uliginosus ( carolinianus 
DC, canadensis У’), canadensis DC ( caroli- 
nianus W ), glaber , odoratus , semibilocularis 
( Laxmanni Pall. descriptio nec icon), Lax- 
manni Jacq ( Pall. icon nec descr.), adsur- 
gens; — hypoglottis , (В. dasyglottis Fisch , 
y Wilhelmsii DC ), purpureus, lasioglottis hu- 


mifusus , unifultus et 4 species novae. 


14. Astragalus L. pentaglottis, tuberculo- 
sus, mauritanicus, m. (hypoglottis Desf.), Glaux, 
Pyramidula Salzm., Epiglottis, geniculatus , 
Stella, radiatus m. (Stella aegypt. et f. tribu- 
loides Hom. non Delil.), Asterias m. ( Stella 
fl. t. c. ) ,. tribuloides Del. oxygloitis , psilo- 
glottis, peregrinus , striatellus , boeticus,  sesa- 
meus (f malacensis Salzm. ), cymbiformis , 
prolixus ; — contortuplicatus , hamosus > aegi- 
ceros, brachybius m. (hamosus Del. Aegypt.), 
hispidulus , trimestris ( aegypt. nec. al.) an- 
nularis ( maculosus ) , mareoticus , reticulatus Е 
subbiflorus, scorpioides (canaliculatus), et duae 


species novae. 


268 


15. Philammos A. subulatus , comicula- 
tus, macrolobus , ceratoides , Arbuscula , Ste- 
venianus ; —— davuricus ; — arenarius et 2 


novae species. 


16, Proselias. À. monspessulanus, sangui- 
nolentus, incanus , globosus (3), resupina- 
tus (fragrans DC. ), reduncus et 3 novae 


species. 


17. Chondrocarpus. A. macrorhizus (f$ 
nummularioides Desf. rotundifolius W.), bra- 
chycarpos ( ? incurvus ) , elongatus , et 2 no- 


vae species, 


18. Zuprepia , nova ex Amer. bor. 


19. Cystium. A. Cicer ; — physodes, 


macrophysa Bess. , Pallasu Fisch. 


20. Myobroma. A cahyricus , longiflorus , 
ovinus m. ( caprinus glaber DC.), fabaceus, 
utriger , caprinus (e Barbaria ), buchtormen- 
sis, albanus m. ( nummularius MB. ), ligno- 
sus ( declinatus W.), exscapus , pubiflorus , 
lanigerus , humilis , nummularius (e Syria et 
Cretà ) , mollis ; — diffusus, testiculatus (В 
rupifragus tauricus Pall.), megalanthus (amoe- 


nus Gebler), rupifragus (e Sibirià ), gala- 


269 


clites ; — geminiflorus , uniflorus, triphyllus 
et 7 novae specias. 

21. Saccocalyx. A. lineatus , halicacabus, 
follicularis ‚ calycinus , lupulinus , laguroides , 
vulnerariae , coluteoides , tumidus et 2 novae 
species. 

22. Tragacantha Tourn. A. lagurus W. 
(non DC.), xanthurus m. (lagurus DC. ), 
lagopodoides , angustifolius ( bracteolatus W. 
excl. syn. ), genargenteus, massiliensis ( Po- 
terium W.), aristatus , echinoides ; — troja- 
nus m. (gummiferi var. DC.), caucasicus , 
caspicus , denudatus, eriocaulos , pycnophyl- 
lus ( compactus fl. t. c. ), creticus , Echinus, 
Pseudotragacantha , aureus, plumosus , ptilo- 
des ( plumosus e Libano ), breviflorus ( erio- 
cephalus W.), compactus (e Libano ) , sicu- 
lus, Arnacantha , longifolius , oleaefolius et 9 


novae spe cies. 


23. Oxytropis DC. 51 species, inter 


quas novae 10. 


94. Biserrula L. Pelecinus. 


o P A, Pp, SP RP IPIS Is 


ERST REFERRE ITS SOS TEE LIT LOG GOOLOL GEL HDD EEE I IC LOG LOG LOD L OL 


Classification riéthodique des lioches par fa- 
milles naturelles ; 


par Г. Corprer ; Membre de notre Soc. 


Cette classification des roches qui sert de 
basé à l'exposition de la collection des Roches 
dans le Jardin du Roi de Paris; vient d’être 
publiée par Mr. le Conseiller de mines E. Th. 
Kremschrop *), à qui l’auteur a eu la com- 
plaisance de communiquer son manuscrit. Nous 
croyons rendre service à nos Membres, en 
leur faisant connoitre cette classification basée 
sur la condition minéralogique des Roches. La 
division en familles est fondée sur la base des 
roches, et les soudivisions dépendent de la 
structure ou du mode de conjonction des par- 
ties constituantes. La décomposition d’une ou 


de l’autre partie influe donc nécéssairement , 





*) v. LreoxHanp u, Bronx, Jahrbuch der Mineralogie, 


Geognosie etc. 2 Jahrgang 1031. N. г. р. 17. 


399. 


271 


d’après ces principes, sur la place quelle 


occupe comme espece. 


Classification méthodigue des roches par 2 


rS | 
EEE 


ььь 
ль © 


16. 


47: 
18. 


milles naturelles. 


. Fam. Roches feldspathiques. 


pyroxéniques, 





amp hiboliques. 

épidotiques. 

grénatiques. 

hypersténiques, 

dialagiques. | i 

talqueuses. 

micacées. 

quarzeuses. 

vitreuses. 

argileuses. 

calcaires. 

gypseuses. 

à base de sous-sulfate d'alu- 
mine. 

à base de sous - carbonate 


| 
| 


de soude. 
à base de muriate de soude. 
à base de carbonate de fer. 


| 
ä 


272 
19. Fam. Roches à base d’hydrate de man- 


ganese. 
20. — — —— à base d'hydrate de fer. 
21. ——— —— à base de silicate de fer. 
22, — —— à base d’oxyde rouge de 
fer. 
23, ——— —— à base de protoxyde de fer. 
24, —— —— à base de sulfure de fer. 
25. —— —— à base de Soe. 
26. —— ——— à base de bitume gris. 
27. —— —— pisasphaltiques. 
28. —— —— graphiteuses. 
29. ——— —— anthraciteuses. 
30. —— —— à base de houille. 
34. — E base) de lignite. 
Appendice. 
32. ——— Roches anomales. | 
33. —— Roches météoriques. 


I. Елмиле. Rocnes FELDSPATHIQUES. 
I. ОврвЕ. Phanerogènes. 
1. Genre. Agregees. 
Especes. 1. Gneiss. 


a. ordinaire. 


273 


b. leptinoide; qui fait le pas- 
sage du Gneiss au Weiss- 
stein, 

2. Leptinite ; /Z'eisstein W. 
3. Pegmatite ; Schriftgranit. 
a. commun. 
* schistoide. 
= re délit. * 
b. graphique. 
4. Granite. 
a. ordinaire. 
b. zirconienne. 
9. Syénite. 
a. ordinaire. 


b. zirconienne. 
9. Genre. Conglomeres. 


Espéce. 1. Conglomérat feldspathique. 
2. Grés feldspathique. 
a. anagénique. ** 


b. anthracifere. *** 


*) sans clivage distinct. 


** ) Melange de roches primitives, 


***) Melange d’Anthracite, 


2974 
3. Genre. Meubles. 


Espéce. 1. Sables. Graviers. Galets feld- 
spathiques. ; 


II. ОврвЕ Adelogènes en tout ou en partie. * 


Section 1°те Petrosilicieuses. 


Ordinairement quarziferes sans fer 
titané, rarement cellulaires ou amıyg- 


dalaires. 
1. Genre. dggregees. 


Espece. 1. Petrosilex. Feldstein. Dichter 
Feldspath. W. 


a. uniforme. 

b. fragmentaire. 
c. ordinaire. 
d. corné. 

e. jaspoide. 

f. argiloide. 

g. quarzifere. 
h. jadienne. 


i. phylladifere. 





+) Ces différentes variétés constituent pour la pla- 


part les bases de certains porphyres. 


275 

2. Pophyre syénitique. 

a. ordinaire. 

b. cellulaire. 
3. Porphyre pétrosilicieux. 

Feldstein-Porphyr. Leonnarn. 
4. Pyroméride. 

a. globaire. 

b. globulaire. * 


5. Porphyre argiloide. 


2. Genre. Conglomerees. 
Espéce. 1. Grauwacke. Traumate. 
2. Conglomérat pétrosilicieux 
anagénique. 
3. Conglomérat porphyrique. 
Section 2 de Leucostiniques. 


Non quarziféres , avec fer 
titané , ordinairement cellu- 


laires. 


*) Les deux variétés principales du porphyre . glo- 


bulaire de Corse, 


ei 
© 
+ 


276 
Pyrogéne. TrachytartigeFeld- 
spath = Gesteine. 
1. Genre. Aggrégeées. 
Espece. 1. Trachyte. 


a. ordinaire. 
b. fritiforme. (Halbverglast.) 


2. Porphyre loucostinique. (77a- 
chyt - Porphyre). 
a. ordinaire. 
b. fritiforme. 


3. Phonolithe. 


‘a. ordinaire. 
b. fritiforme. 
2. Genre. Conglomerat leucostinique. 
3. Genre. Meubles. 
Espèce. 1. Centre leucostinique. 


2. Gravier , Sables, Galèts leu- 


costiniques. 


Famizze. 2. Rocnes PYROXÉNIQUES. 


I. Onone. Presque homogènes et non cellulaires. 


1. Genre. Aggregees. 


274 
Espèce. 1. Coccolithe. 


2. Lherzolithe. (avec Antho= 
phyllite ) 
Augitfels der Pyrenäen. 


3. Lherzolite compacte. | 


2. Genre. Conglomerees. 
Espèce. 1. Conglomérat lherzolique. 


II. ОврвЕ. Melees d'une grande quantité de 
Feldspath et cellulaire. 


Section. 1. Mélées de Feldspath gras et 
de terre verte. (ophitiques.) 


1. Genre. Aggregees. 


Espéce. 1. Granite ophitique. ( Granite 
mélé de Feldspath et de 


terre verte. ) 


2. Aphanite. Granite avec un 
mélange de masse feldspa- 
thique altérée et de terre 


verte. ) 


3. Ophite. (Porfido verde avec 
Augite ) 


278 


2. Genre. Conglomerees. 
Espèce. 1. Brèche ophitique. 
Section Il. Melangees de Feldspath vi- 
treux , de fer titané , et de 
plusieurs autres substances , 
Péridot , Amphigene etc. 
( basaltiques ). 
1. Genre. Jggregees. 
Espéce. 1. Mimosite. * 
2. Dolérite. ** 
3. Dasanite ordinaire. *** 
4. Basalte fritiforme. *### 
2. Genre. Conglomerees. 
Espéce 1. Conglomérat basaltique. 
3. Genre. Meubles. 
Espèce 1. Cendre basaltique. **#** 


р > 
*) Les élemens sont mélangés tellemement, quon 
ne peut plus les reconnaitre, 


**) Avec clivage reconnaissable, approchant du cry- 


stallin. 

***) Avec des élemens prédominans de Feldspath 
vitreux, 

^***) Basalt commun, 

*'***) Cinérite lithoide uniforme fragmentaire, Basal- 


te et Basanite pulvérulent, 


279 
9. Sables, Graviers, Amas de 


galets basaltiques. 


Famizze 3. Rocnes AMPHIBOLIQUES. 


Genre unique. Aggrégees. 
Espéce 1. | Amphibolite. 
a. ordinaire. 
b. grenatifere. 
2. Kersanton. * 
3. Diorite. 
4. Diorite compacte. 
a. ordinaire. 
b. basaltoïde. 
3. Porphyre dioritique. 
a. ordinaire. 
b. calcarifère. 
c. altéré. 


FamiLLE. 4. Rocnes ÉPIDOTIQUES. 


Genre unique. Aggrégées. 


Espèce. 1. Epidot stratiforme. ( Pistacit- 


lager ). 


T Roche de Hornblende particnliére avec Pinite. 


280 
FawiLLE 9. RocHEs GRÉNATIQUES. 
Genre. 1. Jggregees. 
Espéce. 1. Grénat sihi ( Granat- 
lager. ) 
a. granulaire. 
b. compacte. 
Genre. 2. Meubles. 
Espéce. 1. Sable grénatique. 


Famirze. 6. RocHEs HYPERSTÉNIQUES. 
Genre unique. Aggregees. 
Espece. 1. Selagite. ( Hypersthenfels. ) 
FaAwmiLLE 7. RoOGHES DIALLAGIQUES. 
1. Genre. Aggrégees. 
Espece. 1. Piclogite. * 
2. Euphotide. ( Gabbro ). 
3. Variolite. ** 
4. Serpentine. 
2. Genre. Conglomerees. 
Espéce. 1. Bréche euphotidienne. 


9. Bréche serpentineuse. 





*) Mélange de Diallage et de Grénat. 


**) Diallage et Feldspath intimement mélés, 


281 
3. Pouding serpentineux. 
4. Grès serpentineux. 
3. Genre. Meubles. 
Espece. 1. Sables et graviers serpenti- 
neux. 
Famizze. 8. ROCHES TALQUEUSES. 
1. Genre. Aggregees. 
Espece. 1. Protogyne. * 
2. Talcite. ( verhärteter Talk. ) 
a. ordinaire. 
b. feldspathique. 
c. maclifère. 
d. quarzifère. 
2. Genre. Conglomerees. 
Espèce. 1. Phyllade ( Thonschiefer. ) 
a. ordinaire. 
b. anthracifère. 
c. calcacifère. 


d. arenifère. 


2. Anagénite. ** 





*) Granite avec mélange de Talc. 
**) Des fragmens variés de roches primitives, lies 


par le Phyllade ou le Thonschiefer, 


282 
3. Pouding phyllidien. 
pl 9. Rocnes micAcÉEs. 
1. Genre. Aggregees. 
Espèce. 1.  Greissen. 
2. Micacite. ( Glimmerschiefer. ) 


3. Mäcline. * 


t2 


Genre. Conglomeirees. 

Espece. 1. Conglomérat de Micacite. 
3. Genre. Meubles. 

Espece. 1. Sable de Mica. 


FaAwiLLE. 10. Rocnes QUARZEUSES. 


1. Genre. Aggrégees. 


Espèce. 1. Quarzite , ( Quarzfels. ) 
Рави е. 9” * 


3. Jaspe. 


19 


4. Quarz grenu sédimentaire. 
5. Quarz compacte sédimentaire. 
6. Silex. 


9. Genre. Conglomerees. 





*) Mica avec masses de Маце. 
** ) Quarz mélé d’Anihracite, Lydite. 


Espèce 1. 


2" 


3. 
4. 


10. 
11: 


283 


Grès quarzeux phylladifère. 


proprement dit. 





„a u Merrifere. 


vec | Chamois 


site. * 


no avec Feldspath, 


( 4rkose. ) 


— Мес Kaolin. 


( Metaxite. ) 


vec Seniste Ors 


dinaire. 


——— argillifère. 


( Psammite. ) 


—— avec Marne. 


( Molasse. ) 


mn бе. 


— ——— polygénique. ** 


3. Genre. Meubles. 


Espece. 1. 


2 
3. 
4. 





*) Avec Silicate de fer ou 


**) Melange de substances 


Sable 


—— 
—M— 


——— —— 


N 


quarzeux homogene, 
———— micacé. 
ar Terrifere. 


dais Mate 0) feldspathique. 


Glauconie, 


diverses, 


284 


Sable quarzeux avec Kaolin. 





— avec Arsile. 


calcarifere. 


— — 





OND a 


Sable siliceux à base de Si- 
lex. 
9, Galeis quarzeux en amas. 
10. Galets siliceux en amas. 
11. Débris anguleux de roches 


quarzeuses divers en amas. 
Famizze 11. Rocues viTREUSES. 


Onpnr. 1. Congeneres des laves feldspathiques. 
1. Genre. Aggregees. 
Espèce. 1. Petinite. ( Pechstein. Picite.) 
2. Obsidienne. 
a. uniforme. 
b. globulaire. 
. hyaline. 
verte. 
e. piciforme. 
... smalloide imparfaite. 
c. Zonaire. 
d. porphyroide. 
. quarzifere. 


.. non quarzifere. 


285 


e. fragmentaire. 
3. Pumite. (Pumicite. Bimsstein) 
2. Genre. Conglomerees. 
Espece. 1. Conglomérat ponceux. 
a. par voie seche. 
b. par voie humide. 
2. Conglomérat d’Obsidienne. 
3. Genre. Meubles. 
Espèce. 1. Obsidienne lapillaire. * 


2, Pumicite lapillaire. 


Go 


Cendre ponceuse. 
OnDre Il. Congeneres des laves pyroxeniques. 
1. Genre. Jggregees. 
Espece. 1. Gallinace stratiforme. ** 
2. Scorie stratiforme. *** 


2. Genre. Conglomerees. 
Espece. 1. Conglomerat de scorie. 


a, par voie seche. 


b. par voie humide. 





*) Consistant de petits fragmens. 
**) Vitre volcanique en masses en couches, produi- 
tes de roches augitifères, 


и 
***) De masses semblables scoriacées, 


286 
3, Genre. Meubles. 
Espece. 1. Gallinace lapillaire. 
2. Scorie lapillaire. 
3. Cendre à base de scorie. 


a. Cinérite vitreuse. 
b. uniforme. 


c. fragmentaire. 


ОврвЕ III. Zhermandiennes. ( Gebrannte Fels- 
arten. ) 
Espece. 1. Tripoli. 
a. phylladigene. 
b. à base de schiste. 
c. argiligéne. 
2. Thermantide. (gebrannte Schie- 
fer und Schieferthone. ) 
a, phylladigéne. 
* frittiforme. 
** smalloide. 


*** vitreuse. 


t? 


. à base de schiste. 


e 


argiligene. 


d. à base de marne. 


287 
Fymizzr. 12. RocuEs ARGILEUSES, 


ORDRE. 1. Epigenes ou argiloides. 


Section. 1. Congeneres des roches feldspa- 


thiques. 


Espèce. 1. Gneiss décompose. 

2. Leptinite decomposé. 
Kaolin. (Pegmatite décomposé) 
Granite décomposé. 
Porphyre argilitique. 
Psephite. * 
i Tephrine. "x 


GE EP ae a 


Peperino leucostinique. 


9, Trass. 


Section. 2. Congénères dés roches pyroxe- 
niques. 
Espèce. 1. Mimosite décomposée. 
2. Dolérite décomposée. 
3. Wacke. 
a. ophitigéne. 


b. basaltigene. 





*) Conglomérat de porphyre décomposé, 
*#) Roches composées de Feldspath et d’Augite chan- 


, р р 
gées et décomposées, 


288 
4. Peperino. 
a. ophitigene. 
b. basaltigene. 
9. Tufa. 


Section. 3. Congénéres des roches amphi- 


boliques. 


Espece 1. Kersanton décomposée. 
2. Diorite décomposée. 
3. Xerasite. Havy. * 


4. Conglomérat de Xerasite. 
Section 4. Congeneres des roches diallagi- 
ques. 
Espece. 1. Serpentine décomposée. 
Section 5. Congeneres des roches talqueuses. 
Espèce. 1. Argile phylladigène. 
Section. 6. Congenères des roches micacees. 
Espèce. 1. Mäcline décomposée. 


Section 7. Congenères des roches vitreuses. 





*) Roche volcanique particulière du Vesuve contenant 


de l'amphibole décomposée. 


289 
Espèce. 1. Alloite. * 


2. Asclerine, ** 
3. Peperite. *** 


4, Puzzolite. **** 


Onpnz Il. Argileuses proprement dites. 
| Espèce. 1. Argile. (faisant pâte avec l’eau.) 
a. ordinaire. 
* smectique. { Falkererde.) 
** plastique. ( Zópferthon. ) 
b. magnésienne. 
c. ferrugineuse. 


d. sableuse. 


e. limoneuse. ( Lehm. ) 





*) Masse de Pumicite complétement décomposée. 
**) Vitre feldspathique avec des mélanges hétérogènes. 
***) Vitre augitique grenu , en partie décomposé et 


avec des mélanges hétérogènes, 


****) Vitre augitique en partie décomposé avec des 
substances hétérogènes, 
Cf, Corpier, Mémoire sur les substances minéra- 


les dites en masse , qui entrent dans la compo- 


sition des roches volcaniques de tous les äges, 


dans le Journ, de physique Tome. 85, p. 133. 


19 


290 
2. Argilite. ( Schieferthon. ) ne 


faisant pas pâte. 
3. Marne. ( faisant pâte.) 


a. ordinaire. 
b. bitumineuse. 
c. pétrosilienne. 
d. sableuse. 


e. limoneuse. 


4, Marne endurcie. 


5. Schiste commun. * 


a. avec fer carbonate. 


b. anthracifere. 


* ordinaire. 


** pyriteux et alumineux. 


c. arsénifére. 
d. fragmentaire. ( gewdhnli- 


cher Grauwackenschiefer. ) 


6. Lidienne ** 
ee nn 
*) Schiste argileux proprement dit c. à. d. celui 
qui na point pour base du talc. 


**) Mélange de terre argileuse et siliceuse avec An- 


ihracite, 


291 
7. Traumate. ( gemeine Grau- 


wacke. ) 
Famitte. 13. ВоснЕЗ$ cALCAIRES. 


Оврве. I. 4 base de carbonate de chaux simple. 
1. Genre. Aggregées non sedimentaires ; 
( de structure, crystalline. ) 
Espece. 1. Calcaire primordial. 
2. Calcaire veiné anagénique. * 
3. Calcaire phylladifère. ** 
2. Genre. Aggregees sedimentaires. 
Espèce. 1. Calcaire sédimentaire à grains 
salins. *** 
a. ordinaire. 
b. à encrinites. 


2. Calcaire sédimentaire compacte. 


3. — — ces ayec„;schiste 
ordinaire. 

4. — — — — argilifère. 

9. — — — — avec Chamoi- 


site. ( Eisensilicat. ) 


6. — — — — globulifere. 





*) Avee des veines de schiste. Uibergangskalkstein. 
**) Avec plus de Schiste argileux que le précedent. 
***) Calcaire compacte avec de petites lamelles spa- 


thiques. Enkrinitenkalk. 
* 


29 


292 

. Ordinaire. . 
. oolithique. 
. Brocatelle. 


. tuberculaire. 


me © us 


. pisolithique. . 


7. Pouding calcaire. 


8. Bréche calcaire. 


9, Travertin. 


10. 
11. 
12: 
13. 


a. ordinaire. 

b. siliceux. 
Tuf calcaire. 
Calcaire crayeux. 
Calcaire grossier. 


Conglomérat coquiller moderne, 


3. Genre. Meubles. 


Espécer 1: 


cC RW» 


Falun. (Aggregat von Mu- 
scheln.) 


. Sable calcaire moderne. 
. Amas de galets calcaires. 


. Amas de débris calcaires. 


Amas zoolithiques modernes. 


a. de mollusques. 


b. de zoophytes. 





293 
Onpnr. II. 4 base de carbonate de chaux ma- 
gnésifére. 
.9, Genre. Aggrégées non sedimentaires. 
Espèce. 1. Calcaire magnésien. (Dolo- 
mit.) 
ОврвЕ. Ш. 4 base de carbonate de chaux fer- 
rifères. 
1. Genre. 4ggrégées non sedimentaires. 


Espèce. 1. Calcaire ferrifere sédimentaire, 


Famizze 14. Rocnes GYPSEUSES, 


Espece 1. Anhydrite. 
a. grenu. 
b. compacte sédimentaire. 


c., fragmentaire. 


2. Gypse. 
a. grenu. 
b.. compacte. 
c. sédimentaire. 


- 


d. fragmentaire, 


Глмиле. 15. Rocues à BASE DE SOUSULFATE 


D’ALUMINE, 


Espèce 1. Alunite. ( Alaunfels Lzowmnanp) 


294 
a. silicifère. : 
b. compacte. 
‚с. porphyroide. 
d. fragmentaire. 
2. Aluminite. Lzonn. 


a, silicifère. 
b. solide. _ 


c. terreuse. 


FawmiLLE. 16. Rocues à BASE DE SOUSCARBONATE 


DE SOUDE. 


Espece 1. Sel gemme. 


Famizze 18. Rocnes à BASE DE CARBONATE 


DE FER. 
Espece 1. Carbonate de fer grenu. 
2. Carbonate de fer argileux. 


a. compacte. 


b. globulaire. 
Famitte. 19. Воснез à BASE р HYDRATE DE 
MANGANESE. 


Espèce 1. Hydrate de manganèse strati- 


forme. 


295 
Клмиля. 20. Roches A, BASE D HYDRATE 
DE FER. 
Espèce. 1. Hydrate de fer. 
a. compacte. (dichter Braun- 
eisenstein.) 
b. globuleux. ( körniger —) 
c. terreux (okriger —— ) 
Fame 21. Rocnes A BASE DE SILICATE 
DE FER. 
Espèce. 1. Chamoisite. ( Glauconie. ) 
_ а, ordinaire, 


* compacte. 


**- olobulaire. : 
b. calcarifere. 
e quarzifere. | 
Famnze. 22. Rocnes à ВАЗЕ D'OXYDE ROUGE 


DE FER, 


1. Genre. Aggregees. 
‚Espece. 1. Fer oxydé rouge stratiforme, * 
a. compacte. . 


b. globulaire. 





*) Rotheisenstein - Lager. 


296 


c. fragmentaire. 


d. ealcarifere. 
2. Fer oligiste stratiforme. * 


a. grenu. 
b. compacte. 
3. Itabirite. ( Eisenfels Геомн. ) 
2. Genre. Conglomerées. 
Espèce. 1. Conglomérat de fer oligiste. 
3. Genre. Meubles. 

Espèce. 1. Sable de fer oligiste. 
Fame. 23. ВоснЕЗ à ВАЗЕ DE PROTOXYDE 
DE FER. 

1. Genre. dggregees. 


Espéce. 1. Fer oxydulé ordinaire, ** 





2; — — chromifere. 
A ce 5. 
ox не 


2. Genre. Meubles. 
Espece. 1. Sable de fer oxydulé. 
2, 











chromifere. 


Benne u 





titanifére. 


*) Eisenglanz - Lager. 


**) Gemeine Magneteisenstein - Lager. 


297 


b: 


Глмпле. 24. Rocurs à BASE DE SULFURE DE FER. 


Espóce. 1. Pyrite blanche stratiforme; (Ar- 
senikkies-Lager.) 


2. 





ordinaire; — ( Schwe- 
felkies-Lager. ) 

3. —— magnétique; — ( Mag- 
netkies-Lager. ) 

4. 


cuivreuse; — (Kupfer- 





kies-Lager. ) 


Famitte 25. ВоснЕз à BASE DE SOUFFRE. 


Espèce. 1. Souffre stratiforme. 


Famizze. 26. Rocues à BASE DE BITUME GRIS. 
Espèce. 1. Dysodile schistoide. * 
2. Schiste gras inflammable; (d’Au- 
tun. ) 
3. Marne inflammable, ** 


4, Trass inflammable. 


Елмиле. 27. ROCHES PISSASPHALTIQUES. 


Espèce. 1. Pissasphalte stratiforme. (Erd- 
pech - Lager. ) 





*) Sicilianische Papierkohle. 
”*) Du Lias des terrains oolithiques, 


298 
Гамиле. 28. RocnEes GRAPHITEUSES. 
Espece. 1. Graphite stratiforme; 
Гдмиле. 29. Rocnes ANTHRACITEUSES. 
Espèce. 1. Anthracite. 
| | a. dure. 


b. friable. 
2. Ampellite. * 


Famizze. 30. Rocnes à BASE DE HOUILLE. ** 
Espèce. 1. Houille. *** 
a. maigre. 
* luisante. 
TX compacte. 
h. grasse. 
2. Schiste noir inflammable, **** 
a. ordinaire. 
b. calcarifère, ***** 


Famicze. 31. Rocnes à BASE DE Licurrr, ****** 


*) Schiste graphique, mais non Sch, alumineux. 
**) Mélange d’Anthraeite et de Bitume. 

***) Steinkohle, Schwarzkohle W. 

**** ) Brandschiefer , Геохнлар. 

XXXXX 


) Schiste marno - bitumineux ; bituminóser. Mer- 


gelschiefer ; Kupferschiefer. 


******) Mélange de Bitume et de Charbon végétal, 


299 


Espèce. 1. Stratiforme. ( gemeine Braun- 
kohlen - Lager.) 
a. luisante. 
b. terreuse. 
* avec débris organiques. 
** sans débris organiques. 


2, Bois fossile en amas. 
3. Terre d'ombre. * ( Umbra ) 
4. Tourbe. ** 


Famizze. 32. Rocnes ANOMALES. 

A. Roches de filons ( Gangformationen. ) 
Aggrégats quarzeux. | 
calcaires. 
barytiques. 
pyriteux. 
de Galéne. 
de Blende. 
de carbonate de zinc. 
de carbonate de fer. 


d'hydrate de fer, etc. 





*) Avec troncs de végétaux. 
#*) Avec troncs de végétaux, ossemens, débris 


d’utensiles etc, 


300 
B. Incrustations des grottes. et cavernes. 
C. Eaux minérales. 
D. Eaux de mer. 


E. Eaux de lacs sales. 


Famizze 33. Rocues MÉTÉO RIQUES. 


IE ISSUES III 49442 604 406494 04 604 9 9 ODL DES A059 605909 6^ 


Exposition. des minéraux en ordre géologique, 
par le w£ux. 
I. MoxTAGNES PRIMITIVES 
Hégion. 1. Monts de Grauite. Granite et 
Syénite. 
2. Monts de Gneiss. 


Schiste micacé. 


eo 


4. Schiste talqueux. 
avec les suites de Protogyne 
avec Jade et Petrosilex ; — les 
différentes Variolites. 

9. Schiste argileux. 
Ici est placé aussi Lherzolite. 
Schiste argileux avec Macle, et 
des couches subordonnées de 
chaux. 

iI, MonTAGNES DE TRANSITION. 


Roches pyrogènes ; * couvrant les 





*) Mr. Corpier comprend sous le nom de roches 
pyrogenes toutes les roches volcaniques , et qui, 
d’après leur nature ne peuvent être d'origine nep- 


tunique, 


monts primitifs ‘en forme de man- 
Teau. 

Granite ophitique. 

Porphyre ophitique. 





à Petrosilex. 
Les roches globulaires de Corse. - 
Plusieurs variétés d’ophite, 
Sousdivision premiere. 
Schiste argileux de transition, 
Schiste avec trilobites. 
Certaines: variétés de aaa avec de restes 


de coquilles indéfinies. 


Traumate avec ne et Productus d’An- 
gleterre. 

Traumate avec Anthracite et pyrite. 

Breches les plus anciennes. 

Brèche antique. (avec Entrochites. ) 

Jaspe, Lydite, de masses grandes et compactes. 


Calcaires. Les brèches soit dites fausses d'Italie. 
Calcaire à Belemnites de Vellette. — 
Calcaire à Trilobites d'Angleterre; — idem 
avec orthocératites. m. 

Calcaire de Tarantaise. 


Gyps de Tarantaise. 


303 


Sousdivision seconde. 


Agelomérats anciens ; Old red Sandstone des 
Anglais. 
Traumate proprement dit, avec ses conglemérats. 
Calcaire avec Ammonites. 
avec Entrochites. 
Dolomite avec Productus , de l'Amérique. 
Calcaires avec fer spathique et Orthocératites. 
Calcaire avec des couches de Dolomite, rem- 
plies d'Entrochites. 


Muriacite de Bex. 


Fer oxydé argileux avec Productus. 


III. Montacnes oe FLórs. 


Cette série commence également avec des 
roches pyrogénes qui alternent avec les mon- 
tagnes de houille. 

Traumate , Porphyre , Dolerite , Syénite , 
hoches basaltiques. 

Formation de houille , avec des conglo- 


mérats de porphyres anciens qui l'accompagnent. 
Schiste houiller. 


Fer spathique. 


Grés rouge ; ( Psephite. ) 


304 

Zechstein. — Schiste alumieux cuprifère de 
Mansfeld ; — Grès varié avec ses cou- 
ches d’argile. 

Formation de Gyps avec Sel gemme. 

Formation de cuivre, dans le grès bigarre 
d'Angleterre et de Chessy. 

Chaux coquilliere W. Calcaire de Göttingen 
avec beaucoup de pétrifications , et des 
Sauriens dans les couches supérieures. 

Dolomite. 

Chaux à Gryphites , avec Belemnites , Plagio- 
stomes. 


Chaux oolithique. 





Greensand. 
Craie — inferieure , celle de Maestricht ; — 


supérieure , celle de Champagne. 


IV. MowNTAGNES TERTIAIRES. 


Bréches calcaires. 

Molasse. 

Grès bitumineux — Poudding — Glauconie. 

Formation d'argile trés étendue. — Marne et 
couches d'argile. — Bois bitumineux et 


Lignite. 


305 


Gyps. — Gyps avec Strontiane. 
Couches de fer hydraté globulaire et de fer 
hydrate. 


Calcaire grossier ( Miliolitenkalk. ). 

Calcaire siliceux de Chateau - Laudon. 

Travertino. 

Smectite ( Schwimmstein ). 

Quarz meuliere ( Mühlsteinquarz. ). 

Productions volcaniques : Touf, Dolérite , 
Basalte , Traumate , Laves compactes (Ta- 


felbasalt W.) , Laves feldspathiques. 


Phonolithe, Trachyte, Porphyr - Obsidien 5 
Obsidiens , Porphyres - picitiques. 


Aluminite. 
V. Diluvium. 


De grands Conglomérats. 

Productions de Canstadt en Würtemberg. 
Bréches modernes. 

Touf. 

Tourbe avec du bois bitumineux. 
Bréches a ossemens. 


Bréches a coquilles. 


20 


306 


Formations pyrogènes modernes, — Laves de 


Volcans actifs d’aujourdhui; — Pumici- 


te. — Souffre. — Minerais de fer subli- 


mes. — Produits des. Solfatares. 


PRPS IPIS IIS IST ILLS IT SET SEE ISIS IDEE ПАЛ 


Analyse de la Wörthite nouvelle espèce 


minerale ; * ) 


par M. Hess, Académicien extraordinaire et 


Membre de notre Société. 


La Worthite est un hydrosilicate d’alu- 
mine, trouvé aux environs de St. Petersbourg 
par M. Wôrru, Secrétaire de la Société mi- 
néralogique et Membre de notre Société, ana- 


lysée , définie et décrite par M. Hess. 


La Wörthite se trouve dans des decom- 
bres de roches qui paraissent appartenir aux 
formations de Finnlande et de Suède. Sa tex- 
ture est cristalline lamelleuse ; on n’a point 


trouvé de cristaux isolés. Elle est blanche, 





*) Extrait du Recueil des Actes de la séance publi- 
que de l’Académie Impériale des Sciences de St. 
Pétersbourg tenue le 29 Dec, 1650. (St. Ptbg. 
1031. 4) p. 57 sqq. 


20 


308 


translucide. Ses lamelles jouissent d’un éclat 


semblable à celui du Disthène. 
Sa pesanteur spécifique — 3. 


Sa dureté est plus grande que celle 
du cristal de roche qu'elle raye assez faci- 


lement. 


Chauffée dans un tube fermé, elle de- 
vient opaque, les parois du tube se recou- 
vrent d'eau qui ne réagit point sur le papier 
de tournesol et qui , évaporée, ne laisse point 


de trace sur le verre. 


Le phospate sodique ammoniacal ne Pat- 
taque pas sensiblement , et les morceaux que 
l'on met à l’action de ce dissolvant conservent 
leurs aspérités , soit que l'on se serve de la 


flamme de reduction ou d’oxydation. 
Y, 


Le borate de soude ne l'attaque que très 
faiblement , à peine peut on remarquer une 


petite diminution des aspérités de l'épreuve. 


Le carbonate de soude l'attaque visible- 
ment, on peut remarquer une effervescence 


à la superficie de l'épreuve, Mais la masse 





309 


ne fond pas, et le carbonate est absorbé par 
le charbon. Humecte avec une dissolution 
de nitrate cobaltique et fortement chauffé, le 


minéral prend une couleur bleue très foncée. 


Une analyse répétée a donné : 


Slice PURUS DA "os 10990 41.00 


hommes i» si. 00 3259 63 
Maonesies, ect t aon, 60:36 
IX M я XR. fd 4,63 

99,02 


Si lon calcule la quantité d’oxygene que 
contiennent ces diverses substances suivant la 


premiere analyse on aura: 


Oxygène. Multiple. 
Silice . 40,54 21,00 5 
Alumine 53,50 24,98 6 
Magnesie 1,00 
Baur. ...263 4,11 1 


99,71 





Ceite composition est représentée par la 


formule suivante : 


999 ce eee 


5! AT" Spe o AN? 


310 
Il est évident d’après cette composition, 
que d’après le système chimique de la miné- 
ralogie, la Wörthite sera placée immédiate- 


ment après la Cyanite. 


ws КРУ РТР АЕ РУ IIS GIP GI SSII PISIS PIS LILDOLDIGLLESBILIGELPLOLDIPISDIE SPIDIIISITID 


OUVAROVITE; 
nouvelle substance. minérale , gly 


de par Mr. Hess. Fo of 
L'Ouvarovite est une substance qu ’on a 
confondue jusqu'à présent avec le Dioptase ou 
l'Achérite. * Mr. Hess a fixé sa place dans le 
genre du grenat, On trouve . ce minéral. dans 
т Oural, dans un.des biens de Mme la Comtesse 
Polier , aux environs de Bisersk. 

"La forme de ce minéral. I autant qu'on 
peut en juger par les crystaux fort petits qui 
ont été trouvés, est un docécaèdre rhomboide; 
il est d'un beau vert, semblable à celui des 
plus belles émeraudes ; : 

traité au chalumeau , il ne perd rien de 
sa couleur ni de sa transparence ; 
Sa dureté est plus grande que celle du 


grenat. Il n'y a pas de doute que, si l'on par- 





*) M. de Humboldt, fragmens de Géologie et de 


Climatologie asiatiques. vol, z. p. 41. dans la note, 


312 


vient à trouver de plus grand crystaux d’Ou- 
varovite, ils n’egalent en valeur et en beauté 


les plus belles émeraudes. - 


L’Ouvarovite est adherant & une gangue de 
chromate de fer et doit sa belle couleur au 
chröme ; c'est à dire au même corps qui co- 
lore l'émeraude. 

On ne connait dans ce moment que trois 
échantillons d'Ouvarovite, dont le plus remar- 
quable se trouve dans la eollection de M. le 
Senateur et Maitre de la Cour L. Perofsky A 
Vicepresident du Departement des apanages. 


Extrait du Journ. de St.-Petersbourg. 


АЛЛА РАТЬ ПТ ППП Пр 


Nova Dipterorum genera 
offert illustratque 
Henning JENSEN. 


PROOEMIUM. 


Ambitione nulla ducor, quam muscarum 
aliquot genera melius constituta nec movere nec 
excolere valent; nec ex his aeternum nominis 
mei monumentum , apud nostros haud incogni- 
tus quaero , nec prava solertia me instigat na- 
turae vestigia sequentem. Ut historiae naturali 
melius consulerem , nova aliquot genera sistere 
in animo erat. Ne terreamini amici! Sane 
multi hodie nova genera ex notissimis specie- 
bus temere procreant; quae hic proferentur , 


aut plane ignota sunt aut minus cognita. 


Infinita prope et incredibilis est naturae va- 
rietas ac tam multiplex diversissimarum formarum 
et colorum copia, ut a vero non aberraverit , 
qui contendat , posse omnium et formarum et 


colorum compositionem , quam modo quis au- 


314 


dere velit, in ipsis rebus reperiri. Quot mi- 
racula in hoc genere nostris temporibus non 
sunt inventa. et ante oculos posita! Imo, quae 
absurda prope Breughelii phantasia modo fin- 
gere poterat , in maribus natantia, in aére vo- 
lantia, in terra. repentia invenisti ; et in quan- 
tum zonae torridae luxuriantes colores pictoris 
artes vincunt ! Prout aliquot vel temere captae 
bestiolae ex alis mundi partibus nobis adve- 
huntur, nova aliqua prius invisa forma con 
spicitur , a pridem notis discrepans et plane 
diversa. Quodsi ceterae mundi partes a viris 
doctis aliquantisper essent pervestigatae, immen- 
sum chaos videntes miraremur ,. quid refugere- 
mus. Ne Europa quidem nostra satis. cognita 
est, ne apud nos quidem omnia sunt detecta. 
Itaque , si unquam systemate opus fuit, quod 
solida basi. niteretur , hoc hodie. necessarium 
est, ne innumerae singulae res' m molem indi- 


gestam coacerventur. 


Quae vero sunt primae et antiquissimae 
condendi systematis conditiones ? — Jam pri- 
mum desideratur ^ut notae’a partibus essentia- 


libus satisque ante oculos positis petantur , 


315 


quaeque variationi minus sint obnoxiae , ne in 
aliam unquam formam transeant. Tn insectis 
antennae , alae , pedes , orisque partes exter- 
nae notas praebent satis certas et ad animalis 
naturam et vitae consuetudinem maxime perti= 
nentes. Sin in alia aliqua parte animalis plu- 
ribus speciebus conveniens aliqua, et ita con- 
stans et conspicua et manifesta diversitas re- 
periatur, cujus ope hae species a reliquis om- 
nibus primo statim adspectu dignoscantur, quis 
est qui illam diversitatem pro nota novi gene- 
ris recipiendam et adhibendam esse neget? 
Quid enim est, quod genera constituimus , nisi 
ut infinita quaedam multitudo ordine digesta 
conspiciatur ? Quodsi quis id agit , ut 'systema 
aliquod congruens et sibi ipsi bene conveniens 
tum modo natum esse arbitretur , cum omnes 
notae ex una eademque tantum parte ‚ petitae 


sint, perspicuitati parum sane consulit. 


In ordine. Dipterorum , quibuscum | nobis 
hic res est, alae sunt intectae nec plicatae et 
tam tenues, ut venae facilime cognoscantur , 
optimamque generum notam praestare possint iS 


si prudenter et eaute satis ad id adhibeantur. 


316 


Nam ex minima quaque in venarum decursu 
abnormitate xpitypioy petere certe nimia jam - 
subtilitas foret. Ab alis sumtas has notas suis 
quisque oculis, sine ulla microscopii ope, in- 
venire potest; nec ulla adhibita arte notae ab 
oculis usu qualicunque edoctis ita facile perci- 
piuntur, ut primo statim conspectu genus ple- 
rumque decerni possit ; si minus, facile aliae 
decernunt natae, in quas venarum diversitate 
ducimur. 

Antennae quidem in certis aliquot formis 
non satis reperiuntur sibi constantes, cum nu- 
merus quoque et forma articulorum scrutatu 
diflicilior sit, tamen ad genera eonstituenda 
necessariae sunt et erunt, si modo non ad nu- 
merum articulorum tantum respiciatur. Raro 
tantum non satis liquet , num singulae anten- 
narum partes annulatae an articulatae sint, ra- 
roque antennarum basis longioribus pilis est 
obtecta. 

Minime negligendum quoque est Hyposto- 


ma *), inter insertionem antennarum , 05, 


*) Iligers Magazin für Insectenkunde У. p. 5. 


1501. 


317 


oculosque situm , quo in magna et numerosis- 
sima potissimum Muscidum familia ad genera 
dignoscenda utimur. Plerumque planum, le- 
vibus depressionibus notatum, nonnunquam ro- 
stratum , raro vesiculoso = inflatam. Fallenius, 
Professor Lundensis primus hypostoma , sub 
vocabulo clypei, quoque ad constituenda ali- 
quot genera adhibuit ( cf. ejusd. Specimen en- 
tomologicum novam Diptera disponendi metho- 
dum exhibens. Lundae 1810). Sed notae 
inde sumtae passim minus accuratae mihi vi- 


dentur, licet nonnunquam et sufliciant. 


Pedes quoque ratione amplitudinis , lon- 
gitudinis , directionis , formae etc. ceteras no- 
tas adjuvare possunt , et aliquot sunt genera, 
ubi insignis pedum forma et natura ad dispo- 
nenda genera plus valent minusque fallaces 
sunt, quam aliae notae occultiores difficilio- 
resque investigatu. Provoco ad genera: Me- 


rodon Fab., Macrochira Meig. etc. 


Sed et oris partes secretiores , dummodo 
sine artificiosa praeparatione et a leviter tan- 
tum armato oculo (certe sine microscopiorum 


compositione ) satis dilucide conspici possint , 


318 


et insigne quid et constans in formatione sua 
exhibeant , vel ab illis: loco notarum generi- 
carum. adhiberi possunt , qui oris partium nul- 
lam ceterum rationem habent. Quis , quaeso , 
palpos: negligere. posset in genere Tabani, Lis- 


pes Latr. etc. 





. , Nova genera,ex notis speciebus constitue- 
re tum etiam operae esse pretium , cum ma= 
jor specierum copia uni noto generi adnume- 
ratur , jam . per se liquet; et quamvis major 
inde evadat numerus nominum novorum ge- 
nerum memoria tenendorum , tamen et ea in- 
de conciliatur inveniendarum nonnullarum spe- 
cierum facilitas , quae oneratae memoriae in- 
commoda facile compenset. In iis vero gene- 
ribus, quae paucas tantum species continent , 
magis in rem fuerit, species illas, quae di- 
versitate quadam differunt , subdivisione tan- 
tum aliqua complecti; sin ad illam diversi- 
tatem aliae insuper , etsi minus essentiales dif- 
ferentiae accedant , tum novi generis constitu- 
endi necessitas existit, Et raro quidem fit, 


ut unius partis differentia cum aliarum | quoque 


319 


partium diversitate non sit conjuncta, et hac 
ipsa ratione maximum est momentum in ala- 
rum venis, quarum decursus attentius obser- 
vetur; quamquam nemo fieri posse negabit, ut 
in eodem alae venarum decursu ceterae par- 
tes in tantum differant et discrepent , ut no- 
vum genus optimo jure sit constituendum. Sic 
Khinomyzae (quam vide infra) alae venarum 
decursus idem est, qui Tabanorum generi; 
cum tamen longa et sursum inclinata probos- 
cide instructa sit, et ocellos manifestos et 
palpos plane diversos habeat. Contra in An- 
thracibus, quid, in nonnullis Dasypogonibus 
exoticis alae venarum decursus quidem differt 
nonnihil , tamen ceterae notae ita congruunt , 
omnisque habitus plane idem est , ut plura ex 
ills genera nullo modo sint disponenda; sed: 
differentiae illae ansam tantum praestant in 
genere illo, in quo occurrunt, subdivisiones 
aliquot 5 neo perperam > sistendi. — Monemus 
hic tantum , genera nonnulla prae aliis multi- 
farias hac ratione et constantes differentias. ex- 
hibere ( vide Meigen Diptera, Aquisgrani 1818 
Limnobia tab. IV. V. VI. Sciophila tab. IX). 


Quae quidem subdivisiones, licet ut descri- 


320 


bantur profusam verborum copiam , plerumque 


molestam , nec tamen suflicientem , requirant , 


praeclaram tamen ad species inveniendas, ope- 
ram praestant ; cum enim vel rudi manu pau- 
cis lineamentis facile designari possint; una 
ejusmodi delineatio pro copiosa vel prolixa est 
verborum descriptione, et facillima comparatio 


de eo , quod velis, certissimum te faciet. 


Et nos novorum huic generum constituti- 
oni, quam necessariam esse neminem certe fu- 
giet, icones nonnullas , ut ipsa intuitione cla- 
riora omnia redderemus , adjunximus , quae 
si a minus callida quidem manu descriptae 
sint, tamen sufficient, ut de generibus hisce 
nullum | dubium relinquant, imo copiosam et 
molestam | descriptionem superfluam | reddant. 
Nos enim nihil amplius nobis proposueramus , 
nisi ut genera haec ita delinearemus, ut quis- 
que, quid illa sibi velint, intelligat. Et ju- 
sta illis quoque nos nomina imposuisse spera- 
mus, ut illis editis , ne alia edantur , cautum 
sit. Rebus enim novis ad clariorem designa- 


tionem nominibus novis opus est; sed justis et 





321 


aptis nominibus , semel rei impositis, deinceps 
omnino est utendum. 





NOVA DIPTERORUM GENERA. 
12 tilocera. 


Antennae approximatac, porrectae , divers 
gentes , quinque = articulatae $ articulo 1 bre- 
vi, cylindrico; 2 elongato nodiformi, qua- 
driannulato; 3 elongato compresso, apice pau- 
lum dilatato , hirto; 4 brevi,  cylindrico ; 
9 longiore, cylindrico , apice acuminato. Ar- 
ticuli 2, 3 cirrhis septem semipennatis ornati, 


4, 5 setulis brevissimis hirti. 
Alae incumbentes; venarum decursus si- 
cuti in Stratiomyis. (npe | 
Habitus Oxycerae Meig. 


Nomen a zziAov pluma et xépas cornu. 


Ptilocera quadridentata, 


Scutello quadrıspinoso , thorace antice 
utrinque aurato, abdomine chalybeo, albo-mu- 


culato. 


2I 


322 


"Habitat in insulis Sumatra , Java. 

Fabricii Systema Antliatorum 86,33. Stratiomys 
4edentata: scutello quadridentato , thorace an- 
tice utrinque aureo , abdomine cyaneo. Statura 
omnino St, hypoleontis at paullo major. Anten- 
:nae elongatae nigrae: articulo secundo fasciculo 
pilorum nigrorum. Caput nigrum. Thorax ni- 
ger antice late aureus, linea media tamen ni- 
gra. Scutellum nigrum dentibus 4 validis. Ab- 
domen subrotundum, cyaneum, maculis latera- 


libus apicisque albis. Pedes nigri. Alae fuscae. 

Genae et orbitae parum albicantes. Tho- 
rax antice viridi-aureus , non linea sed vitta, 
caque lata nigra, postice niger linea utrinque 
marginali viridi-aurea in cupreum vergente, li- 
neisque duabus medius cupreo = violascentibus 
in scutelli margines laterales continuatis. Scu- 
tellum obscure violaceum. Maculae abdominis 
segmentis 3 — 5 insident , a basi oblique in- 
trorsum procedunt, in quinto marginem exter- 
num totum, basinque fere totam occupant. 
Pectus et venter albo - pruinosa. Plantae pe- 
dum plus minus ferrugineo - hirtae, In Museo 
regio. Havniensi. 

Rhinomy sa. 
Proboscis porrecta , adscendens, longa. 


Palpi basi proboscidis inserti , triarticulati ; 


528 
artieulo 1 brevissimo ; 2 longiore , 3 secundo 


haud multo longiore. 


Antennae triarticulatae : articulo 1 cylin- 
drico, breviusculo , 2 cyathiformi, 3 elon- 


gato, paulum recurvo , basi supra unidentato. 


Oculi maximi, in mare contigui ut vix 


spatium remaneat ocellis tribus. 


Ae et ие Tabanı. 


Nomen а fiv nasus et uvóc musso et 


Sugo, 


Rhinomyza fusca. 


Fusca, abdominis basi et medio ferrugi- 


neis; alis fuscis , maculis duabus flavicantibus. 
Habitat in insula Java. 


Antennae nigrae; hypostoma flavido-fusca- 
num, impressum. Thorax fuscus, glabriusculus, 
fusco - pubescens; pleurae macula flava. Abdo- 
minis segmentum 1 ferrugineum , medio parum 
fuscanum ; 2 saturate fuscum, basi anguste 
albidum ; 3 , 4 medio ferruginea , lateribus et 
margine apicali fusca; reliqua segmenta fusco- 
nigra, "Alae ima basi, macula media, altera- 


o * 


324 
que minore apicali flavicantibus ; squamae 
nigro = fuscae , ciliis fuscanis ; halteres fuscani, 


capitulo flavo. Pedes nigro - fusci. 


In Museo Westermanni Havniae. | 


Tomomy sa. 


Antennae triarticulatae : articulo 1 brevi 
subcylindrico ; 2 brevissimo subgloboso ; tertio 


longiore subulato extrorsum directo. 


Hypostoma breve, porrectum , tectiforme ; 


haustellum breve vix prominens. 


Ocelli nulli. 

Alae divaricatae. 
Abdomen sexannulatum. 
Pedes breves. 


Habitus Anthracıs. 


Nomen a touy sectio et pug@ sugo, 


musso. 
Tomomyza Anthracoides. 


Nigra , nitens, abdomine niveo - notato ; 
alis infumatis. 


Habitat in Promontorio Bonae Spei. 


325 

Antennae nierae , caput nigrum , occiput 
utrinque vittula alba. Thorax niveo - pilosus , 
pilis brevibus , vittas indistinctas formantibus. 
Abdomen segmentis annulato- convexis, singulo 
macula parva media, incisurisque niveo-pilosis, 
certo situ distinctius apparentibus. Alae in- 
fumatae, apice margineque interno sublimpidae, 
halteres flavido - albi. Pedes nigri. In Museo 


Westermanni. 
Xestomyza. 


Haustellum. porrectum, longitudine thoracis. 

Antennae parum approximatae porrectae , 
elongatae , triarticulatae : articulo 1 longius- 
culo , cylindraceo - subfusi - formi ; 2. brevis- 
simo , cyathiformi; 3 mediocri fusiformi acu- 
minato. 

Ocelli tres. 

Alae expansae. 


Pedes longi. 


LE A. SE 
Nomen a 38706 газиз, politus. 
Xestomyza lugubris. 


Nigra nitens , halterıbus coccinelleis ; alis 


infumatis, costa maculisque duabus flavicantibus. 


326 


Habitat in Promontorio Bonae Spei. 


Antennae nigrae , pilosae , articulo ultimo, 
fusco , absque pilis. Caput nigrum ; hyposto= 
ma certo situ albido = micans. Thorax lineis 
duabus flavicantibus antice in punctum  dilata- 
tis. Alarum macula prima pone basin sub ve- 
na ultima , secunda pone venam connectentem 
mediam sita; basis alarum costaeque dimidium 
basilare flavicantia. Femora nigra, tibiae et 


tarsi saturate fusca. In Museo. Westermanni. 


Apatomy Zz a. 


Haustellum porrectum capite duplo fere 
longius, basi palpigerum, palpis  porrectis 


fractis , articulo apicali capitulato. 


Antennae approximatae , porrectae , triars. 
ticulatae ; articulo 1 elongato , cylindrico ; 2 
minutissimo  subcyathiformi; 3 | compresso = 


subulato. 


Ocelli tres. 
Alae divaricatae. 
Pedes longi. 
Habitus Therevae. 


327 
Nomen ab araraa. decipio; ob facilem 


confusionem generis. 


Apatomyza punctipennis. 


Nigricans, thoracis lateribus, scutello, ab= 
domine pedibusque ferruginosis. 

Habitat in Promontorio Bonae Spei. 

Antennae subhelvae ; hypostoma et, frons 
ferrugineo - flavicantia , occiput  schisticolor, 
Thorax nigricans, flavicante -hirtus, lineis dua- 
bis calvis; pleurae ferruginosae , medio nigri- 
cantes. Scutellum paulo elongatum , lateribus 
subconcavis. Abdomen utrinque et in medio 
niericans. Alae flavicantes , ad costam fusca- 
nae, venis connectentibus fuscis; halteres fer 
ruginei, capitulo albido. Tarsi et tibiarum 


posticarum apex fusci. In Museo. Westermanni, 


Thlipsomyza. 
Haustellum porrectum elongatum. 
Antennac triarticulatae : articulo 1 elon- 
gato , cylindrico ; 2 subcyathiformi ; 3 primo 
haud longiore , subulato , subincurvo., spinula 


apicali. 


328 


Alae expansae ; vena longitudinalis quinta 
ad marginem non excurrens; furca apicalis vena 


connectente cum longitudinali tertia. cohaerens. 


Abdomen angustum , compressum , incur- 


vum. 


Habitus a Bombyliis (quibus Fabricius uni- 
cam speciem hactenus notam adnumeravit) alie= 
nus; caput thorace latius; pedes quam Bom- 


byliis multo ampliores. 


Nomen a SA:fe premo. 


Thlipsomyza compressa. 


Glabriuscula $ thorace flavicante , fusco = 
trivittato, abdomine albido, maculis obcordatis 


fuscis $ alis limpidis. 
Habitat Algiriae. 


Fabric. Syst. Antl. 135, 3o. Bombylius compres- 
sus: alis albis, nudiusculus, thorace lineato , ab- 


domine compresso incurvo. 


Statura ß. senilis at major. Haustellum valle elon- 
£atum. Ántennarum articulus ultimus nigricat. Caput 
cinereum. Thorax cinereus lineis tribus solis nigris, 
Abdomen compressum, incurvum segmentis macula 


magna dorsali nigra. 


329 

Antennae fuscae, subtus in ochraceum ver- 
gentes , articulo tertio nigricante. Genae et 
hypostoma glandicoloria albo - micantia. Frons 
cinerascens , albido - pilosa. Thorax flavicans, 
vittis tribus nigrofuscis.  Pleurae flavicantes , 
albo - pruinosae. Abdomen albido tomentosum , 
singulo segmento macula magna obcordata, an- 
tice fusca postice subtestacea ; in speciminibus 
intactis hae maculae tomento flavo - albido. ob- 
sitae esse videntur, lineis duabus obliquis 
fusco - nigris tantummodo apparentibus versus 
basin segmentorum in angulum iunctis. Halteres 
flavicantes. Pedes ex glandicolore in flavum 
abeuntis , tomento seu pruina albida tecti; fe- 


morum apices et tarsi fusci. 


In Museo Fabricii. 


Corsomyza. 


Proboscis longitudine thoracis , porrecta , 


setacea bivalvis. 


Antennae approximatae , porrectae , triar- 
ticulatae ; articulo 1. cylindrico , breviore ; 2 
brevissimo cyathiformi; 3 illis duplo longiore 


compresso , apice dilatato. 


330 
Ocelli tres. Oculi in utroque sexw distantes, 
m © latissime. 
Alae et habitus Mulionis (Cythereae Fabr.) 


Nomen a x0p60® tondeo, ob scopulam pix 


lorum aeque longorum hypostomatis. 


Corsonyza simplex: 


Nigra, tota albo = Миа; tibiis tarsisque. 
rubido = brunneis. 

Habitat in Promontorio Bonae Spei. 

Caput et truncus tota nigra, pilis longis 
tenuissimis albis hirta. Frontis pars superior 
sola. nigro = hirta, at in summo vertice quoque 
pili erecti albi. Hirsuties hypostomatis partis- 
que inferioris frontis scopulam densam refert , 
in omnibus speciebus hujus generis reperien- 
dam, ex qua antennae et proboscis prominent. 
Color fundamentalis relucens truncum | superne 
inspectum grisescentem reddit. Alae flavican- 
tes, basi et costa multo saturatius , venis fer- 
rugineis ; halteres ferruginei, capitulo albo. 
Femora nigra; tibiae et tarsi in ochraceum 
magis quam in badium migrantes.  Marem se- 


quentis esse jam opinari licet. 


331 
Corsomyza Pennipes. 
Nigra, flavicante | hirta, scutello  flavo $ 
übiis brunneis , posticis nigro = pennalis. 
Habitat cum praecedente. 


Antennue nigrae , hypostoma stramineum , 
albo - hirtum ; barba alba; frons infra strami- 
nea, albo - hirta , supra nigra et nigro - hirta. 
Thoracis latera et pleurae fulvo - hirta. — Alae 
croceo = flavicantes , basi et costa multo inten- 
sius, venis ferrugineis ; halteres flavidi, capi= 
tulo albo. Femora nigra , pilis densis et lon- 
gis nigro - hirta; tibiae et tarsi subbadia. In 


Museo Westermanni. 
Corsomy ze Nigripes. 
Nigra, flavicante - hirta, scopula frontali 
in ambitu nigra; pedibus nigris. 
Habitat cum praecedentibus. 


Antennae, fasciculus pilorum sub antennis 
et barba nigra; scopula hypostomatis et fron- 
tis flavicans et toto ambitu nigra; pili in fron- 
tis parte superiore nigri, at in vertice summo 


erista transversa pilorum flavicantium utrinque 


332 


fasciculo nigro terminata. Truncus supra flavi- 
cante-pilosus , pleurae , pectus , venter nigro = 
pilosa ; juxta alarum insertionem fasciculus al- 
bidus. Alae limpidae: area costalis et impri- 
mis linea stigmatica ferrugineo-flavicans ; venae 
ferruginosae ; halteres füsci. In Museo We- 


stermanni. 
Corsomyza clavicornis. 
Anthracina ,  flavicante - pilosa ; scopula 
frontali juxta antennas et in ambitu nigra. 
Habitat cum praecedentibus. 


Wiedem. Zool. Magaz. III. p. 12. N. 16. Mulio 
clavicornis : anthracinus, flavicante pilosus; anten- 
nis. elongatis, apice incrassatis. 

Antennae nigrae. Hirsuties thoracis et ab- 
dominis longa at minus densa , certo situ fere 
albicans; color corporis anthracinus fundamen- 
lalis ubique translucens. Pedes pilis brevissimis. 
nigris obsiti femora subtus pilis nonnullis lon- 


gioribus flavicantibus. In Museo Westermanni. 


Graptomy za. 
Os prominens rostriforme; proboscis elon- 


oata apice bifida. 


333 

Antennae triarticulatae; articulis 1, 2 mis 
nimis; 3 porrecto , elongato , compresso , basi 
setigero. 

Ocelli tres. 

Alae Asciae podagricae Meig. ( Merodon 
p-?Pabr") | | 

Habitus Rhingiae. 


T N E] BJ 
Nomen a ypazros scriptus; ob picturam 


irunci. 
Graptomyza longirostris. 


Antennis plumatis, nigra, thorace vittis 


2 , abdomine 5 stramineis. 


Antennae flavae, margine antico fusco, 
articulo tertio valde elongato. Hypostoma por- 
rectum , rostrum formans acutum , longitudine 
fere thoracis , stramineum utrinque , et medio 
fusco-vittatum; frons nigra, glaberrima, puncto 
pone antennas vittaque abbreviata — utrinque 
stramineis. Thorax niger submetallicus , apice 
utrinque et vittis lateralibus a basi ad suturam 
usque extensis stramineis. Scutellum flavicans , 
fovea fusca.  Pleurae nigrae, macula magna 


triangulari flava. Metathorax niger. Abdomen 


334 
submetallico = nigrum: segmentum 1 medio fla« 
vum ; vilta media linearis a basi segmenti se- 
cundi conjunctae , postice parum divergentes , 
sed in ano iterum convergentes; totum tergum 
pilis brevissimis; griseo = sericantibus obsitum ; 
venter albidus, medio maculis duabus fuscis. 
Alae flavicante = limpidae , . linea  stigmatica , 
apicis margine externo, limboque venarum con- 
nectentium apicalium fuscanis , halteres ferru- 
ginei. Pedes fusci, geniculis ferruginosis , tarsi 
posteriores laete ferruginei certo situ albican- 


tes. In. Museo Westermanni. 


Graptomy za brevirostris. 


Ántennis setariis, nigra; thoracis limbo 
stramineo ; abdomine flavo,  fascus vittisque 
nigris. 

Habitat cum praecedente. 


Antennae ferrugineae: articulus apicalıs 
paulo minus elongatus ac in praecedente, mar- 
gine antico fuscus. Hypostoma porrectum , sed 
rostrum brevius formans, flavum, nigro - trivit- 
tatum. Frons flava medio ante ocellos nigra. 


Thorax glaherrimus , niger, submetallicus, lim- 


339 


bus in apicis medio niger. Scutellum. totum 
uigrum fovea impressa magna. Pleurae nigrae, 
macula media majore et antica minore flavis. 
Abdominis segmentum 1 favum; 2 flavum, 
faseia latissima antice bis sinuata , margines 
laterales non attingente ; 3 fascia nigra medio 
angulum faciens basin tangentem , postice vero 
ita excisa ut triangulus flavus remaneat ; hujus 
segmenti margines laterales late nigri; 4 vit- 
tis tribus et praeterea lateribus nigris. Venter 
flavus, macula quadrata nigra, tergum pilis 
brevissimis albido. sericantibus munitum. — Alae 
limpidae vix flavicantes , fasciola et punctis 
duobus fuscis: punctum primum majus juxta 
lineae stigmaticae initium , secundam minus in 
apice venae secundae ; fasciola a fine venae 
cubitalis usque ad venam connectentem ordina- 
rium.  Malteres et pedes dilute flavi, femora 
postica apice fusca , tibiae posticae totae fu- 


scae. In Museo Westermanni. 
Sy SEP aep 5, 


Haustellum porrectum , longitadine thora- 


cis , absque proboscide et palpis. 


336 
Antennae porrectae, triarticulatae: articulo 


1 elongato cylindrico ; 2 obconico brevissimo ; 


3 lanceolato depresso. 


Caput latitudine thoracis; oculis magnis , 
ocellis tribus ; hypostomate brevissimo , anten- 
nis approximatis. Thorax  gibbus, humeris 
paulo prominulis ; callo ante alarum insertio- 
nem prominente. Scutellum parvum transver- 
sum. Alarum insertio angulis posticis thoracis 
proxima; squamae alarum nullae. Abdomen 
gracillimum cylindricum , apice clavatum. Me- 


riaca postica validissima. Pedes postici elongati. 


Nomen a бибтрефи contorsio et zovs pes. 


Systropus macilentus. 


Thorace nigro , lateribus subcoccinelleis ; 
abdomine fusco basi apiceque nigro ; alis in- 


fumatis. 
Habitat in Promontorio Bonae Spei. 


Antennae fuscae , articulis. duobus apicali- 
bus nigris. Hypostoma fuscum , oris rima stra- 
minea. Frons flavicans ; oculi in vertice con- 


tigui , orbitae argenteae. Thorax pilis brevis- 


337 


simis albidis; juxta scutellum utrinque pune 
ctum stramineum. Abdominis petiolus ochra= 
ceus.  Halteres fusci, capitulo subtus albido , 
supra nigro. Pedes brunnei, apex femorum 
posticorum niger; tibiae posticae ferrugineae , 


apice nigrae; tarsorum apex fusco = niger. 


Cheiromyza. 


Os parvum haud prominens. 

Antennae approximatae , porrectae ; pilo» 
sae , triarticulatae , capite vix longiores: arti- 
ticulis 1 brevissimo cylindrico , 2 vix longio- 
re cyathiformi , 3 subulato illis paulo lon 


giore. 


Ocelli tres. Oculi maribus contigul. 
Alae incumbentes. Halteres maximi. 
Pedes longiusculi ; antici mediis longiores. 


Nomen a Хёр manus; ob pedum antico- 


rum longitudinem majorem. 


Cheiromyza vittata. 


Ochraceo - flavicans ; thorace quadrivitta- 
to, venis alarum fusco-limbatis. 
Habitat in Brasilia. 


22 


338 

Antennarum basis  ochracea , articulus 
apicalis fuscus; caput flavicans. Thoracis vit- 
iae mediae antice latiores , linea flavicante di- 
visae , laterales antice abbreviatae. Scutellum 
medio fuscum utrinque flavicans ; pleurae ma- 
culis aliquot fuscis. Abdomen ochraceum , 
utrinque fusco-limbatum; stylus analis articula- 
tus, longissimus, alarum apicem attingens. 
Monendum vero, abdomen aperte contrectati- 
one compressum , stylumque solito magis ex- 
pulsum esse. Alae longitudine abdomen mul- 
to superantes, ochraceo -flavicantes , venis , 
praesertim connectentibus ; fusco-limbatis. Hal- 
teres capitulo fusco. Pedes ochracei, femori- 


bus apicibusque tibiarum fuscis. 


Cheiromyza ochracea. 


Tota ochracea , alis fuscanis. 


Habitat cum praecedente. 


Abdomen et venter imprimis paulo laetius 
ochracea , in ferrugineum . vergentia. "Thorax 


sicut in praecedente , antice gibbus. 


In Museo de Winthem Hamburgi. 


339 
Idia Meig. 
Palpi elongati , antice dilatati , compres- 
si; hypostoma rostriforme. ; 
Antennae incumbentes , hypostomate bre- 


viores , triarticulatae ; articulo 3 prismatico 


seta semiplumata. | 
Oculi maribus contigui ; ocelli tres. 
Abdomen ovatum , planiusculum , segmen- 
tis quatuor pilosis. 
Halteres squamula tecti. 


Nomen ab %6z0s proprius. 


Unicam speciem Europaeam hactenus no- 
tam , oculatissimus Meigen ab agmine Musca- 
rum segregavit ; plures exoticas hic describere. 
liceat. 


Jdia Xanthogaster. 


Obscure aenea , abdomine gambogio *)j 
pleuris flavis, alis flavicantibus apice fuscanis, . 


Habitat ın insula Java. 





*) Color superficiei Gummi gutiae sicci, 


29° 


340 


Antennarum basis subbadia, articulus api= 
calis fuscus. Hypostoma nigrum ; genae ae- 
neo = nigrae , capitis superficies inferior laete 
flava; barba flava; frons medio nigra lateri- 
bus aeneo -nigris parum albicantibus. Thorax 
punctatus, albido-pruinosus, pube nigra. Pleu- 
rae laete flavae, subfulvo - villosae. Abdo- 
men gambogium, pube nigra, rara. Alae 
basi areaque costali saturatius flavae, antice im- 
primis externe fuscanae ; squamae cereae; hal- 
teres ferrugineo = flavi. Pedes nigri vix aene- 


scentes. In Museo Westermanni. 


Idiarostrata. 


Thorace subaenescente , albido = quadrivit- 
tato; abdomine nigro, utrinque maculis dua- 


bus flavis et apicali albida. 
Habitat in Promontorio Bonae Spei. 


Antennae nigrae , . certo. situ grisescentes ; 
hypostoma nigrum , palpi nigri; barba grisea , 
orbitae sub antennis canae , puncto nigro. 
Thorax viridi- nigricans , pleurae vitta flava. 
Abdominis primum segmentum a tergo nigrum; 


2 et 3 singula utrinque macula magna trans- 


341 


versa dilute mellea; 4 utrinque macula . alba 
micante basin non tangente , medio. alteri fe- 
re conjuncta , ita ut fasciam vix interruptam 
diceres. Alae limpidae, basi et costam ver- 
sus parum flavicantes ; halteres ferruginei. Pe- 
des nigri, tibiae fuscae. In Museo Wester- 


manni. 


Idia punctulata. 


Obscure aenea, confertim nigro - punctu- 


lata , alis apicem versus fuscanis. 
Habitat in Promontorio Bonae Spei. 


Musca punctulata Wiedem. Zool. Magaz. 
M Of N. 30, 


Antennae fusco = nigrae; hypostoma 
atrum , nitens , maculis albo micantibus; frons 
vitta nigricante , lateribus canescens, pun- 
ctis nigris. Thorax nigricans , cupreo - nitens , 
seriebus densis punctulorum nigrorum, anti- 
ce certo situ albicans , lineis 4 nigris, quarum 
mediae latius distant ; pleurae absque punctis. 
Abdominis segmenta tria anteriora paulo aeneo- 
viridia , alio situ attamen cuprescentia , certo 


situ albido - micantia; segmentum quartum ma- 


342 


eis cuprescens. Alae cinerascentes ad costam 
fuscanae , versus apicem omnino dilute fusca- 
nae, vena connectens apicalis et ordinaria fla- 
vicante -limbatae $ squamae et halteres fusca. 
Pedes sicut abdomen; tarsi ochracei. in Museo 


~Westermanni. 


Muscae lunata et discolor Fabr. huic ge- 


neri adnumerandae sunt. 


о RS SR 


FAS CGF FPP IT TI TI ITS CDG LEE ELGIDOLGLD LDP GDP 4 GP LPP 


" 


Catalogus systematicus Dipterorum in Livonia 
observatorum , 
а В. A. GimmERTHAL, 
Soc. Sodali Ordin. 
( Dispositio Cl. Mziczw hic accepta.) 


l. Fam. Tipulariae. Chironomus. 


Culex. 


annulatus. Fb. 
nemorosus. M. 


lateralis. Megr. 


cantans. Hoffgg. 


rufus Hoffos, 
sylvaticus M. 
* pipiens. L. 
punctatus. M. 


lutescens. Fb. 


Anopheles. 


bifurcatus. L. 
Aedes. 


cinereus. Hfigg. 


*plumosus L. 
pallens. M. 
riparius. M. 
flaveolus. Megr. | 
flavicollis. M. 
littorellus. M. 
pilipes. Megl. 
punctipes. Wied. 
pedellus. Deg. 
bifasciatus. M. 
virescens. M. 
tendens. Fb. 
nitidus. M. 
Histrio. Fb. 
sticticus. Fb. 


bicinctus. Megr. 
tricinctus. M. 


fuscipes. M. 
| Tanypus. 


nebulosus. M. 
monilis. L. 


culiciformis. L, 
C ecidomyia, 
lateralis. M. 


Campylomyza. 
bicolor. Wied. 
Phychoda. 
nervosa. Schrk, 


humeralis. Hffeg 


55° 
Erioptera. 
flavescens. L. 
taenionota. Wied, 
Limnobia. 
* rivosa. L. 
pictipennis. M. 
discicollis. Megr. 
barbipes. M. 
lutea. M. 


nubeculosa. M. 


immaculata. M, 
Ctenophora, 
bimaculata. L. 
atrata. №. 
flaveolata. Fb, 
Tipula. 
gigantea. Schrk, 
lutescens. Fb, 
marginata. M. 
nubeculosa. M, 
nervosa. M. 
hortulana. M, 
juncea. Hffeg. 
nodicornis. Hffge. 
ochracea. M. 
fuscipennis. Hffzg. 
* oleracea. L. 
fimbriata. M. 
nigra. L. 
* crocata.IL. 
* pratensis. L. 
scalaris. Hffzg. 
maculosa. Hffge. 
Scurra. Hffog. 
quadrifaria, M, 


Ptychoptera. 


contaminata. L. 


scutellaris. Hffge. 


paludosa. M. 
Dixa. 
aestivalis. M, 
Leja, 
flavicornis. M. 
My cetophila, 


maculosa. Meer. 


intersecta. lloffee. 


Sciara. 


Morio. Fb, 
fuscipes. M. 
fuscipennis. M. 
pulicaria. Hffeg. 
minima, M. 


bicolor. Megr. 


Scato pse. 
punctata. M. 
Penthetria. 


holosericea, M. 


345 


Bibio. 
hortulanus. L. 
Marci. L. 
Pomonae. Fb. 
ferruginatus. L. 
flavicollis. Megr. 

Beris, 
vallata. Forst. 

II. Fam. Xylophagi. 
Xylophagus. 
cinctus. Dg. 
Ill. Fam. Tabani. 
Tabanus. 


* bovinus. L. 
tarandinus. Fb. 
cordiger. Wied. 
luridus. Fall. 
solstitialis. M. 
tropicus. L.' 
lateralis. Megr. 
fulvus. M. 


Chrysops. 


* coecutiens. №, 


relictus. Hffeg. 
pictus. M. 
quadratus. M. — 
Haematopata. 
* pluvialis. L. 
 Hexatoma. 
bimaculata. Fb. 
IV. Fam. Leptides 
MER pU | 
strigosa. M. 
scolopacea. L. 
trincaria. L. 
Lineola. Fb. 
aurata. Fb. 
Atherix. 
luteola. Fall. 
V. Fam. Xylotomae 
Thereva. 
nobilitata. Fb. 
cincta, M. 
plebeia. L. 
albipennis. M. 


taeniata. M. 





flavilabris. Meg. 
anilis. L. 
annulata. Fb. 
confinis. Fall. | 
VI. Fm. Bombyliarit 
Anthrax. 
bifasciata, M. 
semiatra. Hffgg. | 
capucina. Fb. 
Bombylius. 
diagonalis. Hflgg. 
VII. Fam. ZAsilicı 
Dioctria. 
oelandica. L. 
rufipes. Deg. 
Wiedemanni. M. 
geniculata. M. 
nigripes. M. 
Rheinhardi, Wied. 
atricapilla. M. 
Dasypogon. 


cinctellus. Megr. 


Laphria. 
gibbosa. L. 
dava. Li] 
Ephippium. Fb. 
nigra. M. : 
gilva. L. 


4silus. 


crabroniformis. L. 
aestivus, Schrk. 
germanicus, L. 
micans. M. 
cingulatus. Fb. 
varipes. M. 


omissus. Wied. - 


X. Fam. E mpid iae. 


Hilara. 
globulipes. Hffge. 

Em pis. 
tesselata. Fb. 
albicans. Meer, 
livida. L. 
borealis. L. 
stercorea, L. 
testacea. Fb. 


347 


Rhamphomy ia. 
sciarina. Fall. 

XII. Fam. Stratio- 
mydae. . 
Sargus. 

cuprarius. L. 

infuscatus. Httgg. 

formosus. Schrk. 

* politus. L. 

. Oxy cera. 
pulchella. M. " 
trilineata. Fb. | 

Sratyomys. 

* со. | I. 

concinna. M. 

furcata, Fb. 

Microleon. 

felina. Pz, 

Hydropota, M. | 

по 


L. 


Hydroleon. 
tigrina. Fb. 
XIV. Fam. Syrphici. 
Microdon. 
apiformis. Deg. 


Chrysotoxum. 


bicinctum. L. 


arcuatum. L. 


fasciolatum. Des. 


Paragus. 


bicolor. Fb. 
Ascia. 


podagrica. Fh. 


Xylota. 


pipiens. L. 
Nemorum. Fb. 
segnis. L. 
pigra. Fb. 
lenta. M. 


Volvulus. Fb. 
Sylvarum. L. 


Milesia. 


* diophthalma. L. 


vespiformis. L. 

bombylans. Fb. 
Pipisa. 

fasciata. M. 


noctiluca. L. 


bimaculata. M. 
quadrimaculata. Pz. 


virens. Fb. 


: chalybeata. M. 


Chrysogaster. 
metallica. Fb. 
chalybeata. M. 
Coemeteriorum. Fb. 
splendida. Megr. 

Syrphus. 
oestraceus. L. 
chrysocomus. M. 
nigripes. M. 
Viduus. M. 
mutabilis. Fall. 
means. Fab. 
festivus. L. 
venustus. M. 
lunulatus. M. 
arcuatus. Fall. 

* Pyrastri. L. 
Ribesu. L. | 
vitripennis. Megr. 
hyalinatus. Fall. 
balteatus, Deg. 


Lucorum. L. 
glaucus. L. 
nobilis. M. 
Iris. M. 
guttatus. Fall. 
* scriptus. L. 
taeniatus. M. 
Menthastri. L. 
Melissae. M. 
gracilis. M. 
mellarius. M. 
scalaris. Fb. 
albimanus. Fb. 


scutatus. M. 


chalybeatus, Megr. 


Sericomyia. 
borealis. Fall. 
mussitans. Fb. 

Merodon. 
ruficornis. 

Helophilus. 


lineatus. Fb, 
trivittatus, Fb. 
* pendulus, L.. 


Eristalis. 


aeneus. Fb. 

* tenax. Г. 
Cryptarum. Fb. 
apiformis. Fall. 
intricarius. L. 
* Nemorum, L. 
Arbustorum. L. 
horticola. Deg. 
Rupium. Fb. 
alpinus. Pz. 
floreus. L. 


Volucella. 


bombylans. L. 

plumata. Dg. 

pellucens. L. 

inflata. Fb. 

XVII. Dolichopodes. 
Chrysotus. 


copiosus. M. 


Dolichopus. 
nitidus. Fall. 
ungulatus, L. 


nigricornis. Megr. 


acuticornis. Wied. 
vitripennis. 

XIX. Fam. Sceno- 
pint. 
Scenopinus. 

* fenestralis. L. 
XX. Fam. Conopsa- 
AMBERG. 
Conops.. 

flavipes. L. 
quadrifasciata. Deg. 
macrocephala. L. 
nigra. Dg. | 
rufipes. Fb. 
Myop a. 
picta. Pz. 
buccata. L. 
testacea. L. 
dorsalis. Fb. 
ferruginea. L. 
fasciata. M. 
variegata M. 
atra Fb. 
punctata Fb. 





XXI. Fm. Oestra- 


cides. 
Gastrus. 

* haemorrhoidalis Fb. 
XXIII. Ат. Musci- 
des. 

Phasia. 
brachyptera P. 

Gymnosoma. 
rotundata Es 
globosa Fb. 
Ocyptera. 
coccinea M. 


brassicaria Fb. 


pusilla M. 
Tachina. 


# grossa L. 

ferox M. 

fera L. 

Radicum Fb. 
quadripustulata Fb. 
viridis Fall. | 
corusca M. 


signata M. 

affinis Fall. 
plebeja Fall. 
pudibunda Fischer. 


Gonia. 
capitata Deg. 
Idia. 
Jasciata M. 
Mesembrina. 
meridiana L. 
mystacea L. 
S'arcophaga. 


Mortuorum L. 


* carnaria L. 


haemorrhoidalis Fall. 


haemorrhoea M. 
Dexia. 
nigripes Fb. 
Maura Fb, 
rustica Fb. 


vacua Fal. 


Musca. 
* Caesar L. 


cornicia Fb. 
sericata Megr. 
ruficeps M. 
* cadaverina L. 
chrysorrhoea M. 
vomitoria L. 
Lanio Fb. 
Vespillo Fb. 
* domestica №. _ 
Anthomyia. | 
conica M. 
assimilis Fall. + 
erratica Fall... 
testacea Fb. : 
pagana Fb... 
Angelicae Hffgg. | 
dentipes. Fb. 
triquetra, M. " 
ie pluvialis M. n. 
alma M. st h lt 
* meteorica L. 
Drymeia. 
obscura M. 
Scatophaga. 


* stercoraria L. 


merdaria Fb. 


lutaria Fb. 
Sapromyza. 


Umbellatarum M. 


Ortalis. 
crassipennis Fb. 
* Urticae L. 
connexa Fb, 

: vibrans L. 

Sepsis. 
cynipsea L. 
Punctum Fb. 
nigricornis M. 

Trypeta. 
cornuta Fb. 
Winthemi M. 
Lychnidis. Fb. 
Arnicae L. 
parietina №, 


352 
Psila. 
fimetaria L. 
bicolor M. 


Loxocera. 


ichneumonea L. 


Calobata. 
cibaria L. 


cothurnata Pz. 


Abbreviata. 
Forst. Forster. 
Fb. Fabricius. 
Fall. Fallen. 
M. Meigen. 
Megr. Megerle. 
L. Linne. 
Wied. Wiedemann. 
Deg. De Geer. 
Schrk. Schrank. 
Hfigg. Hoffmansegg. 


Pz. Panzer. 





лол ES PDE А ААА КЛАЛ ААА АДД ДА АА А 


аа pot Uralenses montes inter 


‚et Wolgam fluvium habitantium. 


Auctore E, Evrrsmann: 


Acronyeta . Leporina. 
Psi: 
Tridens. 
Megace- 
phala. 
Auricoma. 
Rumicıs. 
Alnı. 
Diphtera Orion. 
Cymatophora Or. 
flavicornis. 
Episema coeruleoce- 
phala. 
Graminis. 
Agrotis Na. 
Aquilina 
Corticea. 


Segetum, 


Exclamatio- 
| nis. 
‘ Pyrophila. 
Noctua Ravida. 
Augur. 
, Sigma. 
Gothica. —. 
(n nigrum, : 
Trian gulum.. | 
Triphaena ‚subsequa. 
Amphipyra Tragopo- 
m nis, 
‚ива. 
Pyramidata. 
Mania Typica. EN 
Hadena  Saponariae. 
„.perplexa. 
‚обоя. 
23 


popularis., 
dentina. 


Thalassina. 


Phlogophora Lucipara. | 


Miselia Albimacula. 
Comta. 
Polia Chi. 
Tincta. 
Serena, 
Advena. 
Nebulosa. 
Occulta. 
Herbida. 
Trachea Atriplicis. 
Apamea Nictitans. 
Didyma 
Strigilis. 
Furuncula. 
Latruncula. 
Cespitis. 
Basilinea. 
Mamestra Oleracea, 
Suasa. 
nigricans. 


Chenopodii 


54477 


Brassicae. 
Persicariae. 
Thyatira Batis. 
Derasa. 
Calpe Thalictri. 
Libatrix. 
Mythimna Turca. 
Albipuncta. 
Conigera. 
Imbecilla. 
Orthosia Coccimacula. 
Instabilis. 
stabilis. 
Caradrina Morpheus. 
Cubicularis. 
Virens. 
Leucania pallens. 
Impura. 
Comma. 
Nonagria Cannae. 
Gortyna F lavago. 
Luteago, 
Xanthia Cereago. 
Silago. 
Echii. 


Cosmia Fulvago. 


Plusia Moneta. 





Trapezma. Festucae. 
-Cerastis Rubiginea. Chrysitis. 
Xylina Petrificata. Orichalcea. 

Rhizolitha. Bractea. 

Rurea. Circumflexa, 

Polyodon. Jota. 

Lateritia. Ain, 

Cassinia. Gamma. 

Conformis. Heliothis Cardui. 

Pinastri. Ononis. 

Perspicillaris. Dipascea. 

Radiosa. Scutosa. 

Linariae. Peltigera. 
Cecullia Gnaphalii. Marginata. 

Abrotani. Acontia Solaris. 

Absinthii. Luctuosa. 

Argentina. Erastria Sulphurea. 

Lactea. Unca 

Tanaceti. Argentula. 

Lactucae. Fuscula. 

Umbratica. Atratula, 
Plusia Triplasia. Candidula. 

Urticae, Venustula. 

Celsia. Ophiusa Lusoria, 


25* 


oO 


346 
- Ludicra. Enclidia Glyphica. 
Lunaris. Triquetra. 
Catephia Alchemista. Mi. © 


Catocala Fraxini. Flexuosa , 


Nupta. mihi. 
Pacta. Angulosa , 
Puerpera. | mihi. 
Sponsa. Platyptrix Falcula. 





Hamula. 


Brephos Parthenias, 


à yi Ie y 


SEE SIE STI SET III OLE GGG LI HI SOS I GB EB DT GEH IE LT BO TG I GG SEE IIS SES GB EI LOS 


Beschreibung des Jekaterinburgischen Bergwerks- 
~ bezirks in ökonomischer und physicalischer 
Hinsicht. 


aus dem Russischen übersetzt 


vom Collegien - Assessor Gustav Heum, Mit- 
gliede der Gesellschaft. 


Der  Jekaterinburgische Bergwerksbezirk 
liegt in der Mitte des Uralischen Gebirges, an 
seinem östlichen Abhange. Er erstreckt sich 
von dem Laufe der Flüsse Isat, Sinara , Py- 
schma und Rowda, in seiner grösten Länge 
von Nordwest nach Südost 15 Werst und der 
Breite von Westen nach Osten 124 Werste. 
Obgleich dieser ganze Bezirk bedeutend hoch 
über der Meeresfläche erhaben liegt, so ist 
er doch ziemlich eben und es finden sich nur 
wenige nicht sehr bedeutende Berge , welche 
zum Theil mit Fichten , Birken , Tannen und 
seltener mit Lerchenbäumen bewachsen sind, 
Im südöstlichen Theile ist er am ebensten und 


zum Ackerbau und zur Vıehzucht am geeig- 


348% 


netesten , deren Ertrag aber nicht bedeutend 
genug ist, um den Einwohnern und Fabri- 
ken die Hülfe der benachbarten Bezirke , von 
Schadrinsk, Kamischlof und anderer entbehrlich 
zu machen. | - 

Dieser Mangel an ländlichen Industrie - 
Producten wird aber diesem Bezirk durch an- 
dere glückliche Naturgaben ersetzt. Kein ge- 
wóhnlicker Erwerbzweig bleibt hier unbelohnt; 
fast auf allen Fabriken werden Arbeiter bei- 
derlei Geschlechts und jedes Alters gerne für 
einen guten Lohn aufgenommen , vorzüglich 
bei den Goldwäschereien, Bauten, Kontracten, 
Transporten und dergleichen. Ueberdem lockt 
die Stadt Ekaterinburg , als Mittelpunkt des 
Handels durch ihre Jahrmärkte und die Ver- 
sorgung der umliegenden Fabriken mit Lebens- 
bedürfnissen eine Menge Menschen, sogar 
aus andern Gouvernements und aus dem Aus- 
lande an, nur allein an Korn, Schlachtvieh , 
Talg und ähnlicher für das Leben unentbehr- 
licher Gegenstände, welche vorzüglich zur Be- 
friedigung der ersten Bedürfnisse. der niedern 
Menschenclasse dienen , werden hier für meh- 


rere Millionen umgesetzt. 


3497 

Die goldführende Erze und Sände finden. 
sich vorzüglich in dem nordwestlichsten Theile 
dieses Bezirks, und machen die eigentlichen 
Kaiserlichen Goldbergwerke aus. 

Die Eisenerze werden nicht nur auch hier 
sondern auch an vielen Orten gefunden. Aus- 
ser , dass sie die Krone benutzt , so ist ihre 
Bearbeitung auch andern erlaubt. 

Kupfererze finden sich viel seltener , und 
so unbedeutend , dass sie weder von der 
Krone noch von Privatspersonen bearbeitet 
werden. Der Ekaterinburgische Münzhof be- 
kömmt sein Kupfer von andern Kronskupfer- 
werken, als von Bogoslowsk und Mjask und 
von allen Privatkupferhütten in dem Zehn- 
ien, welchen diese als Abgabe an die Krone 
zu liefern haben, nnd endlich in der Kupfer= 
münze vom alten Münzfuss aus den Rentekam« 
mern in Sibirien und andern nahegelegenen, 
Gouvernements. 

UEsERsicuT 
des Betriebes der Krons = Berg - und Hütten- 
werke. 

Lange Zeit nach der Errichtung der Ei- 


sen = und Kupfer - werke auf dem Ural, wur- 


330° 
den auch goldführende Erze entdeckt, und auf 
Befehl des Kaiserlichen Kabinets im Jahre 
1754 das erste :Poch -und Waschwerk zum 
Verpochen und Verwaschen der Golderze , in 
Beresow : angelegt. Im Jahr 1764 wurde ein 
gleiches‘ in Pyschminsk eingerichtet, und über- 
dem auf den im Jahre 1702 zu Uktuss und 
1725 zu Elisabeth etablirten Eisenhütten eben- 
fals Goldwäschereien angelegt , wozu endlich 
noch in der Stadt Ekaterinburg im Jahr 1798 


eine hinzukam, 


Obgleich die goldführenden  Erze weit 
verbreitet sind , so finden sie sich doch am 
häufigsten und reichsten in einem Bezirk von 
56 Quadratwersten in der Gegend von Be= 


resow. 


Die goldfiihrenden Sande sind noch viel. 
weiter verbreitet, und weder in Rücksicht 
ihrer Menge noch ihres Reichthums so be- 


schränckt als die Erze. 


Die Gebirgsarten , in welchen die Gold- 
erze vorkommen , sind Granit, Serpentin und 


Phyllade , sie sind von goldführenden Gängen 


aod 
durchschnitten , welche sich bis zu einer bis 
jetzt. noch unerforschten Tiefe erstrecken; dage- 
gen die goldführende Sände nahe unter der 
Oberfläche in Lagern in den Niederungen und 


längs den Füssen liegen. 


Sowohl in den Erzen als in den Sänden 
sind die gewóhnlicken. Begleiter des Goldes 
Quarz mit Eisenstein zuweilen auch Blei - und 


Kupfererze. 


Die eigentlichen Golderze werden gewöhn- 
lich durch Grubenarbeit, die Sande aber 
durch Tagearbeit gewonnen. Einen Goldgang 
verfolst man in die Tiefe, anfangs durch einen 
gewöhnlichen Schacht, von welchem aus.man 
ihn noch allen Seiten verfolgt, so lange bis 
er entweder aufhört, oder irgend ein wichti- 
ges Hinderniss der weitern Verfolgung | im 
Wege steht, als zu grosse Armuth der Erze 
bei sehr festem Gestein, zu starker Zufluss von 


Wasser und dergleichen. 


Das Erz wird etagenweise herausgensmmen 
und die leeren Räume am Ende der Arbeit zu- 
weilen auch noch während derselben mit Ber- 


gen versetzt, 


399^- 

Die Goldsände werden, wie bereits gesagt, 
gewöhnlich durch Tagearbeit gewonnen ; wenn 
sie aber eine über einen Faden mächtige Schicht 
von Dammerde oder Thon über sich haben, 
so gewinnt man sie durch Grubenarbeit auf 
ähnliche Weise, als die Erze. Bei der Tage- 
arbeit nimmt man zuerst die obere Lage 
Damm - oder andere unhaltige Erde ab, wo- 
rauf der entblöste Goldsand ausgekarrt und 
zu den Wäschereien abgeführt wird. Auf ähn- 
liche Weise werden auch zuweilen die Erze 
gewonnen. Die ausgearbeiteten Stollen werden, 
wenn sie nicht genug natürliche Festigkeit ha- 
ben, mit einer angemessenen hölzernen Zim- 


merung versehen. 


Die gewonnenen Erze und Sände werden 
zuerst von dem unhältigen geschieden , und 
dann nach ihrem Goldgehalt sortirt. Ihr Ge- 
halt wird durch Proben bestimmt, bei den Er- 
zen durch Pochen und Waschen, bei den Sän- 
den durch Waschen allein. 


Die Förderung der Erze und der tauben 
Berge geschieht bei geringer Tiefe durch Has- 
peln und aus grösseren Tiefen durch Pferde- 


353 


maschinen. Aus allen Sandarbeiten werden 
aber sowohl die Goldsände als auch die tau- 
ben Berge ihrer geringen Tiefe wegen durch 
Handkarren ausgelaufen, 


Wenn die Erze so reichhaltig und vielver- 
sprechend sind, dass man, trotz der zuflies- 
senden unterirdishen Wasser die Arbeit in 
einer grössern Tiefe fortsetzen zu können glaubt, 
so bedient man sich zum Austrocknen der 
Gruben der Pumpen, welche bei geringer Tiefe 
durch Menschen, bei grösserer Tiefe aber durch 
Peserdekraft und bei der grösten durch Dampf- 
Maschinen in Thätigkeit gesetzt werden. Wo 
es aber die Ortsbeschaffenheit erlaubt, werden 
Wasserstollen angelegt, oder man beabsichtigt 
auch die Anlage von sehr wirksamen Wasser- 
rädern, welche letzte Art der Wasserförderung 
grosse Vorzüge vor der erstern zu versprechen 
scheint. Die ausgearbeiteten und sortirten sind 
von 1i bis 6, die Sände aber von 4 bis 3 
Solotnik Gold-Gehalt in 100 Pud, es versteht 
sich in grossen Massen. In kleinen Nestern 
ändert der Gehalt oft von 1 bis 20 und mehr 
Solotnik. 


354 
Wie „viel Erde und Sände jährlich | aus- 
gearbeitet werden, richtet sich nach dem jedes- 
maligen Zustande der Gruben, und der zu Ge- 
bote stehenden ökonomischen Mittel, und daher 
ist dieses Quantum sich nicht alle Jahre gleich 
man bestimmt dieses in dem Bergrathe , wel- 


cher jährlich gehalten wird. 


Im verflossenen 18285ste Jahre sind an 
Erzen verpocht und verwaschen 381,220 Pud; 
Sande 6564,453 Pud; und darans erhalten 
27 Pud 33 Pfund 182 Solotnik , wovon jeder 
aus den Erzen gewonnene Solotnik 8 Rubl 753 
kop. und jeder aus den Sinden gewonnene So- 


lotnik 4 Rubl 532 kop. gekostet: hat. 


Goldfuhrender Erzgruben , welche bear- 
beitet werden sind jetzt 7 und solcher Sand- 
gruben 16. Nicht in Arbeit stehender Erzgru- 
ben, sind 74, und solcher Sandgruben 143. 
Einige dieser Erzgruben sind ihrer Armuth we- 
sen verlassen , andere aber stehen jetzt unter 
Wasser, werden aber nach Erbauung zweckmäs- 
siger Wasserhebungsmaschinen wieder bearbei- 


tet werden. 


355 
Von den Sandgruben werden viele ihrer 
Armuth wegen nicht bearbeitet , andere blei- 
ben als Reserve einstweilen liegen , und der 
Rest sind solche, die erst neuerdings erschürft, 


und noch nicht gehörig untersucht. sind. 


Das Gold, wird aus den Erzen durch Po- 
chen und Waschen erhalten, zu diesem Zweck 
sind, bei den Hütten, Pochwerke erbauet, wel- 


che durch Wasserräder getrieben werden. 


Auf einem Pochwerke mit 10 Stempeln 
werden in 24 Stunden, nach Beschaffenheit des 
Erzes, von 125 bis 250 Pud Erz verpocht und 
verwaschen wobei 15 Arbeiter nöthig sind , 
welche nach 12 Stunden durch andere 15 


abgewechselt werden. 


Die Sände werden auf einem siebförmigen 
Waschwerke gewaschen. Man verwäscht auf ei- 
nem solchen Waschwerke in 24 Stunden bis 600 
Pud, wozu 9 Menschen erforderlich” sind. 


Il. Der Münszhof... 


Der Münzhof in Ekaterinburg ist erbauet 


im Jahr 1723, anfangs, nur: um Eisen und 


356 


Kupfer zu sehmelzen; vom Jahre 1735 an, hat 
man aber angefangen, in demselben Kupfermün- 


zen zu prägen. 


Die Umarbeitung des Kupfers zur Münze 
besteht in folgenden Operationen : zuerst wird 
das Kupfer geschmolzen und in Stangen gegos- 
sen. Diese werden im dem Streckwerke zu 
Stängeln der erforderlichen Dicke gestreckt; 
aus diesen werden Scheiben geschnitten , nach 
Maassgabe der Münzsorte , welche man daraus 
machen will; diese werden ausgeglüht , polirt 


gerandet , brakirt und zuletzt geprägt. 


In dem Streckwerke werden auf jedem Walz- 
werke mit dem dazu gehörigen Ofen in 24 Stun- 
den 187 Pud gestreckt. Das ganze Streckwerk 
mit allen Walzen und Oefen beschäftigt 78 
Arbeiter. 


In dem Scheibenschneidewerke werden auf 
jeder Maschine mit zwei Stempeln in 24 Stun- 
den 60 Pud Scheiben geschnitten. Die ganze 
Scheibenschneiderei beschäftigt 40 Arbeiter. 


Auf einer Rändelmaschine werden in 24 
Stunden 93 Pud Scheiben gerändelt. In der 


357 


Rändelei beschäftigen sich mit Rändeln, Reini- 
gen, Poliren u. s. w. der Scheiben 34 Arbeiter. 


Auf einer Prägepresse werden in 24 Stun- 
den 500 Rubl. Zwei - Kopeken - stücke , oder 
250 Rubl Einkopeken - stücke geprägt; zum 
Betrieb von 24 Prägepressen sind 80 Arbeiter 
nöthig. | 


Die Schmelzerei beschäftigt 37 Arbeiter. 


Der ganze Mechanismus der Münze wird 


durch oberschlächtige Wasserräder betrieben. 


III. Das Nischnii = Isetzkische Hüttenwerk. 


Die Eisenhütte von Nischni-Isetzk ist 11 
Werste von Ekaterinburg gelegen. Sie wurde 
1789 an Flusse Iset angelegt, um als Münz- 
hof zu dienen; da sie aber im Jahr 1798 ab- 
brante , wurde sie von neuem als Stahlfabrick 
wieder auf-und im Jahr 1806 zu einer Eisen- 


hütte umgebauet, 


Auf derselben werden jetzt gemacht: Frisch- 
eisen , geschmiedetes Stabeisen und gewalz- 
tes Schieneneisen , gewalztes Eisenblech von 


allerlei Dicke, eiserne Anker für die Kronsbar- 


358 
ken, eiserne geschmiedete Schmeltiegel zum 
Silberschmelzen für den St. - Petersburgischen 
Münzhof, auch wird daselbst allerlei. Artillerie - 


ammunition gegossen und Cementstahl gemacht. 


IV. Die Kamenskische Eisenhütte. 


Die Eisenhütte zu Kamensk ist im Jahre 
1701 am Flusse Kamenka, 90 Werst von 
Ekaterinburg , erbauet. Sie ist eine Eisengie- 
serei , in welcher Gusseisen aus Erzen in ei- 
nem Hochofen geschmolzen , und daraus theils 
Artillerieammunition , theils allerlei andere 
Bedürfnisse für die Maschinen des Ekaterin- 
burgischen Münzhofes und aller andern Ekate- 
rinburgiscken Berg - und Hüttenwerke gegossen 
werden. Als Hülfsofen ist hier ausser dem Hoch- 
ofen noch ein Cupolofen oder ,. wie: man ihn 


hier nennt, Wagranka. 


Zum Betrieb des Hochofens werden 35 
Arbeiter erfordert * ). 





*) In dem Cupolofen zu Nisehny - Isetzk werden an 
Ammunition und allerley Gusswaaren jährlich 
bis 19 tausend Pud gegossen.- Zu seinem Betrieb 
sind:33 Arbeiter erforderlich. Ра 


38g — 


Zum Abformen und Reinigen der verchie- 


denen Gusswaaren sind 90 Arbeiter nöthig. 


Die Eisenerzgruben finden sich 1, 2, 3, 
und. 12 Werste weit von der Schmelzhütte. 


Das Erz liegt nesterweise. 


Die Erze bestehen aus braunen Eisenstein 
mit Braunstein nnd theils mit Kalkstein und 
Kalkspath versetzt. Man bricht jührlich so 
viel , als man zum Betrieb des Hochofens nö- 
thig hat. Zu ihrer on sind 70. Arbei- 
ter nóthig. 


Unter der Jurisdiction des Eine 
schen Bergamts stehen folgende: 


A. Ortschaften. 


1. Die Bergstadt Ekaterinburg mit ihrem 
Münzhof. 


2. Die Hüttenwerke. 
a. Goldwerke. 


Beresow. 


Pischminsk. 


Uktuss. 
Elisabeth, 


360 
‚b, Eisengiesserei zu ‚Kamenisk. 


e, Eisenfrischhütte zu Nischni- Isetsk. ‘, 


‚ 3. Der Kronshafen zu Utka, an der Tschus- 
sowaja wo die Barken oder so’ genannte Was- 
serkarawane mit Kupferzen u. s. w. ‘abgefer- 
tigt wird. i 


4. Die Steinschleiferei undder Marmorbr uch 


mit der dic gehórigen Marmorschleiferei. sa 


5.' Die nie der Holzfäller eee 
Kohler bestehend aus 16 Dörfern in 9 Abthei- 


lungen. — 


6. Auserdem gehören‘ zum Ekaterinburgi- 
schen Kreis noch 100 Dörfer , bestehend aus 
16 Kirchspielen, von Kronsbauern bewohnt und 
der Civil = Obrigkeit untergeordnet. 


B. Einwohner beiderlei Geschlechts. 


1. Bei den Kronskütten in Dienst stehen- 
de 12,372. 


2. Andere nicht dahin gehörige Einwoh- 
ner 26,448. 


361 
€); Kapitaliem.: ...,° 


Zum Betrieb des poser und ый Hüttenwerke. 


1. In Edbauden enthalten ti zum 7 Jan. 
.1829. 1070,825. 794 
2. In Metallen, Provisionen und _ 
Materialien. — — m 1078, 636. ‚ 823 
3. In Proviant und Fourage 263, 656. ee 
4. An baarem Gelde am 1 ER 
May 1829. ve 1266, 463. 171 





Summa “4, 381,581. 821 


Auseinandersetzung , was in diesen aufge= 
zählten Gegenständen ‚enthalten ist. 


1. In der Bergstant PRES 
a, der Münzhof. 


Darin befinden sich 1! 
an Oefen. : 
| Zum Ausglühen des Kupfers, ь pit 10 
Zum Ausglühen der Goldscheiben | Nw 2 
Zum Trocknen der Scheiben |... . 2 


Schachtófen zum Schmelzen der, ;: 
Krätze und Oxide, sung 3 


24 * 


362 
Zum Schmelzen der Absehnitzel . 1 


Zum Eisenglühen . .:. 1% 


Zum Richten des Eisenbleches A 


an Essen. 


Zum Kupferschmelzen Garherde . 3 
Bnllenolen . . 4. 2.0 20204 
Schmiedeessen .. . =. cs Fal) hee 
Schlôsseressen  . . 4 IM 23 
Zum Giessen kupferner und messin- 
gener Sache... un ara 


Hammer о 


an Werkstücken. 


Walzwerke zum heissen Walzen 6 
Dergleichen zum kalten Walzen . 4 
Drehbänke: s5badod пик 11.) 8 
Scheibenschneidebánke . . . . 20 
Rändelbänke , doppelte . . . . 12 
Prägepressen . . T* de 
Werkbank : zum Behind ais Vertie- 
fangen im Gepräge . . . . 1 
Dergleichen zum Prägen der Stempel 1 
Polierfässer, zum Polieren der Gold- 


363 


scNeibénm AN Loos a ban tls ud 


4 
Gestübe - Stampfwerke . . . . 1 
Krätzstampfwerke . 1 

1 


Cylindergebläse , mit 4 Cie, : 


Zu allen diesen benannten Werkstäten ge- 
hören Arbeiter 821. Beim hiesigeu Münzhofe 
ist von Anfange seiner Einrichtung, das heist, 
vom Jahre 1735 bis jetzt 1828 an Kupfer - 
münze ausgeprägt für: 112,225,058 В. 213 К. 


Im Jahr 1828 ist ausgemünzt worden zum 
24 Rubelfuss: (d. h. 24 Rubel aus 1 Pud 
Kupfer ) : | 


An 2 Kopekenstücken für . 289,500 г. 
an 1 Kopekenstücken für . 471,450 т. 


Zusammen für 760,950 r. 


b) Die Ekaterinburgische Goldwäscherei , 
welche zu den Beresovischen Goldwerken ges 
hört. | 


Bei derselben sind erbauet : 


Pochwerke,” zum Verpochen der Gold- 
erze mit 32 Stempeln . . . 4 


364 
- Waschherde zum Ver jn Erze 
-und Sände; - | 
- zum Verwaschen der gepochten Erze 14 
zum Verwaschen der Sánde . . 72 
. „Handherde 4:90 


‚(Фе Steinschleiferei , und die dazu . 


S — 








| „gehörige. Künstlerclasse. der. An-. 
tikenschneiderei, zu derselben ge : 
‚hören: Arbeiter. . . za da 
In der Steinschleiferei id Kunstantiken- 
classe werden die zu verfertigenden Kunstwer- 
ke jährlich von dem Kaiserlichen Kabinet be- 
stellt, wohin sie auch jährlich abgesandt werden. 
Dem: Ekaterinburgiscken Münzkofe mit allen 
obenbenannten Fabriken , mit Einschluss der 
Nischni-Isetskischen Eisenhütte und der Gold- 
gruben und Wäschereien ist im Jahre 1754 
zu ihrem Gebrauche, an Waldung ein District 
von 96 Wersten Länge und 40 Wersten Breite, 
an Umfang 330 Werste , angemessen. Dieser 
Wald bestehet Bun aus VK und 
Birken. 
.2.. Die Goldgruben und TF üscherejen ; 3 
duzu gehören : 
A. "pie Beresovischen Wäschereien 15 Wer 


я. 


> + 


d. 


365 
ste von Ekaterinburg, woselbst in Arbeit, 


En Perwöpawlowsk 4 an wi. 
herde , stillstehend. 


| Wioroklj-torchewsk, 6 liane at 


In Schiloffsk., .4 ungrische Wasch- 
herde. © 


B. Die Pischminskischen : ‘29 Werste von 


Ekaterinburg , woselbst zwei Goldwäsche- 
reien mit 8 Pochwerken mit 80 Stempeln, 
‚16. Stossherden, 46 En und 9 
Handwaschherden. 


C. Die о Marsa von Ekaterin- 


burg, woselbst: zwei Goldwäschereien, wo- 


von die eine in Arbeit mit zwei Poch- 


. Werken. von. 18. Stempeln „ 6 Stossher- 


den, 10 gewöhnlichen und 1 .Hand- 
waschherde, und. die zweite, nicht in Are 
beit stehende Wäscherei : mit, 4 ungrischen 
Waschherden. 


D. Die Goldsandgrube in Mostowoi mit ei- 


ner Goldwäscherei mit 2 einfachen Sieb- 


herden. 


366 
Ausserdem Sommerwäschereien ; 


in Arbeit stehend, 


Die 3 Schabrowskischen mit 13, 
Die Talitzkische mit 4, 


einfachen 


Werchoturische mit 6, Seinen 


Die 

Die Malomostowische mit 5 

Die Mariensche mit 4, 

Die Semenikoffsche mit 2 Werkstätten und 12 
gewöhnlichen Maschinenherden. 

Die Kassulinsche , mit ebensoviel. 

Die Koneffsche mit 4, 

Die Schulginscke mit 2, 

Die Kalinowsche mit 9 Werkstätten und 4un- 
grischen Waschherden. 


t einfachen Siebherdea. 


Stillstehend: 


Die Lugowsche mit 3 einfachen Siebkerden. 

Die Istoksche mit 24 Maschinenherden. 

Die Wassiliefsche mit 1 ungrischen Wasch - 
und 30 Maschinenherden. 

Die Kamarofsche mit 4 ungrischen Waschherden. 

Die Klenowsche mit 24 Maschinenherden, 

Die Sawastianowsche mit 2 Siebherden und ei- 
nem Fasse. 


367 
Die Uschakofsche mit 2 ungrischen м 
herden. я | 
Die Pischminsko - kljutschewskaische mit | der- 
gleichen 10. _ 
Die Sachologsche mit 30 Maschinenherden. 
Die Talitzkische mit 1 ungrisehen Waschherde. 
Die Konefsche mit 2 Maschinen-Waschherden. 
Die Werchkamenskische mit 2 einfachen Sieb- 
herden. 
Die Schibowotschussevsche mit 15 
Die Repassovsche mit 30 Maschinen- 
Die Buldirevsche mit 9 herden. 
Die Balandinsche mit 4 
° Die Tschussovsche mit 4 ungrischen Wasch- 
herden und 4 einfachen Siebherden. 
Die Pokrofsche mit einem ungrischen und 
16 Maschinen - Waschherden, 
Die Wosnesensche mit 4 Waschherden. 


Die Potenschischinsche mit 3 Waschher- 
den, 


Goldgruben. 


Gruben giebt es zweierlei: Erz-und Sand- 


gruben. Es sind deren in Arbeit stehende: 


368 
Erzgrüben "^. ". UOTE 
Sanderuben 7 "U, Si 


Auflassige >; Erzeruben‘‘ ',. me. oe gee 
Sandgruben . . . 143 


Hierein sind auch die Schürfe begriffen. 
Zu allen Goldwerken, sowohl zu den Wasch- 
werken als auch zu den Gruben, gehören. Ar- 


beiter 4,332. 


Seit dem ersten Anfange der Goldgewin- 
nung nämlich von dem Jahre 1754 bis 1829 


sind in allem an legirtem Golde gewonnen 
worden : 


Aus Erzen . 681 Pud 13 Pf. 45 Sol. 58 Dol. 


Aus Schlichen 9 dir gu c Ar 
Aus Sanden’... 190 -—, 39 .— 28 .— 49 > 





Zusammen BR AA ZN ——- 


In diesem legierten Golde sind enthalten: 


Reines Gold 713 Pud 19 Pf. 48 Sol. 55 Dol. 

Silber . . 104 — 26 — 57 — $07 — 

Im Jahre 1828 wurden erhalten an legirtem 
Golde : 


369 
Aus Erzen . 4 Pud 16 Pf. 17 Sol — Dol. 
Aus Sanden 23, — 17 —. 1 «480i 4x 
Zusammen 97 33 — 18 7 48 lad 


Darin ist enthalten : 

Reines Gold : 24 Pud 25 Pf. 17 Sol 30 Dol. 

Silber: . . 2 — 5 — 70 — 551 — 
3. Die Nischni - Isetskische Eisenhütte j 


woselbst : 


A. Oefen. | 
Zum Fisenblech . 4 
Zum Cementstahl 2 
Cupolöfen zum Schmelzen nud Giessen 2 
B. Maschinen. 
Zum Poliren der Artillerie - Ammunition 2 
Zum Kanonendrehen , jetzt stillstehend 1 


C. Herde oden Essen. 


Frischherde 

Herde zu Stabeisen 
Ankerschmiedeessen . 
Schmiedeessen 


Nagelschmieden 


DD an X @ À 


370 
D. Hammer. 
Frischhammer 
Streckhammer zu Stabeisen . . . 


Hammer zum Ankerschmieden BR AE 


DD = OD C 


Plätthammer zum Eisenblech . 


E. Werkstühle. 


Zum Eisenblech. 2444112 02 UL eg 
Bohrstühle jetzt stillstehend ес. 


Е. Mühlen. 


Завета е mit zwei Rahmen . . SEM | 
С. Formerei mit 6 Trockenáfen. 
Zur Nischniisetzkischen Hütte gehören Arbei- 
ter, 615. 
Im Jahr 1828 wurden auf dieser Hütte fol- 
gende Metallarbeiten gemacht: 
Stabeisen . . . 21,544 Pud 25 ib 
Schieneneisen à 177 — 28 — 
Gewalztes Eisen . 5771 — 33 — 
Eisenblech von ver- 
schiedener Grösse 2211 — 91 — 
Artillerie - Ammunition 
von verschiedenen 


Sorten. .. .. .. 12,100. —)'37.— 


371 
4. Die Eisengieserei in Kamensk im Kamy- 
schlefischen Kreise , woselbst : | 
A. Oefen und Essen. 
Hochófen 


Schmiedeessen Kl 


2 
: al 
Schlósseressen “le ete QA ue AE Lu da 
B. Drehbänke 9 
C. Cupolófen 1 
D. Formerei und Giesserei 1 
Zu dieser Hütte gehören Arbeiter, . 390 
Sie hat ihren eigenen Wald, welcher ihr 
im Jahr 1754 auf 100 Jahr gegeben wurde, 
und aus Fichten mit etwas Birkenwald besteht. 
Er wurde in den Jahren 1817 und 1818 von 
Landmessern aufs neue vermessen , und gefun- 
den, dass er noch auf 33% Jahre reicht, wenn 
man aber den jungen Anflug dazu rechnet, so 
kann er wohl auf 54 Jahre reichen. 
Im Jahre 1828 wurde hier an Eisen aus- 
geschmolzen : er 


Gussseisen in Gänsen . 91,184 Pud 79 Pr. 


Ballast u Pa 35 4 
Allerlei im Sande geformtes | 
Geräthe ©. . . . 17,672 —  101— 


Artillerie = Ammunition 3,322 — 29 —. 


372 


9. Der Kronshafen in Utka. 

Dieser Hafen befindet sich auf dem Fluss 
Tschussowaja, welcher in die Kama fällt, von 
hier aus werden jährlich die auf den Fabri- 
ken angefertigten Metalle auf Barken in ver- 
schiedene Städte des russiscken Reichs ver- 
° schifft. — 

Zu diesem Hafen gehört die Kamensche 
* Schneidemühle mit zwei Rahmen. 2 Werste ds 
von dem Hafen auf dem F lusse Kamenka. 

Arbeiter gehören zu derselben . 30 

Es werden auf derselben die Bretter zu 
den Barken geschnitten. — 

Dem Kronshafen sind zur Eri der 
; Barken und zum Betrieb des, jetzt dem Garde 
Cornet Jacowleff gehörigen utkinskischen Hüt- 
tenwerks, auf Befehl der derzeitigen Bergregie- 
‚ rung im Jabr 1751,845 Quandratwerste Wald - 
zugetheilt, aber im Jahre 1814 verblieben, nach 
einer neuen Vermessung , der Krone nur 10 


Werste auf beiden Ufern der Tchussowaja. — 
6. Der Steinbruch oder die Marmorschleiferei 
in Gornoschit 40 Werste von Ekaterinburg. 

Hier befindet sich eine Fabrike zum  Be- 


hauen, Schleifen und Poliren allerlei Steinar- 


373 

beiten aus Marmor. Es gehören dazu: 80 Ar- 
beiler, — 

Alle “hier verfertigten Arbeiten werden an 
das Cabinet S. Kaiserlichen Majestät abgesandt. 

Zu allen Ekaterinburgischen Berg und Hüt- 
tenwerken gehören für die Holzfäller und Köh- 
lerarbeit an zugschriebenen Kronsbauern in gan- 
zen Dorfschaften . ^. . 7 1 4 6,184 


Darunter sind Dienstthuende zu : 762. 
Pferde , ! vollzählige 
zu Fuss 475 


Diesen zu Gehülfen überzählige . . 1983 
_Invaliden und Kinder : . ... . :. 3964 
8. 


Die Arbeiten , welche die zu den Berg - 
und Hütten - werken. gehörigen Leute zu :ver- 
richten haben sind folgende : 

A. Die sogenannten Meisterleute , 
1. Bei den Goldwerken : de e 

a, Die. Gewinnung der Golderze und Sände, 

b..Das Pochen und Waschen derselben: , 

c. Die Grubenzimmerung, wie auch ande- 


re Zimmer-Schmiede-und dergleichen, Arbeiten. 


374 


Die Meisterleute , werden bet den Gold- 
werken, sowohl bei der Grubenarbeit, als auch 
den Wäschereien in zwei Schichten getheilt, 
wovon die eine den Tag , und die andere die 
Nacht über , arbeitet. Jede Woche wird diese 
Ordnung geändert, so dass diejenigen Arbeiter, 
welche in dieser Woche die Tagesichicht ha- 
ben, in der folgenden die Nachtschicht arbeiten. 


Die schwersten Arbeiten werden in drei 
Schichten gctheilt. Ein bestimmtes Quantum 
Erz oder Sand in jeder Schicht zu gewinnen 
oder zu verwaschen ist nicht festgesetzt , son- 
dern von den Umständen abhängig , welche 
sich auf den verschiedienen Gruben und Hüt- 


ten nicht gleich sind. 


Die Gagen sind den Meisterleuten und Ar- 
beitern nach einem bestimmten Etat festgesetzt. 
Zwölfjährige Knaben werden in die Wäsche- 
reien mit 12 Rubel jähricher Gage angestellt, 
und diese wird ihnen hernach, nach dem 581 
Punct des Allerhöchst conformirten Project der 
Bergverwaltung nach Maassgabe ihrer Dienste 
und Fähigkeiten auf 16 bis 24 Rubel jährlich 
und auch wohl noch mehr erhöht. Ausserdem 


375 
erhalten sie nach dem Kaiserlichen Ukas vom 
14ten May 1799 sowohl für sich selbst, als 
auch fiir ihre Familie , Proviant, wofiir ihnen 
nach dem Ukas des dirigirenden Senats vom 
31 Aug. 1826, kein Abzug gemacht wird. Die 
Knaben werden von ihrem 12 ten Jahre an im 
Dienst genommen und erhalten dann den vol- 
len Proviant von 2 Pud monatlich, so wie 
ihn auch die Alters - oder Krankheitshalber 
Verabschiedeten erhalten. 


2. Beim Ekaterinburgischen Münzhof. 


a. Das Glühen und Strecken der Kupfer- 


barren zu Zainen. 


b. Das Ausschneiden der Scheiben zur Münze. 
c. Das Ausglühen und Rändeln derselben. 
d. Das Prägen der Münze. 
e. Das Schmelzen der Abschnitzel und Ab- 
fälle. 
f. Die Schmiede, und Schlösserarbeiten, das 
Stempelschneiden, und allerlei ähnliche Arbei- 


ten , welche für den Münzhof nöthig sind. 


Die auf dem Münzhofe arbeitenden Meister- 


leute sind , wie bei den Goldwerken , in zwei 


25 


m Cb 


376 
Schichten täglıch abgetheilt. Zufolge eines Ukases 
des dirigirenden Senats vom 9 Dec. 1797, ist 
ihnen der Lohn für den damaligen 16 Rubel 
Münzfuss nach Verhältniss der Arbeit bestimmt, 
und sie erhalten jetzt bei Ausmünzung des 
Kupfers zum 24 Rubel - Münzfuss für‘ jedes 
Pud Kupfer zu strecken 13 kop., für das Schei- 
benschneiden 12 kop., für das Ausglühen und 
Rändeln der zwei Kopeken-Stüke 1+ kop. und 
für das Pud Ein-Kop. Stücke 2 kop., für das 
Prägen der 2 Kop. Stücke 33 kop. und der 
Einkopeken - Stücke 42 kop. Diejenigen , wel- 
che bei andern Arbeiten angestellt sind, wel- 
che sich nicht füglich auf Gedinge abgeben 
lassen,’ erhalten ihre Gage nach dem Etat, 
und ausserdem, so wie alle übrige Meisterleute, 
zufolge eines namentlichen Kaiserlichen und 
eines Senats-Ukases für sich und ihre Familien 
Proviant. — 
3. Bei den Kamenskischen und Nischni- 

isetskischen Eisenhütten : 

a. Die Gewinnung des Eisenerzes und 
Flusses. 

b. Das Schmelzen des Eisens und das Gie- 


sen der verschiedenen Gusswaaren. 


377 


c. Das Frischen und Ausschmieden dem ca 


schmiedeten Eisenwaaren. 


d. Die Verfertigung des Stahls , der ge- 
schmiedeten Schmelztiegel zum Silberschmel- 
zen, des Eisenblechs und allerlei anderer 


Eisenwaaren. 


Auch hier werden. die Meisterleute , wie 
früher beschrieben, in zwei Schichten getheilt. 
Sie bekommen auch auf gleiche Weise ihre Gage, 
und Proviant. Im Gedinge aber, stehen fol- 
gende Arbeiten : 

Artillerie-Ammunition für jedes Pud Schrot 
N. 7. zu giessen 191. kop., zu reinigen und po- 


lieren, 525 kop. 


Zu giessen о А reinigen 
Brandkugeln a 20 1b 73kop. | 12 kop. 
E 249 85433 55 OE 
Granaten a 20 1b 72 — 55. 

а 10 № 113 — . 83% 


Nach dem Etat von 1737 für das Fri- 
schen und Schmieden des Eisens und Stahls. 


Das Frischen. 


Dem Meister für jedes Pud . . 3 kop. 
25 * 


378 
dem Untermeister | 
dem: Arbeiter 5 ь о 2 Weg 


Eisenblech. 


von 2 Arschinen Länge. 


Dem Meister für jedes Pud . . it 


dem (Untermeister и 0008 


dem Arbeiter eh Ue Ns. 


von 1l Arschinen Länge. 


Bm 


dem, ‚Meister, 060 nibus nel dev № 


dem, Dntermeister: 15 7. 23» ‚oe i 
dem Arbeiter QU RUE NE CU © E 
von 1 Arschinen Länge. 
denmxMsaster o la. cras. Vnd = 
dem Untermeister . . . . т 
dem "Arbeiter. 195 9, Е т 
Für Rohstahl ( укладъ ) : 
dem Meister ; та! MU 27 E 
dem Arbeiter vi :1.. mr abe dé 


Für Cementstahl. 


für die beste Sorte 61 


für die Mittelsorte 34. 


dem Meister | 


iR 


dem» Untermeister Yun ak, IM, AT 
dim Nrbeiter-so Donde поло в 2i 


Ausser der Gage und dem Proviant erhal- 
ten die Meisterleute eine Pension , wenn sie 
Alters - oder Krankheits halber verabschiedet 
werden, so wie auch ausser der Pension, nach 
einem Ukas des dirigirenden Senats vom 31aten 
Aug. 1826 ihren Proviant fortwährend bekom- 
men. Ausser den Feiertagen, an welchen in 
den Hütten und Gruben nicht gearbeitet wird, 


erhalten sie noch zur Heuerndte 20 Freitage. 


Für besondere Auszeichnung im Dienst er- 
halten sie Zulage an Gage und auch wohl eine 
Standeserhöhung , auch eine besondere Beloh- 
nung für aufgefundenes Gold, nicht nur an 
neuen , sondern auch , an schon früher bear- 
beiteten Orten , desgleichen Heuwiesen , Bau - 
und Brennholz unentgeldlich und die Krone 
trägt ihre polizeilichen Onera und Verbesserung 
der Wege. 


Ihren Familien ist es nicht nur erlaubt , 
bei Kronsarbeiten für einen bedungenen Lohn 


zu arbeiten , sondern sie geniessen volle Frei- 


380 


heit, sich mit städtischer und ländlicher , 
Leute ihres Standes angemessener‘ Industrie , 


zu beschäftigen. 


B. Die zugeschriebenen Bauern. 


a. Das Fällen und Hauen des Bau-Brenn - 
und Köhlerholzes für die Hütten und Gruben. 

b. Das Brennen, der Kohlen in Meilern. 

c. Das Anführen des Bau - und Brennhol- 
zes, und der Kohlen zu den Gruben und: Hüt- 
ten, so. wie, auch das. Anführen der Ed 


und Sände, der Eisenerze und des Flusssan- 


des. 


Die in den ersten zwei Puncten benann- 
ten Arbeiten sind sie Pflichten der vollzähligen 
Arbeiter zu Fuss, die im dritten Puncte aber 
benannten, müssen die vollzähligen Arbeiter. zu 
Pferde verrichten , wobei. ihnen die überzähli- 
gen, von denen oben geredet wurde, Hülfe ‚lei- 


steu müssen. 


Diese zugeschriebenen Bauern _ erhalten 
jährlich 20 Rubl. Gage, und während der Ar- 


beitszeit das gesetzliche Quantum Proviant. 


381 


Die Bauern zu Pferde erhalten noch ausser- 
dem , während der Arbeitszeit zum Unterhalt 
zweier Pferde, täglich 20 Pfund Hafer und zum 
Unterhalt des Geschirrs 9 Rubl., von den dazu 


auf ein Jahr bestimmten 25 Rubeln. 


Jede fünf Jahre werden diesen Arbeitern 
zu Pferde von der Krone frische Pferde .ge- 
geben. Zu deren Anschaffung sammelt. die Kro- 
ne eine Summe, indem von oben erwähnten dazu 
bestimmten 25 Rubeln, 16 Rubel einbehalten und 
den Bauern zur Unterhaltung des Geschirrs 


nur 9 Rubel ausgezahlt werden. 


Diese zugeschriebenen Bauern sind ihrer 
Feldarbeit keinesweges entnommen , sondern 
es bleibt ihnen noch hinlänglich freie Zeit ü- 
brig , dieselbe zu verrichten. Ueberdem sind 
sie von allen Kronsabgaben befreit. Die Ueber+ 
zähligen sind verflichtet, den Vollzähligen bei 
der Kronsarbeit zn helfen , welche eigentlich 
nur auf die Zahl der Vollzähligen berechnet 
ist, wodurch ihre Arbeit so sehr erleichtert , 
und abgekürzt wird, dass sie viel an Zeit ges 


winnen, welche sie zu ihrer Feld-und anderer 


382 
Landarbeit, auch zu anderer Industrie anwen- 


den können. 


Ihre Lage ist auch dadurch .um so viel 
besser , als die der Meisterleute, dass ihnen 
erlaubt ist, statt ıhrer andere Arbeiter zut 
Verrichtung der Kronsarbeiten zu miethen, wo- 
durch ganze Dorfschaften in Wohlstand , und 
Ueberfluss gekommen sind , weil sie dadurch 
um so viel freier, sich ganz den vortheilha- 


ftesten Objecten der Industrie widmen kónnen. 
9. 
Am 1sten May 1829 war bei allen Eka- 


terinburgischen Berg - Hüttenwerken an Vor- 


räthen : 


An baaren Capitalien. 


In der Hauptrentkammer 1,122,877 В. 607 К. 
In der Casse des Münz- 

compton’! 19m, . 35,571 — 634 
In der Casse der Goldwer he 64,492 — 244 
In der Casse der Nischni- 

isetzkischen Hütte . . 17,213 — 157 
In der Casse der Kamenski- 

schen Hütte . . . . 25,500 — 503 


383 
In der Casse des Utkischen 
Kronshafens . . . . . 898— 34 
In der Casse der Steinschleiferei 18,940 — 52 


Summa 1,285,493 — 691 


An Metallen. 


In der Haupt = Rentkammer. 


an Goldschlich 5 Pud 23 35 8552 Solot. 
an Kupfer in Barren 1373 Pud. 


Bei den verschiedenen Hütten am 1sten 

Januar 1829. | 
An Eisen von allerlei Sorten 21,935Pud 7: Pf 
— Cementstahl . . . . . 824—352 
— Bahbsahlz^vs. . . 07. . 23437, SS 
— Gusseisen in Gänsen und 

Ballast een. 69,452 — 262 
— Gusswaaren . . . . 11,806 — 15 
— Kupfer zum Umschmelzen 30,827 — 2433 


Andere Haupt-Vorräthe. 


An Golderzen . . . 328,883 Рад. 

— Fisenérzen. р... 98,988 — 30 Pf. 
eu Schlichen decia. ie 8,439 — 27 — 
——sGoldsindenj:,.:. ,. 896,788 


384 


An Flusssand "27 “88 5,617 
—ifGestellstem .. ... .. 30,937) —= 10. — 
— Brussianischen  feuerbe= 

Siandisen, Stem. = 
— Kôhlerholz . . . 13,6245 Faden. 
— Brenn-oder Klafterholz 11,3417 | 
== Кое . . .., . „181651 ВОВ 
— Balken von verschie- | 

denem Maasse Nue 14,8544 Ssück. 
— Proviant, Roggenmehl 89,661 Pud 244 Pf. 


desgleichen, Vorrath fürs 


künftige Jahr . . 413,081 — 282 — 

Hafer S du» 58,127 — 13i — 

Heu. (x. 42,126:-—30) — 

Rindstalg м 598 eis == 
10. 


Zu Verwaltung sind dem | Ekaterinburgi- 


schen‘ Oberbergschef untergeordnet : 
In Ekaterinburg. 


1. Das Hauptcomptoir, aus zwei Expeditionen 
bestehend , die еше’ für die Fabricken , 
die andere für die polizeilichen Angele- 


genheiten. 


bo 


SS 


10. 
1%: 


$2. 
13. 
14. 
15. 


16. 


17 


385 


Bei demselben ein Revisionstisch. 


. Die Rentkammer zur Aufbewahrung der 
Casse und des Goldes. 


. Die Bergstadt-Polizei. 


. Das Münzcomptoir. 


Eie Zeichenkammer, wo die Pläne, Risse 


und Karten gezeichnet werden. 


. Das. Kriegsgericht. 


. Das Bergskreishauptmannsamt , oder die 


làndliche Bergpolizei. 


. Der Forstmeister mit dreien ihm beige- 


gebenen Waldmeistern zur Verwaltung der 
Wälder. 

Das Commando des Berg - Etats. 

Die Volksschule, Bibliotek, Mineralienca- 
binet, Sammlung physicalischer Instru- 
mente und Modelle. 

Das Laboratorium. 

Die Probierkammer. 

Die Bergapothecke. 

Das Archiv, zur Aufbewahrung abgemach- 
ter Sachen. 

Das Hospital. 


Das Gefängniss. 


386 
Bei den Goldwerken. 


1. Das Bergcomptoir. 

2. Die Zeichenstube. 

3. Die Volksschule, 

4. Das Haupthospital der Goldwerke. 

5. Kasernen zum Arretiren der Arbeiter . für 


kleine Vergehen. 
Bei der Nischny - Isetskischen Hütte. 


1. Das Hüttencomptoir. 
2. Die Volksschule. 


Bei der Kamenskischen Hütte. 


1. Das Hiittencomptoir. 
2. Die Volksschule. 


11. 


Die Gerichtsbehörden, welche in Civilangele- 
genheiten vom Gouverneur , in Bergangelegen- 
heiten aber, vom Berg - Chef abhängig sind. 

1. Das Kriegsgericht. 

2. Das adliche Vormundchaftsgericht. 
3. Das Niederlandgericht. 

4. Die Stadtvogtei (Дума ). 


Der Stadtmagistrat. 


Сл 


387 
6. Das mündliche Gericht. 
7. Das Waisengericht. 
8. Die Kreisrente Kammer. 
9. Die Kreisschule. 


10. Das Stadtpostcomptoir. 


11. Das Amt der Handwerker ( Gewerkamt ). 


12. Die Schutzblatterncomitit. 


13. Das geistliche Gericht. 
12. 


Von der Zahl der Einwohner im E katerinburgi- 


schen Bergwerksbezirk. 


In allen zu diesem Bezirk gehörigen Hüt- 


tenwerken , Ortschaften und Dörfern , welche 


unter der Verwaltung des Ekaterinburgischen 


Bergamts und dessen Chef stehen, befinden sich 


Personen beiderlei Geschlechts. Im Bergdienst 


stehende einen Rang habende 


männliche weibliche 


Berabeamte , . . . 168 


Militairbeamte . . 6 
Civilbeamte . . . 72 
Medicinalbeamte . 6 


niedere Beamte, welche keinen Of- 
fizierrang haben, Bergbeamte 280 
Civilbeamte D ^iv vae 60 


231 


388 


männliche: weibliche 
Medicinalbeamte . . À 32" 20 
Unterofiziere und Soldatin . 595 496 
Meisterleute und Arbeiter . . 8921: 9180 
Zugeschriebene Bauern |. |. 5061 6829 


. Verschickte zu den Hütten .’ 267. 125 


Das Invaliden = Commando . 161 sS c! 
Verabschiedete mit ihren Familien. 


Bergbeamte mit einem Range 11 15 
14 „ 23 
Niedere Bergbeamte ohne Ofiziers- 
Бо ; 30 
Niedere Civilbeamte ohne — в. 15 
Unteroffiziere und Soldaten. vom | 
Bergcommando а 1122 142 
vom Invalidencommando 20 26 
Meisterleute MD MSN ME UC 


Civilbeamte mit —-— 





Aus andern Ständen. 


Себе 5$ unsre M 072 
Bürgerliche nano dd5i5w i9 aga MO 
Kaufleute... . 142 134 
Eigentliche Bürger er adsis: ker1198 1400 


389 


Krons-und andere Bauern . . 368 427 
Heegrente .. gas). ... 278 324 


Zusammen 18283 20537. 


Im Jahr 4828 Geborne . . . 2448 1032 
Gesterbenesf buse ale? oe 7830, 713 
Copulizte hop inotsoutt sex 460 Paar 


14, 


In der Stadt Ekaterinburg zählt man 


Häusser , ra Lh ig fos RAL, i MINE 1 


der Krone hölzerne .* .* .: 5. би 


Be ' steinerne’. * , * , wu 69 
еее |. 2091 
männlichen eo^, X. aod 


; Einwohner. 
weibliche В . 79919 


In dem ganzen Ekaterinburgischen Berg- 


werksbezirke befinden sich: 


Böychüttenwerke |... . сома 8 
Мс ег... о. сом. 7 
Därier 4. 15. 5; 25.057. ам, 16 
Bussen . Lo 2v 70V ee ee. 6107 
steinerne  . пионы lt 


davon Krons-) 
hölzerne À 60.5 en phe AO 


390 


Privat. inus TUNE 4 
hölzerne . . 6062 
Kern. ern a CA à. 12 
hôlzerner. "ts 11 

Klöster" res.» 2 оба Be 1 


M Mie d Salz und Brandiewein 
zu Proviant und anderen 
И. 37 
Schulen SOUL gt. DADO ARE 12 
Darin Schüler“ tidy подле Tine 323 
Apothecken. ifsc QU SRE 1 
Hospitäler 
Besnenhauser 9/2 oS adi Int ee 1 
Talgschmelzereien und 
Lichtgiesereien . . . 83 
Lederfabricken. var A NES 27 
Papierfabricken о 1 
Behmieden со D à 2.2. 2 QE 
Buden Jii Sey ant Se 108 
hölzerne , :.. : 55. 9010000 62 
Mehlmühlen: . : ..- + 198 18 
Minen semer MEM M RUIT 5 
Lohmühlen +... ass SD 4 
1 


Malzereien 


Fabriken 


Brandtweinschenken . . . . . . 29 


SO И 


Gasthöfe . . 1 
Posthäuser 1 
Gefängnisse . EY A Sn a WD 5) 
ЗЕ Ваще Flüssen. su. as sc, 00. 1 
Andere Flüsse , kleinere und grössere 21 


26 


POP LOE GOGDLPE LIT BGG GG GL GG ESS DB BGE BGG GI EI GC HG TG GI GH GC HG TE LOD LOD 


Haans. npegnpunumaenaee onucania 
CausnAroës, es предълать Росей- 
сваго Государства обитающих. 


Cb moro времени, какъ /locmonoumen- 
ubñurie Члены Общества благоволили ме- 
ня YAOCMOHME своимъ сошрудникомъ, я 
получиль непреодолимое желание споспф- 
птесптвовать птакже и ‘съ моей стороны , 
Bb H3BBCHIHBIXB всфмъ и полезныхь шру- 
Aaxb знаменитаго Общества. Это нашу- 
рально должно было заставишь меня из- 
брапь какую либо изъ статей, менъе из- 
слБлдованныхъ , которая могла бы достта- 
вить мнЪ боле изобильной предмепть къ 
заняпиямъ. Въ выборъь шакой сшатьи 
я не находилъ затруднения , HO UMbA уже 
BB 3anacb довольно машерляловь о Слизня- 
кахь (Mollusca), кои мнЪ удалось со- 
брать, и наблюдая HBCKOABKO ABMS CHXb 
животныхъ, я рышился заняться ими BB 


особенности. Чувсптвую въ полной  wbph 


393 


Bch MPYAHOCMH, KAKOBBIA предстояить Mut 
по ‘причин новости camaro Tpermema, 
находящагося y насъ досель почити Bb co- 
вершенномъ забвенши. Но если ограничен- 
HBIA мои CHOCOOHOCMH и CBLABHIA не по- 
зволять MHS совершенно успьть въ моихъ 
предирляпияхъ: MO, по крайней mbps, Ha- 
дьюсь симъ доставить HEKOMOPBIA маше- 
ртялы , кои могушь пригодиться шому, 
KIHO лучше меня усифепть изъ HHX'b сос- 
тавипть цфлое. Изъ сего видно уже мое на- 
wbpenHie, Cb каковымъ я охотно согласенъ 
посвяптиить свободныя минуты оптъ моей 
AOJUKHOCIIM , изслъдовантю CHXB многочи- 
CJeHHBIXb у HaCh и мало H3BHCMHBIXE жи- 
вошныхъ. Смью шакже ласкапть себл Ha- 
деждою , umo Доспопочшеннъйпие Члены, 
принимая съ своей стороны yuacmie въ 
моемъ предпртятии, и желая видъшть оное 
въ возможной сшепени совершенства, не. 
ошкажушся безъь COMHBHIA поддерживать 
оное, Kakb сообщенлемь самыхъ предме. 
MOB, HIAKb и собсшвенною опытноспию. 

Подь загламемъ: Faunae Molluscorum 


Imperii Rossict Initia , или Описаше Слиз- 


26 * 


394 


няковь Pocincraeo Государства, a nawbpemb 
описывалть пресноводныя, сухопутныя 
и MOPCKIA живошвныя Kb сему ошлвлентю 
ошносяпияся. Ho какъ cie сочиненге : лол- 
жно выходишь въ CBBMP оть имени Обще- 
ства, шо и Ha все шо, что предполагаю 
сказать оптносительно онаго; Общесптво 
будешь въ правЪ согласиться, перемвниить 
umo либо въ ономъ, либо и вовсе ошверг- 
нушь. СлЬдсептвенно и самое заглавие сочине- 
HiA , его Фхормапть и Kakb обпий, HIaKb' H 
частный планъ въ ономъ зависьшь будупть 


совершенно ошь его распоряжений. 


Пяшь «AML сряду занимаюсь я Ha- 
‘блюденемь сихь живошныхъ, и Bb 
‘непродо. тжительное сте время, я ysb5pnua- 
CA , что COUMHEHII о семь предмем $ 
никакимь образомь нельзя назначить 
‘опредъльныхь границъ; а слБдсшвен- 
‘но’ едва ли можно, BB настоящее 
‘время, при столь. малыхъ  запасахь, 
‘составить о сихь животныхъ обширные 
‘momar, a шёмъ болье въ CHCMEMAMHUECKOME 


порядкф. Cie обстоятельство засптавило 


395 


меня предпочесть cnoco6s, какому 
слфдовали Панцеръ BB описанши Герман- 
скихь Насъкомыхьъ, и Штурмъ въ своей 
Deutschland's Fauna. Причины, побудивиия' 
меня преимущесшвенно слБдховапть OHBIMTP 


способазмь CyIIIb : 


1) При издании counHenia шакимъ 
образомъ ‚ чтобы каждая птаблица имЪла 
на оптдьльномъ лисшкЪ описанте, осптаепся 
ma выгода, чшо, CO временемъ, при точ- 
нъйшемъ изслЪдовани предмепта, чрезъ 
перепечаптан1е одного шолько лисшка, CO- 
uHHeHie, не шребуя новаго издания, полу* 


JAIME большее совершенситво. 


2) По принятому плану Общесшва, 
BCAKIH можепть весьма удобно продолжапть 
COUHHEHIE , и шакимъ образомь доводить 
оное KL окончанию, He имъя’ нужды 


переработывать moro, что уже сдЪфлано. 


3) Въ шакомъ случа HBB нуждьт 
ожилапть пока откроется значительное’ 
число породъ, принадлежащихъ къ H3BBCIH- | 


ному роду ," или отплфлентю, Komoparo 


396 


изслБдовантемь занимается описываюнций. 
Здъсь всякая порода, хорошо изслБдован- 


Had, составляеть сшатью Kb пополненю 
сочинения. 


4) Должно надБящься, что одна или 
Abb ошнечашанныя mentpagH, могушь 
возбудить OXOMY и обратишь внимание 
Ha сихь живошныхь, не только Членовь 
Общества, но и Apyria поелтороннтя ли- 
ца, а cie можеть послужить Обществу 


CAMBIM'b лучитимъ пособтемъ къ достижению 
WEAK. 


5) Нельзя mrakxe упускать и moro 
изь вила, UMO COUHHEeHie, выходящее He- 
большими тептрадями, по HPHUHHB незна- 

= e 
чишельной цфны, найдеть боле охот- 
HHKOBB Kb  HOKyIKb, и MEMB самымъ 


увеличить число наблюлающихъ. 


6) Наконець, когда такимь способомъ 
умножится число описанныхъ предметовъ 
до того, что ихь можно будепть пред- 
ставишь въ особенно напечатанномъ си- 


CIHEMAMHUECKOMB - MOPAAKS : mroria BCAKb 


397 
изъ OMALALHO выходящихь птептрадей, c.rb- 
дуя показанному порядку, удобно cocma 


випть полное системаитическое сочиненте. 


Соображаясь съ IIAKOBBIM'5 предноло- 
жентемъ, я всв рисунки, сняптые C5 живо- 
шныхь въ довольно уже значиптельномъ 
числ , пригоповилъ въ oopManrb шакомъ 
же, каковой принять Штурмомь въ ero 
Фаунъ Слизняковъ. Быть можепть, что Фор- 
мапть сей He покажется Обществу удобнымъ; 
въ шакомъ случа, полагаю, можно пособить 
MbBMb, UNIO изь четырехь рисунковъ вы- 


Aem 4°. 


Подробное описане каждаго живоптнаго 
и раковины составляю. я наРусскомъязык$; 
но дабы дать сему сочиненю обигирньйшее 
упошребленле, даже и BB Росси, каждая 
порода при началь будеть имъшь изло- 
женные признаки на Лаптинскомъ ASBIKB: 
съ такою подробносиию, какая покажет- 
ся необходима для предситавленя рЪьши- 
птельно ея ошличя OMb другихь породъ. 
Въ описани соблюдаю слБдуюций поря- 


докъ: посл системаптическаго наименова- 


398 


Hid живошнаго , какое HPHHHMAeMICA HO- 
вБишими Испьтиталцелями , если уже оно 
KBMB описано , слБдуепть: — ıe Описанле 
Ha Лаптинскомъ A3bIKb; — 2° Вычислевше 
сочиненй, въ KOHXb оно описано и CHHO- 
ним я; — 3° Onncanie живошнаго " — 4e 
Описан1е раковины Bb совершенномъ BO3- 
pacmrá; — 5e Onucanie живошнаго въ pas- 
AHUHBIXB эпохахь его жизни и H3MbHeHil; 
— 6 e. Вычислене мёспть, изъ коихъ произ- 
ходили разсмаптриваемые мною образчи- 
ки и чрезъ кого доставлены; — 7° Изъ- 
яснен1е рисунка. Изъ сего видно , umo я 
HaMbpeHb заняиться описанлемъ не однъхъ 
HIOJbKO раковинъ, и чшо всякаго вида опи- 
сане He прежде можеть поступишь въ 
печать KAKP шолько по совершенномъ 


H3CAbAOBAHIH онаго. 


Не нахожу причины, по KOMOPOH бы 
живошныя , описанныя въ иноспранныхъ 
сочинентяхь, коль скоро HAXO{AMCA, въ 
Росси, не заслуживали бъышть описанными 
B5 PocciückoH ФаунЪ; но cle не можеть 


меня освободить опть личнаго оныхь H3- 


399 
CABAOBAHIA , поелику He однокрашно Miu 
случалось YBEPHMECH, чшо MOUHOCME, 
даже въ xoponmx» сочинен1яхъ, особенно BB 


изображеняхь, не всегда соблюдена, 


Изь приложеннаго при семъ описангя 
Лужанки прудовой Paludina vivipara Дат. и 
ея рисунка получипть можно совершенное 
понапце о приняшомъ мною способБ при 
изсл5дован1и сихь живошныхъ , которое 
и пошому еще сообщаю , чшо надьюсь 
услышанть опть ДосшопочшеннЕйшихь Чле- 
новь полезныя для меня замЪфчантя. Но 
какь рисунокь сей находишся y меня шолько 
въ одномъ экземплярЪ, шо всепокорньйше 
прошу, возврашить MHB его когда OKas 


жешся уже ненужным, 


Какъ Bh ONHCAHIH сей породы, mak 
и во BCBXb APYIHXb, кошорыя шолько 
составляюнть IIHILb извъсшнаго рода, Mo я 
ветрптилъ необходимосить коснуться птак- 
же и анамомическаго ихь YcmpoeHia, Umo 
касается до точности Bb изображенляхъ, 


mo за оную CMBIO ручапться; поелику OH 


400 


всегда снимаюнтся съ живыхъ предмептовъь, 
мною самимъ, или ближайшею мнф особою, 
KOMOpax свое теризне и легкую руку 
посвятила съ YCHBXOMB подражантю Приро- 
дъ.Изображенте, отправленное въ Общество, 
есть одно изъ первьйшнхъ, безъ навыка еще 
сдьланное, а потому до шочносши не до- 
стаепть еще чисптопть Bb OMAbAKB, Ka- 
ковою уже отличаются Mb, кои TOCA 


сдБланыг. 


Удалене мое OMB  wbemrb, изоби- 
лующихь полными биб.мотеками, недо- 
cmamokb любителей въ здьшнихь cmpa- 
нахъ, кои бы занимались со мною подоб- 
нымъ предмептомъ и наконецъь должносшьв, 
привязывающая меня болье Kb одному 
Mbenry , He позволяющь мнЪ даже и поду- 
мать, чтобы я могъ, при шеперешнемъь 
моемъ положенти, когда либо, собственными 
силами и издержками, привесть въ испол-. 
uenie woe предположен!е. Таковыя oÓcmro:- 
MEABCIMBA засптавляюпть меня OOPANTHMECA 
CB покорнъйшею моею просьбою Kb 


Общесшву ошносишельно пособ, съ на- 


401 


wbpeHiews предосптавить BCE мои труды, 
относянйеся Kb Слизнякамь, полному 
онаго распоряженгю. Ho и при всемъ шомъ 
не нахожу себя еще Bub затруднен. 
Не обращаю BHHMAHIA на многочисленныя 
м5лочныя обстоящтельситва, какъ MO: 
иофздки и проч., не птребуюния большихъь 
издержекъ: но самой затруднишельный 
случай нахожу въ недоспташк сочинений, 
коихь здьышняя библлошека, за неимнлемь 
оныхъ , по незначительной CYMMB поло- 
женной на ея содержан!е, никогда MHS 
не можешь доставишь. Таковыя я при- 
нуждень прлобрьышашь за собсшвенныя 
деньги, и пошому шо, въ случаф приняпия 
MOHXb шрудовь Обществомъ подъ свое 
распоряженле, я принуждень просить y 
Общества о назначении такой по крайней 
м5ръ суммы, кошорая бы могла возна- 
градить понесенныя на сей предмепть 
издержки. Положенныя Общесшвомъ деньги 
3a кажлую шетрадь должны MH быть 
вручаемы послБ ошпечатантя оной. 

При моихь 3AHAMIAXB я увЪъренъ, 


что можепть встрфштиться MUB нужда 


402 


BB, шаковыхь сочинензяхь, кои He Has 
xogamca уже BB 1posaxb, a пошому и He 
могупть Obimr иробръьшены. Всъ подобнаго 
рода сочиненя, если бы нашлись BB 
библлющекъь Общества , надбюсь, YO, въ 
случав пошребносши, не будуть MHS 
ошказаны для упошребленя ихь Ha 


опредъленное время. 


Въ насптоящее время имъю около 10Q 
нородъ CHXb живошныхъ , Db предБблахъ 
Росси мною собранныхь ; между ними 
однакожь не много еще изсл5дованныхь 
птакъ , читобы описане ихъ могло mocmy- 
нишь въ печапть. Но не думаю UMNO OL cie 
IIpeILIHICHIBOBa.O начанию сочинения; по- 
елику я HAMBPEHP помщапть Bb одной 
шептради не боле 20 породъ. Прибавить 
также должно и IIO, UMO предмепть сей, по 
своей новости, птребуепть необходимо изло- 
жентя шерминолотти, кошорую намфренъ 
я HOMBCMHMES BB первой шешради. Для 
перваго Номера у меня noumu совершенно 
уже приготовлены матер1алы; но какъ 


въ шеченти ABMHHXb экскурсти, нальЬюсь 


403 
еще повторить MOH наблюден1я и надь 
MEMH породами, кои уже описаны: MO 
и ‘рукопись первой шетради иредпола- 
raro не прежде ошправить Общеспттву, 
какь B5 Октябрь mbcaus. При пересылкъ 
рукописи сшараться буду шакже om- 
правляшь въ Кабинеить Общества: и об- 


разчики BCKXB описанныхь - MOPOAR въ 


c 
OHOH. 


Ks Te. Членамз, коимз угодно 6у- 
ems сообщать митъ сить тивот- 
HUXS для Onucania. 


Поелику посылка раковинь Cb ÆHBOM- 
ными сопряжена съ нБкошорыми затру- 
AHCHIAMH, шо и прошу покорнъйзше сна- 
чала, дабы удосшовьришься : могупть am 
OHS бышь для меня нужны, сообщать 
птолько понёскольку образчиковъ OAWBXTE 
раковинъ. По желанию всякаго я беру на 
себя съ особеннымъ удовольствемъ опре- 
дълить присланные предмептьт, и охотно 
гошовъ услужишь , Bb замъну, другими y 


меня находящимися. 


404 


При всякой раковин желательно 
имфпть подробное изложене wbcmomnponc- 
хожденя оной, — mre. въ какой собрана 
Губерни, yb34b, деревнъ, BB Mops, pbk5, 
на какой почвЪ, на каковыхъ pacHrbHiaxe 


и проч. 


Слизняки имъюшть свое пребыван!е ли- 
бо Bb водахь морскихъ, или IPECHBIXE, ли- 
бо насушф. Водяные, а особенно покрытые 
двусшворчашою  pakKOBHHOIO, ’зарываюпнт- 
ся обыкновенно въ песокъ и часито до зна- 
читтельной глубины, либо прячутся про- 
между ущелинъ камней и проч. Односшвор- 
чаптые же, хошя шакже могушь вситрЪ- 
чапться Ch предъидущими, чаще однакожь 
скрываюшся между водяными расптьн1ями, 
либо между камнями и проч. Y послёднихь, 
большею часпию, примфчаешся еще особен- 
ная пласптинка, на верху подошвы при- 
роспииая крьишечка , служащая MMB для 
закрыпия ошверспия. Ona также долж- 


на бышь сохраняема. 


Сухопушны e, опносишельно MECIHOHPe- 


OxiBauis, предсшавляюнть болъе разнообра- 


405 

sin. Одни изъ нихь предпочитшающь MÉ- 
CHIA ошкрыптыя и CyXig, Bb коихъ пребы- 
ваюпть на pacmbHiaXb и между оными, на 
камняхъ, либо подъ ними, иногда Ha cmrb- 
нахь, на каменныхъ заборахъ и. m. д. Дру- 
rie нанрозмивь скрывающся BO влажныхъ 
4 HrbHHCIUBIXb MbcHIAXb , какь MO: BB ChI- 
рой землъ, подъ корнями деревъ, Ha Kops, 
либо подь корою OHBIX5, въ HOPOXHABOMB. 
деревЪ, на листтьяхъ pacmbuin и. ит. д. Вооб-. 
ще о сихь послфднихъь замфииить можно , 
WHO OHH , HOCAB шеплаго дождя и по y- 
птрамъ, вешрЪчающтся изобильнъе, чёмъ Bb 
сухое время. | 

Теплая влага преимущесшвенно побу- 
ждлаешъ CHXb живошныхь Kb дБяшельно- 
сти и бодрствовантю. Посредствомъ оной 
Слизняки Сухопутные , осшавицеся - upes» 
н$5сколько недьль погруженными въ своей 
раковинЪ безъ всякаго движенйя, весьма 
удобно приводяшся BE Cocmoanie онаго. На 
CeM'b основываясь, можно HXb безь всяка- 
ro поврежденля, перемьшавъ съ завялыми 
травами , омправляамь на весьма далекое 


разситоянге. 


406 

Чиобьт ‘освободить’ двустворчатую 
раковину OMT живошнаго, въ шомъ HEINE 
никакой трудности. Затруднишельнфе cie 
исполняешся Cb животными, носящими од- 
носшворчаптую, и особенно виншообразную 
раковину. Дабы живолтное лишить жизни, 
я обыкновенно погружаю его, Ha са- 
мое короткое время, въ Kunamors. Такимъ 
образомъ нолучаешся ma выгода, "IIO бло 
онаго лБлаешся туже, а въ мускуль; при- 
крпляющемъь живошное къ сполбику ра- 
ковины , ослабляешся Abäcmsie, чрезъ 
что уже легко BbINIAHIHHIb оное изъ ра- 
KOBHHBI. Cie однакожь ошносится шолько 
къ большимъ раковинамъ; читожь касаепт- 
ся до мБлкихь , MO оныя освобождаются 
MOABKO WOCpeACMBOMB медленнаго вымачи- 
BaHia въ BOX, имъющей умъренную mem- 
перантуру. 

Mon адрессъ: Прохессору Hs. Андр. 
Жриницкому $5 Харьковъ. 

Полагаю птакже необходимымъ знать 
адрессъ каждаго благоволящаго 'сообщайть 
мн uno - либо по сему предмету 


И. Kpnunykin. 


407 
Paludina vivipara. 
Лужанка прудовая. 

Testa ventricoso-conoidea, acuta, profunde 
umbilicata, tenui, diaphana, transversim tenuis- 
sime striata , corneo - vitrescenti, fasciis longi- 
tudinalibus obsoletis aut mullis; anfractibus 
senis rotundato turgidis, supra subcontabulatis; 
suturis valde impressis. 

Incola nigricans , punctis flavis dense 
adspersus. 

Testa junior flavescens , setis cristallinis 
seriatim dispositis fasciisque brunneis evidenti- 
oribus. | 

Diam 14^; alt. 17^ (а margine anteriori ). 
Lamarck. anim. sans vert. VI. 2. 173. pi i. 
Blainv. Manuel de Malac. 436. XXXIV. 6. 
—— Mémoires des moll. n. XVI. 

Cyclostoma vivipara Draparnaud. 34, 5.1. 

16. 17. TEHOW WE 

Nerita vivipara Müll. verm. II. 182. 370. 
Sturm. Deut. Faun. Würm. И. 

. 11 (fig. mediocr- ). 

Helix vivipara ? Gmel. 3646. 105. 


27 





408 


Вс части mrbaa, кошорыя живошное 
изъ раковины выдвигаенть, MO есшь: 
подошва сверху и снизу , голова, щу- 
пальцы и побочные лепесшки по сшоро- 
намъ послБднихь находяциеся , имъюшь 
цвъшъ сфровашо-черный, HO сшоль часшо 
yCBAHBI желшовашыми крапинками, AMO 
OHS предсптавляются желшыми Cb черны- 
ми шочками. Хобоптокъ между шупальца- 
ми умъренной длины, полуцилиндриче- 
ск1й, образуешь птрубку съ кругловашымь 
ошверсппемь рша Ha koHnh оной. По 
объимь сшоронамъ хобошка при основанйи 
помзщены шупальцы, y самокъ ровныя и 
чцептинисптыя; OHS HE далеко ошьъ основа- 
Hin снаружи на нЪкошоромь возвышен:и 
носяпть черные глаза. Y самцевъ же правое 
шупальце шуное, не много длиннъе хобош- 
ка и почши шакой же шолщины, имфешь 
при концё примъшное ошверспие ‚ слу- 
жащее проходомь дъшородному члену. 
Подошва сверху и на испод5 имешь 
одинаковые цвъша съ описанными часшая- 
ми: она продолговашая , на переди шу- 


пая и съ шаковыми же углами; но перед- 


409 
Hin ея Край будучи ropusonmiad5uo надвов 
раздълень , образуешь nogobie двойной 


губы. 


Жогда живошное ползаешь, шо кры=з 
течка приросшая Ha Bepxy подошвы 
находишся позади раковины ; HBCKOABKO 
KB правой (f. а) сшорон5; въ прошивномь 
же случаБ, живошное ; сгибая nonepers 
нодошву , вшягиваепть Bb свое хранили“ 
ше сперва переднюю часшь mba; а 
носль задн конецщь подошвы; "peas 
что крышка запираепть со всею нлошно= 


emiro отштверспие раковины. 


За щупальцами HECKOABKO Kb сшоро= 
намъ примфчаюшся побочные ленесшки ; 
изъ коихъ правой предъ жаберною поло- 
спию лежашли, больше лфваго,; склады“ 
заемъ бываешь обыкновенно живошнымъ 
аля сосмавлен1я полуцилиндрическаго 
прохода Kb упомянушой полосши. Сверхъ 
HIOTO легко примьшишть можно еще другую 
складку , ошличнаго даже цвьша, полу- 
чающтую свое начало прм OCHOBAHIN пра 
Baro шупальца, и досшигаюцтую до He= 

bt 


410 


большаго пгреугольнаго ошверспия , при 
основан1и полоеши находящагося. Сей 
полуканаль служишь для извержен1я ис- 
пражнен1и, а шакже, безъ COMHbHIA, 
и для прохода воды въ полосшь, когда 
живошное погружаешся Bb раковину. 
Иногда шакже чрезъ оной животное 
выбрасываешь слизисшые шарики. 

Въ жаберной полосши, подъ епанчею 
по правой cmopons mbaa обширное MBCUIO 
занимающей , Kb верху помъщены птремя 
рядами гребенчаптыя жабры. a Ha исподЪ 
къ переднему краю y самокъ, ближе щу- 
пальца мясисшое возвышен1е съ ошвер- 
сппемъ Kb машкЪ, и по правой cmopont 
cero послфдняго порошица. Дъшородный 
членъ y самцевъ, проникая правое шупаль- 
це, досшигаеть до ошверспия на его 
конц; OHB имъешь весною слишкомъ 
19 лин!й длины, и на передней половинъ 
сургучно - красный UBS. 

Рошь у сей породы сосшавляешь 
кругловаптая птрубочка, безъ примьшнаго 
языка , копторая переходишъ посл BB 


согбенное дважды пишепр1емное горло. 


411 
Сверхъ moro Hpumsyaemca еше y Hes 
довольно обширной желудокъь и съ двумя 
сгибами осшальныя кишки. 

Она размножаешся все ABMO, и CMOAB 
плодовиша , "IIO одна ‘самка въ сушки 
рождаешь до 30 маленькихь. Br cie 
время, при вскрыппи самки, очень HACMO 
всиръшишь можно машку наполненную 
плодомъ , раковиною уже покрыптымъ. 

Молодыл Bb скоромъ времени mocab 
рожден1я ошличающся OMR  сшарыхъ 
блфдлнымъ вообще IMBAOME , и IMbMB еше, 
что y нихь передн край епанчи, надъ 
жабернымъ ошверспицемъ, имешь шри 
красноватые оптросшка, кои OH во время 
движений выдвигаюшьъ изъ раковины Ha 
подоб1е птупальцевъ (f. e). 

Раковина y вновродившихся umteme 
маленькой пупокь, и почши чешыре 
обороша, изъ коихъ послфдьй весьма 
птолсшь и съ обширнымъ по величин 
оной ошверспиемъ, украшень mpeMa 
черными полосками, происходящими OMS 
пяшенъ живошнаго, и шремя Marke 


рядами длинныхь (въ 1 AWHIIO) и ipo» 


412 


зрачныхъ BOAOKOHB, расположенныхъ HA 
полоскахъ. Между сими ‚ чрезъ увеличи- 
шельное сшекло, можно еще замъшишь 
очень ньжныя параллельныя линейки, 
кои перескаюшь зершикальныя сшруи, 
Въ cews cocmoaHin (3 лин. въ Alamempt) 
она весьма шонка и 6e€3b живошнаго съ 
полосками KPACHOBAMO - бурыми мало при- 
мфшными (f. e). 

Въ cpegcmeennoms eospacmé (10 лин, 
въ AiaMeMpPpé) раковина (f. d.) обыкно- 
венно CBBIMAËE, желшовапто - зеленоваптая 
съ полосами 6045e примъшными и MHO- 
жесшвомъ (всегда, если живошное въ XO- 
pomews cocmozaHiu добышо изъ воды) низ- 
кихъ щшешинокъ , расположенныхъь очень 
правильными продольными лин1ями, 
KOUXB на послБднемъ изворошф бываепть 
боле 40. Сей изворошь имфешь еше Ha 
себь шри бурыя полосы, каковыхъ Ha 
предпослБднемъ ABb, a Ha шрешьемь одна 
шолько. Пупокъ предсшавляешся въ BUYS 
небольшой сжашой щели. 

При совершенномь возрастё раковины , 


очень pbakO осшаешся на ней CAbAS 


413 


бурыхъ полосъ; въ CEMB COCMOAHIM она 
обыкновенно получаепть цвьшъ ровный, 
боле либо менфе шемно - зеленый, KOMO- 
рый измфняешся еше ошь NOCMOPCHHUXS 
Mba, покрывающихь часшо ея поверх- 
ность. Она имфешь видъ сокращеннаго 
шолсшаго конуса, съ вершиною зесьма 
осшрою, и COCIHOHII изъ шесши полныхь 
оборошовъ , изъ коихъ первые на верху 
HECKOABKO сплюснушые, à нижне почши 
совершенно круглые. Изворошы ommybae- 
ны весьма глубокимъ швомъ , чрезъ "Uno 
виншь дБлаешся HECKOABKO сшупеньча- 
шымъ. У нея пупокь увеличиваешся съ 
возрасшомъ, и потому — по въ семь COCMO- 
AHIM OHB очень великъ, глубиною досщи- 
таешь почши до самой вершины, и сжашь 
не много чрезъ ошворошь внушреннаго 
края. Раковина по своей величинЪ очень 
тонка, и если He нокрыша налипнувшими 
часшицами , MO сильно просвчиваешь. 
На поверхносши своей umbemp неболь- 
шой блескь и множесшво поперечныхь, 
совершенно вершикальныхъ и неровныхъь 


бороздокъ. Иногда на свЪжихъ образчикахь 


414 


TIPHMB“HAIOMCA еше продольныя , мало 
примфшныя линейки, показываюния на- 
правлен!е, по кошорому разположены 
были шешинки; коихъ слБды довольно 
часшо можно видЪить и въ семъ сосшояни 
раковины , особенно при углублен1и ura. 
Сверхь moro на весьма сшарыхъ ракови- 
нахъ бываюшь еще на послфднемъ изворо- 
mb неправильныя впечашленйя. Посльднй 
оборошь шолщиною своею не много пре- 
BOCXOAUMB осшальные, изъ коихъ первый 
весьма малъь и дБлаешь вершину весьма 
ocmporo. Kpañ внушренн!й omsepcmia 
немного ошворочень и гораздо прямъе 
внъшняго , OMB чего и самое ошверспие 
co сшороны сшолбика приш$шно сжашо, 
но къ верхнему углу оно не сшановишся 
уже. ПИвфить внушри раковины молочно- 
бълый. 

Жрышечка овальная съ краемъ co 
сшороны сшолбика нъсколько вогнушымъ. 
Она umtems ивфшьъ буровашый, съ шем- 
нъйшими конценшрическими полосами, 
и шакимъ же образомъ расположенными 


бороздками. Сверху она вогнуша, особенно 


415 


прошивъ выпуклой на нижней сшоронь 
вершины, OMB коей расходяшся HEIRHBIA 
сшруи въ видЪ лучей. 

Водяныя пшицы, а особенно лысухи, 
очень часшо упопгребляюшь ee въ пищу. 

Обишаешь въ чисшыхъ водахъ и пре- 
имушесшвенно въ прудахъ заросшихъ 
шравами и имъюшихь дно мълкое, на 
коемъ ползаешь особенно при ciamim 
солнца. 

Въ Харьковской Губерн!и (Двуръчной 
Ryms). Въ Нурской (Муптивль, Николаевка). 
Иззяснеше рисунка: a. самецъь въ нашураль- 

ной величинЪ, b. раковина со сшороны 
ошверспия, с. крышечка, d. раковина BB 
среднемъ возрасшь, e. молодая раковина 
съ живошнымь предсшавляющимъ при 


волокна на краБ епанчи. 


РРР РР УР РР СТР EDI LODLEL ILD IOL DOE SOS DIOL ELL T 27 PPP 


Note sur un genre de polypiers nouveau, pre- 
senté sous le nom de Rhysmotes , 


par G. Fischer. 


Les polypiers lamellifères, présentant beau- 
coup de variétés, il faut, pour les distinguer, 
avoir recours en partie à la forme général 
du polypier , mais surtout en particulier à la 
forme et à la place des étoiles lamelleuses. 
Т.АМАВСК a été assez henrenx , de les exposer 
d'une maniére claire et précise. Mr. le Profes- 
seur Gorpruss y a porté quelques changemens, 
qui faits avec sa sagacité connue, ne manque- 
ront pas d'étre reconnus, à l'exception peut - 
étre de trés peu de cas, qui exigeront quel- 
que revision. 

L'exposition des polypiers lamelliféres de 
Lamarcx peut-étre compris par le tableau suivant: 
Division DES POLYPIERS LAMELLIFERES. 

*) à Etoiles terminales. 
1. à cellules cylindriques et paralléles. 
Styline. 


Sarcinule. 


417 


2. Cellules, soit cylindriques, soit turbinées, 
soit épatées , non parallèles. 
Caryophyllie. 
Turbinolie. 
Cyclolite. 
Fongie. 
** ) à étoiles latérales ou répandues à 
la surface. 
1. Cellules non circonscrites , comme ébau- 
chées imparfaites ou confluentes, 
Pavone. 
Agarice. 
Meandrine. 
Hydnophore, ou Monticulaire Lam. 
2. Cellules circonscrites. 
a. Expansion seulement stellifère à la sur- 
face supérieure. 
Echinopore. 
Explanaire. 
Astrée. 
b. Expansions partout stelliféres, c’est à 
dire , sur toute surface libre. 
Porite. 
Pocillopore. 
Madrépore. 


418 
Sériatopore. 
Oculine. 

Le genre Rhysmote, appartenant a la sous- 
division des polypiers lamelliferes à cellules 
circonscrites , à expansion seulement stellifère 
à la surface superieure , offre pour ainsi dire 
un passage de ceux à cellules circonscrites , à 
ceux à cellules confluentes. Mais cette confluen- 
ce consiste plütöt dati les rayons que dans les 
cellules elles-mêmes qui sont distinctes et même 
distantes lesunes des autres. Les lamelles ray- 
onnantes forment un petit monticule antour de 
l'entonnoire de l'étoile et se touchent, ou se crois- 
sent sur les limites intermédiaires des cellules. 
Elles sont en outre ou dentées , ou épineuses 
ou nodiferes ( perlifères ). Ce genre trouvera 
donc place entre ГР Echinopore de Lamarck et 
mon Hydnophore, que Lamarck a nommé, dix ans 
après, Monticulaire et que Mr. Gozpruss a sup- 
prime dans son excellent ouvrage sur les Pe- 
trifications du Musée de l’Université de Bonn. 
Mais l'individu vivant du Hydnophora Demi- 
dovit ‚ m. provenant de la mer du Sud, for- 
mant un des ornemens ‘du Musée de l'Univer- 


site de Moscou, offrira toujours un document 


419 
infaillible du genre par sa grandeur, sa beau- 
té, et la précision des caractères qui le distin- 
gue d’autres polypiers. 

La phrase caractéristique du genre Rhys- 

mote peut être exprimée ainsi : 

hhysmote. Rhysmotes. 
a. рибидво , formo. | 

Polypier pierreux , sessile , globiforme ou 
fongiforme , à étoiles circonscrites sur la sur- 
face supérieure; à lamelles larges dentées, épi- 
neuses ou nodiféres , se touchant ou se crois- 
sant sur les limites intermediaises des cellules. 
Oecema calcareum, sessile, globiforme aut 
fungiforme ; superficie. externa stellifera ; stel- 
lis lamellosis infundibiliformibus; lamellis lar- 
-gis, denticulatis, spinosis aut nodiferis, latere 
sive interstitiis cellularum sese decussantibus. 
Deux polypiers vivans paraissent apparte- 
nir à ce genre, d'aprés ma connaissance actuelle: 
1. L'astrée cardère , de Ocean Indien. |. | 
Astrea dipsacea , Lamarck ‚lass. mod. 
262. n. 16. | ] 
Suma, thes; III. 4112, fi Su 105 2410. 
Enis et Scranper ed. de Lamovroux, 


Pat 


420 
2. Une nouvelle espèce de Java. 
Rhymotes Centaureae, m, oeeomate sessili, 
superficie expansa stellifera , cellulis la- 
mellosis latis , parum profundis ; lamel- 
lis latissimis profunde dentatis. | 
L'espécc fossile que j'ai a décrire provient 
de la chaux de transition des environs de St.- 
Pétersbourg. 
Rhysmotes petiolatus. 


Tab. IV. magnitudine naturali. 
Oecema  calcareum , petiolatum , fungiforme ; 
superficie stellifera ; stellis | distantibus , 
parum profundis , lamellosis; lamellis 


tenuissimis , tenueque dentatis. 


Le corps de ce polypier est arrondi, pres- 
que circulaire et en forme de champignon, 
ayant à la surface des étoiles distantes, peu 
profondes. Ces cellules ou étoiles sont formées 
pas des lamelles minces, nombreuses et fine- 
ment dentelées , surtout là où elles touchent 
les autres, ou se croissent avec elles, ou avec 


d’autres mots, dans les interstices entre les 


étoiles. 


421 

La Societe vient de recevoir de Mr. Zt- 
heldred Bzwrrr, notre Membre: a Catalogue on 
the organic Remains of the county of Wilts. 
Warminster. 1831. 4. avec 18 planches litho- 
graphiées. Ce catalogue est interessant par les 
bonnes figures lithographiées d’un genre de 
polypier, que l’auteur appelle: Polythecia, mais 
qui paraît réunir plusieurs genres d’autres au- 
teurs; comme Cnemidium, Gorpruss; Siphonia, 
Parkinson, Âallirrhoa , Lamouroux. Voici le 
catalogue des espèces figurées de son genre 


Polythecia. 


Tab № 1.1. Polyth. Cepaeformis. 
2 





sphaerocephala. Goupruss, 
t. 35. f. 10. Siphonia. 


3 ——— pyriformis. 


11, 1. —-— biloba. 

2.3, —— triloba. 
III. 1. —— quadriloba. Hallir- 
2. —— quinqueloba. rhoa. 
IV.1.2. —— sexloba. Lamou- 


У. 1. —— quadriloba. var. À roux. 
2, —— quinqueloba var. 


3. —— septemloba. 


VI. 1. Polyth. complexa Jun 2,1. 
2 Eupen, Cnemidium. 
Wits idan \andate: a 
VII. 1.2. —— obliqua. 
IX. ——— Infundibulum. var. 
KO GANS Ye ndetmitae: 
Xq ior sale palmata. 
XII a аи ssa © 
2. —— clavellata. 
XIII —— . dichotoma. 
XIV. —— ——.. gregaria. 
ХУ. 1.2. — —  agariciformise Hallirrhoa? 
Lamouroux. 
ПЕЧАТАТЬ ПОЗВОЛЯЕТСЯ 
съ mbw», чтобы по ошпечашанш предсшавлены 


WR, ls 





4992 





были въ Цензурный Комишешь mpu экземпляра. 
Москва. Марша 24ro дня 1832 года. 


Ценсоръ, Cmamerin Совфтникь и Kaeaaepo 
Ilaauw Двигубскй. 


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BULLETIN 






DE LA SOCIÉTÉ IMPERIALE DES . 


NATURALISTES 


5600 a cum) 


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TOME EV, 
ANNÉE 1839. 


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APN OAL Bae A 


ad Faunam  inseciorum rossicam auctore 


С. Fischer; 


Inde a tempore quo Entomographia rose 
sica adparuit , quae continet nova > multis 
omnino novis aucta existunt, Multa in proms 
tu sunt, ‘alia ab aliis jam publicis juris exs 
stant. Illustrissimus Comes Carolus a Manners 
HEIM observatione indefessa mulia genera coms 
plevit ; Cel. Zovskow , e Tataria magna plus 
ra nova hisce diariis edidit ; Cel. GesrkR. ine 
secta quae Dauriam incolunt in nostris Actis 
descripsit exceptis multis aliis speciebus coles 
opterorum novis ibidem notatis ; Fauna inses 
ctorum persica praeparata a Cl. FarprRwAxN, 
Coleopterorum historiam plus quam tricentis nos 
vis speciebus auxit , quae iterum nova incres 
menta itinere Sodalis nostri diligentissimi Cl. 
Ménérriés e Georgia ete vicinis Caucasi acces 
pit. A sodali nostro Cel. Karen , itinerato= 
re et observatore indefesso , itenere novo ine 
stituendo multa nova sunt exspectanda. 


28 


424 

Quae Cel. Steven et Besser de Coleop- 
teris novis habent , quae Sonorsky et Evens- 
MANN de Lepidopteris dederunt, quae de Dip= 
teris Cl. Jensen et GimmErTuAL animadver- 
terunt, haec omnia cum in Actis nostris, tum 
in Diario hocce nostro publico juri sunt con- 
secrata. Quae cum ita sint , mecum cogitavi, 
hisce plagellis colligere ea, quae ad Entomo- 
graphiam rossicam completiorem adcuratiorem- 
que apta videantur, quaeqne in genere aliquid 
ad cognitionem insectorum rossicorum confer- 
re possint. 

COSSYPHUS , OLIVIER. 

Sunt insectorum genera, quae habitu, 
forma , vitaeque genere ita sese distinguant, ut 
specierum diversitates ingenio difficillime per- 
cipiantur vereque raro in natura existant. 
Hisce generibus merito adnumerantur Zethrus , 
Physodactylus ,  Pelecotoma , Pogonocerus ; 
Rhipiphorus , Cossyphus et alia plura. Cos- 
syphi forma depressa jam Fabricium tum tem- 
poris cum non nisi duae species cognitae fue- 
rint, dubium reliquit , numne C. depressus et 
planus (Hoffmanseggii Неввзт) verae sint spes 


cies an merae magnitudinis — varietates. Plures 


495 


hodie cognitae sunt species inter quas C. 
Salzmanni Deszan optimae est notae. C. pyg- 
maeus Sturm corpore fere ovali facile distin- 
guitur. C. pusillus GvrreNnan ab hoc genere 
excludendus. Cossyphus a Cel. Steven in 
-Georgia detectus et a Cel. Ménirnits iterum 
inventus , descriptione singulari mihi dignus 
videtur. 


Cossypuus tauricus STEVEN. 
ab IV. ES: 

Museum Stevenian. (Mus. Univ. Mosquens. 
P, Hop. 24.) 

Fuscus?, limbo lato diaphano, lateribus 
pallidioribus punctis fuscis adspersis , margine 
ubique reflexo; elytris distincte costatis; anten- 
nis clypeo multo longioribus. 

Long. 53 lin. Lat. 3 lin. 

Elongatus , depressus, fuscus , formae С. 
depressi simillimus. Limbus thoracis et abdo- 
minis latus, diaphanus reflexus, marginatus ; 
infra subsulphureus punctis fuscis irroratus , 
margine fusco. | 

Caput sub clypeo absconditum, depres- 
sum , fuscum uti reliquum corpus , oculis ma- 

28 | 


496 
gnis nigris, Antennarum articulus primus ob= 
conicus, valde intumidus, sequentes 2 — 6 
obconico - cylindrici; reliqui formant  cla- 
vam turbinatam , ultimo articulo majori setis 
quatuor fortibus brevibus obsito. | Scutellum 
distinctum subtriangulare, medio transverse di- 
visum, Elytra tricostata , costa suturali com- 
muni , media completa , et laterali subincurva, 
formam abdominis tenenda. Pedes debiles fusei, 
tarsis fortibus , articulis setis robustis armatis 
utrinque , ultimo unguibus validis incurvis. 
Habitat in Georgia. 


. & E . $ 
"Museum Stevenianum , nunc Universitatis 


Mosquensis. 


RIPIPHORUS. BOSC.’ 

Genus forma corporis ejusque partium sin- 
gulare , inprimis antennanem  flabellatarum di- 
stinctum. 

Глтвепле Gen. II. p. 206. 

Tuticer. Mag. 3. p. 90. 

Orıvıer , Entomog. Ш. n. 65. 

Fasricius , Eleuth. II. 118. n. 122. 

SCHOENHERR , Synonym. Ш. p. 69. 

Familia Mordellanarum. ’ Fiscuer MEnto- 


mogr. ross. ll. t. X XXVIII. 


497 
Rurerenorus affinis STEVEN, 
Babe’ Va 4: 


Museum Stevenian. ( Mus. Univers. P. II. 


pue, 


Capite thoraceque nigris, abdomine ely- 
trisque flavis, his versus apicem nigrescen- 
tibus. 


Longit. 4I lin. — Lat. 2 lin. 


à Forma et habitu quandam prae se fert si^ 
militudinem Ah. subdipteri , aeque in Iberia 
habitantis. | Caput nigrum, oculis protuberan- 
Bbnss -"antenbis 6.0. «(n fractisi). jit horace 
nigro supra canali subtriangulari profundo im- 
presso , lateribus sulphureo - flavis. Elytra en- 
siformia plicata, flava, versus apicem nigres- 
centia. 

Abdomen flavum, sexannulatum , quovis 
annulato nigro bipunctato. Pedes debiles ni- 
gri, tarsis pallidioribus. 

Habitat in Iberia. 


Ruipipnonus binotatus FiscHER. 


mah № ЕО. 
Museum Univers. P. II. p. 77. 


428 

Capite, thorace, elytrisque supra rubris, his 

postice guttulis oblongis nigrisnigroque marginatis, 
Long. 2 — 4 lin. — Lat. 1. — 11 lin. 

Capite rubro , antennis oculisque nigris , 
fronte valde dilatata , nec sulcata , ut in Rh. 
bimaculato cujus imaginem aemulatur. Palpi 
longi rufescentes. Thorax ruber punctulatus. 
Elytra flavescentia subvariolosa , postice nigro 
marginata , guttulisque oblongis duabus a su- 
tura distantibus. Pectus nigrum. Abdomen 
abbreviatum rubrum. Pedes rubri articulati- 
onibus nigris. 

А Rh. bimaculato Е. differt , statura mi- 
nore, fronte margine convexa, dilatata , nec - 
sulcata , guttulis elytrorum adcuratius ovatis 
et a sutura distantibus, tandemque defectu 
maculae basalis, | 

Habitat in Rossia meridionali prope Sarep- 


tam , minor; individua majora in Caucaso ob- 


servantur. 


Buuerenonus nigrithorax , STEVEN. 


Tab. S ar 


Totus niger; elytris flavescentibus , gut- 


tulis duabus nigris. 


429 
Long. 3 lin. — Lat. 2 lin. 

Capite thoraceque crebre punctatis nigris. 
Elytra flavescentia maculis ovatis nigris postice, 
Corpus infra totum nigrum, pedibus nigris, 
tarsis fusco pruinosis. 


Habitat in regionibus Caucasi. 


Ruiprpnorus apicalis , STEVEN, 


Tab. "WI 1%. 


Totus niger; elytris flavescentibus, basi 
apiceque nigris. 

Magnitudine fere praecedentis. Caput nig- 
rum fronte valde elevata ; thorax punctulatus 
elongatus , latere postico spinis utrinque for- 
tibus armatus. Elytra flavescentia, basi, su- 
tura apiceque nigra. Corpus infra totum ni- 


grum pedibus pallidioribus, 
Habitat in Tauria. 
Rarpipnorus sulcatus Fischer. 


ар лу. ct. oe 


Totus niger; elytris rubris immaculatis , 
medio longitudinaliter sulcatis. 


Longit. 3 lin. — Lat. 11 lin. 


43 0 


Magnitudine praecedentium. Caput nigrum 
antennis longe pectinatis. Thorax abbreviatus , 
postice dilatatus, niger. Elytra rufescentia pun- 
ctulata, sulco longitudinali profundo notata. 
Corpore infra et pedibus nigris et nitidis. Ab- 
domine abbreviato , retracto. 

Habitat in Georgia. Dnus. MÉxÉrRIÉs. 

MEGACEPHALA euphratica. OLIVIER. 

Aptera, viridi cuprea, nitida; ore, ans 
tennis, ano pedibus elytrorumque apicibus ma- 
cula magna communi cordata flavis; elytris 
subrugosis. 

Desean, Species des coléoptères, I. р. "fa 

——— Iconographie, I. p. 37. T. 1. f. 4. 

Haec elegantissima species, nostra inprimis 
azureum tenens lusum cum viridi , a Cel. Mé- 


NÉTRIÉS in littoribus Cubae lecta fuit. 
Cicinpeta. L. 


Genus Cicindelarum, in Rossia frequentis- 
simum pulcherrimis quibusdam speciebus aucta 
est. In Entomographia rossica viginti duae spe- . 


cies commemorantur Rossiae propriae; hisce 


addendae : 


431- 


CrcinpELA Dejeanit. GEsLERn. 
Tab. VIS t. 


Smaragdino = viridis ; elytris flavo = imargi- 
natis , lunulis humerali gracili , obliqua, api- 
cali finibus obtusis, fascia media geniculata , 
ramo curvato descendente fimbriato suturam 


attingente. 
Long. 53 Па. — Lat. 23 lin. 


Ad pulcherrimas pertinet species , colore 
hilari smaragdino et puritate delineationis. Ca- 
put viride , oculis , antennisque nigris , clypeo 
flavo. Mandibulae palpique aeque flavi, apicibus 
nigris. Thorax canaliculatus , cucullatus , viri- 
dis, aeneo cinctus, antice et latere albo -pilo- 
sus. Delineatio elytrorum distincta, lunulis cum 
margine toto flavo confluentibus; lunula hu- 
merali gracili oblique posita, ita ut ramus ins 
ferior medium elytri attingat. Fascia media, 
linea basali margini flavo insistens, brevem ha- 
bet truncum sed crassum , ramo descendente 
incurvo fimbriato , longo , suturam attingente, 


Lunula apicalis excisione parva cognoscitur, 


432 


Corpus infra aeneum , abdomine caeruleo, 
lateribus albo - hirto , pedibus aeneis albo - 
pilosis. 

Hab. in Sibiria Dns. GEBLER, 

CicinpeLa Xanthopus. Fiscurn. 


Viridi - aenea, opaca, depressa; lunula hu- 
merali interrupta, apicali geniculata; fascia me- 
dia gracili parum geniculata, fere recta, flavis; 
pedibus acneo - nitidis. 


Long. 6lin, — Lat. 2 — 3 lin. 

Circa Charcoviam legit cel. Knywicxr. C. 
solutae Kov valde affinis, quacum forsan con- 
jungenda ; sed brevior est, elytris magis ad- 
planatis. 

CiciNDELA Karelini. Fiscuer. 


Tab, VE £02: 

Aenea, niüda , elytris opacis; lunula hu- 
merali subangulari cum margine lato confluen- 
te, fascia lunulaque apicali brevi; lata vix a 
margine superiore sejuncta, pallide flavis. 

Long. 9i lin. — Lat. 2 lin. 

E derserto Kirgisorum. Cel. Karezin. 

NO. 46. 


433 


Species valde distincta delineatione quidem 
vulgari sed valde singulari et incrassata et ita 
dilatata, ut lunula humeralis ex triangulis duo- 
bus sive dentibus triangularibus formata videa- 
tur. Margo latus pallide flavus fere totus, non 
nisi prope lunulam apicalem abbreviatam pa- 


rum interruptus. Cetera reliquis communia, 
CicinpELa Jaegeri. Fischer. 
Tab. УЕ 3. 


Viridis; elytris postice dilatatis ; puncto 
subhumerali, fascia media bilunulata, lunulaque 


apicali pallide flavis. 
Long. 62 hing = bat à km. 


Forma C. campestris sed robustior. Gaput 
magnum viride , antennis nigris, oculis, clypeo 
magno conico, orisque partibus fusco = flaves- 
centibus. Thorax transversus , subcanaliculatus, 
viridis , utrinque aeneus, linea postica pun- 
ctisque tribus profunde impressis, notandus. Scu- 
tellum magnum, conicum, basi punctis duobus 
lateralibus impressum. Elytra postice dilatata, 
depressa , granulata , viridia , opaca ; puncto 


prope humerum , fascia media, e lunulis dua- 


454 
D 
bus, recta sitis , composita , lanulaque apicali 


pallide flavis. i 
Hab. in Caucaso, Amicissimus JAEGER. 
CicinpELA contorta STEVEN. 

Entomogr. rossica. IIT. T. № f. 11. 

Cl. KareziN hanc speciem etiam in deserto 
Kirgisorum observavit. ( NO. 45.) 

Cicindelarum Sturmii, Dumetorum, Mon- 
ticolae ; et al. descriptionem, a cel. Méxérrés 
in itinere in Caucasum et Georgiam detectarum, 
ab observatore ipso exspectamus. 

CARABU S. 

Carabi ab Illustr. Comite Carolo a Max- 
NERHEIM in Номмемт Zssais entomologiques , 
No. VI descripti, in Entomogrophia rossica 
0111551 , sequentes sunt: 

Canasus Æschscholtzit , MAnnern. 

Ovatus , supra nigro = virescens , elytris 
costis elevatis interruptis punctisque obsoletissi- 
mis impressis triplici serie. 

Long. lin. 12 — Lat. lin. 5. 


Hummer , Essais. №. VI... p.921. в. M. 
Hab. in Sibiria. D. GeBLEr. 


435 
"Canasus Herrmanni. Mannenu. 
Oblongo-ovatus , supra niger, sub-aeneo- 
marginatus , elytris. pone medium latioribus , 
costis elevatis interruptis punctisque impressis 
obsoletissimis triplici serie. 
Long. 11 lin. — Lat. 44 lin. 
' Hab. prope Metallifodinas ad Zlatoust Si- 
biriae. D. Herrmann. 
Hummer‘, hic p. 22.30.02. 
Canasus Stscheglovii. MANNERH. 
Ovatus , supra cupreo - aeneus , margine 
rubro - aureo , elytris costis elevatis interruptis 
punctisque subrotundatis elevatis triplici serie. 
Long. 10 lin. — Lat. us lin. 
Hab. prope Metallifodinas ad Zlatoust Si- 


biriae. D. Herrmann. 


Hummer >) 1.1 С. р. 29. n. 3. 


Canasus Hollbergi , Manneru. 


t 


Oblongo-ovatus, supra coeruleo-violaceus, 
thorace rugoso, elytris profunde crenato-striatis, 
punctisque impressis triplici serie. 


Long. 82 lin. — Lat. 4. lin. 


436 
Hab. in Daghestan. Dom. Houusere. 
Hummer , l. c. p. 24. n. 4. 


Corazus Billbergi , Mannern. 


Ovatus, supra aeneus, elytris tuberculis 
elevatis rotundatis triplici serie, interjectis co- 
stis tribus angustis, media elevatiore, la- 
tiore. 

Long. 93 lin. — Lat. 4 lin. 


Hab. in Dauria. Dom. Wladsimirsky Mum = 
NEL, Doc n 


Carasus Zversmanni , FiscHER. 
Tab. VI. f. 4. 


Oblongus , angustatus ; thorace sublyrifor- 
mi, punctato , marginibus aureis; elytris an- 
gustatis , punctato - intricatis , pupurascentibus, 
margine reflexo viridi - aureo. 


Long. 9 lin. — Lat. 3+ lin. 


Caput nigrum, clypeo valde producto, 
emarginato, utrinque capitulo subrotundo. Tho- 
тах sublyriformis , canaliculatus , crebre pun- 
ctatus , metallico - fuscus , marginatus , margi- 
nibus aureis. Scutellum minimum. Elytra an- 


gusta, punctis crebris et irregularibus scabra , 


437 
purpurascentia , marginata , marginibus reflexis 
viridi - aureis. 
Hab. in deserto Kirgisorum. Dom. Evens- 


MANN. 


In honorem Dni. Eversmann , Professoris 
Casanensis , itineratoris et naturae scrutatoris 


indefessi. 


Canarus melambaphus , Fischer. 
Tab. VI. f 5. 
a uelaufapys, nigro tinctus. 

Oblongo -ovatus niger, nitidus ; thorace 
transverso , convexo, utrinque rotundato, mar- 
ginato ; elytris oblongo = ovatis,  tenuissime 
striato - coriaceis , nitidis , punctularum vesti- 
gis quibusdam irregulariter impressis, serie- 
que laterali fere completa. | 

Long. 103; — Lat. 43 lin. 

Totus ater, nitidus. Caput foveis binis 
longitudinalibus valde profundis. Thorax qua- 
dratus ; tenuissimie punctatus, antice postice- 
que parum excisus, utrinque rotundatus, mare 
ginatus , margine tenui reflexo , supra punctis 


crenato. Scutellum latum , intumidum , breve 





438 


postice rotundatum. Elytra connata, sutura. fo» 
vea Terns striolis coriacea, nitida. Punctula 
impressa observantur quaedam postice irregula- 
riter disposita , latere seriem fere completam 
componere videntur. / 

Hab. in deserto Kirgisorum. Dom. Kanes 
tin. NO 64. | Е 


Слллалрюм Fischeri , Kmysickr. 
Tab Ето. 

Nigrum, nitens, thorace ad latera , ely- 
trisque obscure viridibus , rugosis; femoribus 
clavatis. 

Long. 11 lin. — Lat. 4 lin. 

Hab. in sylvis prope. Charkoviam. Dom. 

Квумскг. Cf. descriptionem ulteriorem, Bulle- 


ün.:1829. "ome. I. p. 197. n. 33. 

Cyrus Perspicillum , Fischer. 

ab! VI.. UP 

Fuscus; thorace globoso ; elytris punctis 
quatuor basalibus , fascia media binisque api- 
calibus arcuatis flavis; antennis pedibusque] 
ferrugineis. 
Long. 9 lin. — Lat. 3 lin. Femina longior 


latiorque. 





439 


Species e maximis hujus generis. Caput 
‚abbreviatum fuscum, antennis ferrugineis. Tho- 
rax globosus, fuscus, antice ét latere pilis 
brevibus ferrugineis adspersus. Pili lateris 
ita densi et coordinati , ut fasciam flavam are 
аа efficere videantur. Scutellum triangu- 
lare , e dimidio flavum. Elytra fusca, pun. 
etis binis baseos elongatis , altero prope sutu- 
ram , fascia media, lunulisque binis apicis sibi 
oppositis , flavis. Corpus infra fuscum, pec- 
tore stria longitudinali flava, abdomine pallide 
annulato ; pedibus ferrugineis. 

Hab. prope Georgiefsk. Dom. Сизсшвовски, 

Crivrus latifasciatus , Fiscu. 


Tab. ML 8. 

Nigrescens; thorace globoso - cylindrico ; 
elytris spinosis , puncto , lunula , humeralibus, 
fascia media lata , apicalique cinereo - albis, 

Long. 5 lin. — Lat. 9 lin. 

Elongatus , angustatus. "Thorax coriaceus 
pilis longis cinereis hirtus, Scutellum magnum 
obtuso = conicum. Elytra puncto sive macula 
humerali , lunula a latere scutelli incipiente et 


versus medium elytri descendente , fascia me- 


21 


440 
P * 2 : Ld E £ 
dia prope suturam latiore , aliaque apieali cı= 
nereo = albis. Apex hirsutus ens Pigg ts. 
Corpus infra cum pedibus drum pilis 
cinereis hirtum. Ceröm a d. p Barum 





distinctus , et forsan non, nisi ejus v: arietas. 
Habitat prope Georgiefsk Guberh. Caucä- | 


. e. * = " re al 
sici. Dom: GRscHmorsKY. i » LL Fs 
% 


Icones Ti ie у.” 
Cossyphus tauricus. eh E 


D 
4, Rhipiphorus- ACRES STEVEN: 
bimaculatus Fischer: i 





nigrithorax. Srey. 





apicalis. STE. 

sulcatus. Fiscuek: 
Tabulae VI. 
Cicindela Dejeanii. GEBLER. 


—  Karelini. Fischer: 





Jaegeri. Fischer. 


. Carabus Eversmanni. Fischer; 





3 

4 

5 melambaphus. 24. 
6. Callidium Fiseheri. Kaynıckt. 
7. Clytus Perspicillum. Fischer. 
8 


——- latifasciatus. zd. 











PP BR Re FPF we "n г (IS x Y.» SERRE Y $ Г f" » " 
ПА LISICIISS IIS DOLL LOL GI PISTES IIS LOTS ORGS SIN SOINS ODDLY OLLIE SOS GLOGS 


RESPONSUM 


dd quaestiones Consilii Medici Imperii J. 15 
Octobris 1830 На et a Consilio Medico 
Volhynico d. 18 Novembris 1830. №. 1912 


communicatas 
cum W. Besser. M. D. 


1. Necessaria est notio topographica oci. 

Adhuc ante 1820 annum collegi materi- 
am pro ЕН Topographia Cremeneci 
et dum A. 1821 adii Vilnam pro confirmando 
gradu Medicinae nneevere adispiscandoque jure 
liberae praxeos medicae , ea, quae hunc in 
scopum elaboravi dissertationis in locum in Fas 
cultate Medica deposui:_ at fragmentosum ho- 
rum Topographiae Cremeneci casu duplicatum 
( Brouillon ) deperdidi, ut nonnisi quaedam 


adferre possim. 


§ 1. Situs Geographicus Cremeneci ex- 
tensio et constructio. Krzemieniec (Нремененъ) 


juxta loannem Sniadeckium est in 50°,5,53 


29 À 


442 


Jatitudinis borealis et in 23°,21,0 longitudinis 
relatae ad Meridianum parisinum. Distat so« 
lum 4 milliaribus a limitibus Imperii austriaci 
et 5 ab urbe libera mercatoria Brody in Ga- 
licia sita. Extenditur cum suburbiis a septen- 
trione versus meridiem ad 4 werst. s, fere + 
milliaris Germanici et ab oriente in’ occiden- 
tem cum casis incolarum in monticulis disper- 
sis hinc inde ad 2 werst., s. fere. 4 milliaris 
Germanici. Cremenecum in valle est aedifica= 
tum, cujus directionem supra memoratam et 
via publica Dubnensis in Podoliam sequitur. 
Planitie fere omni caret, si excipies viam ex 
parte opposita Synagogae Hebraeorum  incipi- 
entem et ante monasterium P. P. Ord. S. Fra- 
ncisci minorum , ubi est parochia Catholico- 
rum, cum publica iterum juncta.  Extensio 
oppidi solum in occidentem locum habet a via 
publica incipiendo : nam in oriente a dicta 
ecclesia incipiendo est tantum simplex series 
domorum et post eas fossa profunda et demum 
monticuli. In occidente viae publicae a Sy- 
nagoga incipiendo sunt 4 viae paralellae ad 
medium oppidi ducentes, vix 2-plici serie do- 


morum parvularum separatae. Forum oppidi, 


443 


locus sat amplus , non minus declivis ex pare 
te occidentali decoratur Collegio quondam Soc, 
Jes., modo aedificio et templo Lyceali, a ter« 
go dorum aedificiorum hortus botanicus longe 
sese extendit et in altum ascendit. Ad latera 
horti et collegiorum Soc. Jes. et P. P. Ord, 
S. Basilii nunc quoque ad Lyceum spectantis , 
ubi cubile supplet locum templi pro ritu grae- 
co s. regnante , sunt duae plateae praestanti~ 
ores. Tertia via a septentrione incipiens con» 
tinuatur per medium oppidi et in sequentem 
collem versus meridiem ac tandem mutata di» 
rectione rejungitur cum via publica. Sunt ad- 
huc plures plateae minores , Jungentes majores 
aut versus suburbia ducentes. Viae principa- 
les et forum saxis sunt stratae ; at saxa sunt 
saepe saepius nimis friabilia : ideo non magni 
sunt commodi. Latitudo earum est varia; vix 
publica praescriptam hino inde adaequat. Via 
a latere meridionali horti (у. hortensis ) sola 
metitur 32 pedes lithuanicos; atque cum pub- 
lica est maxime recte porrecta; reliquae arcu- 
atae , inaequaliter fractae et hinc inde mire 
angustatae. Monticuli oppidum cingentes , in 


quorum nno in latere orientali magis versus 


444 
e оо " e ° 
occidentem producto conspiciuntur ruinae are 
cis antiquae Reginae Bonae dictae , sunt om= 


# 


e. e о 0 o " ar 
nes ejusdem altitudinis (vix ultra 400 orgyas) 
a ER e a 


de 


et in planitiem versus orientem et meridiem 
4$ LE e 


". e 


continuantur. Praeter templa memorata. est 
monasterium P. P. Ord. S. Francisci Reforma= 
torum, ubi modo P. P. Ord. S. Basilii tegunt 
et Parochiam Graeco - Catholicam curant. In 
suburbiis sunt adhuc duo templa lignea paro- 
chialia religionis regnantis. Praeterea sunt 26 
domus ex lateribus et lapidibus constructae et 
26 ligneae in contignationem elatae, Domus 
plurimae > quarum maxima pars tantum casae, 
ex ligno sunt constructae , parietibus ex asse- 
ribus ad summum 4 pollices crassis compactis, 
cuneis ligneis  sesquipollicaribus exasperatis р 
quae агоШа sola aut demum et са]се obtegun- 
tur , ut meliorum domorum octo , ad summum 
decem pollices metiantur crassitie. Si domus 
in contignationem  attolluntur , tunc subterra- 
neo lapideo instruuntur, quod im novissimis 
solum domibus locum habet. Fenestrae dupli- 
ces non pridem sunt introductae , ut pluri- 
mum simplices , valvis saepissime ligneis. extus 


instructae. Cubicula minuscula , 256 — 360 


445 
pedum |] jam ad majora spectant. Altitudo 


alias fuit 7 pedum , in novissimis 9 — 104 
pedum. Caeterum domus malae sunt constru- 
etionis : yentus etenim et per fenestras et per 
portas , imo per parietes. flat , ubicunque calx 
.aut argilla exsiccatione finditur. Paucissimae 
i domus sunt tegulis lectae , ex hae praecipue 
causa , quod desint bene paratae. Casae vul- 
gi miserae, plus minusve uno latere terrae ims 
mersae , pro maxima adhuc parte pariete ace 
cessoria ad 2 pedes alta frigus arcente instrus 
ctae, humidae. Domus elatiores, eo magis 
conditionis siccae; subterranea lapidea- seme 
per  humidissima. Fornacibus ignis injicitur 
ut plurimum e cubili: at vulgus flamma vix 
extincta statim ductum fumi claudit, unde sae- 
pe saepius a gas acido carbonico cephalalgia 
vehementissima corripitur. Temperatura cubi- 
liorum apud honoratiores est -+-12°, —+15°. 
Vulgus et judaei magis calida temperatura de- 
lectantur. Domus viarum lateralium et subur- 


biorum ambiunt horti et pomaria. 


Cremenecum et aqua fluente et aqua stag- 


nante caret. Est scaturigo sat larga in fossa 


446 

ad latus orientale viae publicae ad pedem 
monticuli dicti Zamkowa Gora (ubi ruinae ar- 
eis supramemoratae sunt) in solo cretaceo. 
Praeterea adsunt quinque putei publici, plus 
res privati et tres fontes minores, qui habi- 
tantibus aquam largiuntur necessariam. Lintea 
lavant noctu aut in rivo Ikwa + milliari di- 
stante, Si vero imbres cadunt, tunc per om- 
nes vias laterales ab occidente versus orientem 
directas aqua torrentium adinstar ruit in fos- 
sam , ubi aqua tunc ad plures attollitur pedes 
et maximo cum impetu non sine detrimento 
accolarum petit planitiem. A. 1820 die 3, 
Pentecostis imber adeo copiosus fuit, et fere 
per duas horas durans, ut aqua in fossa ad 
18 pedes fuerit alta. Sed nullum infortunium , 
quocum aliquod emolumentum non sit jun- 
ctum. Aquae hae purgant vias caeterum sat 
neglectas, 


$ 2. Clima. Instituuntur in Lyceo obser- 
vationes meteorologicae et ex hisce tunc com« 
putavi 6 annos, 1812 — 1817, et resultata at- 
tuli, quae non amplius sub manu habeo. Re- 


sultata paucissima solum conservavi. Altitudo 





447 
maxima  Barometri calculo 6 anuorum est 
27,8,684, minima 26,0,708, media 26,9,266. 
Calor maximus aestate praeterita. Julio fuit, ubi 
thermometrum  Reaumurianum in ened mons 
stravit 28°, alias + 25°, + 26°. Frigus ple- 
rumque maximum 22°, extraordinarium 25°. 
ergo ‘differentia maxima temperaturae est 53°, 
Venti frepuentissimi NO et SW. et vix 37 dies 
sine ullo vento. Dies sereni toto anno circi= 
ter 118, nubilosi 169, nebulosi 48, nives 33, 


pluviosi 44 (Hoc ex calculo trienni h. e. а 


1915) 17 y 


Hyems valde inconstans et irregularis, mo- 
do thermometrum circa — 15 — 17? per 2, 
3 septimanas monstrat, modo mercurins cadit 
ad — 22°. Raro ultra mensem est constans, 
sed contingit, quod etsi interruptum frigus per 
plures dies pluviis et calore aliquot graduum 
iterum per duas tres septimanas hyems reveniat. 
Rarissima hyems fuit A, 1829 ubi via pro ira- 
his per quatuor menses non interrupta duravit, 
alias vix per 2 menses sine interruptione ob- 
servatur. Nives , si eopiosae , rarissime ultra 2 


pedes altae quandoque adeo parcae, ut vix 


448 
z pedem adaequant. Saepius jam Februario eva 
nescunt et tunc non sine detrimento segetes 


per plures hebdomadas sunt expositae gelu et 


ventis frigidis Martii. Rivi et stagna raro conge-. 
3 3 gu Y 


lant ante Decembrem et glacies vix ad dimidi- 


um Martii usque perdurat, 


Ver proprie dictum nonnisi mense Aprilis 
incipit , quandoque. Martio, in apricis meridiei 
expositis, Galanthus nivalis, Anemone hepatica 
et Daphne mezereum efllorescunt. Calor adauge- 
iur ad 16° et ultra, at frondescentia arborum 
vix ante finem Aprilis (v. st.) subsequitur post 
primas pluvias tepidas et tempestates. ÜCerasi 
avium plerumque circa 25 Zprilis incipiunt flo- 
rere. Rarus casus fuit A. 1818, ubi jam 
8 Aprilis effloruere. Aprilem calidum sequitur. 
Majus ab initio frigidus et humidus, neque ca- 
ret gelu nocturnis nocivis, nec nivibus etiamsi 
minus frequenter. — A. 1813 melones tenerae 


etsi tectae die ii Maii adhuc gelu fuere de- 


structae. 


Aestas incipit calore ad 20? et ultra adau- 
clo saepius jam post dimidium Maji. Messen 


foeni (post dimidium Junii v. st).saepius con- 


$ 


449 
comitantur pluviae, Cerasa prima acidula vix . 
medio Junii maturescunt. Julio , rarius initio 
adhuc Augusti maximum habemus calorem, sed 
noctes saepissime frigidiusculas. ^ Tempestates 
frequentissime aeque ac pluviae ex occidente 
adveniunt. Pyra et mala aestivalia versus finem 
Juli incipiunt maturescere. À medio Augusti 
( intelligitur semper veteris styli) temperatura 
jam refrigeratur pluviis ita, nt quandoque ad 
finem hujus mensis gelu nocturnum appareat. 

‚ Àutumnus rarus sine gelu nocturno initio 
Septembris: alias initio Octobris plantae deli- 
catulae gelu destruuntur. Hicce mensis plerum- 
que est pluviosus > rarius insequens , qui sae- 
pissime est serenus et tempus gratissimum, ca- 
lore vix ultra 16°. Pyra (Beurre blanc) restant 
ad dimidium Octobris in arboribus. Hocce tem= 
pore incipit defoliatio arborum. | Nives | rarius 
cadunt, nec perstantes : attamen frigus a me- 
dio Octobris incepit Anno memorabili. 1812 et 
primis diehus Novembris 1829 cum nivibus 
perstantibus. Caeterum in hoc mense gelu noc- 


turnum fere continuum post ortum solis rela- 
xatur. Novembri nives et pluviae alternant ; 


magis tamen pluviosum tempus esse solet: non 


450 


desunt tamen et dies et septimanae integrae 
tepidae et serenae — A. 1813 adhuc die 23 
Decembris in horto laborarunt terram et ves- 


pere Ateuchi stercorarii volitabant. 


Vegetatio varia quo ad soli naturam, quod 
est argilaceum aut cretaceum pede aut duobus 


pedibus humi tectum. In horto botanico ar- 


busculae inoculatae proferunt prima vere sur- 


culos orgyales. Ubi vero solum lapidosum, ibi 
vegetatio misera et parva; nonnisi fimo red= 


duntur fertilia. 
$ 3. Populatio. i 


Cremenecum , cujus arx jam a 9500 annis 
existit, ab aliquot centenis annis punctum cen- 
trale Capitaneati (Starostwo) ejusdem nominis 
et sub regno Stanislai R. P. schola dictrictus 
inctructum atque Imperio Rutheno junctum, urbs 
dictrictus cremenecensis et eo ipso sedes judi- 


cii utriusque ejusdem districtus adhuc parvi 


momenti fuit, dum 1805 divus Thaddaeus 


Czaiki id elegit pro erectione Gymnasii Vol- 


hynici, quod Augustissimus Imperator Alexan- 


der I piae memoriae A. 1818 ad gradum Lycei 
elevavit. Ab illo tempore (ab A 1805) nu- 


451 
mecs Bahbitautum. de die.in diem ad A. 1830 


usque fuit adauctus ct numerus domorum cer- 


te duplicatus. 














dfinem A 1830 elu- 

















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452 

Ab Anno 1815 ex hie stato Generals 
Brigadae , Colonelli et 1000 militum. Nume-. 
tus discipulorum inter 600 et 800. 

$ 4. Character et vitae genus. 

Character jam aliunde notus; Nobiles hic 
degentes curant unice educationem infantum; 
Numerus notabilis habitantium speculatioiem 
in eo colunt » quod largianitur studiosis habita- 
donem et nutrimenta. - Multi invigilant juven- 
titi, alii vivunt e praelectionibus publicis aut 
privatis scientiarum, linguarum; musicae et ar- 
tium liberalium. Ob praesentiam fori nobilium 
hujus districtus adsunt quoque plures juris 
gnari. Incolae proprie dicti occupati sunt vas 
riis artibus liberis ; opificiis et cultura Nico- 
tianae rusticae. | 

Nobiles dilectantur in societatibus privatis; 
quas frequentat quoque pars juventutis, lectio- 
ne librorum, musica et saltu. Simili modo 
congregantur et alii habitantes distinctiores : 
desunt tamen aedificia publica relata hune in 


scopum. 


Deest theatrum ; adsunt solum duo Dul- 


ciarii et unus ludus tudicularis. Cremenecum 





453 
abundat e situ amoenis ambulacris propinquis 
et remotioribus , quae multum frequentantur, 
Cives, qui educatione parum distant a rusticis, 
amant saltuni et crematum ‚ pro cujus dispen- 
dio exclusive (v. Kabak) Judaei solvunt annue 
aerario. 80,000 Rubellones. Recreatione majali 
studiosorum participatur niaxima pars habitan- 
tium aut lucri gratiá Aut PME communem 


amoenitatem. 
$ 5: Morbi hicce regnanles. 


Sunt sporadici , epidemici , endemici aut 
stationarii. Sporadici sunt varii. Inter frequen- 
tiores sunt numerandi aflectiones haemorrhoida- 
les, rheumatici , fluor albus, herpes, erisype- 
las, hydrops : : ( inter hebraeos adhuc scabies ) 
ad rarissimos véro spectant Tetanus , Zona , 
Taenia. Epidemici. Decursu 22 annorum, qui- 
bus habito Cremeneci, observavi tantum duas 
epidemias Scarlatinae malignas , unam inter 
Christianos, ubi finiere aegri gangraena faucium. 
quarta die. Altera inter hebraeos fuit, quae ter- 
tia die necavit suffocatione ultra 800 infantes 
Sariae aetatis. Aliae Scarlatinae , morbillorum 


non fuere magni momenti, ( Post choleram va- 


454 | 


riolae et variolois prima vice hic apparuere. 
Prior infantibus tenerae aetatis saepe lethalis. ) 
Anno 1811, ubi circa circum regnarunt fe- 
bres biliosae nervosae , hic fere nullos habui- 
mus aegros. A quinque solum annis regnant 
febres 'intermittentes pertinaces , ut plerumque 
ad usum Sulfatis Cinchoninae simus coacti. Per 
17 annos praecedentes tantum bis pulverem 
corticis peruviani praescripsi; alias Rheum et 
amaricantia suffecere et raro aegri ultra 4, 5 
paroxysmos sunt passi. — Hyeme regnant adaucto 
frigore, morbi inflammatorii praeprimis pulmo- 
num. Vere praeter febres intermittentes quae 
aut biliosae, aut gastricae aut catarrhalis, imo 
inflammatoriae sunt indolis, observantur et con- 
tinuae ejusdem naturae, quae hoc anno a Majo 
incipiendo cum intolerabili capitis dolore, et 
insomnio sunt junctae ad 7 mam imo ad 14tam 
diem , qua solvuntur sudoribus et urinis criti- 
cis. Aestate diarrhaeae et dysenteriae sunt fre- 
quentes , infantibus inter 1 et 2. annum vitae 
sub dentitione plerumque lethales. Autumnus 
adfert febres catarrhales biliosas, sastricas aut 
rheumaticas aut varie complicatas , rarius ner- 


vosas. £ndemicos morbos nullos habemus , si 


455 
exceperis diarrhaeam , quam omines advenae 
patiuntur per mensem et ultra ob aquam cons 
tinentem multum carbonatis et sulfatis calcis, 
Stationaria est jam 15 annos diathesis inflam- 


matoria, dum prius nervosa praevaluit. — 


2. Quando, quibus in circumitantiis et 
apud quem prima vice observatus est Cholerae 
Morbus à 


Et hic autumno praegresso mortalitas mis 
nima fuit, imo in Februarium usque paucissimi 
fuere aegri hyeme sat laevi. Versus finem ejus= 
dem mensis et ineunte Martio numerus 'aegro- 
rum febribus catarrhalibus , inflammatoriis , ins 
iermittentibus multum fuit adauctus. Tunc tems 
poris, dum Cholera jam regnavit circa circum 
in Dubno *), lampol **) Wiszniouzic *## ) 
et Radzıwilow, duo milites redeuntes e Dubno 


d. 21. Martii eremato abusi ab hoc morbo 





*) Distat a Cremeneso 4 milliaribus, 
**) 5 milliaribus, 


u$ 3 milliaribus rossiciss 


30 


456 


fuere correpti, quorum unus spatio aliquot ho= 
rarum mortuus est, dein duo servi, quorum 
unus copiosos comedit Cobites fluviatiles fumi- 
gatos et alter crapula ansam dedit; postea foe- 
mina pauper, quae nutrimentum in sylva quae- 
rens (in baccis Viburni opuli) insimul refrigerio 
sese exposuit; tandem in fine Martii senex 70 
et aliquot annorum , pater Praefecti Lycei et 
servus hujus instituti, 24 annorum , hoc mor- 
bo affecti et mortui, nullum amplius dubium 
de praesentia hujus morbi reliquere. Prior 
diarrhaea jam correptus, mane adiit jejuno ven- 
triculo ecclesiam communionis in gratiam, ter- 
tia die morbi, alter elapsis vix 8 horis suc- 
cubuit. Ignoramus initium morbi inter judaeos, 
qui mortuos suos clandestine nocte exportarunt, 
timentes , ne urbs claudatur, si suspicio de 
morbo regnante foret. Ab initio pauperrimi 
solum hoc morbo attacti fuere; dum vero mor- 
bus epidemicus non pepercerint amplius ditio- 


ribus, hi medelam apud Medicos quaesivere. 


Mortalitas maxima tribus WERT hebdoma- 
dibus Aprilis fuit. Tunc plus quam 10 Judaei 


de die moriebantur ; vix tamen ultra 8 Chri- 


457 


stianos varii cultus in urbe et 8 in nosocomio, 
Postea multum imminuta fuit vis Epidemiae ; 
dein-iterum quidquam aggravata. D. 16 Maji 
jam nullos habuimus aegros cholericos $ at. ses 
rius iterum unus alterve hoc morbo correptus | 
fatis cessit aut sanatus fuit. ( Ultimos aegros 
habuimus ante medium Julii ). 
: : 

Habitantes donis generosis in solatium ае- 
grorum patiperum fundarunt in domo Rev. Jo- 
sephi Verdelet nosocomium , pro quo Pharma- 
copola Andreas Tkacrynski gratis largitus est 
medicamina necessaria , cujus curam gessi ad- 
juvante Gen. Jasinskio Medicinae et Chirurgiae 
gnaro. Habuimus ad finem Maji usque 226 
aegros et quidem 3 


ssypesouad |8 ^ a|8 
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T = ^» 0 So uw 
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458 





























459 


ex his mortui sunt prima die 20, 2da, 21, 
3tia 17, 4ы 3, 5% 9, Gta 9, om 4, Bva 
7,973 1, 1072 3, Lima 2, 12ma 0, 13m« 
1, 14% 0, 159 0,16% 2, 18va 1, — 
Inter mortuos altera die sunt etiam tales, qui 
vespere fuere allati et ante auroram insequen- 
tis dies sunt mortui : reconvaluerunt vero {ma 
die 1, 2da 2, 3tia 9, 4ta 26, 5ta 22, Gta 
21, 7m» 14, 8va 9, Ona 4, 10ma 3, Lima 
2, 12m» 2, 17ma 1, Qima 1, Q3tia 2, 24% 
1, 27ma 2, 29na 1 et 33tia 3. *) 


Ex his qui 1™ et 2da die reconvaluere , 
unus a vermibus et 2 a crapula specie cho- 
lerae at non epidemiae fuere correpti. Ad 
Эш diem reconvalescentes sunt e morbo re- 
gnante, ubi nullus supervenit morbus secun- 
darius. In reliquis reconvalescentia protracta 
fuit aut diarrhaea et superveniente febri ner- 
vosa , suppuratione vericantium aut recidivis. 
Duo milites restarunt diu ob vulnera pedum 


gangvenosa ex alia causa. 





*) Numerum mortuorum adeo adauxere praecipue 


milites saepe saepius advecti moribundi et quos 


460 


E relatione Tutorum sequens status fuit 
Cholerae morbi totius Cremeneci eodem decur- 


su temporis. 





ordinis in gratiam inscribere debuimus, etiamsi 
sine ullo ad ministralo remedio aut iis incassum 
tentatis spatio unius aut nliquot horarum mortui 
sunt. Similes casus fuere et cum pauperibus. mo- 
ribundis in plateis detectis et ad nosocomium mis- 


sis cum recomendatione alicujus tutoris, 


461 





Locus | Populatio. 
Christiani. Fudiai. E Е 
в = 
Е 
2 |Sum, role 


I eg KT HR) (| pe mn 


aj Q Sum.| d 
In urbe et 


suburbiis |5714|4100|7014|2400 





2600 |5o00! 12814 














circiter, 
Milites . | 1000 
| Summa. | | | | 13014 
Locus. Morbo aggressi. 





Christiani, Judaei. & 
E 
d Q |s3um.| ii 


—— | — | À —— —— | — 





In urbe et 


suburbiis 99| 68| 158 


р 


.900| 190 sol 556 


In nosoco- 
mio , 
Milites . 190 2| 139 152 


Summa.| 220| 70| 290| 200| 198| 398| 686 














In urbe et 





suburbiis| 40| 27| 67 110| 185 

In nosoco- i 

mio . ar} 25| 44 44 

Milites . $9| —| 02 62 
Summa,! 143] 50| 195, — 118| óÓrr 




















Locus. Mortui 
c———— 
| Chöre, b E 
я 
Lil ul a 1 à 5 
d | 2 ISum.| d | 9 |Sum.| ^? 
Th sheet dA M NT 4108 
suburbiis | 32] 56| 68 180] 248 
In nosoco- 
mio . 32] 18| 5o 50 
Milites . 48 o| 5o _ 50 
Summa. ge 56| 168| — | 160} 548 
| | DOR U DUDEN UNUM 


463 


3. Quali modo propagatur morbus quali- 
cunque in loco et quomodo transfertur ex uno 
in alterum ? | 

Morbus hic advectus fuit sine dubio tran- 
situ exercitus elocis eodem morbo affectis ad- 
venientis: nam 1, sequitur hanc viam; 2, occupat 
plurimum oppida habitata a Judaeis, qui lucri 
in gratiam continuant defensam cum alis locis 
communicationem; 3, pagi, quos arcet Dominium 
ab omni communicatione cum locis, ubi reg- 
nat malum, restant liberi et 4. eo magis si cu- 
ram gerunt, ne deficiant nutrimenta. Dein àeri 
videtur communicari et devenire epidemicum ; 
nam corripiuntur homines quam maxime absti- 
nentes a commercio cum aegris, si in eum sunt 
dispositi. Tunc nullae amplius cautelae infrin- 
gunt expansionem morbi in tali loco. Aëre 
transferri morbum ex uno loco in alium pro- 
pinquum aliunde fuit observatum. 

4. Cujus classis homines praeprimis ex- 
positi sunt huic morbo et generaliter quales 
causae occasionales favent ei et ejusdem pro- 
pagationi ? 

Defectus secalis et fagopyri, quae prima- 


ria sunt plebis uutrimenta ( nam segetes hye- 


464 


males anni 1833 nivibus copiosis sine "gelu 
praegressis periere , et aestivae defectu pluvia- 
‚rum ) talem causavit famem , ut rustici multis 
in locis mense Novembris jam glandibus quer- 
.cinis, cortice arborum , glumis et furfuribus 
usi fuere. pro conficienda pane. In aliis adhue 
adjuvantibus Dominiis ex avenae , hordei, se- 
calis, phaseolorum aut pisorum et glandium 
miscela panem pararunt meliorem. Et sic rus- 
ticorum sanitas valde alterata facile ansam prae- 
buit accessui Cholerae - Morbi. Pretio eximie 
multiplicato victualium judaei pauperiores mage 
nopere praemebantur et plures ad literas fame 
periere et adhuc plures morbo regnante. Ge- 
nerositas Nobilium hicce habitantium non pau- 
cos christianos salvavit ab hocce flagello, lar- 
giens pro ducentis pauperibus jusculum Rum- 
fordianum per duos menses. Alii hahitantes 
melioris conditionis nutriebant domi plus quam 
100 pauperes. 

Si observamus tempus, quo ad nos per- 
venit; famem regnantem, classem hominum, 
in quam plurimum saevit et circumitantias , in 
quibus homines melioris conditionis ab hoc 


morbo fuerc aggressi; fateri debemus pauperes 


defectu ciborum sanorum et vestium suflicien= 
iium, alios refrigerio , intemperie et quanti- 
tate et qualitate ciborum et potus, animi pa- 
thematibus deprimentibus , praeprimis timore 
nimio , et diarrhaea neglecta in hune morbum 
disponi, ac tandem ab eo corripi, — Vidi 
exempla cholerae post comessam carnem sal- 
‚sam Husonis et plures post crapulam. Taceo 
de exemplis e miscela incongrua ciborum, ubi 
cremorem lactis, salatam acidam, cancros, cu- 


cumeres et similia insimul comedebant. 


9. Decidere, an Cholera Morbus sit con- 
tagiosus et si est, quali gradu? 


Ego de contagio cholerae morbi nunc rege 
nantis vix dubito. Loquitur pro illo .1) expan- 
sio hujus per imperium Ruthenicum. 2) Quod 
quarantana stricta diu salvaverit Petropolin ab 
hoc morbo, aeque ac communicatio stricte in- 
tercepta plures pagos harum provinciarum. 3) 
Plurimi casus singulares , ubi post unum ae- 
grum , qui mortuus est aut sanati alii, quan- 
doque .omnes in eodem cubili correpti fuere 
eodem morbo. 4) In nostro nosocomio duo 


servi, qui spoliarunt vestes mortuorum lucri 


466 


gratia, hoc morbo mortui sunt. 5) Refert mihi 
amicus Professor de Haberlé Pesthini degens, 
transportatum Cholera - morbum ad Tarnopol 
in Galicia per militares aurigas, qui fuere in 
nundinis oppidi cujusdam in Podolia et quod 
rusticus sponsam e Podolia domum vehens cum 
illa sit mortuus et hunc morbum adhuc cum 


aliis ejusdem pagi communicaverit etc. etc. 


Quid attinet gradum, quo Cholera-Morbus 
epidemicus est contagiosus , cofnparari potest 
cum aliis morbis epidemicis. Certe contagium 
hujus morbi insidiosi non adaequat illud pe- 
stis nequidem Typhi. Narrantur tamen casus 
velocissimi effectus , ut spatio aliquot horarum: 
alii post obitum unius periere: attamen hos, 
uti relata , refero. Ipsemet et in nosocomio et 
in urbe omnium aegrorum pulsus tetigi et non 
paucos mortuos adhuc examinavi aeque ac D. 
Jasinski. Fuere dies, ubi per 13 horas versa- 
ius sum cum aegris cholericis (fui etenim fere 
derelictas a collegis. Medicus Districtus alibi 
occupatus fuit in Districtu ; alii fugam dede- 
runt; alii ab initio infelices vix usitati fuere). 


Fateor me ab initio usum fuisse chlore calcis 


467 


pro frictione manuum et loco pulveris herbae 
tabacae intrans nosocomium. Serius hoc in urbe 
neglexi: attamen diaetae moderatae in omnibus 
el vestitui sufficienti studui, nec jejuno ventri- 
culo aegros petii, ne occasionem huic morbo 


praeberem. 


6. 5: Cholera - Morbus est contagiosus 
eruere viam , qua communicatur cum aliis et 
demonstrare , an communicatur respiratione an 
communicatione cum morientibns ex hoc morbo; 
anne adsunt argumenta, guod morbus hicce 
transferatur in alios mediantibus rebus et ani= 


malibus domesticis ? 


Quo ad viam, qua Cholera - Morbus come 
municatur cum alis, nil certi statuere possum. 
Vix dubitandum, quod exhalatione aegri et ma- 
gis adhuc mortuorum ier inficiatur: attamen 
non eo gradu, ut adstantes, scrvientesque ae= 
gris , aut habitantes in eodem cubili, aut qui 
curam gerunt mortuorum,. statim ab eodem mor- 
bo afficiantur. Non desunt casus, ubi filius 
hoc morbo affectus fuit sanatus et filia. fere. 
eodem tempore ab illo correpta. est mortua , 


aut ubi mariti mortem brevi secuta est mors. 


у 


468 
üxoris aut vice versa. Sed säepesaepius non 
plures quam unus e numerosa familia fuit ere 
ptus et nullus adstantinm eodem morbo fuit 
affectus. Medicus aurtriacus D. Katzenellen- 
bogen tune Jampoli degens narravit mihi hunc 
morbum ibiapparuisse exhalatione cadaveris au- 
rigàe, qui in platea mortuus, absente tunc ille 
medico , ibi tota die fuit relictus. Prima die 
4 personae, altera jam 40 fuere correpti hoc 
morbo. Referunt et rebus disseminari morbum; 
at facta certa desidero. E contrario sunt hic 2 
faeminae sanae quarum una usa est pelle et 
altera decumbit in eodem lectu, in quibus ea~ 
rum mariti ante mensem sunt mortui. An ani= 


malibus domesticis communicetur, plane ignoro. 


.7. Determinare , quousque cholera possit 
latere in corpore , antequam se manifestat al- 


teratione visibili sanitatis ? 


Nullum vidi casum , quo aliquid statuere 
valerem , quousque contagium in corpore po- 
test latere sine ullo visibili eflectu. E casu su« 
perius allato , qui Iampoli locum habuit; vi- 
detur quod infectionem evolutio morbi cito 


sequatur ; . 


469 
8. Anne influunt in decursum Cholera = 


Morbi tempus s. pars ати’, loci situs , venti 
et aliae mutationes deris 8 


Nullum restat dubium de influentia harum 
circumitantiarum in decursum imo naturam hujus 
morbi, quod varia ratio medendi ei conveniens 
et major vel minor ex eodem lethalitas suflieien- 


ter probat: nam quae laudantur in uno loco , 


in alio nocent et vice versa. 


9. Quae sunt symptomata prodroma hujus 
morbi ? | | 


Symptomata prodroma vix ulla observare 
licuit. Multi tantum conquerebantur de qua 
dam indispositione, quae initium diarrhaeae 


concomitatur et de moestitia. 


10. Qualis decursus hujus morbi ? 


» 


Morbi hicce regnantis cholerici duo sunt 


distin guenda stadia. 


[mum Stadium. Г. causa saepius ignota, 
saepius in vitio diaetetico , in refrigerio ; aut 
inremedio purgante a eccobrotico incaute por- 
recto quaerenda imo ad finem. febrium catarrha- 


lium et gastricorum loco criseos oritur diarrhaea 


470 
copiosa , violenta et frequentissima. Alvus est. 
. 7" ° * ». " 0 
aquosa, coloris decocti hordei, rarius flavican- 
tis, viridis, aut nigri, qualem bis tantum vidi, 


saepius sine odore , quandoque foetidissima. 


Concomitatur hanc diarrhaeam plenaria ane= 
xoria, insomnium, lingua. saepius spurca, quan- 
doque sicca , rarius sitis, rarissume tormina ac 
tenesmus. Borborygmi continui et valde sonori. 
Febris plerumque nulla. Si morbus non leva- 
tur insequitur virium lapsus: Medela convenien- 
te administrata , aegri potissimum . sanantur : 
ila vero neglecta aut incongrua aut in suffi- 


ciente morbus transit in stadium alterum. 


Пат Stadium. Elapsis 2 — 4 diebus quan- 
doque post 24 horas, attamen et vix elapsis 
2 horis, imo rarissime fere momentanee aeger 
corripitur nauseis, semel ad lipothymiam usque, 
ructationibus , vomitu copioso aquoso , saepius 
dolore atroce in epigastrio, manus et pedes 
frigescunt ac livescunt , ascarides lumbricoides 
ejiciuntur vomitu aut exeunt cum alvo, saepius 
numerosi, ruberrimi. Musculi pedum, sura- 
rum spasiice contrahuntur, imo manus , mus- 


culi intercostales tempore inpiralionis = unde 


471 
pectus valde distentum , — abdominales et mas 
xillae inferioris , — inde trismus et difficultas 
deglutiendi et semel cum globulo hysterico, — 
quandoque torpor manuum. Sitis plerumque 
magna cum siccitate. oris et appetentia aquae 
frigidae maxima. Pauci vix sitiunt. Oculi tris- 
‘tes annulo nigricante cincti et quasi in cavum 
orbitae retracti , monstrant maximam debilita- 
tem. Vox debilis, quidquam rauca. Nonnulli: 
dormitant semiclausis palpebris, oculi sursum 
vertuntur , ut nonnisi albuginea in. conspectum 
prodeat; tandem nitorem vitalem perdunt. In. 
junioribus praecipue pupilla demum valde di- 
latata. Rarius inflammantur et copiosas fundunt 
lacrymas puriformes. Semel vidi fluxum puris 
formem e naribus dextris in milite per tridu- 
um. Inquietas summa et jactatio continua. Li- 
vor dein et faciem occupat. Livescunt praepri< 
mis labia et lingua atque. latus interius labio- 
rum albescit acsi sanguinis expers foret. Ces 
santibus demum excretionibus (dum in pejus 
ruit ) tamen corpus friget imo algidum fit et. 
rigidum. Pulsus ab initio jam parvus frequens. 
et debilis, brevi evanescit. Alii praesentes mos 


riuntur , vix agonizantes, loquuntur in finem 


51 


472 
usque, alii in lethargo diutius aut brevius du- 
rante, respiratione tunc summe aggravata et 
inaequaliter retardata , maxilla tunc inferiore 
sub qualibet inspiratione mire retracta. Sudores 
quandoque frigidi partiales , rarius universales. 
Urinae secretio semper suspensa et non reve- 


nit nonnisi in reconvalescentia tertia die morbi. 


Nota. Dr. Domher distinxit in Dubno ad- 
huc hujus stadii duas periodos: priorem , in 
qua excretiones ct crampi vigent, alteram iis 
jam cessantibus summae debilitatis , mihi ta- 
men videtur hoc stadium debilitatis potius es- 
se artefactum s. effectum methodi medendi ad- 
hibitae, aut agonem aut primam partem recon- 


valescentiae. 


11. Demonstrare an hic Cholera = morbus 
epidemicus solet esse ubique idem? Qualia 
ejusdem proprietates et symptomata sive cha- 


racteres aut si variae ejusdem sunt formae ? 


De varia natura hujus morbi epidemici 
testantur diversae rationes medendi in momen- 
ts gravissimis ( Plura huc spectantia sunt in 


responso ad quaectionem 15'т). Variae in- 


473 
dolis esse hunc morbum videmus e variis sym- 
ptomatibus ejusdem et ex effectu remediorum 
adhibitorum, ut distingui possit gastrico - bili- 
osus , inflammatorius et nervosus. Si compa- 
raveris descriptionem nostrae epidemiae cum 
ea, quam dederuut alii, facile patebit diffe- 
rentia. Apud nos plerumque lente progredi- 
tur. Dolores saepius nulli et facile compescun- 
tur in primo stadio: non defuere tamen casus 
decursus  velocissimi et magnae malignitatis. 
Judaeus Srul mihi narravit filiam ejusdem 13 
annorum spatio 2 horarum a morbo aggressam 
et mortuam esse. Vidi infantem spatio 4 hora- 


rum mortuum. 


12. Quales mutationes observamus in or- 
ganismo durante morbo , et quales post mor- 


tem ? 


Silet actio cutis et renum atque vicario 
modo secretio membranae mucosae ventriculi et 
intestinorum est exorbitans - exinde copiosissi- 
mi aquosi vomitus et alvi. — Oxydatio san- 
suinis nulla - ergo et actio pulmonum labefa- 
ctata , - quod probat sanguis ater, fere piceus 


in venis pulmonalibus et venaesectione edu- 


au 


474 
ctus. — Sub initio solum | morbi quandoque 
parcam crustam sic dictam inflammatoriam mon- 
strat. Serius est spissus , sero parcissimo. — 
Non possumus tamen. negare systema nervosum 
insimul et fors primarie violenter affici , mox 
magis encephalon , mox magis plexus solares. 
Decursus etenim saepius velocisismus , mors a 
peripheria incipiens , propagatio morbi: conta- 
eio et expansio dein epidemica loquuntur pro 
natura typhode hujus Cholerae Morbi regnan- 
tis; congestiones sanguineae vero fieri secun- 


dario modo etsi sat celeriter. 


Quod sectiones cadaverum attinet, fateor 
me nullos instituisse ob defectum supellectilis 
| proprii, medicus districtus fere toto tempore 
in districtu fuit occupatus et discipulus ejus 
incipiente epidemia est mortuus, nec tempus 
sufliciebat. Dr. Domher in Dubno cum aliis 
medicis exercitus quatuor instituit sectiones ca- 
daverum , quae monstrarunt pulmones соПар- 
sos, venas pulmonales aeque ac cor, venam 
portarum et hepar sanguine atro, fere piceo 
distenta. Gangraenae vestigia in intestinis tan- 


um in illis, quibus larga Calomelani dosis fuit 


475 
administrata. Caeterum nulla vestigia inflam- 
mationis nec in ventriculo aut intestinis nec in 


spina dorsi aut cerebro. 


‚13. Qualia signa promittunt | sanationem 


et qualia mortem proximam indicant ? 


Ignoro aliquem sine ulla medela, solo na- 
turae conamine sanitatem recuperasse. In pri- 
mo stadio sanitatis redeuntis indicia sunt 

1. Si diarrhaea imminuitur et frequentia 
et quantitate alvi. 

D. “Si Bins devenit flavicans et spissior. 

3. Si borborygmi cessant aut. flatibus ex- 
euntibus 'solvuntur. 

“A, "Si sudores сана Superveniunt univer- 
sales. 

9. Si urina excernitür copiosa. 

6. Si somnus et appetitus reveniunt. 


7. Si faeminis süpervenere catamenia. 


Alias citius aut tardius in stadium secun- 
dum transit ( attainen pessimae indolis est al- 
vus nigra). Tune adhus sanitatem recuperan- 


dam esse indicant: 


476 


1. Si crampi musculorum , dolores , vo- 


mitus , nauseae , diarrhaea et sitis cessant. 


2. Si pulsus elevatur, calor corporis rer. 


dit et color lividus disparet. 


=> 


3. Si somnus et sudores universales cali- 
di superveniunt. { 

-4. Si urina iterum excernitur. 

5. Si vesicantibus excoriata loca incipiunt 


suppurare. 


6. Si elapsis 12 horis malum in pejus 
non ruit, imo 24a conditio insimul locum 
habet. 

7. 81 oculi et vultus exhilarantur. 


8. Si sexui alteri superveniunt men- 
strua. 





Infantes et senes utriusque Sexus rarissi« 
me sanantur. Priores plerumque uti sub di- 
arrhaea , tempore dentitionis metaschematismo 


ad encephalon , brevi moriuntur. 


Quandoque cessant excretiones , attamen 


nauseae , inquietudo , frigus corporis et livor 
2 Ч 2 E 


477 


uuguium restant et pulsus non amelioratur ; 


tunc brevi mors subsequitur. 


Si ope 2 digitorum plica cutis ubicunque 
elevatur et haec per aliquot momenta restat 
immutata , nulla spes de salute, quod primum 
observavit Sarinski et dein in nosocomio : in 


^ 


omnibus advenientibus approbavimus. 


In nonnulls cedunt omnia symptomata , 
restat sola diarrhaea  invincibilis , cui febris 


nervosa associatur brevi lethalis. 


14. Quomodo praeverti potest hicce mor 
bus ? 
Ad ea, quae jam publicata fuere a Con- 


silio Medico Imperii, nil addere valeo. 


15. Quibus remediis optime sanantur ae- 
gri hoc morbo decumbentes et quales cautelae 
a politia sunt petendae pro exterminando hoc 
morbo 2 

Ab initio tentavimus quae ab Exc. Mini- 
stro rerum internarum fuere publicata , dein a 


Collegio Medico Mosquensi per novellas ( Zei« 


478 


tungen ) communicata, nec non quae auctores 
laudant. 

Opium Charkoviae fuisse deleterium retu= 
lit mihi amicissimus Professor Krynicki; non 
minus noxium  Calomel larga dosi adhibitum 
vidit Dr. Domher. Sal commune cum aqua 
adhibuimus sine effectu in Nosocomio; nec vi- 
dimus a Magnesia effectus speratos, neque а 
laudato a Collegio Medico Volhyniae Infuso 
Menthae piperitae №] cum tetrae Assae foetidae 
Dr. jj Liq. anodyni Hoffm Dr. j et Laud, liquid. 
Sydenh. Gutt XV. — 


Consului quoque Eneyclopedie der medi- 
cinischen Wissenschaften, ubi tractatus de Cho- 
lera desumtus e Distionnaire de Médecine. Legi | 
libellum de Cholera Dr. Mich. Vraczkovski , 
qui omnia de hoc morbo notatu digniora sedulo 
collegit : nec non notionem de hoc morbo et 
de purificatione aëris Vilnae apud typographum 
N. Glücksberg impressam. 

Ex consilio Dris Seidler in urbe Stary 
Konstantinow praxin medicam magno cum lau- 
de exercentis, qui morbum hunc nervosum esse 


putat, tentarunt nonnulli statim ab initio solu- 


479 


tionem Phosphori aetheream cum oleo menthae 


piperitae , at deleterio cum eflectu. 


Contra diarrhaeam ratio medendi Nestoris 
medicorum Volhyniae D ris Hakenschmid majo- 
ris fuit utilitatis , qui jubet porrigere cochl. 
coffean, magnesiae muriae cum Laudanı liqui- 
di Sydenh. gutt. XII, et dein omni + hora 4 
cochl. coffean. Pulveris Rad. Columbo cum 
Laud. lig. gut, XV, donec obdormiet aeger. 
Abdomini curat imponi herbam menthae pipe- 
ritae Cremato humectatam, Si crampus pe- 
dum supervenit ,  sinapismata fortia  suris 
applicare jubet. Sed et haéc graviori in 
morbo non sufficiunt et nec mentionem facit 
vomitus, 


Asseclae medici gallici Le Roi laudant ejus - 
o 
remedia consueta et contra hunc morbum : at- 


tamen non vidi eorum applicationem. 


(Ope Magisterii Bismuthi, cujus notio ad nos 
pervenit primum Junio , duos solum tractavi 
aegros , quorum unus 30 annorum , mortuus 
est, alter vero puer 14 annorum, sanatus. Priori 


tentatis jam omnibus nimis sero fuit administra- 


480 


ium et casus fuit velocior: nam vix 12 horis 
absolutis Jam fatis. cessit. ) 

Supervenientes hicce inflammationes variis 
in vesceribus aut saltem  congestiones sangui- 
neae , imo praematura mors , neglecta ab ini- 
lio yenaesectione aut insufficiente instituta, quam 
putavimus superfluam , si morbus sine dolore 
locali incedit, nos convicit de absoluta neces- 
sitate phlebotomiae sine habito respectu ad sta- 
tum aegri, ad sexum , aetatem et comtitutio- 
nem. Et venaesectio tali ratione adeo univer- 
salis brevi devenit , ut raro appellatus fuerim 


ad aegrum ante instituta jam venaesectione. 


Dein fomento calido et irritantibus extere 
nis restituere circulum liberum et actionem cutis 
fuit primaria indicatio; dein compescere ехсге- 
liones nimias , crampos et dolores tentavimus. 

1. Irritantia externa, sive morbi stadium ses 
cundum cum doloribus, sive sine ullis se dct 
festat, maximi sunt momenii. Applicavimus in 
nosocomio foenum aqua ebulliente humectatum 
eo usque pectori et abdomini, donec rubedo 
apparet, vesicae attolluntur et abdomen molle- 


seit. er cum eodem frictiones extrem 


481 


nitatum , apponuntur lateres calefacti pedibus 
aut fecimus pediluvia sat calida, donec calor 
et pulsus iredit. Dein superimposimus abdo- 
mini Sinapismata e partibus aequalibus farinae 
seminum Sinapios , Rad. armoraceae et Pastae 
acidae cum aceto vini calido mixtis, quae adhuc 
pulvere piperis nigri aut anglicani vel radicis 
Zingiberis adspergimus. Vulgus adhibet folia Ni- 
cotianae Tabacae aut rusticae cremato calido 
humectata, alii infusionem spirituosam fructuum 
Capsici annui, Oleum Terebinthinae, cum spi- 
ritu vini mixtum et similia. Ruri quandoque 
adhibent lintea cremato humectata et accensa 
abdomini applicant. Alio in loco balnea calida 
bono cum effectu adhibuere etiterum ali cum 
Urtica dioica recente tegunt totum lectum et 
ipsum aegrum: attamen exinde excoriatio dolo- 
rifica totius corporis, quae exigit 4 hebdoma- 
das, donec consolidatur. Cameneci in Podolia 
imo ferrum candens adhibuere. In urbe pro 
frictione extremitatum praescripsi spiritum aro- 
maticum, spiritum camphoratum, cum ammonia 
pura , oleo terebinthinae et tcra cantharidum Si 
adhunt crampi pedum, tunc suris facta fric- 


tione apponimus sinapismata ut supra et cine= 


482 


res, aut furfures calefactos superimponi cura- 
mus , donec sudores excitentur, Talibus aegris 
porrigo statim. Laudani liqu. gutt. xx — xxx et 
dein omni bihorio gutt. x alternatim cum aqua 
Lauro Cerasi, donec crampi et diarrhaea cessant. 
Frictiones abdominis cum aqua forti, non magni 
fuere momenti et apud pauperes ob destructio- 
nem indusiorum linteorum vix adhibendae sunt, 
-tamen aegri, qui applicationem calidarum fo- 
mentationum non perferunt:, augent ipsis sci- 


licet nauseas et caput obfuscant. 


D 


2. Edoctum experientia in aliis aegris de 
praestantia et efficacia aquae Lauro-Cerasi, qua 
remedium nervos compescens , sopiens et an- 
tiphlogisticum, tentavi eam in hoc morbo op- 
timo cum effectu contra nauseas et vomitus or- 
dinare (guttas x — xxx, omni 2 horio ) — De 
bono effectu poterunt testari Pharmacopolae 
Cremeneczenses; nam e sola oflicina Tkacrynski 
plus quam 15 librae fuere expeditae, etiamsi 
plerumque tantum dr. jj pro uno aegro ordi- 
naverim. Nota. Eandem quoque bono cum ef- 
fectu adhibuit Dr. Babel Leopoli.) Non de- 


sunt tamen aegri, quibus pulv. aérophorus e 


483 


carb. Sodae et acid. tartar. aa gr. x aut potio 
Riveri melius arrident. In nonnullis nauseae 
compescuntur aqua frigida. Si haec non suf- 
ficiunt porrexi Extr. Hyosciami gr. j optimo cum 
effectu. Contra nauseas, dum vomitus jam ces- 
serunt , adhibui quoque bono cum effectu Li- 
quorem anodynum Hoffm. oleum menthae pi- 


per. et oleum Cajeput gutt. jj — V. 


E Diarrhaeam cholericam ab initio facile 
compescit 1) Pulv. Dower. Disp. Austr ( ubi 
sulf. Potassae exclusa) gr. j — jjj aut Laud. 
liqu. Syd. gutt. yb x omni 2 horio cum de- 
cocto mucilaginoso e Radice Salep , seininibus 
Lini, amylo; rad. Althaeae, radic. Symphyti 
Hordeo mundato aut Oryza. Nota. Aegri nostri 
raro perferunt infusum menth. piper. aut si- 
milia. — Si haec non sufficiunt dedimus: 2) Rad. 
columbo gr jjj — x 3) Alumen commune g. 
draconisatum interne et clysmatibus gr jjj — x. 
4) Pulv. cort. Cascarillae gr x — xx ( Pulvis 
corticis fructuum Punicae granatum sine effectu 
porrexi, nec effectum speratum praebuit solutio 
Extr. nucis Vomicae gr. i in cochl. coff. aquae 


menthae omni 2 horio,-nec Sacchari Saturni so- 


484 


lutio laudata cum Laudano ) Non negleximus 
insimul clysmata mucilaginosa ex amylo aut 
decocto Sem. Lini cum vitello ovi et Laudanı 
gutt. jj — xx et ultra atque eo usque omni 
3 — 4 horis, donec alvus sistetur , augendo 
Laudanum sub quavis repetitione gutt. jjj — v. 
Si morbus perdurat applicatis remediis 1, 2, 
3 et 4 et clysmatibus atque pulsus frequentia 
fcbrem praesentem indicat, ad venaesectionem 
procedendum et ad irritantia externa. Tali in 
casu aliquoties Calomel. gr. j omni 2 horio opti- 
mo cum effectu adhibui et si vomitus biliosi 
supervenere aut amaror oris emeticum e. Pulv. 
Rad. Ipecacuanhae gr vj — x pro dosi sum- 


me est indicatum et eflicacissimum. 


5. Dolores locales aut ab initio morbi aut 
post venaesectionem adhuc se manifestantes vas 
ris inlocis exigunt hirudines copiosas, ampul- 
las sectas, aut vulnusculis hirudinum superim- 
positas , dein sinapismata fortissima , imo vesi= 
cantia applicatis prius rubefacientibus, ut effe- 
ctus illorum acceleretur. Ablata vesica appo- 
no ung. Bacilic. cum ung. Hydrargyri partes 


anaticas. 


485 


6. Si febris et sitis non imminuitur silen- 
tibus jam excretionibus et nauseis, tunc acidum 
sulfuricum dilutum aquae coctae a. decocto 


Salep ad gratam  aciditatem adjunctum optimi 


est effectus. | 


7. Saepius Cholera-Morbo debellato aegri 
febri nervosa afficiuntur, quae vero,-nisi diar- 
rhaeae juncta, facile cedit infusis Rad. Va- 
lerianae Florum a. Radicis Arnicae, Rad. Ange- 
lite, cum Liqu. anod. Hoffm. et in casibus gra- 


vioribus Camphorae , floribus Bensóes et vesi- 


cantibus. 


8. Nonnulli medici, si ascarides exeunt, 
porrigunt anthelmintica : attamen et sine hisce 
haec complicatio cessat. Si sursum turgent , 
tunc quandoque Olei Terebinthinae a. Betulae 
empyreumatici guttulas aliquot cum saccharo et 
clysmata ex lacte et saccharo et sub diarrhaea 


addito amylo necessaria fuere. 


9. Si ab initio morbi adsunt indicia indi- 
gestionis adhuc sursum turgentis, aut amaror 
oris, tunc emesis cienda pulvere Rad. Ipeca- 


cuanhae granis v =~ x pro dosi, secundum 


486 


casum saepius repetenda , quae optimum facit 


effectum. 


10. Contra retentionem seu potius suspeñ= 
sionem secretionis urinae incassum tentavi 
emulsionem camphoratam, varias frictiones lau- 
datas ab aliis ex ung. Baccarum viridium. Juni- 
peri cum ung. Digitalis purpur. neapolitano ; 
Camphora et tetra thebaic. cantharid. et simili« 
bus. In vera retentione , ubi vesica fuit ex- 
tensa injectio olei Lini bono cum effectu . fuit 


instituta. 


11. Sunt quoque aegri, qui desiderant val- 
dopere cerevisiam et eam calefactam bibunt. 
Haec sudores copiosos elicit et ipsis bene cons 


ducit. 


Non desant tamen casus, ubi omnia facta 
fuere et uti videtur suo tempore, at omnia ins 


cassum, quod malignitatem hujus morbi probat. 


Quod attinet cautelas a Politia observan- 
das, videtur mihi, quod eae contra morbos 
contagiosos non esse supervacaneas et fors res 
medium unicum arcendi propagationem hujus 


mali. Convictus sum , quod expansio morbi in 


487 


loco, ubi jam est, non amplius sit avertenda, 
ncc non persuasus sum, qnod abrupta com- 
municatione cum locis affectis habitatio remo- 
üor quaedam, non exposita fluxui aéris ex il- 
lis possit liberari ab accessu hujus morbi. At- 
tamen haec interceptio omnis communicationis 


est saepius fere impossibilis. 
HISTORIAE MORBORUM. 


I. | Filia pistoris Hoerter 18 annorum sa- 
na et fortis constitutionis absolutis brevi antea 
catamoeniis , eX causa ignota diarrhoeam рег 
aliquot dies jam passa, die 31 Marti versus 
meridiem correpta fuit dolore in epigastrio et 
nauseis fortissimis. Oculi, vultus et vox mu- 
tata: manus livebant , nec tamen frigidae fue- 
re aeque ac pedes. Pulsus debilis caeterum 
a naturali vix recedens : adfuit tamen torpor 
manuum et crampus surarum. Jussi ipsi ve- 
nam secari, superimponi abdomini furfures ca» 
lefactos aut cineres aeque ac pedibus et prae- 
scripsi Aqu. Menthae pip. un. jv, Liq. Anod. 
Hoffm. scr. jj, Laud. liq. scr. j, de qua su- 


mat omni + hor. cochl, mens, At sentiens are 


A 


92 


488 


dorem in ventriculo , post singulum cochlear 
mixturae, post alteram vicem eam respuit. Hora 
4.a meridie adhuc idem 'status. Sanguinis atri 
vix uncia  effluxit e vena manus unius , 
ideo curavi repeti venaesectionem ex altera 
manu, ex qua plus quam libra similis sangui- 
nis effluxit (1). Dixi, ut applicentur sina- 
pismata ad abdomen, et ordinavi, ut sumat 
ejusdem mixturae tantum cochl. coff. cum 2 
cochl. mens. inf. Flor. Tiliae. Vespere hora 8 
vomitus vehementes maxima cum Jactatione et 
inquietudine. Ordinavi tunc Mucil. Gum. arab. 
Olei amygd. dulc. recent. Aq. Ceras. nigr. aa 
un. jj. Ag. Lauro Ceras. Dr. jj. DS. Omni + 
hor. cochl. mens. donec levamen erit; inun- 
ctionem epigastrii aqua forti ad rubedinem et 
fomentationes calidas.  Bibit decoctum Rad. 
Salep. et Inf. Flor. Tiliae : attamen sitim non 
potuit hisce compescere. Appetiit aquam fri- 
gidam , quam quidem non concessi: pater ta- 


men praecibus filiae cessit et porrexit ei quan 





(+) Hirudinum applicationem proponere non potui, 
ob illarum praetium tunc exorbitans : ampullas ve- 


ro respuit. 


489 
tum voluit. At quoties bibit, toties vomuit. 
Versus diem petiit limonadam. Sumto  vascu- 
le uno et altero coffeario vomitus cessarunt , 
aeque ac nauseae et abuartanm Te 4 Apri- 
lis inveni eam multo melius post somnum plu- 
rium horarum et leves sudores : attamen ob 
alvum adhut laxam ad singulum mixturae cochl. 
omni 2 hor. porrigendum Laud. lig. Syd. 
Gutt. jv. addere curavi et ob dolorem lateris 
dextri Ung. Hydr. — Alth. за dr. jj. Olei 
Terebinth et Trae Theb. dr. В ter de die in=_ 
fricare jussi. Sub hac medela adeo cito re- 
convaluit, ut vespere jam in cubiculo ambu- 


laré et nutrimenta petere posset. — 


II. Nobilis puella. Olympia Silen 11 an- 
norum , delicatula , caeterum satis sana die 5 
Aprilis diarrhoea correpta fuit. Dum vero do- 
lores nullos passa est et appetitus sat viguit, | 
matre inscia vesperi adhuc tubera cocta sola- 
ni tuberosi cum butyro et lac larga dosi с0- 
medit: Exinde diarrhaea d. 7 fuit exaspera- 
ta et versus meridiem nauseae et vomitus se 
manifestarunt. Hora 3 appellatus inveni illius 
óculos niutatos consueto modo, mianus et pe= 

5247 


490 
des livescentes frigidos et hosce crampo cor- 
reptos , vomitus et alvos aquosas frequentes et 
copiosas: attamen sine ullo dolore interno. 
Ordinavi Potionis Riveri unc. jv. Aq. Rub. Idaei 
unc. jj» Syr. Rub. Idaei unc. j. DS. Omni + hor. 
cochl. mens. Sinapism. fortia ad abdomen et 
suras et fomenta sicca calida. Hora 6 excre- 
tiones et crampus jam siluere. . Conquerebatur 
tunc dolorem in latere dextro quidquam supra 
hepar , nec tamen validum; ut jusserim appli- 
cari furfures calidos, et si hisce non cedet, 
brevi statim 10 hirudines, Adveni hor. 8 
iterum inquictus de sorte hujus aegrae. Hiru- 
dinibus nondum applicatis , videns respiratio- 
nem difficilem , pupillam dilatatam , vocem 
suppressam , pulsum filiformem , volui adhuc 
tentare venaesectionem: at ante adventum Chi- 
rurgi, spatio 7 minutarum , tranquille exspi- 


ravit. — 


III. Judaeus Cal 30 circiter a 
sanus et sat bene constitutus, vesperi d. 11 
Aprilis correptus fuit diarrhoea et nauseis. 
Chirurgus ipsi ad ib. |. sanguinis atri et densi 
venaesectione e brachio eduxit. Mane die 12 


491 


# 


appellatus ,jam inveni clioleram | declaratam. 
Praescripsi ipsi Potionis Riveri unc. jv. Aq. Rub. 
Idaei unc. jj. syr. Rub. Idaei unc. j. DS. Omni 
2 hor. 2 cochl. mens. alternatim cum Laud. 
liq. Syd. Gutt. xx donec vomitus et diarrhoea 
cessabunt, praeterea clysmata ex decocto Amy- 
li cum vit. ovi et Landano, et synapismata e 
Rad. Armor. ad abdomen. Vesperi jam melius 
se habuit et altera die jam fuit reconvalescens, 
ut ipsi ad revocillandas vires permiserim Liq. 
Anod. Hoffm. omni 2 hor. Gutt. x cum luf. 
Hbae Menthae. — _ 


IV. Nobilis Carolina Bokszezanim uxor 
Praefecti Lycei, vix 30 annorum, elata, habi- 
tus gracilis , delicatula , mater multae prolis. 
Pluries metrorhagias et leucorrhoeam est passa: 
attamen aliquot abhinc annis meliore fruebatur 
sanitate, excepta excoriatione et pruritu in mam- 
millis. Similem pruritum experta est quoque 
in extremitatibus : sine ullo tamen manifesto 
impetigine, nisi orto e nimia frictione in hisce 
partibus. Ob leucorrhaeam et debilitatem ante 
3 annos usa fuit aquis mineralibus prope Za- 


novce , 4 milliaribus distante, bono cum ef- 


+ 


492 
x 


fectu (1): nam brevi devenit gravida et filio- 
lum sanum peperit : at ob illam affectionem 
mammillarum et harum exulcerationem conti- 
nuam debuit interrumpere lactationem. Aestate 
sequente adiit aquas sulfuricas prope Szepetovka 
in Distr. Otrogiensi at iis nimis brevi usa fuit 
tempore. Anno elapso petiit aquas sulfuricas 
Lubienenses prope Leopolim, bono cum effec 
tu: sed tamen haec cura adhuc fuit insufficiens: 


ineunte etenim hyeme pruritus artuum | iterum 


se manifestavit. Respuit fonticulum a me pro- 


positum, sed adhibuit balnea vaporum cum les 
vamine. Difficilis fuit pro eliciendis sudoribus , 
quem effectum optimo cum successu praestitit 
febris intermittens 3 na qua ab initio Februarii 
ex refrigerio sub menstruatione aggressa fuit. 
Elapsis 4 hebdomadibus ex terrore recidivam 


febris 3nae passa est, quam quoque sulfate 


(1) Aqua haec continet quidquam carbonatis ferri; bi- 
bunt eam et balnea exinde parantur tepida, quae 
feminis similibus affectionibus sat bene faciunt. Do- 
lendum est quod dominium hujus oppidi non gerat 
curam eorum, quae advenientibue aegris sunt sum- 
me necessaria , incipiendo ab ipsis balneis. 


d 


Sons 


493 
chininae , dum aliis remediis noluit cedere, 
compescere fui coactus. Die 8 Aprilis filiolam 
perdidit, cui aegrae per plus quam 8 dies die 
noctuque adstitit. Hae fatalitates , quibus adde 
inquietudinem ex discessu mariti et ex rerum 
positione , causarunt ipsi diarrhoeam, qua ipsa 
die mortis infantis correpta fuit. Vocatus ves- 
peri inveni eam tristissimam et sat debilem. Al- 
vum nigram aquosam deposuit per diem Sties 
sine torminibus. Sitis fuit parca, appetitus nul- 
lus: pulsus parvus, frequens. Consului sinapis- 
mata ad totum abdomen et decoctum Oryzae 
pro potu, putans haec quietem atque somnum 
compescere diarrhoeam. Sinapismata non ap- 
plicavit. Nocte pluries alvum aquosam depo- 
suit et inde somnus fuit interruptus. Inveniens 
mane eundem statum pulsus, praescripsi Pulv. 
Rad. Ipecac. gr. j — gumm. gr. x, ut sumat 
omni 2 hor. talem pulverem. Dum pulvis pri- 
mus ipsr vomitus causaverit, plures non sump- 
sit: attamen a meridie timens transitum  diar- 
rhoeae in Choleram , sinapismata applicavit et 
vesperi adhuc. pulverem. deglutiit ; sed rejecte 
et hoc , plures sumere noluit. Nox vero me- 


lior fuit et diarrhoea multo imminuta. Res. 
V 


494 


puens omnia medicamina, dicens nulla unquam 
perferre posse, dum d. 10 multo melius se ha- 
buit, praescripsi illi tantum empl.. stomach. unc. 
] cum Empl. vesic. perp. dr. j. ad, abdomen, 
quod nonnisi vespere applicavit, Die 112 ap- 
petit magnopere decoctum. baccarum. vaccinii 
Myrtilli; et quidquam vini rubri cum aqua; sed 
haec iterum adauxere diarrhoeam, brevi et al= 
vus fuit colorata ab illo decocto. Praeterea a 
meridie fuit correpta dolore in urethra sub 
mictu , qui et ultra duravit (1). . Vocatus. tunc: 
praescripsi Ршу. Dov. Disp. Austr. Gr. jj, — 
Gumos. gr. x , ut sumat omni 2. hor. talem 
pulverem, Oleum  Hyosc. pro fomento. tepido 
"regionis vesicae et ad clysma ex decocto amyli 
cum, vitello ovi parandum. Dolores in urethra 
compescebantur ; at pulveres perferre non po- 
tuit, et prima et altera vice evomuit, ut illos 
seponere debui: nauseis fuit sat cruciata, con» 
tra, quas ipsi inf, Melissae ordinavi. Noctu diar«' 
rhoea adaucta fuit et versus auroram vomuit: 
et conquerebatur habere se torporem manuum. 


quas hora 4t». matutina d. 12 inveni. lividas 


(1) Similes dolores et alias sub gravitate fuit разза. —. 


495 


et frigidas. oculos in cavum orbitae retractos , 
faciem valde mutatam et pulsum nimis parvum, 
debilem et frequentem. Statim sinapismata for- 
tissima et super haec fomentationes calidas ab- 
domini imponi jussi et ex consilio D. Dris 444. 
Kaczhovski ordinavi pulverem aérophorum ex 
carb. sod. et acid. Tart. aa. gr. x. omni 2 
horio alternatim. cum Laud. lig. Syd. cujus 
guit. XXX prima vice porreximus. Proposui ve- 
naesectionem at ob causas debilitantes praegres- 
sas ipsi videbatur supervacanea imo nociva. Vo= 
luit abdomini imponere sacculos humidos cum 
herbis aromaticis: at aegra perferre non potuit 
ob effectum  rubefacientium. Inf. Hbae Men- 
thae pip. pro potu. — Alvus et vomitu excreta 
omnino fuere uti dococtum hordei impurum. 
Porreximus dein adhuc Laudani guttulas bis 
xx, X ac tandem vj, dum alvus incepit esse 
rarior. Circa horam 11 -conquerebatur sentire 
se oppressionem pectoris et praecipue constri- 
ctionem gutturis, ac si globulus hystericus ades- 
set. Insimul inquietudo magna, vox mutata. — 
Sinapismata ad pectus applicata auferebant hoc 
malum. Porrectas ex consilio D. Dr. Domher 


guttulas XV e Trae assae foetid. Liq. anod. 


en. 
496 
Hoffm Laud. liq. Syd. Trae Valer aether. et Lig, 
l. c. succin. аа p. evomuit; Laudani tamen 
guit. xx retinuit. Pedes quoque devenere fri- 
gidi et ungues manuum omnino lividi, et co- 
lor faciei luridus et livescens. Inquieta et du- 
bitans de recuperanda sanitate se confessa est. 
Apposuere lagenas aqua calida, lintea calefacta, 
instituere frictiones spirituosas. Post 3 horam 
imminuere excretiones ; at nec conditio pulsus 
ameliorata , nec color corporis rediit. Circa 6 
obdormiit. Adveniens h. 7 vidi hoc esse potius 
statum  lethargicum et agonem quam somnum 
reficientem. — Tentavi applicationem lintei aqua 
ebulliente humectati ad regionem ventriculi: at 
haec etsi reiterata , nullam amplius excitavit 
reactionem. Nec indicia doloris edidit. Oculi 
jam fuere sine vila, attamen curavi adhuc ap- 
plicari hirudines ad: tempora et post aures; sed. 
sanguinem exsugere jam non valuere. Respiratio 
devenit laboriosa, lenta et inaequalis, donec ho- 


ra 8 ultima supervenit, — 


V. Chirurgus judaeus Moyses Herss 35 
annorum, sat crassus , attamen infatigabilis et 


sanus, die 17 vespere correptus fuit diarrhoea, 


497 
nausea et vomitu. Timens morbum regnantem 
ipsemet venam secari sibi curavit. Conquestus 
insimul se habere amarorem oris , prascripsi 
ipsi. pnlveres e Rad. Ipecacuanhae gr. x ad 
sufficientem vomitum usque. Absoluto vomitu, 
voluit sumere Aquam Lauro Cerasi; at eam non 
potuit perferre, dum nauseam adaugeat. Die 
18 mane praescripsi ipsi pulverem aéropho- 
rum, ut supra, alternatim cum Laud. liq. gutt. 
x, clysmata mucilaginosa cum, eodem opiato , 
sinapismata ad abdomen et 10 hirudines ad 
epigastrium ob dolorem levem sub attactu. 
Die 19 jam melius se habuit: alvus non fuite 
adeo aquosa nec frequens ; vomitus cessarunt, 
Cum vero sit plethoricus et haemorrhoidarius 
consului ipsi ut adhuc 8 hirudines applicet ad 
anum, et praescripsi Pulv. Rad. Columbo et 
Elaeos. Menth. pip. aa gr. x. omni 2 hor. 
Vespere bene se habuit. At d. 20 mane h. 4 
me appellarunt dum aeger iterum nausea , vo- 
mitu et diarrhoea fuerit correptus, facie et vo- 
ce multum mutata. Ob dolorem epigastrii cu- 
ravi ipsi adhuc 15 hirudines ad epigastrium 
applicari , et ex consilio D. Dr. A. Kaczhov- 


ski ordinavi Calom. gr. j|. sacch. gr. vj. al- 


495 


ternatim cum pulveribus ex Extr. Hyosciam. 
gr. jj, sacch. gr. vj, aquam fortem pro fri- 
ctione abdominis et aluminis draconisati gr. X 
cum clysmate mucilaginoso. Non potuit per- 
ferre calomel, quod ipsi adauxit nauseam et 
diarrhoeam ; Extr. Hyosc. vero compescit nau- 
seas; diarrhoea demum siluit sumptis 2 clys- 
‘matibus. Tentavit quoque Oleum Menthae pi-. 
peritae cum saccharo contra nauseas , timens 
frequentiorem usum Hyosciami , bono cum ef- 
fectu. Die 21 sat bene se habuit; at die in- 
sequente ob amarorem oris, iterum coactus fui 
ipsi porrigere lIpecacuanham. ^ Nauseae tamen 
eum adhuc molestabant: ideo ipsi d. 23 cum 
D. Dre Kaczhovski praescripsimus Potion. Ri- 
veri unc. jv. aq. Foenic. unc. jj, ut sumat om- 
ni 2 hor. 2 cochl. mens. alternatim cum olei 
Cajeput gutt. v — jj] с. saccharo. Tandem re- 
convaluit, ut d. 24 jam ambulare quid- 
quam comedere, et d..25 rus petere pos- 


set, — 


VI. Exemplum  clarissimum | convincens 
de necessitate absoluta venaesectionis praebuit 


nobis uxor Capitanei Exercitus Ross. Nobilis 


499 


Carolina Zienkovicz circa 30 annorum, mater 
4 infantum, delicatula , hysterica , saepius ce- 
phalalgia nervosa correpta , ante mensem diu 
vexata odontalgia et fluxione nec non animi 
pathematibus deprimentibus fere continuis, ab- 
solutis ante 3 hebdomadas catameniis , d. 23 
Aprilis aggressa fuit adeo violenta diarrhoea ut 
post alteram alvum Lipothymiam sit passa. Vo- 
catus D. Dr. A. Kaczhovski ordinavit emulsionem 
cum Laud. liquido,,decoctum Salep pro potu; 
sed dum aegra post 2 alvum conquesta fuerit 
habere se ardoris sensationem in abdomine , 
ipsi 20 hirudines ad illud applicari curavit, 
Etiamsi et clysmata cum Laudano fuerint por- 
recta , attamen diarrhoea adhuc. continuavit. 
Die 24 in consultatione praescripsimus Pulv. 
Rad. Columbo gr. x. omni 2 hor. alternatim 
aquae Lauro Cerasi gutt. xv et aluminis dra- 
conisati gr. x ad clysmata mucilaginosa : inve- 
ni etenim eam valde mutatam , dormitantem , 
oculis in caput retractis, sursumversis, pul- 
sum parvum , debilem , frequentem ; inquietam 
et nauseis vexatam , manus et pedes frigidos. 
Die 25 absente Medico ordinario eam iterum 


vidi, Diarrhoea fuit imminuta , alvus saltem 


500 
consistentiae syrupi flavescens; at genae rüben- 
tes, respiratio difficilis ob oppressionem petto- 
ris, jactatio magna: pulsus idem. Curavi 
ipsi venam. secari in brachio dextro. Effluxe- 
re unciae 4 et dein cessavit fluere , sanguis 
fuit ater spissus. Dum aegra proxima fuit Li- 
pothimiae et pulsus in altera manu non fuerit 
magis evolutus , haesitavi venam secare in als 
tera manu et eo magis qnod solus fuerim. In 
pectore iamen sentiit levamén notabile, die ins 
sequente sat tranquilla füit at die 27 dolores 
se manifesiarunt in epigastrio et in imo abdos 
mine, ut refugium et salis adhuc fuerit in 
venaesectione ot applicatione hirudinum. "Tanz 


dem reconvaluit snpervenientibus Catameniis. — 


VII: Nobilis Helena Medecha 40 et äli- 
quot annorum, ante mensem pleuritidem et dein. 
febrim intermittentem est passa; absoluta ante 
2 hebdomadas menstruatione ; ob alvuni valde 
laxam per aliquot dies; consuluit D. Käczko- 
vski qui ipsi Tram Rhei aquosam cum aqu; 
Menth. pip. et Laud; liq. Syd. ordinavit : àt 
mixtura haec ipsi sensationem ardoris ingrati- 
Ssimaur caussavit et diarrhoeam non retinuit ; 


ind 


501 


neque Infusum Menthae pip. perferre potuit. Illo 
absente me vocarunt d. 27 Aprilis mane: In- 
cdi praeter diarrhoeam aquosam , dolorem in 
epigastrio , nauseam et vomitus: manus frigidas 
et crampum surarum. Jussi ipsi venam secari 
ad 8 uncias (tempore pleuritidis phlebotomia 
quoque locum habuit), sanguis ater primi va- 
sculi fuit tectus crusta inflammatoria; caeterum 
serum praevaluit. Praescripsi ei pulveres aëros 
phoros, ut supra, alternatim cum Laud. liq. gutt. 
VI omni bihorio sumendos; decoctum Rad. Salep 
pro potu, cui quidquam succi Citri addere per- 
misi; atque sinapismata ad abdomen et clyma- 
ta mucilaginosa cum Laudano. Dolor epigastrii 
quidem circa meridiem quidquam fuit imminu- 
tus, cum tamen nauseae et vomitus continua« 
rint, 15 hirudines ibi applicari curavi. Diar- 
rhoea sistebatur, at ob nauseas noctu parum dor- 
mivit. Die 28 observans regionem epigastricam 
adhuc sub attactu esse dolorificam et natiseas 
nondum cessasse, jussi adhuc applicari 12 hi- 
rudines: praescripsi aquam Lauro Cerasi. Serius 
applicatis sinapismatibus, dein vesicante, deni- 
que Extract. Hycscyami , tandem siluere naus 


seae, symptoma molestissimum hujus morbi. = 


502 
Die 29 jam libera a cholera afflicta fait aph- 
tis inlingua et gingivis; etadhuc magis d. 30 
angina, quae etsi magnam non monstravit in» 
flammationem , tamen maximam ipsi causavit 
difficultatem deglutiendi. lpsa desideravit ap- 
plicationem 10 hirudinum , quo facto adhuc 
sinapismata superimponere debui, ob perdu- 
rantem quasi spasmodicam  constrictionem gute 
turis adhuc miscelam ex Theriac. Androm, et 
ung. Hydrarg. „а unc. j. paratam gutturi et su 
periori thoracis parti applicari curavi. Insimal 
utebatur decocto Altheae cum quodquam mellis 
et aceli pro gargarismate et pediluvio: et sic 
ad vesperam liberata fuit ab hoc malo. Ob 
aphthas adhuc  linctum cum  Borace veneta 


ordinavi. 


VIII. Nobilis virgo Paulina Bobróvna 20 
annorum , sana, sat crassa, d. 27 = hora Эа 
matutina diarrhoea fuit correpta, hora 7 a jam 
experta est nauseam, vomitum, dolorem violen- 
tem epigastril, borborygmos continuos et сгат- 
pum pedum, manus et pedes frigebant: pul- 
sus fuit parvus , debilis et frequens. + Curavi 


slatim. venam secari àd libram unam. Sanguis 


5053: 


fuit ater et spissus: ordinavi pulverem aéro- 
phorum e Carb. Sodae gr. xjj et Acid. Tart. 
gr. vjjj alternatim cum Laud. liq. gutt. vj, pro 
potu decoct. Rad. Symphyti , Sinapismata for- 
tia ad totam abdomen et ad suras 5 nec non 
clysmata cum Laudano. Circa meridiem talis 
solum fuit mutatio quod calor corporis aequa- 
lior et quod crampi cessaverint. Ordinavi ita- 
que 15 hirudines ad epigastrium. Vesperi qui- 
dem dolor epigastrii et diarrhoea siluit: atta- 
men jactatio et nauseae maximae cum vomitu 
bilioso et siti magna. Praescripsi itaque Pulv. 
Rad. Spec. gr. x. omni i hor. porrigendos ad 
sufficientem bilis ejectionem, quam aqua calida 
adhuc facilitare. debuit. Rejecta bile vomitus 
cessarunt nec tamen nauseae, ad quas debel- 
landas dedi aquam Lauro Cerasi, Liquorem ano- 
dynum Hoffmanni et Oleum Cajeput. Ex his 
ipsi Liquor Anodynus et Infus. Hbae Menthae 
pip. optime convenit. Appropinquante aurora 
primum obdormiit. Die 282 mane jam melius 
se habuit. Clysma mane sumtum ad meridiem 
usque retinuit: dein deposuit bis alvum ne- 
quaquam aquosam et borborygmi cessarunt æque 


ac nauseae. Calor corporis aequalis, pulsus 


504 


elevatus , nec debilis, naturali tamen frequen- 
tior, sitis mediocris. Nox nondum bona, nam 
somnus parcus adhuc fuit. Die 29% jam adeo 
bene se habuit excepta debilitate et defectu ap- 
petitus , ut se reconvalescentem esse putaret ; 
etiamsi vesperi prima vice urinam emiserit: d. 
304 vero in hypochondrio sinistro et inguine 
tali correpta fuit dolore, ut ipsi adhuc 12 
hirudines apponere debui, quo ei adeo -con- 
duxére , ut eadem die adhuc ambulaverit in 
aula domus. Supervenientia demum eadem adhuc 


die catamenia sanitatem illi restituere plenariam. 


IX. Nobilis Kozaczyriski Procurator Fundi 
Educationis per tria Gubernia Volhyn. Podol. 
et Kiov. reversus ex ambulacro sudans, I 
vestibus , aquam frigidam larga manu bibit. T 
quae ipsi relaxationem alvi causavit: attamen 
infuso Theae nigrae pro parte compescit. Tandem 
D. Dr. Majewski prascripsit ipsi medicamina. 
Melius se habens, tempore vrspertino frigido 
et humido iterum ambulavit et malum multum 
exacerbavit. Ob nauseam et ructus sat ingratos, 
idem Medicus ipsi porrexit die 52 Maji Rad. 
lpecacuanhae gr. V bis, at hi pulveres videntur 


505 
accelerasse evolutionem morbi regnantis. Die 
62 Maji hora 52 matutina appellatus , post 
noctem insomnem , nausea , vomitu , diarrhoea 
frequenti cum borborygmis vexatum aegrum 
inveni valde mutatum in facie et voce, Quod- 
cunque bibit, vomitu rejecit , et tali ordine, 
quod ultima prius etserius ea quae antea bibit: 
et sic altera primum die ejecit Inf. Hbae 
Menthae, quod precedente adhuc nocte deglutiit. 
Unice aquam frigidam potuit perferre (1) Haec 
ipsi nauseas saltem per aliquod tempus com« 
pescit, et vomitu non ejicitur. Pulsus fuit 
febrilis, nec parvus, nec debilis; adhuc manus 
quidquam frigebant , nec tamen pedes. Curavi 
statim venam secari. Sanguis ad №] emissa ad- 
huc bene fluxit , fuit ater, spissus, sine crusta 
inflammatoria. Ordinavi aquam Lauro Cerasi 
et Laudanum alternatim sumenda, Decoct. Rad. 
Salep pro potu, Sinapismata fortia cum Rad. 
Armoraceae ad totum abdomen et clysmata 
consueta, — Dum jam in aliis observavi aquam 
frigidam non esse adeo nocivam et unicum 


fuisse solatium quorundam aegrorum , et huic 





(1) Vide ad finem Quaestionum, 


55 * 


506 
ejus usum moderatum permisi. Clysma ad 


horam 4:8 pomeridianam ex perturbatione ad- 


stantium non fuit injectum, Nec aquam Lauro | 


Cerasi, nec Laudanum , nec Decoctum Salep- 
tepidum perferre potuit: omnia vomitu rejecit. 
Conquestus est tunc habere se in utroque latere 
thoracis pone epigastrium dolorem. Curavi ipsi 
applicari ad epigastrium hirudines sex et ad 
utrumque latus octo cum 4 ampullis. postea 
vero ordinavi pulveres aérophoros, quorum 
primum rejecit, alterum autem retinuit aeque 
ac tertium ' me presente hora 94, permisi enim 
superbibere aquam frigidam. Attamen tunc 
maxima fuit inquietudo , et continua jactatio 
ex nausea intolerabili. Sitis magna; pulsus 
frequens parvus et debilis. Urinae nullae. 
Consului pediluvium | calidum acre; vaporem 
ex aceto pro elicienda transpiratione, Sinapis- 
mata fortia ad suras et iterum clysma cum 
Laud. Gutt. xjj et addita aqu. Lauro Cerasi 
gutt, xxx. Post pedilavium obdormiit ; ideo 
clysma non sumsit. Lingua tota die sieca per 
duas horas nocturnas omnino humida fuit. 
Diarrhoea siluit et mane die 72 adeo bene se 


sentiit ut facie serena et ridente nos salutaverit. 


OO - 


507 


Ante adventum nostrum bis sumsit pulverem, 
Dum vero post aquae frigidissimae haustum 
singultu fuerit correptus, bibit Infusum Theae 
chinensis nigrae vasculum coffeanum calide, quod 
tamen brevi ejecit et iterum nauseae et yomitus 
se manifestarunt. Dolores in lateribus thoracis 
adhuc nocte quandoque sub profunda inspirae 
tione sentiit; mane vero ex integro evanuere. 
Calor corporis fuit naturalis et aequalis, pulsus 
magis elevatus. Per totam diem fuit dormitans, | 
et nauseis et vomitu vexatus. Sumsit tantum 
Pulv. aérophoros. Balneum tantum vix tepidam 
potuit perferre, nam et vulnuscula hirudinum 
et cutis abdominis adhnc post sinapismata 
nimis fuit dolorifica. Vesperi ipsi vesicans 
amplum ad epigastrium ,applicari curavi et prae- 
scripsi ei Extr. Hyosc. Gr. j, Lap. Cancror. 
gr. jjj; ut sumat ommi 2 hor. Sumta primo 
pulvere nauseae siluere et nox fuit tranquilla, 
Alvo soluta clysmate prima vice urinam №} 
reddidit. Notari tamen meretur, quod non se- 
dens sed corpore erecto prima vice minxerit, 
Die 82 omnino bene se habuit. Flatus saepius 
exeuntes quidquam alvi aquosae foetidae expulse- 


re. Urina flava, copiosa cum nubecula suspensa. 


508 
Nec nausea, nec vomitus: ideo per totam diem 
unum solum pulverem sumsit, Borborygmi 
praecedunt solum flatus exeuntes. Febris adhuc 
adest cum pulsu magis elevato , et lingua pri- 
mum lateribus humida. Sitis continua. Aquam 
frigidam solam adhuc perfert, Limonada et Elix, 
acido Halleri admisto. Sudores nondum univer- 
sales. Sudant solum caput, pectus et manus, 
Post balneum tepidius obdormiit. Per reliquam 
diem hilaris et sat loquax fuit. Dum febris 
nondum cessat, ordinavi pro deligatione vesi- 
eatorii Ung. Basil. et Hydrarg. aa. Post diem 
optimam , tamen vesperi adeo debilem se sen» 
sit, ut abstinuerit ab applicatione hujus Unguen- 
ti et a pediluvio. Cum flatibus quidquam 
alvi minus liquidae deposuit. Somnus fuit inqui- 
etus et sudores partiales donec die 92 mane 
port 4am horam aqua fontanae recentissimae 
vase. coffean. biberit ; dein obdormiit iterum 
et sudor universalis supervenit. Febris nondum 
cedit. Lingua adhuc medio sicca et appetentia 
aqua frigida eadem: ideo hodie ipsi ordinavi- 
mus Decoct. Rad. Salep. m. p. Un, vjjj, acid. 
sulf. scr. j, Syr. Rub. Idaei Unc. j, ut sumat 
omni hora cochl. mens. Sub usu hujus febri- 


509 
eula imminuta fuit: appetitus lente revenit, 


ut d. 12 jam reconvalescens nominari potuit. 


X. Generosus Musicus Tretovski ; vir 40 
et aliquot annorum, temperamenti phlegmatici, 
haemorrhoidarius et ex hae fonte saepius dolo- 
ribus, uti nobis narravit , in thoracis latere et 
pede sinistro correptus fuerat. Jam a pluribus 
diebus diarrhoeam est passus; remediis domesticis 
tamen eo melius se habuit, ut appetitu vigen- 
ie nimis lauta coena d. 8 Maji ansam novam 
praebuerit exacerbationi mali. Diarrhoea d. 9 
devenit violentior conjuncta cum nauseis et in- 
quietudine: attamen nondum auxilium petiit, A 
meridie post 3 horam vocatus fui cum D, 
Jasinskio. Ante adventum nostrum vomitus co- 
piosos est passus, os et manus livebant atque 
aeque ac pedes frigidae fuere. Nauseae et ins 
quietudo magna, Crampus pedum notabilis. 
Pulsus parvus , debilis , frequens. Facies mul- 
ium mutata aeque ac vox. Statim venam seca- 
vimus ad unc. Vjj. Sanguis fuit fere ater et 
spississimus. De nullis doloribus conquerebatur. 
Antequam medicamina et sinapismata e Phar- 


macopola attulere , instituimus frictiones abdo- 


510 
minis et pedum ope Balsami Opodeldok domi 
praesentis et superimposuimus avenam calefactam, 
Mollimentum exinde magnum : nam non solum 
erampi cessarunt, sed pulsus elevabatur , imo 
sudores calidi supervenere. Ordinavimus aqu. 
Lauro Cer. gutt. xx alternatim cum Laud. liq. 
Syd. gutt. x. elysmata cum Laudano et Sina- 
pismata fortia ad abdomen.  Vomitus et diar- 
rhoea quidem sistebantur: attamen vesperi pul- 
sus iterum minor et nauseae  continuarunt. 
Nocte correptus fuit doloribus in epigastrio et 
in spina dorsi. Applicatae numerosae hirudines 
et ampullae cruentae levamen. attulere adhuc 
mane; at nec status pulsus fuit amelioratus, 
Seposuimus Laudanum, continuavimus in aqua 
Lauro Cerasi, quacum alternatim porreximus Ca- 
lom. gr. jj; Sacch. gr. Vj. Applicavimus vesi- 
cantia , instituimus frictiones extremitatum spi- 
rituosas ; at omnia incassum ; versus meridiem. 


fatis cessit. — ;4 


XI. Ad nosocomium raro attulere aegros 
in primo studio ; plerumque 2 evoluto; saepe- 
numero vix praesentes, thorace distento, abdo- 


mine ligni adinstar duro, toto corpore plus 


511 
minusve livido , frigido. Tali in statu venaese- 
ctio jam inanis: nam sanguis non amplius fluit 
et omnis spes in fomentatione pectoris, abdo- 
minis, brachiorum , imo surarum ope foeni 
aqua ebulliente humectati eo usque, donec cor- 
pus mollescit, calor revenit et sanguis ex 
apertis jam venis fluat. Dein porrigimus Laud. 
liq. Syd. gutt. xx et aqu. Lauro Cerasi gutt. 
xxx ter de die. Abdomini adhuc Sinapismata , 
si prima fomentatione non pervenit ad vesicam, 
aut in hoc casu cineres calidos superimponi- 
mus et lateres calefactos pedibus apponimus , 
atque pro potu porrigitur tepidum decoctum 
mucilaginosum. Si dolores locales se manifestant 
ibi hirudines et ampullas cruentas et serius vesi- 
cantia applicavimus ; et ob diarrhoeam adhuc 
clysmata mucilaginoza cum Laudano aut alum. 
draconisato. Haec fomentatio saepius adeo feli- 
ci fuit coronata effectu, ut plures aegri tertia 


die ipsi domum petierint. 


XII. Ad Judaeos plurimum | primo stadio 
vocatus fui; rarius in secundo, quod nonnisi 
inter pauperos locum habuit. In primo stadio 


fere omnes fuere sanati: solum in paucissimis 


512 
morbus ulterius fuit evolutus. Quod attinet ac- 
gros, ad quos fui appellatus in 2 stadio, efle- 
ctus curarum mearum plurimum dependit a prom- 
pto auxilio et a patientia aegri: nam plures 
ex impatientia respuentes methodum curandi do- 
lorificam, alit ex malignitate invincibili morbi, 
aut ubi nimis sero fui vocatns, supremum obi- 


ere diem. — 


_ Nota ad historiam IX. Hicce aeger non est 
primus, cui aqua frigida optime covenit, Retuli 
abusum aquae frigidae in 1 historia. Die 5 Maii 
fui appelatus ad judaeum , Leibo , qui quoque 
nullum. potum tepidum perfert. Aqua frigida 
est unica res, quam vomitu non ejicit. Dr. A. 
Kaczkovski etiam mihi retulit casum — militis 
cui facta venaesectione et applicatis irritantibus 
uncia aqua frigida ad libitum usus fuit et opti- 


mo cnm effectu. 


# = 
PILI PLGLL LLL IP LILPL BIDDLE LL IL LDIG LLG PANI IP PONI PIN BEND Fea INFO KNIE ROLE I PIRE 


REMARQUES 


Sur l'ouvrage de M, Fréderie Dv Bois de Mont- 
pireux , ayant pour titre ; 


Conchyliologie fossile, ou Aperçu geognosti- 
que des formations du Plateau Volhynie - 
Podolien ; in 4 Berlin 1830. 


par Antoine ANDRZEIOWSKI, 


Pendaut le cours des cinq années dernié- 
res , les recherches géologiques dans nos con- 
trées ont occupé les Naturalistes savans de 
Russie, - Entre autres Mr. Du Bois vient de 
faire paraître un mémoire sur les coquilles 
fossiles de Volhynie et de Podolie.-Assurement- 
les Naturalistes étrangers , d’après l'esquisse 
faite par Mr. Du Bors et d'aprés sa carte , se 
feront une idée générale de l'état géologique 
du pays que l'Auteur nomme le plateau Vol- 
Буше - Podolien; mais les habitans. de la con- 
trée, à portée sans cesse d'observer le sol:qui 


les a vu naitre, et qui les nourrit; se voient 


514 


souvent forcés, d'avoir à cet égard une 
opinion qui différe de celle de Mr. Du Bois, 
Il y a des faits qui ont pu échapper à l'oeil 
de l’habile observateur malgré ses laborieuses 
et savantes recherches, et qui sont familiers 


aux habitans de la contrée. — 


On aime à se méfier de l’opinion de ceux 
qui paraissent moins instruits, mais dans des 
circonstances où il y va de l'intérêt de la scien- 
ce, ou ne doit pas mépriser les avis même 
des gens de la campagne. — Malheureusement 
nous voyons bien souvent des hommes célé- 
bres par l'étendue de leur connoissances et par 
les services éclatans qu'ils rendent à l’instruc- 
tion dans leurs savans écrits , se laisser guis 
der par une dangereuse présomption, qui ne 
leur permet d'apprécier , que се qui leur ap- 
partent. — Nos contrées n'ont pas её aussi 
négligées qu'on veut bien le faire entendre; et 
le sol que nous habitons n'est pas resté aussi 
inculte qu'on pourrait se la figurer d'après les 
ouvráges de Mr. Eichwald et de Mr. Du 
Bois, qui prétendent en être les premiers 


examinateurs. 


515 

L'Europe connait déja le mérite du Pro» 
fesseur Besser, et son nom célèbre parmi nous 
n'est pas inconnu dans les autres parties du 
monde.-Ses écrits l'ont fait rechercher des sa- 
vans, et sa vaste correspondance nous ouvre 
depuis plusieurs années des communications 
avec les Naturalistes étrangers, et nous four- 
nit tous les jours l'occasion de répandre dans 
le monde savant les productions particulières 
à notre pays; c'est de cette manière que le Ca- 
binet - Zoologique du Lycée de Volhynie s'est 
enrichi non seulement d’une curieuse collection 
d'insectes , mais il en possède encore une de 
plus de quinze cent espèces de coquilles, par- 
mi les quelles il y en a plus de deux cents 
fossiles bien determinées de Plaisance, de Rome 
et de Paris. A l’aide de cette précieuse collec- 
tion et de notre correspondance avre Mr. Puscu 
nous avons su facilement tirer parti de ce que 
ont donné nos fouilles dans les couches de nos 
terrains. — Nous devons un juste tribut de 
reconnaissance au zele infatigable de nos Pro- 
fesseurs Mr. Zıenowitscn et Mr. ZsonzEwskt 
dont les savantes recherches n’out pas peu 


contribué à enrichir nos collctions — Ce der- 


516 


nier spécialement, dans ses recherches labori« 
euses, ой les plus grands dangers n'ont pu 
rallentir son ardeur , a ramassé une superbe 
collection de fossiles , et se prépare a rendre 
un service important à la science, en mete 
tant au jour les fruits de ses veilles dans un 
ouvrage aussi curieux qu'instructif et puisqu'il 
faut mettre la verité dans tout son jour, ce 
n'est qu'à nos collections, que Mr. Еленуульр doit 
les pièces les plus belles et les plus rares, et 
plus de moitié des fossiles qu'il décrit dans son 
Esquisse (*), sans avoir cependant la loyauté de 
citer à chaque article celui de qui il tient l'é- 
chantillon, comme ont la delicatesse de faire Mrs, 
Desean, DecannorLe , Sprenger, les deux Fiss 
CHER, LepEsour; et tant d’autres ittustres savans. 
Il se contente d'insérer dans une note une les 


gére mention de Mr. Zrenowirscn et Zporzevski. 


Je prendrai donc la liberté de dire quel- 
que chose de mes propres observations, recueillis 


pendant nombre d’années, non saus des grandes 


ts 





(*) Naturhistorische Skizze etc. Eichwald, 4 Vilna 
103o. 


517 À 
fatigues et au milieu de mille daugers, et que 
jai publiées sous le titre de Obiazd w przedmi- 
otach Hystoryi naturalney , Czgsé 1. w 1823 
Kolcu, Czgse ll w 1830 w Winie. Ces obser- 
vations, il est vrai, écrites en polonais sont re- 
stées inconnues aux étrangers, et, à ceux mé- 
me qui habitent depuis plusieurs aunées notre 
Pays.—Mr. Du Bois parait ne pas les connai- 
tre, ou les avoir trouvées de si peu d'impor- 
tance, qu’ il n'a pas même daigné y jetter, 
les yeux bien que peut être il y aurait trouvé 
quelque chose qui méritat sonattention; et quoique 
Mr. Puscn ait bien voulu en faire une menti- 
on honorable dans son mémoire lu en pré- 


sence de limmortel Номвотот le 3. Juin en 


1830 — 


Après avoir là et relü I’ ouvrage de Mr 
Duzois aprés en avoir examiné les descriptions, 
comparé les figures aux coquillages de notre 
Collection, je suis parvenu à déterminer quel- 
ques unes des езрёсез que j'avois encore 
sans noms, ainsi qua redresser l’opinion de 
Mr. Du Bois sur quelques unes de celles qu'il 


regarde comme nouvelles, — Je vais donc ici 


518 


passer. en revue ses obserrations et peut = 





x 


être trouverais-je à y ajouter des choses 
qui ont pu échapper à l'attention de lau- 


teur — 


Mr. Du Bois dans un court avant-propos ex^ 


аня; <. 


3 . 
pose les changemens quont subi les corps or- 


D EMITE 


ganiques enterrés, et dit que l'on ne les peut | 
pas comprendre, qu'en approfondissant l'étude 
des pétrifications. — Il indique les progrés que 
la science a faits en France eten Italie et ex- 


pose la diversité que présente les mémes objets 


а 
2 


observes dans les deux pays. - Eusuite il con- 






En 


duit le lecteur dans la contrée qu’il appelle le 
Plateau Volhynie - Podolien, et après les fati- 
ques d’un penible voyage au milieu des sables 
et des marais de Pinsk et de Ratno il le fait 
reposer agréablement dans ce pays fertile et hos- 
pitalier aussi riche en sites pittoresques qu'en. 1 
merveilles de la nature — Il dit que Mr. de Восн | 
fait mention des tresors fossiles qu'il a appor | 3 
tés de Podolie, et que dans l'ouvrage présent, | 
il n’a fait que donner plus d'extension á ses pre- M 
miéres remarques en y ajoutant encore ce que | / 


Mr. E:cuwaup a fait connaitre dans son Esquise — 


519 
se. — Après cette disposition l'auteur parcourt 
le Plateau en suivant les formations des roches 


г 


selon leur anciennete — 


„ À larticle de formation primitive il trace 
les points où il a observé les granites , en 
indiquant leur direction dans la parallèlité du 
Bohe (Boh) et du Dniepre coupée par une 
ligne dirigee vers le sud du Dniestre. 

~ Parmi les formations de transition, l'auteur 
distingue sur le bord du Dniestre aux environs 
de Mohileff une roche de phyllade recouverte 
par une couche de Grauwacke ; qui s'étend 
jusqu'a Ladawa , à Kouritovtsé ( Kurytowce ) 
et à Weirboviètz. Il observe ensuite que le 
Dniestre se creuse un lit dans un calcaire de 
transition depuis sa sortie de la Galicie, jusqu'au 
dessus de ses cataractes, et que dans toute cette 
longueur on nest pas encore parvenu à trouver 
d’autre roche, si ce n’est une couche legère de 
Phyllade à Kitaigrod, et que la plupart des 
affluens à gauche du Dniestre, coulans parallé- 


lement, se creusent deslits dans la méme roche. 
Les roches de la formation secondaire, 


méme la craie selon Mr. Dugois et Mr. Ercuwazn, 


54 


920 


ne jouent aumidi du Plateau de Volhynie-Podolien 
qu'un. role trés subordonné. — Tous les ruis- 
seaux depuis le point. culminant du Plateau, 
coulent sur la craie, qui ne cesse que là où 
les granites commencent, ainsi donc la craie 
repose sur le granite. — Puis l’auteur observe 
l'aire singulièrement oudulé des craies de 
Volhynie et le compare avec celui des craies 
de Stubenhammer , d’Arcona , sur ile de 
Rugen. П cite les pétrifications de cette roche, 
et remarque que la craie si étendue vers le 
Nord du plateau, diminue considérablemeut 


et semble disparaître vers le Sud, si ce n’est 


dans quelques points, p. e. Ladawa, Mohileff 


Jampol, Morachwa. — C'est aussi d’après Mr. 
Eicuwazp , que l’auteur trace les limites des 
formations tertiaires et quaternaires. — IL leur 
assigne le massif principal sur la plaine de 
Bialozorka ed d'4vratine , et trace l’éteudue 
de ses limites au Nord jusqu'á Botschanitsa , 
a l'Est vers Miendziboje, au Sud jusqu'au 
Dniestre. — Cette plaine est 4 la fois le point 
le plus élevé ; d’où partent des affluens pour 
tous les cotés de l'horizon, pour le Dniestre, 
le Bohe, le Bougue et pour le Pripets — 


= 


521 
L'auteur marque son élévation de plus de 1000 
pieds au dessus de la mer noire, sans cepen- 
dant Ini attribuer le titre de montagne , com- 
me la représenté Zannoni sur les cartes de 
Pologne. — 

Dans larticle des formations particuliéres; 
ladteur en remarque quatre en les rangeant 
d'aprés leur äge approximatif, savoir: l'argile; 
le sable marin et le grès marin, l'oolithe et 
lé calcaire a Cérites, le calcaire à serpules 
et le calcaire marin grossier — Il les décrit 
en détails en indiquant les espéces de coquil- 
les fossiles qu'elles renferment, ainsi que les 


endroits où il les a observé. — 


Hi parle ensuite des terrains d’alluvions 
qui renferment comme il observe une quantité 
de silex roulés, surtout aux bords de la Tar« 
nawa en Podolie, ainsi qu'en Volhynie aux 
environs de Krzemieniec, où ils fournissent des 
matériaux pour les fabriques de pierres à fusil. 
— J] indique ensuite le plan supérieur de 
cette formation, cette couche de terre noire 
si fertile et qui est la source de l'abondance 


et de la richesse du plateau Volhynie-Podolien. 


54 * 


922 


Enfin il termine son Esquisse en faisant men- 
tion des secours que lui out fourni les ouvra= 
ges de Brocchi, de Basterot, de Brongniart : 
de Lamarck, de Deshayes et de Poli, ainsi 
que de Mr. de Buch dans la détermination des 
espèces. — Il parle de l'ouvrage de Mr. Eıcn- 
WALD, mais il avoue quil ne lui a pas été 
d'un graud secours parcequil manque des 
comparaisons nécessaires entre les produits 
quil décrit, et ceux des contrées Subape- 


nines ou ceux de la France. — 


Dans l’eunmeration des genres et des 
especes Mr. Du Bois suit la classification de 
Lamarck d’après Bronn; quant aux espèces, il 
cite scrupuleusement à chacune l'auteur, qui 
l'a décrite. — Parmi 112 espéces énumerées, 
il y en a 35 nouvelles qui ont été trouvées, 
nommees, décrites et dessinées poa l'auteur. — 
.Mr. Dv Bois y ajoute encore un tableau com- 
paratif des espéces fossiles du Plateau Vol- 
hynie-Podolien avec celles du Viceutin de Mr. 
BroneniArt, de Bordeaux de BasreroT, des 
subapennines de Broccnı et de celles de la 


Méditernanée et de l'Océan. — Tout ce que 


923 


M. Du Bois a inséré dans cet ouvrage comme 
fruit de ses observations, ne manque pas de 
Jugement, car il a bien vu, et il décrit en 
babile connaisseur. — Ses descriptions sont clai- 
res et exactes et les figures dessinées avec 
élégance et précision, — On y reconnait et le 
talent et l'oeil d'un habile observateur. — Les 
courtes observations de Mr. Du Bois offrent 
plus d'avantages à ceux qui se consacrent à 
l'étude des étres organiques fossiles, que celles 
de bien d'autres ouvrages volumineux ll faut 
rendre justice à l'auteur quil a bien sü saisir 
lensemble, et que bien des détails y sont dé- 
voloppés avec exactitude et précision. — Apres 
avoir tracé le sommaire du Memoire et rendu 
Vhommage dà au mérite de l'auteur, qu'il nous 
soit permis d'ajouter quelques observations 
sur des articles qu'il a sans doute oubliés, ou 


quil na traité que superficiellement. LE 


„Le granite excepté à Krupietz pres de 
,Badziwiloff, m'a pas encore été vu a locci- 
„dent du Plateau Volhynie - Podolien , mais 
„les rivières en se creusant leurs lits, Pont 


„mis à découvert au nord, à l'est et au midi. 


524 
C'est ainsi qu'à Nowogrod Wolynski et à Kors 
эре (*) on le voit sur les bords de № 
»Sloutsche ( Stuiz ), et à Zytomir sur ceux de 
»Teteroff ,, — L’observation de Mr. Dw Bois 
faite d'aprés Mr. Ercuwarp, montre qu il s'est 
laissé trop entrainer par son prédécesseur , et 
sans avoir vérifié Ни-тёште les faits, На 
répété la même erreur. — Le Plateau Volhynie- 
Podolien s'étend jusqu'au Prypetz, au Dniepre 
et au Dniestre, il est done difficile de marquer 
arbitrairement les bornes de ses quatre direc- 
tions.— Le Granite de Krupetz n’est qu'un mor- 
ceau percant dans un endroit au bord d’un étang, 
sans qu'on puisse assurer si c'est une couche, 
ou une pièce apportée par le courant d’un déluge 
et enterré au milieu de la contrée abondante 
en roches calcaires. — Le granite ne commence 


à paraître sur les bords de la Sloutsche qu'au 





р 


(^) М. Etcuwarp se trompe 4 cet égard, car ce 
nest pas la Sloutsche qui coule à Korzetz mais 
une rivière nomméc Kourtschique ( Kórezyk) , 
quant á la Sloutsche, elle est éloignée de plus de 
13 werstes ou pres de sept lieues de France de cet- 


te ville, et recoit les eaux de Kourtschique. 


925 
Sud-Est de Staré Konstantinoff pres du village 
Samtschiqui ( Samezyki ) en descendaut la'rivi- 
ere vers Ostropol, ou les «masses granitiques 
d'une trés belle pâte à grain fin avec beaucoup 
de grenats, s'élévent jusqu'à 80 pieds de hau- 
teur au dessus de la surface de l'eau, et de 
là continuent de border le lit de la Sloutsche 
par Lubar, Baranowka, Nowogrod - Wolinski , 
Sjedlistche ( Siedliszeze ) Houbkoff, et ce n'est 
que vers son embouchure dans le Horigne (Ho- 
ryn) non loin de Dombrowitsa, sous le village 
Louchetsché ( Lucheze ) que ses eaux «coulent 
daus un lit de terrain d'alluvion. — A peu de 
distance de Staré Konstantinoff, à peine à 40 
werstes vers le sud, on rencontre la méme ro- 


che primitive bordant le cours du Bohe (*) 





(*) Mr. Dusors ainsi que M. Eichwald se trompent dans 
’Ortographce de deux rivières dont les noms se ressem- 
blent, mais le Bohe que Мг. Du Bois nomme dans 
son ouvrage Doug qui coule en Podolie est le Hypa- 
nis des anciens, et l'autre qui sépare le Rm. de Polo- 
gne de la Russie se nomme Bougue (Виз). — Il y 
a peu denoms propres de nos villes, villages et ri- 
vieres, qui ne soient changes de méme dans leurs 


. . 2 . . р . . О LEO 
ouvages, j'ai donc aimé mieux les écrite ainsi quils 


526 
; à Holoskoff tout prés de Miendzyboje (Miedzy- 


boz ). — Nous voyons sur la carte de Mr. du 
Bois, que le Boh ‘descend vers lEuxin entre 
les granites presqu’en ligne droite; c'est juste- 
ment sa direction, et ce nest que prés de Wo- 
znesiensk qu'on perd les, traces du granite. — 
Sur le Dniepre ou voit déjà cette méme roche 
prés de Tahagnetscha (Tahancza) dans le Distr. 
de Bohouslaff ( Bohustaw ), bien au dessus de 
Kanioff , et de ce point là le Dniepre roule 
rapidement sur le granite, rompt ses masses 
énormes , forme les fameuses cataractes nöm- 
mées porohy, et puis coule plus tranquillement 
au mulieu de terres glaises au dessous de Nico- 
pol et même jusqu'à Berislaff. — Toutes les rivi- 
éres quil recoit coulent aussi dans des ravins 
creusés dans la méme roche que le Dniepre. — 
Quant au Bohe, tous ses affluens à droite cou- 
lent moins rapidement , faisant un angle as- 
sez aigu avec le fleuve principal, et ce n'est 


quà leur embouchure, qu'elles se creusent avec 


se prononcent que de conserver leur orthographe et 
les rendre plus difficile à trouver pour les étran- 


gers — 


927 
rapidité un lit dans le granite. — Tout le pays 
borne par le Dniepre, le Bohe et la Sloutsche 
est assis sur une roche primitive, car toutes les 
rivières qui débouchent dans le Bohe, ou cel- 
les qui portent leurs eaux à la Sloutsche et au 
Dniepre coulent au milieu des granites. — C’est 
ce Plateau que j'ai nommé dans mes observations 
la région granitique; et le reste du pays borné par 
le Horigne, le Stér, Zbroutsch, le Dniestre et la 
mer noire, comme reposant presque sans inter- 
ruption sur les formations postérieures, par 
égard pour la formation dominante je l'appelle la 
région calcaire. — Ainsi à l’ouest c’est la Slout- 
sche, au Sud le Bohe qui forment les limites entre 
les roches primitives et celles de formations plus 
récentes, comme l’observe aussi Mr. Du Bois , 
mais les granites Hypaniques ne sont point pa- 
rallèles à ceux du Dniepre, ni à ceux de la Slou- 
tche, car celle-ci tourne vers le nord, etle Dniepre 
se recourbe justement depuis le point où il ren- 
contre les granites et forme un angle presque 
droit avec le Bohe en recevant ses eaux dans 


un vaste Liman (*). — La ligne qui selon Г 





(*) Liman est le nom indigene des lacs formés par 


des grands fleuves en approchant de leur embou- 


528 

auteur ,,coupe presqu'à angle droit“ les deux 
(prétendues ) parallèles, n’est qu'une branche 
de cette énorme contrée granitique, qui, s'étant 
échappé des rives du Bohe dans les districts d’ 
Olgopol et de Bratilaff, se montre encore dun 
endroit à l’autre, dans la direction du Sud, 
comme à Olchanka, à Brailoff, prés de Mora- 
chwa, et sur le Dniestre au dessons de Тат- 
pol, où elle forme une considérable cataracte, 
mais non ,,sur nombre de points à travers tout 
le plateaus car excepté les endroits cités on ne 
la rencontre plus nulle part en Podolie , c'est 
a la droite du Bohe. — 

En parlant de la formation de transition 
Mr. Du Bois dit. ,qu'il faudrait d’abord di- 
„‚stinguer sur le Dniestre a Mohileff une phyl- 
„lade de transition , dont la couche inferieure 
a prés de 60 pieds d'épaisseur, qu'elle est 
recouverte par une couche de Grauwacke 
»presque aussi épaisse et que cette méme for- 
„mation reparait à Ladawa à Werbowietz “. 


Puis il remarque, que: ‚le Dniestre creuse 





chure.- Tels sont le Liman du Bohe , du Dniepre 


et du Dniestre. — 


— 


529 
„son lit dans le caleaire de transition, depuis sa 
„sortie de Galicie , jusqu'au dessus de ses cas 
sstaractes,, — Il n'est que trop vrai qu'on voit 
cette espéce de roche au bord du Dniestre , 
mais ce n'est que vers l'embouchure de la Zbrou- 
tche, de la Smotritsche, (Smotryce) et de la 
Mouquecha (Muksza). — En descendant depuis 
Zalestschiki (Zalesezyki) en Galicie, par Zwaniets, 
Braha , Houdennetsa , Ouchitsa (Uszyca) , Lo- 
iowtse , Kalouche (Kalusz), Jaricheff , jusqu'à 
Ladawa et à Mohylef on voit continuellement 
la roche feuilletée des Schistes agileux en di- 
vers couleurs , tantôt seule , tantôt alternante 
avec le Traumate jusqu'a Kalouche et à Ladawa 
où cette dernière présente plutôt l'aspect d'un 
gneiss verdâtre. — La même phyllade se fait 
voir à Zinkof, et aux bords de la Zbroutsche 
au dessus de Tscharnokosienitse (Czarnokosienice), 
et peut ètre méme sur tous les aftluens du Dnie- 
stre, comme je l’ai observé aux bords du Sé- 
réte et de la Nectschlava en Galicie, ainsi 
qu'aux bords de la Stoudennitsa, de la Tarnawa 
et du Kalusique en Podolie, dès que ces riviè- 
res approchent de leurs embouchures. — L'epais- 


seur de cette couche occupe quelquefois toute 


" S80 
la hauteur de la colline, qui sert de bord aü 
fleuve élévé de plus de 60 toises comme à Zwa- 
nietz et à Loiowtse. — En remontant leurs cous 
rants, ce sont des calcaires compactes (marbres), 
des craies et méme des marnes qui bordent 
leurs lits , et c'est ainsi que se fait la trausi= 
tion! des raches plus anciennes aux plus recen- 
tes jusqu'à ce que lou parvienne au calcaire 
tertiaire vers leur source. — Il parait que Mr. 


Du Bois a suivi à cet égard les renscignemens 
donnés par Mr. Eicuwarn , mais il se sont 


trompés tous les deux , faute d'avoir eux -me- 
mes suivi le courant du Dniestre dans toute 
la longueur de la Podolie. (*) A Zwanietz le 
schiste est finement feuilleté d'une couleur brun- 
violet foncée , à Loiowtsé c'est aussi la méme 
phyllade , ainsi quà Lanowtsé sur le Sérét et 


à Zaleschtschiqui en Galicie. — 


C'est aussi d’après Mr. Ercawazn que l’au- 


teur remarque, que: ;,la formation secondaire, 





(*) Je crois qu'il m'est permis de pronocer sur la nature 
des roches qui servent du lit au Dniestre, car je 
l'ai visité depuis Zalestchiqui jusqu'à son embou- 


chure — 


531 


,méme la craie, ne joue qu'un role trés subor- 
„donne au midi de ce Plateau , tandis qu'au 
„nord le long des aflluens du Pripetz il parait 
, remplacer le calcaire de transition, qui y manque 
„tout à fait.,, — Je ne connais pas la roche qui 
sert du lit au Pripetz et à ses affluens à sa gauche; 
car à sa droite, les riviéres qui lui apportent 
ses eaux, passent au milieu des roches de plu- 
sieurs espéces, ainsi le Stér coule au milieu des 
terres glaises , l'Horigne creuse son lit dans la 
craie, la Sloutsche dans le granite, et toutes ont 
leur embouchure dans le terrain d'alluvion. Quant 
aux craies jen ai observé nombre de carriéres, 
et j'ose assurer que non seulement iln’en man- 
que pas au Sud du Plateau, mais que même 
il y joue un des principaux roles. — Nous la ren 
controns à Tornoruda sur le Zbroutsché, à We- 
selets, Krchemienna (Krzemienna), Zawadyntché 
(Zawadynce)entre le Zbroutche, et la Smotritsche, 
ainsi que sur le Dniestre à Ladawa.— J'en ai ob- 
servé des couches énormes en descendant le Dnie- 
stre depuis Iampol, jusqu'à Jaorlique sous différens 
aspects et sous différentes formes de stratifica- 
tion. — ll est à supposer qu'on en trouve aussi 


dans bien des endroits au centre de Ja Pos 


592 
dolie. — A Ladawa une masse imposante de 
craie à cassure plus terreuse, à grain moins. 
fin que celle de Volhynie , couronne la*rive 
escarpée du Dniestre composée de couches 
alternantes de schiste et de Grauwacke. — 
Cette masse de craie est entrelacée vers sa 
base par des veines de silex imitant quelque 
fois des tuyaux de 2 a 5 pouces de calibre, 
et remplie de debris de Plagiostomes , de 
Podopsides et d'autres Ostracées déperdues. — 
La craie de Tarnoruda, et surtout celle de 
Krzemienna et de Zawadyntse, offre un aspect 
bien différent. — Elle ressemble 4 celle de 
Krzemieniets , sert de base à la formation 
4 
tertiaire, se perd dans une profondeur incons 
nue ct ses masses ne sont jamais trop élevées, 
quelquefois aussi elle est superposée d'un bane 
de sable comne à Tarnoruda. — Presque toujours 
elle contient plus au moins de Cérithes, de 
Monodonta mamilla , de Néritines avec leur 
peinture , d’Erycines , de Térébratules et mé- 
me des débris du problématipue Catillus. Les 
craies de Podolie Sud - Est, à Kamionka, à 
Saratseia et à laorlik se distinguent par la 


singularité de leur disposition et de leur arranges 


533 
ment. — A hamionka la craie monte jusqu'à la 
moitié de la rive du Dniestre, 40  werstes, 
plus bas & Rachkoff ( Raszkow ) on ne la voit 
point; le calcaire tertiaire descend jusqu'à la 
surface du Dniestre, et 20 werstes plus bas a 
Saratseia on voit de nouveau la craie a la 
méme hauteur, qui ne se perd plus, mais 
tantôt elle s’eleve, tantôt elle s'abbaisse jusqu'à 
Jaorlik sur la rivière du même nom, là près 
d'un moulin elle occupe les $ à peu près de 
la hauteur de la rive. — Ce qu'il y a de singulier 
aussi c'est sa stratification. — Tantôt c'est une 
masse unie comme dans les endroits cités plus 
haut, tantót des couches visiblement paralléles, 
se cassent verticalement en piéces plus ou moins 
réguliéres (*) à la manière des marnes et avec 


leur dureté, jnsqu'á une certaine profondeur. — 





(*) Cest dans un ravin à Saracis qu'on peut voir 
cette singularité, quelque fois ce sont des rhombes 
allongés réguliers, tantót courbés et recourbés en 
divers sens, tantôt ce sont des hexaëdres parfaits 
ou obliques , tantót des solides dont la forme est 
indéfinissable , mais toujours leur hauteur égale la 


hauteur de leur couche, 


934 
Quelques fois ces parallèles sont coupés par 
la couche mince de 2 à 6 pouces d'une orale 
assez compacte , d'un grain très fin, douce au 
toucher, légère, et facile a broyer entre 
les doigts. — On y rencontre peu de coquillages 
fossiles, je n'y ai trouvé, que les débris d'une 
Mactre , d'une Peigne, d'un Bucciu et le petit 
Cerithium Lima  Bruguiére , et ce n'est que 
dans la partie supérieure de la couche. — La 
craie de Volhynie depuis les sources du Horigne, 
descend avec cette rivière jusquá Stepan, plus 
loin aux environs de Dombrowitsa on n'en 
a pas découvert jusqu’aujourd’hui. — Les craies 
Horigniennes sont en masses ondulées comme 
lobserve bien Mr. Dv. Bois, particuliérement à 
Tampol Distr. de Krzemieniets et à Toutschine 
( Tuczyn ) remplies du Silex et des fragmens 
de quelques Peignes et de quelques Oursins , 
celle de Krzemieniets paraît constituer une cou- 
che distincte, elle contient des Terébratules, des 
débris d'une Peigne et du Catillus qui manque 
dans d'autres craies de Volhynie, une Hydno- 
phora ou Monticularia et des aiguillons d'un 


- 


Oursin, — 


535 

Quant 4 la fomation tertiaire et quater- 
naire, elle n’a pas des limites aussi restreintes, 
que le. prétend Mr. Du Bois. p. 9. Il a bien 
raison de dire, que’ ,,ce massif principal -de 
cette formation se concentre autour de la 
„plaine centrale de Bialozörha et d’Avratyn ‚, 
mais leurs couches ne sont pas si étroitement 
eirconserites. Les collines qui entourent Léopol 
en Galicie, une chaine de collines qui s'étend 
à peu prés depuis Zbarage jusqu'au Dniestre , 
celles qui s'élèvent aux environs de Satanow 
et de Lanchorogne ainsi que celles que s'étendent, 
soit le long de la Podolie en direction Sud-Est, 
soit ramifiées en divers sens dans les districts 
de Dubno, d'Ostróg et de Rouwno en Volhy- 
nie, sont formées par la méme roche terti- 
aire. — Cette méme roche couvre en général 
toutes les autres formations, tantót se reposant 
sur le granite ; tantót separée par une couche 
de sable ou de grès au ciment calcaire coms 
me á Hotoskoff et à Snitouffka distr. de Letis 
tscheff en Podolie ‚ tantôt sur les avant ders 
nières formations comme la craie, ou le calcaire 
de transition. — Le point mentionné de la 


plaine de Bialozorka et d’Awratyn est le plus 
55 


536 


haut de tout le plateau Volhynie - Podolien , 
il s'étend à l'Ouest jusqu'à Zbaraz et Podka- 
mieñ en Galicie , au Sud jusqu'à Kupiel et à 
Bembnowka. — C'est de cette. plaine que se 
ramifie la roche tertiaire — C'est sur eette 
plaine encore que naissent les rivières Niet- 
schlawa , Bougue (Bug), Stér , Ikwa, Horigne, 
Sloutsche, Bohe (Boh) et Zbroutsche (Zbruce), 
et se dirigent vers tous les points de l'Hori- 
zon (*) Mais la roche tertiaire aprés avoir vu 
maitre dans sou sein la Sloutche et le Bohe 
les abandonne prés de Staré Konstantynoff et 
de Miendzyboge, cède sa place au granite, et 
me reparait sur le Bohe qu'á Woznesensk, s'etend 


vers l'Est à Berislaf sur le Dniepre, et semble 





(*) Nietschtawa prend sa source prés de Zbarage, 
le Bougue à Kottoff en Galicie à 14 Verstes de la 
source du Horigne; le Stér commence prés de Pod- 
kamien, Gkwa pres de Zwiniatsché, Horigne à 
Horinka, toutes ces quatre rivieres naissent daus 
l'espace de 1600 verstes carrées; la Sloutsch sur 
la plaine d'Awratyn, Zbroutsche prés de Biutozovka 
et Dohe sur le steppe de Bembnowka Distr. de 
Proskiroff Gouv. de Podolie. — 


537 


même depuis ces deux points accompagner les 
eaux de ces deux fleuves jusqu'à leur jonction 
et leur embouchure dans la mer noire , forme 
les roches - maritimes, et s'étend bien en avant 
sur. le Dniestre. — Sur la Sloutsche elle ne 
. reparait plus. 

Les nombreuses variétés, de cette. espèce 
de roche s’entremelent de telle sorte qu'il est 
impossible de marquer avec précision leurs 
couches. — C'est cette variabilité assurement, 
qui a dirigé Mr. Du Bois. dans les distinctions 
avec les quelles il désigne les couches des 
formations particulières, p. 12 et 17. ainsi il 
donne le nom d’Oolithe à la plus part, de nos 
roches calcaires d’après l'apparence de leur pâte 
grenue, — L'Oolithe. appartient. á la formation 
secondaire , il est composé de grains plus ou 
moins arrondis quelque fois même imperceps 
tibles, que lon a comparés. à des oeufs de 
poisson, joints par un ciment calcaire, et dont 
certains depôts du système oolithique sont 


entièrement composés (*). Il y en a plusieurs 





(*) Cette definition d’Oolithe est tirée du Diction- 
naire Classique d'Hist; Nat. Tom. XII et XVI, 


55* 


538 
variétés, mais’ on’ ne’ trouvé dans aucune ni 
Cetithes, ni d’autres genres de coquilles: de for~ 
mations postérieures. — Ce que l'auteur" nom 
me l’oolithe de Krzemieniéc, enferme le Geri- 
thium pictum Baster; la Modiola volliynica Ercuw: 
V’Ericina Apelina. Lam. la Tena elliptica le 
Cardium obliquum Lam. la Macıra Sirena 
B&oscwi, la Venus tricuspis Ercnw. > plusieurs 
petites Ztissoa, la Bulla’ polymorpha NOB. avec 
les fragmens de Serpules et d’un Madrépore. — 
Nous voyons dans d’autres endroits aussi des ro- 
ches calcaires grenues; — ainsi près de Stary 
Konstantynoff en Volhynie sur le Sloutsche, et 
en Podolie pres de Holoskoff sur le Boh, on 
rencontre des couches de 2 à 6 pouces d'épais- 
seur d’une roche composee de grains de la gros- 
seur des chenevis ou de petits pois, son gise- 
ment est parmi les couches du Calcaire marin 
grossier et du calcaire à serpules et cérithes, 
je lacrois une vraie Pisolithe. — A Bialozörka, 
c'est une concretion calcaire de plusieurs 
petites espéces de Sabots, de Toupies, de 
Rissoas , de Cyclostomes, de Bulla, de Serpu- 
les, de Néritines, ainsi que des débris de Ce- 


rithium pictum et calculosum Basr. de l'£ricina 


bond aiios Мыь 


539 


Apelina Lam et ГЕгус, macrodon Nos. , ayec 
des, globules réguliers ou irréguliers de la chaux 
carbonatée — La même forme une couche prés de 
Katerinebourg à 15 yerstes de Krzemienicts. — 
"Près de Kalouche en Podolie on voit une belle 
roche très compacte, assez dure, blanche, 
dont la cassure présente une graine fine à peine 
visible à Tiu imperceptible dans la pierre 
taillée, qui ne parait renfermer aucun vestige de 
coquilles. — I] me semble que c’est la vraie 00= 
lithe moyenne ( great oolithe des Anglais, ) ой 
Poolithe miliaire de Broneniartr d’après les de- 
.scriptions dans le Dictionaire classique d’Hist. 
Nat. Tome XII. et XVI. et d’après les, échan- 
tillons de la Collection des Minéraux du Ly- 
cée de Volhynie. — Il parait que le palais 
de Maliovtsé est construit de pierres de ce 
genre. — | 

Le sable marin ne se montre pas seule- 
ment sur le revers Nord - Est du Plateau ,.on 
le rencontre aussi sur le revers Sud. — Ainsi 
on en voit une couche déposée sur la craie à 
Savaceia et à Warovtsé ; sur du Grés, ou se« 
paré à peine de la craie par l'argile comme à 


Krzemienna; sur le conglomerat calcaire à Ki- 


540 


taigröd. Ce sable est tantôt couvert du calcais 
re marin grossier, ou calcaire à Cérithes, tan- 
tôt de ce que Mr. Du Bois appelle oolithe , 
ou du grès marin, — Quelque fois cette couche 
descend si bas jusqu’à l'eau comme à Joullowtsé 
(Zullowce) et à Krzemienna si bas qu'on ne 
peut plus distinguer la roche sur la quelle elle 
repose.— C'est ce sable qui fournit les trésors 
fossiles, dont Mr. Dv Bois a enrichi son Mé- 
moire, dont Mr. Eicuwarp a rempli tout un 
Volume , et dont il nous reste encore tant à 
décrire, qu'on peut les regarder comme une 
mine inépuisable, — Mr. Du Bois n’en a retiré 
que 112 espèces de coquilles, la Collection 
du Lycée en possède jusqu'à 200 bien deter- 
minees , outre les nombreuses Rissoa , Cyclos- 
tomes, Scalaires, Mélanies que j'ai communi- 
quées à Mr. Puscn depuis trois ans, sans y 
compter aussi les espéces du calcaire de tran- 
sition de Kamiéniéts Podolski. — La collection 
de Mr. Zsorzerrskı, en est encore plus riche, 
car outre plusieurs espèces, qui manquent à 
notre Collection , il possede une quantité de 
microscopiques cephalopodes foraminiféres , et 


beaucoup de genres ct d'espéces d'oursins ct 


541 


de zoophytes. — Il serait trop long d'enumé- 
rer ici tout ce que possède notre collection; 
je compte en donner un jours un Catalogue 


à part, avec le lieu de leur gisement. 


En parlant du calcaire à Cérithes et du cal- 
caire marin grossier, l’auteur trace les crêtes de 
Dumanóff, — Le plateau en a une quantité de 
pareils, car les collines qui s'étendent de Satanóff 
jusqu’à Lantshoron, par Uvsié, Koutkowtse , 
Iwachnowtsé forment une crête semblable 4 la 
gauche de la Zbroutsche , de méme quil sen 
forme une á sa droite, par les collines situées 
aux environs de Skatat, de  Grzymatoff, jus- 
qua Usiatyn. — Tels sont encore les beaux 
rochers de Morozoff, et les collines éminentes de 
Krzemieniets et de ses environs. — Dans toutes 
ces roches outre les Serpula spirorbis, Cardiun. 
obliquum ,  Mactra cuneata , Astarte planata , 
Етуста apelina , une Peigne, Cerithium pi» 
ctum , Buccinum baccatum , j'ai encore trouvé 
des empatés , un beau Trochus, Certthinm 
calculosum, quelques petites espèces de Rissoa. 
Celles de Krzemieniets enferment des espèces 
citées, à l’article d'oolithe. — Il m'a done paru 


542 


avec raison que ces roches appartiennent à la 
formation . tertiaire, car la roche maritime 
d’Odessa, ainsi que celle qui sert de voute aux 
grottes de Krehiwschique (Krzywezyk) 5 > ou de 
lit à la belle cataracte de Marynki , | que je 
crois quaternaires , offre l'aspect d'une pierre 
spongieuse > ou on trouve à peine les vestiges 
de ces coquilles qui vivent encore pea la mer 
noire. — La pierre d’Odessa est tendre et fa- 
cile à tailler, on la coupe en pièces avec des 
scies ; elle fournit d’excellens matériaux pour 
batir, mais il faut la laisser durcir au moins 
deux ans en pleine air, autrement les murs qu'on 


en construit sont de trés peu de durée. — 


Les lignites sont rares chez nous. — Les 
plus considérables sont: celui qu'on voit à 
Zotoby près de Krzemieniets, au dessus de la 
belle fontaine, qui y jaïllit de la colline et 
celui d'une des collines qui entourent Krze- 
mieniets nommée Sitchouflka (Syezowka). — Les 
depóts de Lignite sont toujours accompagnés 
de l'argile plastique gris bleuätre , verdátre , 
ou jaunátre , comme dans la colline opposée 


a celle de Sitschoffka , et dans les deux en- 


HE 


543 


droits cités, argile trés propre à la fabrication 
des poteries fines ; mais dont nos potiers ne 
savent pas faire un bon usage. — Cette argile 
est quelque fois entremélée de terre à foulon et 
repose immédiatement sur la craie, ou n’en est 


separée que par une légére couche de sable. — 


Les formations d’eau douce se montrent 
dans plusieurs endroits. Les plus remarquables 
‚sont celle de Kougntcha ( Kuncza) observée 


par Nr. Zsorzewskı en Volhynie à 30 Verstes 


m^ 


l'Est de Bialozorka, et celle sur l'Ingoulets 
à 13 verstes de Cherson, composée de Pla- 
norbes et de Lymnées, melées aux débris de 
Mactra triangula, d’Astarte planata, de Venus 
littoralis Excnw. , du Pectunculus | variabilis 
et d'un Cérithe dont les fragmens présentent 
beaucoup de ressemblance avec le Cerithium 
lesmiscatum. — On rencontre aussi une jolie 
Lymnée parmi d'autres coquilles dans le sable 


de Krzemieniets. — 


L'alluvion du Plateau Volhynie - Podolien 
22 5 
„a quelque chose d’assez uniforme. — C'est 
»dabord une terre - glaise étendue comme un 


„manteau au dessus des formations tertiaires. 


944 


set qui ne contient presque point de debris 
„de corps organisés. Il falloit cependant 
ajouter que c’est particulièrement du coté Nord- 
Ouest du Plateau, car au Sud - Est on ne re- 
marque plus cette uniformité. — Il est vrai 
que c'est le terain le plus répandu sur la sur- 
face de ce Plateau, mais il n’en compose cepen- 
dant pas partout la dernière couche. — Tou- 
tes les plaines nommées communement Steppes 
sont convertes d'une espéce de terreau noir 
formé de la décomposition de végétaux et four- 
nit une terre fertile, qui n’a besoin d'aucun 
engrais, — On la trouve depuis Zbaraz: sur les 
prairies d’Awradyn et de Koupiel, on la ren- 
contre aussi sur la crête qui sépare les af- 
fluens du Bohe de ceux du Dniestre surtout en 
descendant vers la Mer Noire. — La profondeur 
de sa couche est quelquefois de plusieurs toises, 
comme aux environs de Sawran et d’Odessa. — 
Elle se dessèche facilement et se partage en 
brins auguleux , sans cependant se broyer fa- 
cilement en poudre comme tous les autres tere 
reaux cultivés. — C'est son genre de friabilité qui 
l'a fait regarder par Mr. Yaxowitsxr comme 


‘une terre marneuse. — Les terres = glaises ne 


545 
s’etendent pas seulement sur la formation terti- 
aire; car elles couvrent aussi immédiatement la 
plupart des granites. — Leurs depóts ne sont 
pas si dépourvus de débris du régne animal que 
le prétend Mr. Du Bois, car les terres-glaises de 
Chpikolossi ( Szpikotosy ) de Kougntcha et de 
Tcholhouzoff ( Hothuqow ) examinées par Mr. 
ZsonzEwski contiennent de très beaux coquil- 
lages en Bucardes et Cérithes. — En Podolie dans 
le méme terrain aux environs de Kalouche on 
a déterré les ossemens d'un Mamouth , pres 
d’Olchanka les dents d'un Rhinoceros, et à 
Sawran, dans une rive limoneuse du Bohe une 


belle mâchoire inférieure d'un Mamouth. — 


Quant aux silex roulés sous les divers as- 
pects, ils s'offrent à l'oeil presque toujours au 
dessus des derniéres couches calcaires au bord 
du Dniestre. — Quelque fois ces cailloux joints 
par une masse argileuse endurcie, forment des 
conglomérats très fréquens en Podolie et très 
beaux aux environs de Tarnoruda sur la Zbrou- 
tsche. — La plus étonnante abondance de ces 
silex roulés se fait observer à Krchiwtschique 


(Krzywezyk) au bord de la rivière, — Les cail- 


\ 


546 

loux des environs de Krzemieniec , li du 
coté du nord se trouvent. disséminés ku les 
champs labourés dans une telle abonné : 
qu'ils contituent la moitié de la couche peu 
épaisse du terreau. reposant sur la. ‘стае. — 
Ces morceaux du silex renferment une. quantite 
de belles petrifications de plusieurs classes du 
Regne animal, comme les dents de requins, 
des Echinites, des Térébratules, des Bucardes; 


des Madrepores et d’autres zoophytes. — 


Voilà à peu pres tout ce qui m'a paru 
nécessaire d'ajouter aux intéressantes observa- 
tions de Mr. Du Bois. — En visitant depuis 
plusieurs années le pays décrit par l'Auteur , 
je crois avoir acquis une connaissance .assez 
profonde des faits et des localités qui caracté= 
risent la nature du terrain de la contrée ou je 
suis né. — Les derniéres excursions faites en 
1822, 1823, 1824, m'ont encore mieux ou- 
vert les yeux sur les tresors que la nature s'est 
plue à deposer dans notre pays. - Mais je. dois 
rendre ici hommage à la complaisance de Mr. 
Yarowırskı dans le dernier voyage, exécuté 


en 1829 avec Mr. Eıcnwaun ‘sur les lieux que 


547 


j'avais anciennement visités. — Ce savant Mi- . 
néralogue a bien voulu rectifier mes idées sur 
plusieurs points de mes observations autérieu- 
res, et sans changer ma premiére opinion sur 
le système de notre terrain, m’a fait voir plus 
clairement des faits qui avaient échappé à mes 
premières observations. — Tout ce que je viens 
de dire dans. ce petit mémoire , est le résul- 
tät de plusieurs années d'étude sur les coquil- 
les tant vivantes , que fossiles avec leur gise- 
mens. — J'ai donc cru quil m'est permis de 
prononeer sur louvrage de Mr. Du Bois. — 
Mes observations et mes recherches m'ont paru 
m'y autoriser , d'autant plus qu'elles out eu de 
l'importance aux yeux d'un savant tel que Mr. 


Pusen -— 


Coquillages fossiles des terrains tertiaires de 
Folhynie et de Podolie. 


1. Conus antediluvianus Bruc.! la figure 1. 
Table 1. représente la variété à spire raccour- 
cie , et ressemble à l'échantillon subapenin 
envoyé par le Prof. Ian. — J'ai trouvé tou- 


tes les deux varietés à Joukowtsce (Zukowce).— 


548 
2. Marginella auriculata T. Г. fig. 15. 16 est 


la Voluta buccinea Broccu. Marg. buccinea 
Розен. Jan. Zuk. Schouchkowtsce ( Szusz- 
kowce ) ( *) 


3. Mitra laevis Excuw est M. incognita Bast. 
Jaw. Puscu. Zuk. itt 


4. Terebra plicatula Lam. parait n’étre pas 
méme une Terebra à cause de son ouverture, 
ou elle est manquée dans le dessin. — L’ex- 
emplaire qui a servi de modele 4 la figure 
43. T. I paraît être endommagé et ressem- 
ble plutôt 4 une espèce de Mélanie assez 


frequente chez nous. eee Danke 





(*) A chaque article j'ajoute l'endroit d'où je tiens 
les exemplaires. Je crois rendre service à ceux qui 
viendront à ma suite faire des recherches dans 
nos contrées. — Je mets seulement les premières 
lettres de nos dénominations du pays. Zuk. Zouko- 
wtse, Szuczk. Schuchkowtse, War. Warowtse, 
Krzem. - Krzemienic. L'autorité des Proff, Jan et 
Pusch m'a paru aussi nécessaire à ajouter, — Les 
exemplaires du Prof. Jan sont de Plaisance ou de 
Paris, ceux du Prof. Pusch viennent de Franee 
et de Pologne, — Si l'espèce est trop repandu je 


ne cite pas l'endroit, car ce serait trop long. 


549 
5. Buccinum mutabile T. I. fig. 30 diffère 


infiniment du vivant, par sa spire plus cour- 
te, par l'épaisseur de la coquille, et sur- 
tout par son ouverture où le bord extérieur 
retourné fortement au dehors est muni de 
plusieur dents. — C'est ma Nassa volhynica 


Ballet IL p. 9 T. IV: £ 5, a. jb. 
6. B. obliquatum Broccu. La figure de Mr. 


Du Bois ne ressemble nullement aux échan- 
tillons d'Italie que je tiens du Prof. Ian. — 
Elle en différe non seulement par son volu- 
me, mais aussi par sa forme et son ouverture. 
Mr. Розсн la regarde comme non décrite, 
mais assez rapprochée de la JVassa gibba 
Lam. Zuk. Suszk. 


7. Cassis tecta Brocen. T. I fig. 4. 5. n'est - 
qu'une variété de С. Saburon Basr. singuli- 
ére par son petit volume. — J'en posséde 
des individus intermédiaires en grande quan- 
tité. — Zuk. Warowtse. | 


8. Rostellaria pes carbonis Bronc. ayant devant 
les yeux une considérable quantité d'échan- 
tillons vivans, ainsi que fossiles d'Italie, de 


France et de nos contrées, je ue puis nul- 


550 
lement trouver des caracteres assez trauchans 
pour distinguer tant d'espèces, et je suis 
bien- tenté de ne les regarder toutes , que 
comme des variétés de la Rost. Pes Peleca- 


n L La M . 4 “yar 


4 


ri 

9. Murex brandaris i: d. f. 49. ‚est sans aucun 
doute. M. briacanthos С мег. "Te les tiens de 
l'Italie ( Jan ) de Pologne ( Розен), ainsi 
que le vrai M. brandaris vivant et fossile , 
mais la principale différence consiste en ce, 
que ce dernier a toujours sa spire peu éle- 
vée, dont les contours sont couronnés d'épi- 
nes, mais n'a jamais dc varices épineuses si 
saillantes comme dans le tricanthos. War. 

10. Ranella granifera ? f. 50. 51. n'est point 
une Ranella, car elles sont toujours munies 
de deux varices opposées qui leur donnent 
une forme applatie. — La figure citée pa- 


rait représentcr plutôt une Cancellaria (*). 





(*) Elle est une vrai Ranella d'aprés le bel echantil- 
lon que jai apporté moi-m&me de Schouchkowtsé, 
c'est une nouvelle, trés différente de A, granifera 
Lam , c'est А. Du Boisit Nos. 


551 
11. Bulla T. I. f. 8. 11. 18. ne sont que 


des varietes de la même espèce très varia- 
ble, ou la spire tantôt enfoncée , tantôt à 
peine saillante, tantôt allongée les joint tou- 
tes par d'innombrables individus intermédiai- 
res. — Elle se trouve dans tous nos sables 


conchylifères. — Le nom de Bulla poly- 


morpha lui conviendroit le mieux. — 


12. Cerithium rubiginosum T. Il. f. 6. 7. 8. 
est sans doute C. calculosum Bast. , dont 
nous possédons plusieurs varietés. — L'exem- 
plaire qui m'a servi de modéle à comparer 


vient de France de Mr. Розен. 


13. С. Thiara et С. perlatum f. 9. 15 ne sont 
aussi que des variétés de С. pictum Bast. 
qui varie encore plus que le précédent. — 
Cette espéce est la plus commune dans tou- 
tes les roches tertiaires. — La précédente 
est plus rare. Je l'ai observé à Kamionka et 
a Stary Konstantynof assez abondamment , 


^ 


à Schouchkowtse aussi. — 

14. C. irregulare f. 455. tel est tout à fait 
l'échantillon de C. vulgatum que j'ai obtenu 
du Prof, Jaw de Plaisance. 

36 


552 
15. C. plicatum f. 11. 14. est le vrai C. cam- 


panicum L., dont l’exemplaire que nous pos- 
sedons vient du même endroit, où il a été 
observé par LixsÉ lui-méme. — С. plica- 
tum Bruc. envoyé par Mr. Puscn, différe 
par de nombreux plis qui lui donnent Fair 


anguleux, 


16. Turritella duplicata f. 19 n'est point du 
tout la méme que celle qui existe encore 
dans la mer, c'est la 7: bicarinata Pusch о 
selon lexemplaire qu'il m'a renvoyé sons ce 
nom. — Zuk. | 

17. Т. scalaris f. 18. L'exemplaire que Mr. 
Du Bor a jadis envoyé à Mr. Charles 
Goper et que celui-ci a eu la complaisance 
de me donner a été envoyé aussi à Mr. 
Puscn, qui l'a désigné sous le nom de T. 


fasciata Sowersy. Zuk. 


18. Turbo rugosus f. 23 Mr. Excnwarp n’a 
que trop bien observé ce Turbo et la juste- 
ment distingué du T. rugosus GmeL., mais 
il doit y avoir une faute d’impression, car 
Mr. Ercuwatp a l'oeil trop exercé pour 


donner le nom de Trochus à un Turbo — 


553 
C'est une espèce bien singulière, dans sa 
jeunesse elle a l'air d’un Calcar ombiliqué , 
‘en s’accroissant il multiplie ses contours, la 
columelle grossit et couvre entièrement Гот- 
bilic , et alors c'est un vrai Turbo Scobi- 


na Broncn selon Mr. Pusch — 


19. Neritina picta Eıcnw. L'espèce que j'ai 
trouvée à Schouchkowtse moi-même en quan- 
tité , et dont parle sûrement Mr. Du Bors, 
différe infiniment de celle que décrit Mr. 
EicuwaLD que je connois aussi, car je lai 
apportée moi même à l’auteur des sables de 
Krchemienna. — Cette dernière paraît être 
la même qui est figuréc dans l'ouvrage de 
Мг. Ferussac et qui ressemble beaucoup à 
une espèce vivante dans la mer de Haïti. — 
La Néritine de Schouchkowtse et des bords 
de la rivière Horenka , différe par la forme 
du dernier tour, par son ouverture tout à 
fait édentée , et par la columelle calleuse 


à la maniére de quelques unes de Манса. 


20. Tellina planata T. V. f. 5. 6. L'exem- 
plaire de cette espéce qui est dans notre 


collection et qui vient de Sicile, ne ressem- 


36 * 


554 
ble en rien à la figure citée, ni à nos 
exemplaires fossiles qui étaient reconnues 
pour la Tellina elliptica Broccut par Mr. 
Розсн. — Nous en possédons nombre d'échan- 
tillons de différente grandeur, depuis 4 


lignes jusqu'à celle de la figure citée — 


21. Cytherea Chione? T. V. f. 13. 14 Notre 
collection garde plusieurs beaux échantillons 
de P. Chione L.,mais tous sont lisses, d'une 
forme plus ovale, et n'ont jamais de ces 
sillons concentriques qui distinguent la co- 
quille figurée par Mr. Du Bois, outre la 
forme , c'est encore la charnière qui la di- 
stingue. — La figure citée ressemble par- 
faitement au bel échantillon de notre col- 
lection trouvé à Warowtsé. — Comme j'en 
al préparé la description et la figure pour 
le Bulletin, je veux la nommer Cyth. Du 
Boisii. — 

22. Venericardia intermedia f. 20 est la vraie 

Г. imbricata Lam. selon l'exemplaire francais 
de Mr. Puscu et l'italien de Mr. Jay. 

23. Cardiim echinatum T. VI. £ 10 est le 

vrai C. tuberculatum GmEr. 


555 
24. С. lithopodolicum T. УП. f. 29 est le 
méme que le C. protractum Eicuw. et tous 
les deux ne sont que (à peine) les varie- — 
tes du C. obliguum Lam. selon les beaux 
exemplaires envoyés de France, — Il est 
le plus commun dans les roches de Krze- 
mieniets; celui de Podolie est different, par 


bien de caractéres. — 


25. Pectunculus nummiformis T. VIII. f. 5. 6. 


est le P. nummarius Broccut, Jan, Puscu. 


26. P. pulvinatus f. 7. 8 ne differe en rien 
du P. polyodon Bnoccur, selon mes exemplai- 
res d’Italie du Prof. Jan. 


27. Arca Diluvii f. 10. 11. 12 est la méme 
que l'Zrca appendiculata Lan. selon les échan- 


tillons d'Italie et de France. Ian. Розсн. — 


28. Modiola f. 17. 18. 19. Il m'est très dif- 
ficile de distinguer nos modioles , car elles 
se ressemblent infiniment. — M. volhynica 
Eıcnw. est le type de l'espéce, d'autres ne pa- 
raissent d'être que ses variétés. — Cepen- 
dant j'ai distingué depuis long - tems celle 
de Mr. Dv Bois et je l'ai distribué sous le 


nom de Modiola striata. — 


556 
29. Modiola Faba f. 37. 38. 39. présente 


plutôt une Venus, qu'une Modiole, il me 
semble qu'elle ressemble infiniment à la Y. 
‘ tricuspis Eıcnw., son intérieur n'est pas 


, [4 
représente. — 


30, Venus modesta fig. 1. 2. me paraît être 


la méme que И. littoralis Excuw. 


31. Cytherea polita f. 30. 31. C. polita que 
je tiens de France de Mr. Puscu ne ressem- 
ble en rien à la figure citée. — Celle ci 


est à peine une variété de C. nitens. 


32. Corbula rugosa f. 44. Les Corbules ont 
toujours une valve plus petite que l'autre , 
et la dent de la charnière très saillante, ce 
qui manque à la figure citée. — J'avais un 
pareil échantillon trouvé à Warowisé, que 
Mr. Puscu nomma Crassatella lamellosa 
Law. et y joignit une valve de l'échantillon 


francais. — 


33. Pecten Angelicae T. VIII. f. 1. ressemble 
trop au P. opercularis GMEL. pour qu'il puis- 


se en être séparé. — Mais n'ayant devant 


997 


moi que la figure de cette espèce je n’ose 


rien décider. — 


34. P. Malvinae f. 2. 3. ainsi que P. flavus 
f. 7. et P. diaphanus f. 9. décrites par Mr. 
Du Bois comme espèces distinctes, ne me 
paraissent que des variétés du P. gracilis 
SoWERBY, que j'ai obtenu de France par Мг. 
Puscr, d'Italie par Mr. Ian, quant aux in- 
digénes, j'en ai une quantité de Joukowtsé 


et de Warowtsé. — 


35. P. serratus Nus. f. 5. est l’Ostrea striata 
Broccnı, Pecten striatus Puscu; mais il me 
semble que dans le dessein l'oreillette gau- 
che est manquée. — Mes exemplaires vien- 
nent d'Italie, de France et de plusieurs en- 


droits du Plateau Volhynie - Podolien. — 


36. P. gloria maris f. 6. f. 19. parait ne pas 
différer de P. varía Broccui que nous 
possédons dans notre Collection  vivans et 
fossiles. — 

37. Ostrea digitalina Eicuw. est la même que 


l’Ostrea edulina Lam. des environs de Paris, 


d'Italie et des sables Volhynie-Podoliens, — 


358 


Voila les espèces que j'ai comparées avec 
les échantillons de notre collection , le cata- 
logue suivant indiquera les espèces déterminées 


d'après l'ouvrage de Mr. Du Bois. 


Ecrit. à Krzemieniec. 15 Mai 1832. 


Antoine Andrzeiowski, 


УРГУ IIS DIE HI BT IT BGE I BT GI TFT HI DEI I TC GES IS IC GO IT L GEIGER 


CATALOGUE 


des Coquilles fossiles du Plateau Volhynie- 
Podolien de la Collection du Lycee de 
V olhynie. 


Conus ponderosus 
Brocch, Zuk. 

——  nussatellaeformis 
Pusch. War. 

— canaliculatus Pusch. 
War. 

— antediluvianus Brug. 
War. Zuk. 

— deperditusZam War. 
Zuk. 

Cypraeaelongata Brocch. 
Zuk. 

— Physis Brocch. War. 

Ancillaria Conus Mob. 
War. 

— Glans Eneyel. ibid. 


Ancillaria inflata Polon. 
Pusch. 
Oliva Mitreola Lam. 

Marginella buccinea 
| Pusch. Zuk. 

— eburnea Lam. War, 

— cancellata Du Bois. 
Zuk. 

Voluta spinosa Lam. War. 

— granulata Nob. ibid. 

— Cithareodus Lam. 
ibid. 

— costaria Lam. Zuk. 
War. 

— Luctator Som. War. 

— Turris Encycl. War, 


(9) Zuc. Joukowtse , War. Warowtse , Krzem, Krchimienna, 


Crem. Krzemieniec , Schousc. Schouchkowtse, vulg. vul- 


garis, commune partout dans nos sables marins; Zborz, Prof. 


Zborzewski. 


Mitra striatula Brocch. 


Zuk. 
cornicula Ene. War, 

Zuk. 
— ]eucozona JVob. ib. ib. 


incognita Bast. ibid. 


obsoleta Brocch.ibid. 


Nassa  columbelloides 
Basi. la plus com- 
‘mune. 

— costulata Brocch. Zuk, 

Krzemienna. 
reticulata Lam. 
vulg. 
senata Brocch. Zuk. 

rarior. 


Bast. ib. 
Pologn. 


asperula 


volhynica Vob. vulg. 

gibbosa striata, War. 
Schousch. 

— Zborzewscii/Vob.Zuk. 

Desnayeri Bast. ibid. 

pulchella JVob. ib. 
War. 

Buccinum thiaratum 
Nob. Kam. 

— bacchatum Bast.Kam. 
Mindsyboje. 


Buccinum rugosum Sow. 
Minds. Crem. 
— rusticum Z. War. 
— mitraeforme Pusch. 
War. rar. 
contorta 
Bast. Zuk. 
— senticosa Pusch. 
ib, War. 
Muxex senticosus Дать 
— f. cristata Zuk. 


Krzem. 


Cancellaria 


Mur. cristatus Jan. 

cassidea Chemn. 
Zuk. 

— Saburon Bast.ib. War. 


— fj. minor et minima. 


Cassis 


Cassidaria echinophora 
Lam. Krzemien. 
Strombus fasciatus JZ, 


Zuk. Zborzewski. 
Rostellaria Pes pelicani 
Lam. 
— В. pesgra- Jomnes 
culi. mixtae 
— У. рез саг-( ubique 
bonis. vulgares, 
— fissurella Lam. Zuk. 


Pyrulareticulata Z, War. 


Pyrula papyracea Enc. ? 
War. 

— ficoides Brocch. Дак. 
Zborz. 

_ — bulbiformis Enc. Zuk. 

— rusticula Bust. War. 

Murex brandaris Z. Zuk. 


Krzem. 


— triacanthos Z. ibid. . 


— tripteris Zam. ibid. 
War. 
— erinaceus Z, Zuk. 
— tortuosus Sow. ibid. 
— angulosus Brocch. 
War, 
— trunculus var. War. 
Krzem. 
Tritonium  gyrinoides 
Bronn. 
— nodulosum Zrocch. 
— cancellinumBrocch. 
— distortum Brocch. 
— pileare Lam. 


— species (fragmenta). 


Ranella gigantea Lam. 


War. 


— marginata Brongn. 


War. 


Zukowtse 


— С Du Boisii №6. 
Schouchk. 

granifera Du Bois. 

Fusus ficulneus Lam. 
War. 

— torulosus Enc. Zuk. 

— polygonatus Brong. 
ibid. 

— intortus Lam. War. 

— rostratus Brocch.ibid. 


— clavellatus Enc. Дак. 


— variabilis Jan. ibid. 


— muriceus Lam. ib. 
Zbor. 
— Noae Lam. War. 
— fp. striatus ib. 
— longaevus Lam. 
Podol. 
— В. laevis. ibid. 
— subulatus Brocch. 
Zuk. | 
— aculeiformis Encycl 
ibid. 
Pleurotoma filosa Lam. 
War. 
— exorta Sow. Zuk. 
— glaberrima Jan. ibid. 
— neglecta Brocch. War. 


Pleurotoma thiara 

Brocch. ibid. 
— ramosa Bast. Zuk. 

— tuberculosa Bast. 
War. 

— subtuberculata Nob, 
War. 

Cerithium undosum 
Brong. War. 

vulgatum Brug. Zuk. 

gibbosum Born. 
vulgar. 

corrugatum  Brong. 
| War. 

plicatum Brong.Zuk. 

lemniscatum Brongn. 
Kitaygrod. 

Lima Brug. vulgare. 

Lam. 
Sch. 


— calculosum Bast Kam. 


companicum 


literatum Brug.ibid. 


— pictum Bast. vulgare 
coronatum Brug. 
Kam. 
turbinatum Brocch. 
War. 
duplicatospinosum 


Nob. War. 


— 


362 





Cerithium dubium Sow, 
War. 

— combustum Defran- 
ce ibid. 

Scalaria cancellata 
rocch. War. Zborz. 

— pseudoscalaris Brocch. 
Schouc. 

Turritella tornata Lam. 
Warow. 

Lam. 
ibid. 

Pusch. 


vulgar. 


imbricataria 
bicarinata 


subangulata Brocch. 


ıbid. 
— Archimedis Brong. 
Zuk. Kit, 


fasciala Lam. ibid, 

sulcata Lam, War. 
rarius, 

Terebra fuscata Lam, 
Volh. Zborz. 

Cremenecensis 
Nob. e. 1, n. 

— bicarinatus Nob. Za- 
listse. 


— ornatus Nob. Crem. 


Turbo 


Schousc. 


Turbo Scobina Brong. 
Zuk. War. 

— Zuhowcensis WNob. 
Zuk. rar. 

Monodonta Aaronis Bast. 
Zuk. War. 

— Mamilla Nob. ibid. 
Krzemien. 

Trochus Benetti Sow. 
Krzem, 

— cumulans Brocch, 
War, 

— concavus Sow. Zuk. 

— crenulatus Brocch. ib. 
Krzem, 

— subcarinatus — Lam. 
Crem, 

— striatus Z. Zuk. 
Krzem, 

— turgidulus Brocch. 
ibid. 

— cingulatus Brocch, 
Krzem, 

— patulus Bröcch. vul- 


garis. 
— Puschii Nob. Zuk. 

War. 
Ampullaria spirata Lam. 

War. 





Melania laevigata Desh. 
Zuk. 

— reticulata Du B. ibs 

Horynka, | 

— striata Nob. Zu- 
kowtse. 

== sub costata Nob. War. 
rarior, 

— Roppii Du В. Crem. 
Schousc. 

Cyclostoma laevissimum 
Nob. Crem. 

— Turbo Nob. Crem, 
Schousc. 

Tornatella - semistriata 
Lam. War. Zborz, 

Lymneus medius Brard? 
‘Cremeneci. 

Helix Deucalionis Eichw, 
Brikoff. 

Neritina picta Zichw, 
Krzemien, 

— ornatula Nob, Schous. 

Natica spadicea Gmel. 
vulgaris, 

— epiglottina Lam Zuk, 

— millepunctata Jan 
ibid. 


Junior, 


haliotoideus 
L. Zuk. 
Fissurella Corbicula Nob. 
War. Zuk. 


Sigaretus 


Calyptraea sinensis Zam. | 


Zuk. War. 

Capulus hungaricus Lam. 
Zuk. 

Ancylus aculeus Nob. 
Cremen. 

Bulla lignaria Z. Zuk. 
— Ampulla Z. ibid. 


— lignarioides Vob.Zuk. 


rar. 
— polymorpha Nob. 
vulgar. 
а. spira interna. 
В. —— depressa. 
‚у. —— brevi. 
6. —— elongata 
Dentalium Elephanthi- 
num Z. 
— fossile Lam. Biato- 
zorka. 
— Entalis Z.Kitaygrod. 
— incurvum Zam. Pod. 
Zbor. 


Astarte planata Sow. 


vulgar. 


Astarte fj. minor. 
— senilis de la Joncaire 
War. 
— rugosa. Lam.  Zuk. 
War, 
— ff. minor ibid. 
— orbicularis Sow. ibid, 
— elegans Sow. War. 
— turgida Sow. 
Zukowtz. 
Cytherea dysera Lam. 
Crem. Zuk. 
— elegans Zam. War. 
— Du Boisii Nob. War. 
— nitens Nob. ibid, Zuk., 


| — laevigata Lam. Zuk, 


— nitidula Lam. War. 

— semisulcata Zar, ib. 

Venus tricuspis Eichw. 
Crem. Zuk. 

— littoralis Eichw. vul- 
gare 

Lucina Columbella Lam. 
vulgar. 

— antiquata Sow. War. 

— circinaria Lam. 
Krzemien. 

— mutabilis Zum. Waro- 


wtse rar. 


Lucina lamellosa Дать 
Zuk. 

Petricola rupestris Lam. 
Zuk. rar. 

Erycina laevis Lam. Zuk. 
rar, 

— apelina Zam. vulgaris. 

— macrodon Nob 

Schouschk. Horynka. 

Cyprina islandicoides 
Bast. Warowts, 

Crassatella fossilis Lanz. 
War. 

Grassina compressa Lam, 
ibid. 

—. lamellosa Zam. ib, 
rarior. 

Tellina elliptica Brocch, 
Cremen. 

— filosaSow.Krzem.Zuk, 

Mactra Sirena Brong. 
Cremen. 

— Sirenoides Vob. Ka- 
mionka. 

— cuneata Sow. Zuk, 

— triangula Ren. War, 
Nicolajef, 

— deltoidea Lam, Ni- 


colajef, 


Venericardia se- 
nilis Lam. 
— planicosta 
‚Lam. 
—— imbricata ДИ Zuk, 
— rhomboidea | War, 
Brocch.| Krzem. 
— aculeata 
Eichw. 
— orbicularis 
Sow. 
— acuticosta Z, Crem. 
Cardita calyculata Lam, 
Crem. 
— obtusa Sow. Krzem, 
Cardium edule Г. Sa- 
гасе]а. 
— ciliare Z. Zukowitse, 
— obliquum Z. Crem. 
— semialatum Мор. Kam, 
Horynka. 
— fragumZ. ? Zukowts. 
Corbula gallica Гат. 
War. 
— gibba Lam. Krzemien. 
Lutraria solenoides Lam. 
Krzem, 
Panopea Faujasii Men. 
Schousch. 


Donax anatinus Zam. 
Crem. 

Nucula  margaritacea 
| Lam. Zuk. 

Arca diluvii Zam. War, 

—antiquata Lam, ibid. 
а. 

—-appendiculata Brocch. 
Zuk. Krzem, 


—barbata Z. vulgaris. 


— mytiloides Brocch. 
Krzem. 

Pectunculus  polyodon 
Br. Podol. 

—transversus Lam. Ki- 
taig. 

— inflatus Pusch.Br.Zuk. 

— pulvinatus Zam. Zuk. 

— undatus Lam. Zuk, 
War. 

—variabilis Sow. ibid. 

— plumstaediensis Sow. 
5 ib. 

— nummarius Lam. ibid, 

— obliquus Nob. Zuk. 

Modiola Vv | hy nica 
Eichw. Crem: 

— striata Nob. Zuk. 
Schous, 






Mytilus persistens Nob. | " 
Schousc, - 
Lithodomus dactyloides 
Nob. Podol. 
Isocardia similis Sow. 
Krzem. 
Chama gryphoides С. 
War. Zuk. | 
— squamosa Lam. Zuk. | 
Spondylus ? opercula. ? 
Zak, № i 
Gryphaea Gryphus Lam. U 
Lithu. — 
— Columba Knorr, | 
Podol. 8 
Podopsis gryphoides 
Lam. Volh. Zborz. 
Ostrea edulina Lam. Zuk, 
— longirostris Z. Cracov. | 
Pecten Besseri Nob. Zuk, | 
War, 
— opercularis Z. vul= 
gatior. | 
— dubius Lam, War, | 
— gracilis Sow.ib. Zuk, 
Krzem. 
— striatus Sow. ibid. 
— elegans Nob, ibidem 
— varius Zam, ibidem, | 


Pecten Beudarti Bast. 
War. 

Terebratula lata Schl. 
Crem. 

biplicata Brocch, 
Gamen. 

— Sella Sow. Camen. 

— laevigata Schl. 
Cremen. 

tetraedra Schloth, 
Cam. 

octoplicata Sow. ib, 

obliqua Schl. ibid. 


Crem, 


967 


Terebratula prisca Schl. 
Camien, 

Orthis testudinaria 
Dalm. ib. Crem. 

Spirifer striatulus Sch. 
ib. ib. 

— speciosus Sow, Wolh. 

Calceola fossilis Brug. 


Camen, 


Et une quantité de 


genres et especes non 


déterminées, 


OBSERVATIONS SUR L’INCLINAISON DE 
L’AIGUILLE MAGNÉTIQUE FAITES 
A KASAN 
au Jardin de l'Universitate 
par Mr. le Prof. Sımonorr. 
le I2 Mai . . . . 1832 


4 


à 10 heures du matin 


Inclinaison. 


, 


Limbe divisé. 


Milieu. 


Bout 
mar qu e 

Coté 
mar que 


Est. Ovzsr. 


— 1679 4755/6079 2755|079 53475 
77? 55° |67° 25° |679 27/95 
‘167° 52,,5167° nos ADOS 
68° 00° |67° 
168° 57°,5|68° : 
69° 245/689 
68° 5745|68? 
69° 2,,5/68° 
68° 50 [69° 
per [68° 5745/69? 
"les? 50/ [69° 
69° 00/ |69° 
08767 167° 
68° 10/ 67° 
68° 245 67° ru. ca 
68° 745 67° 35^ 167° 5149 


Vraie inclinaison 68. 24,1. Aiguille (A) de Gambey. | 


Nord. 


Pole 
Ovzsr. 


| 





Pole Sud. 


OvzsrT. 








569 
Dors Mab 221. 2... BR 


à 11 heures du matin 


Inclinaison. 


Limbe divisé. 


Milieu. 


marque. 


Ovrsr. | 
57/,5|68° 361,2 
52/,5|67° 554 
БАБ aep] 
68? 1546 
68° 40: |67° 594,5 
[68° 2745|68? 00 |68° 30° 
32/,5167° 551 |679 574 
27451070 59/5 ve e it 
> 29168° 134,5 
32/,5167° 554 D 4 
35° |68° 24,5/68° 3745 
40/ |68° 
3541682, Mes aa rt 
40/ |68° 0,0 ce pes 
35 |68° 68° 3848 
494,568: 68° 
Eu 68° 2341 
42/5|08? 5° : 


= 
= 
o 
e 
o 
= 
o 
= 





Pole Sud. 





Vraie inclinaison 68. 17,9 Aiguille (B) 
de Gambey. 


87 * 


le ii ‚um o WS WIS 


à 11 heures du matin. 







Inclinaisen. 


Limbe divise. a 
Kerr ner ie ae 
DST. Ovzsr. | | 
68° 47,5168° 45° |68? 51,2 
68° 57/,5|68° 35° 404,0 
; 45/,0|68? 45/ 
523/0168? 354% 
95°,0167° 
251677 3000167 3 1/2 
5540107779223 679 5540 _ 
2/,5167° 45',0 
52%90167° "3709167? ВШЭ 
57331679 "27651670. 30/25 
55046772371 :9]679 4447 | 
2051607999709 
52',5|68° 40:,0169° 00,0 
71,5168° 32/,5168° 36,2 
52/,5168° 40%. 20168 485,1 _ 
71,5168° 327,5 





P 


Coté 
marqué. 
















Vraie inclinaison 68. 18,3 Aiguille a) 
de Gambey. 


C 
“4 
ES 


le ii Tuy 1949 п 20904939. 


à 8 heures du matin. 












TS 

= 2 E an 

о 5 Limbe divisé. 

Pos CUE) Wid sp ee RE 
= Est. OuEsT. 











68° 25,0168° 1755|68? 
689 32/,5|68° 10°,0|68° 
"168° 2540/68? 1745|689 9479 
689 32.,5|58° 1040| - 
68° 4040|68? 25:,0/68° 
68° 5040|68? 17/,5|68° 
68° 40/,0|68? : 
50/,0|68° 
20/,0/68° 
68° 2745|679 554, 
20/,0168° 
9 97451679 5540 
68° 20/,0168° 
68° 274,5|68° 
68° 20/,0168° 
68° 297,5|68? 0,0 






Pole Nord. 








| 










Pole Sud. 





Vraie inclinaison 68. 19,8 Aiguille (B) 
de Gambey. 


GOPPOP LOL PIG EPS IS IGT 494 99990799499 2954909 490 F 9729 90 9927 BOP 


Notices sur les nouvelles acquisitions de la 
Societé de l'année 1832. 


par G. Fischer. 


Dans le courant de l’année 1832 la So- 
ciété a été très heureuse en acquisitions d’ob- 
jets d’histoire naturelle et de livres, de sorte 
qu'elle doit sérieusement s'occuper d'un local, 
pour exposer tous ces objets tant pour temoi- 
gner sa reconnaissance aux donateurs, que pour 


utiliser ces objets. 


Mr. le Prince Teuerkassky , notre Mem- 
bre honoraire, a adressé à la Société un bel 
élan ше , ( Cerus Tarandus Г. лось) qui a 


été empaillé par Mr. Conus, 


Mr. le Prof. Eversmann à Cazan a remis 
au Directeur un Hibou - grand - duc tué dans le 
gouvernement d'Orenbourg qui parait différent 
de notre Duc de l'Éurope (Strix Bubo L.) 


La Société a fait venir des environs du 
Caucase par la commission de Mr. Honenaker, 


les objets suivans : 


RS 
Canis aureus L. et son crâne. 
Canis Caragan L. et son crane. 


Felis Chaus et son crane. 
Les cranes d’Antilope subgutturosa, mas et fem, 
de Cervus pygargus ; mas et fem. 


V’ultur percnopterus L. 
fulvus. 
Perdix francolinus Lath. 








saxalilis, Meyer. 
Testudo ibera Pall, 


Doa tatarica. 


Novo examini submittenda; Boa non 
est, propter tela venenosa eximia ; Cher- 
sydrus non est, propter squamas dorsa- 
les magnas carinatas. scutaque abdomina- 
lia latissima. D. Honenaxer in literis me 
certiorem fecit , se dentes istos meo con- 
silio examinasse, quinque ntrinque quidem 
adesse retrorsum incurvas aculeatas , sed 
immobiles et, ut ill videtur , maxillae 
insistentes.  Cavas eas esse dicit, sed mi- 
croscopio , nec aperturam , nec vesiculam 


venenosam invenit. 


Sub lapidibus in apricis. 


574 
Coluber erythrogaster, nobis; ( Hohenaker, 
n2 


C. corpore coerulescenti-griseo , squa- 


mis ovato - truncatis , subtus lateritio. 


Caput parvum Natricis; squamae dorsi 
subovatae , postice truncatae , coeruleo - 
griseae, lineis rufescentibus notatae , quae 
in mortuo disparent, subtus lateritio - ru- 
ber. Scuta abdominalia 199, caudalia 
93. Operculum anale medio plicatum in- 
divisum. Long. 34’, caudae 103%, Latit. 
capitis et colli 7, abdominis 10°”. Ad- 
modum vulgaris circa Caucasum, e ter- 
ra effoditur, mordax, sed innocente ejus 


morsura, 


Coluber flexuosus, nobis. (Hohenaker n. 4.) 
C. corpore supra olivaceo-nigro, squa- 

mis subrhomboidalibus medio eanalicula= 
tis, linea laterali flexuosa flava, subtus 


sul phureo - flavo, 


Caput parvum inter oculos impressum , 
lat. 1^, colli 8%. Ante oculos macula 


alba. Squamae dorsales subrhomboidales , 


E 


, 
af 
1 





vom 
id 


c 


olivaceo - nigrae , medio canaliculatae. Li- 
nea flexuosa flava (sive en Ziczac) latus a 
capite usque ad caudam percurrit; alia 


superior media corporis parte desinit. 


= o 
4a. 


беса abdominalia 177 $ | caudalia 
9 


Longitudo 4/ I^, caudae 10". 
harior obvenit. 
Coluber taeniothys, nobis ; (ITohenaker. n. 15.) 


C. corpore supra nigro , squamis cari- 
natis , fasciis geniculatis , vittisque latera- 


libus flavis , subtus flavo. 


Ad maximas referenda species, longi- 
tudinis corporis 4^, caudae 11^.  Latitu- 
do;capiüs 1^ 1/7 \colli 944; abdominis 
1^ 2^", Caput nigrum buccatum maxillis 
flavis, dentibus aciculatis retrorsum ver- 
sis. Squamae dorsales carinatae nigrae ; 
fasciae flavae geniculatae colorem nigrum 
maculis rhomboidalibus nigris adparere fa- 
ciunt; latere squamae medio fuscae ita ut 
vittas cereo-flavas relinquant plures, A 
5. Scuta abdominalia pallide flava 204, 


caudae 70. Operculum anale bifidum. 


576 
Plusieurs serpens en esprit de vin n'ont 


pu encore être examinés. 


M. Maxanorr, Membre de la Société , 
lui à communiqué deux échantillons d'un 
polypier siliceux , ( Chactetes variolosus 


nobis) du gouvernement de Vladimir. 





Mr. le Dr. GesLer , notre Membre à 
Barnaoul, a envoyé des ossemens fos- 
siles trouvés dans une caverne de Sibé- 
rie, qui, pour le contenu , ressemble à 
celle de Kirkdale que Buckrawp a décrit. 
Nous en donnerons une description ac- 
compagnée de planches dans les nou- 
veaux Mémoires Tome III. Nous en indi- 
querons ici les principaux : 

Crane d'un Arctomys? N. 5. 
dun putois ( Mustela). N. 1. 
dont la crête occipitale est trés élevée. 

d'une gerboise. ( Dipus) NO 2. 


Máchoire inferieure de Vhyéne, une 








partion; n. 4, 
Portion de mâchoire supérieure et in- 


férieure de Cerf. N. 7. 6. 


oo. 


577 
Portions de mächoires inferieures de 


plusieurs rongeurs. n. 3. 21. 23. 24. 


Portion de mâchoire inférieure d'ün our- 
sin, ( Erinaceus ) n. 20. 


Dents molaires de Rhinocéros ; (n. 8.) 


de cerf n. 17. de cheval n. 16. 


Tibia d'un Cerf? n. 18. 





Heritage de feu M. de Brcxremicuerr. 
Feu M. N. A. Becklemicheff avait promis, 


de son vivant, sa collection d'objets d'histoire 
naturelle et de libres à notre Société. Il en 
a publié lui - méme le catalogue dans nos Ac- 
tes et dans notre Bulletin. ( Nouveaux  Mé- 
moires de la Société Tome I. p. 377. Bulle- 


tin de la Société 1829. p. 103.) 


Aprés le decés de ce Membre actif et la 
notification du testament, la Société expédia 
son Membre Adjoint Mr. Scumipr avec deux 
aides , pour recevoir les objets en question , 


les emballer et les transporter ici. 


Tous les objets nous sont parvenus dans une 


conservation parfaite. Les mammufères et les oi- 


578 


seaux font actucllement l'ornement du Muséum 
‚de l'Univetsité. Quelques doubles ont été 
donnés par la Société ап Muséum de l'Acadé- 


mie medico = chirurgicale. . 


Legs de feu M. Alexandre Bocuytax. 


Alexandre de Bpcnwiak ,. fut né dans le 
Gouvernement de Kostroma , vers la fin du 
règne de lImpératrice Catherine If. de pa- 
rents nobles, natifs Russes: — L'origine de la 
famille de son pére était grecque , mais elle 
était domiciliées en Russie depuis environ un 


siècle ou plus. 


Suivant l'usage du temps inscrit dans la 
garde à cheval au moment de sa naissance il 
fut promu au rang de Sergent major, se trou- 
vant encore entre les maius d'une bonne. Mais 
l'avènement au trone de l'Empereur Paul lui 


fit subir le sort commun , il fut rayé de la 


liste avec tous ses camérades , hors d'état de 


remplir un service actif. A peine adolescent | 


placé au Collége des aflaires étrangères en mé= 


me tems que dans la pension noble de l'Uni- 


versité de Moscou. il v continua et acheva _ 


eng 





979 
ses études commencées dès sa plus tendre en- 
fance chez‘ ses parens. Le jeune Восимак 
montra toujours de bonnes dispositions ct fut 
et dans le sein de sa famille et dans les éco- 
les publiques un écolier studieux et intelli- 
gent. Promus au rang d’Assesseur de Collège 
il doubla le zèle pour ses études. Sa passion 
pour les sciences ayant rapport à l'histoire na- 
turelle se deciara dans sa plus tendre jeunes- 
se. Les ouvrages de Bonner furent les pre- 
miers quil commença à étudier et à suivre et 
les louanges de Karamsine dont il eut le bon- 
 heur de faire et de cultiver la connaissance le 


stimulèrent encore davantage. 


Cependant la vie de Moscou, les plaisirs 
variés qu'elle offre, et différentes circonstances 
Pempecherent de sy livrer avec cette ardeur 


quil montra dans un age plus mar. 


La campagne de 1807 où la noblesse fut 
invitée a prendre les armes , pour passer dans 
la milice, qui se forma avec rapidité dans 
toute l'étendue de l'Empire, lui fit quitter Ге- 
tat civil pour le militaire. Envoyé a Wiatha 


pour y former un bataillon de tirailleurs, Alex. . 


580 


de Восимдк y remplit tes fonctions de Major 
pendant tout le tems que la milice fut sur 


pied. 


Placé ensuite auprès du prince Kovrarı- 
NE, son amour pour les sciences qui se re- 
veilla, le porta à quitter le service avec le rang 
de Conseiller de Collège, malgré une expe- 
etative brillante et dans la fleur de la jeunes- 
se. — Rétiré dans sa campagne il se livra 
avec passion à ses occupations favorites, mais 
le manque de soins et quelques désagrémens 
domestiques lui firent abandonner l'ornithologie 
par laquelle il avait commencé ; d'ailleurs les 
espèces si connues et si peu nombreuses des 
bords du Volga, des environs de Kostroma et 
de Nerikhta contribuerent peut - être aussi à 
l'en dégoûter. Il tourna principalement vers 
In Botanique sans abandonner l’Entomologie 
qui avait été sa première étude. 

C'est à cette époque que la Société l'agréa 
comme Membre, dont il était un des corre- 
spondans des plus actifs, en lui envoyant et 
des insectes et de dessins préparés avec 


beaucoup de soins. 





981 


En 1812 il se jetta avec son ardeur accou- 
tumee dans les rangs des defenseurs de la 
patrie, mais il eut le malheur de se demettre 
un bras dans une course, son cheval s’etant 
abbattu sous lui, cequi le rendit valétudinaire 
pendant trés longtems , n'ayant pas été traité 
convenablement , durant sa maladie. Bientöt 
aprés un voyage que les circonstances de famil- 
les lui firent entreprendre dans les provinces 
occidentales et méridionales de la Russie servi- 
rent à augmenter ses connaissances et son ardeur 
pour la botanique. Deux de ses gens furent 
instruits à ses fraix et devinrent ses collabo- 
rateurs. Les dessins des plantes présentés à 
]* Société sont leur ouvrage. Plus tard ils ont 
été jugé dignes d'étre envoyés aux fraix du 
gouvernement en Perse, par les soins des 


savans estimables qui avaient pris connaissance 
de leurs talens. 


_ А son retour Mr. de Bocuniax fut élu 
Maréchal par la Noblesse de ‚son district, Il 
montra dans cette charge , où il fut réélu 
de nouveau, la méme ardeur, le méme zèle 


pour le bien public quil avait montré pour 


952 


ses’ études et ses premiers devoirs tant civils 


que militaires. — Sur les eutrefaites une succes=- 


sion recueillie dans le gouvernement dè Kher- 
son le décida à quitter les bords du Volga 
pour se fixer près d'Elisabethgrad. Ayant eu 
l'avantage d'y faire connaissance avec le comte 
de Wırr, celui-ci le decida à reprendre du 
service et servit sous ses ordres en qualité 
d'agent diplomalique ce quil effectua à l'avéne- 
ment au trone de Sa Maseste l'Empereur Асто- 
EL. Il recut bientót dans ce nouveau poste 
des temoignages de la munilicence et de la 
bienveillance du Monargve qui lui confera l'ordre 
de St. Anne de la seconde Classe en Diamans, 
et lui fit cadeau quelque tems apres d'une 


bague de prix. 


Promu au rang de Conseiller d'Etat vers 
le commencement de la guerre de Turquie le 
Général Geltoukine nommé Président plénipo- 
tentiaire des Divans de Moldavie et de Valachie 
Vinvita à remplir le poste de Vice - Président du 
Divan de Valachie , place où il fut nommé à 
sa sollieitation et qu'il occupa pendant toute la 


guerre, Il y montra pendant la peste qui s'y 





583 


manifesta bientôt, un devouement et une ab- 
négation rares. La moitié des gens qu'il y avait 
amenée y perdit la vie et lui-même pensa 
en être atteint plus d’une fois. Son valet de 
chambre tomba en l'habillant et mourut dans 
la soirée. Ses services furent recompensés par 
l'Ordre de St. Vladimir de la troisième Classe. 


La guerre finie Mr. de Bocuntax abondon= 
na son poste pour reprendre auprès du comte 
de Wirt la place qu'il avait occupé ci-devant. — 
L’insurrection de la Pologne lui fournit l'occa- 
sion de voir la guerre de plus prés, ce quil 
avait toujours ardemment désiré, mais il y trou- 
va la fin d'une carrière peu prolongée, mais 


agitée , active et fertile en événemens. 


Il mourut des suites d'un refroidissement 
de retour de la campagne d'hiver , à peine 
äge de 42 ans, à Skargintzy, dans le Royau- 


me de Pologne. 





Sa vie politique affaiblit sans doute , mais 
ne détruisit pas son ardeur pour les sciences; 


le souvenir de l'honneur que la Société Impé- 


58 


‘ 584 
riale des Naturalisres de Moscou lui avait fait 
de l'agréger au nombre de ses Membre actifs 
était toujours present a son esprit et la cor- 
respondance assez active qu'il continua avec 
les savans et les gens de lettres les plus esti- 
mee de la Russie rend temoignage que si les 
circonstances ont pu retenir , elles nont ja- 
mais arrété son élan primitif pour l'étude des 


sciences naturelles. 


Il était bon, sensible, serviable, obli- 
geant; son seul défaut était une défiance de 
501 - même , qui le rendait quelquefois le jou- 
et des personnes qui n'avaient ni son esprit ,' 
ni ses connaissances, mais plus de force de 
caractere et plus de confiance en leurs moyens. 
Ce fut là la source principale des torts qu'il 
put avoir comme homme public ou moral, 
durant le cours d’une vie plus agitée quelle 


ne l’est ordinairement pour un Gentilhomme 


Russe. 


Ambitieux au cemmencement de sa carriè- 
re politique divers desagremens le rammenè- 
rent à des idées plus modérées. Ses actions 


dévoilaient toujours des sentimens véritables 


585 


et nobles , qui ont été aussi cause des regrets 
si sincères et si pleins d’amertume, qu'ont res- 
senti en recevant la nouvelle de sa mort, ses 
parens et ses amis, ses chefs ét ses subor- 


donnés. 


Le frère du defunt, Mr. Constantin de 
Boceniak, également notre Membre , nous a 
instruit le premier et de la mort d Alexandre 
et de son désir que ses collections d'histoire 
naturelle soient réunies à celles de la So- 
ciété, 

Mr. Constantin de Bocaniax s'est charge 
encore de l'emballage de tous ces objets et 
nous les a expédié. Mr. le Dr. Verres, 
quoique éloigné de plus de cent verstes de 
lendroit où se trouvèrent ces collections , s'y 
est cependant rendu pour préter sa main à 
différentes opérations nécessaires. La Société 
témoigne ici publiquement à ces deux Mem- 


bres toute sa reconnaissance. 


La Collection de feu Alexandre de Bocn- 
NIAK consiste en insectes , en plantes sechées, 


en dessins de plantes et en livres. 


35" 


а. 


€, 


586 
Insectes 
La collection des Insectes est contenue en 
70 caisses; 20 plus grandes et 50 plus 
petites. 
Plantes. 


L'herbier est composé de 254 cahiers. 


Dessins de plantes. 


Ces dessins qu'on peut considérer comme 
l'ouvrage de feu Alexandre de Boch- 
NIAK consistent en 335 planches de 


plantes russes. in folio. 
Livres. 


Voici le catalogue des ouvrages qui nous 


ont été envoyés. 


Du Pont, Traité de  Taxidermie. Paris, 


1823. 8. 


avec 4 planches. 


Erxıesen, loh. Christ. Polyc. Anfangsgrün- 


de der Naturgeschichte. 
Göttingen u. Gotha , 1768. 8. 





587 
Encycrorènre méthodique. 4 Vol. contenant 


Cétacés et Insectes. 


Brisson , Ornithologie. Paris, 1760. 6 Vol. 4. 


Martini et Cuemnitz, Neues systematisches 
Conchyliencabinet. Nürnberg. 1768. — 
8 Vol. 4. 


Panzer, С. W. Е. Deutschlands Insecten. 
114 Hefte. 


Anrensı , Augusti, Fauna insectorum Europae. 
Halae. Fasciculi 12. 


LaTREILLE et Desean, - histoire naturelle et 
iconographie des Insectes . Coléopté- 


res Paris , 1824. 8. Livrais. I — III. 


WALCKENAER , C. A. Faune Parisienne, Paris. 


1802. 8. 


Seoroui ; loan. Anton. Entomologia carniolica. 
Vindobonae. 1763. 8. 


Hacensacu , Jo. Jac. symbola faunae insecto- 
rum Helvetiae. Bas. 1822. 12. c. 13. 
tabb. col, 


588 
Cramer , Pierre , Papillons exotiques. _Amster- 
dam, 1782. .4/.2 (Gah: INOSI33. 34. 


Larreizze , P. A. Historie naturelle des four- 
mis. Paris, 1802. 8. avec 12 pk 


Réaumur, Mémoire pour servir à l'histoire des 


insectes. Paris. 1734. 6 Voll. 4. 


Georrroy , Histoire abrégée des insectes. Pa- 


7752 1900. 2: Voll. 4. 


SCHÔNHERR , I. C. S. Curculionidum dispositio 


methodica. Lipsiae. 1826. 8. 


Baunisı , Casp. IIwaö theatri botanici. Basi- 
leae. 1671. 4. 


(de Bezzevaz , P. Richier ,) Demonstrations 
élémentaires de botanique. Lyon. 1796. 
2, Voll. 4, jayecl282 pl: ii 


Burrinnp, Dictionnaire élémentaire de botani- 
que, revue par Jean Claude Ricnarp , 


Paris, VII. 8. avec 19 pl. 


Buxsaum , loh. Christ. Enumeratio plan- 


tarum  accuratior , cum . praefatione 


589 
Fridr. | Hofmanni. | Halae _ Magdeb. 
1721. 8 


Cmasnarzr, Dominici, Omnium stirpium Scia- 
sraphia et icones. Genevae. 1678. fol. 


c. flguris ligno incisis. 


De Caxporre , Aug. Pyram, Prodromus syste- 
matis natur. regni vegetabilis. Parisiis. 


1824. 25. 2 Voll. S. 


CoxwELINL Caspar. Praelud. ad publicas plan- 
tarum demonstrationes. Coloniae. 1703. 
4. c. 33 tabb. aer. 


'Dietricn’s , Tr. Anfangsgründe der Pflanzen- 
Kenntniss. 2 Aufl. mit 12 Kupf. Zeipzig. 
1785. 8. 





Pflanzenreich nach den ehesten 
N atusysteme Carls v. Linne. Beipzi 8. 
1775. 2 Voll. 8. 


Dreves et Hayne, Chois des plantes d’Euro- 
pe. Tom. 1 — IV. Zeipzig. 1802. 4. 
avec planch. enluminées, dans un 


volume. 


590 


Movrox FontenitLze , I. P. Dictionnaire des 
termes techniques de botanique. Lyon. 


1803. 8. 


—— Systeme des plantes. Lyon. 
1805. 5 Voll. 8. 


‚ GAERTNER , Joseph, De fructibus et seminibus | 


plantarum. Stuttgard. 1788. 3 Voll. 
4. c. 180 tabb. aen. 


GuETTARD. Observations sur les plantes. Paris. 
1747, 2 Voll, 12. 


St. Hmame, Jaume, Exposition des famil- 
les naturelles. Pasis. 1805. 2 Voll. 
8 maj. 


Linnarr, Car. a, Philosophia botanica. ed. C. 
Sprenger., Halae ad Salam. 1809. 8. 
Genera. plantarum, ed Ioan. Tac. Rei- 


chard. Francof. ad Moen. 1778. 8. 


————— Species plantarum, secundum systema 
sexuale digestae a Carol. Lud. WıLıoe- 
sow. Berol. 1797.. T. 1 — VI. 11 
Voll. 8. 


nes AST. 


591 
Linnarr „. Systema Vegetabilium ed. XVI 
cur. C. Sprengel. Goettingae. 1825. 
3 Voll. 8. 


VarzzanT , Sebastien, Botanicon parisiense , 
ou denombrement par ordre alphabéti- 
que des plantes qui se trouvent aux 
environs de Paris. Leide et Amsterdam. 
1777. fol. avec XXXIII pl. 


Trinius, C. B. Species graminum. St. Peters- 
bourg. 1823. Fasc. 1 — IV. 


De graminibus paniceis. Petropol. 


1826. 8. 


Horrmann, Georg Franz, Plantarum umbelli- 
ferarum genera. Mosquae. 1826. 8. c. 
IV tabb. aen. 


Horrmann , G. F. Vegetabilia cryptogama s. 
1. 1787. c. tabb. aen. VIII. 4. 


Nees von Esenszeck , Fr Новмзнисн, u. Jac, 
Sturm, Bryologia germanica oder Beschr. 
der in Deutschland und in der Schweitz 
wachsenden Laubmoose. Nürnberg. 1823. 
8. c. 12 tabb. coloratis. 


992 
Werer , Fr. Historia muscorum hepaticorum 
Prodromus. Kiliae: 1815, 8. 


Acnarıus, Frik, Lichenographiae suecicae Pro- 
dromus Zincopiae. 1798. 8. c. 2 tabb. 


aen. 


Lichenographia universalis , cum tab. 


aen. XIV coloratis. Goettingae. 1810. 4. 


Gueux , Sam. Gottlieb, Historia fucorum. 
Petropoli. 1768. 4. c. XXXIII tabb. 


aen. 


Prersoon , C. H. Mycologia europaea. 
Sect. I. c. XII tab. colorat. 
Sect. Il. oc. X, — — 
Erlang. 1822. et»1825. 8. 





Fries, Elias, Systema mycologicum sistens 


fungorum ordines etc. 


Gryphiswaldae. 1821. 22. 2 Voll. 8. 


Arzıonun , Carol. Flora pedemontana. dug. 
Taurinor. 1785. 3 Voll. fol. 
Ammanı, Ioan. Stirpium rariorum in Imperio 


rutheno sponte provenientium Icones 


393 
et. descriptiones. Petropoli. 1739. 4. 
c. 39 tabb. aen. 


Bercen, Carl Aug. de, Flora francofurtana, 
Francofurti ad Viadrum. 1750. 8. 
Besser , W. 5 I. С. Primitiae florae Galliciae 
ausiriacae utriusque. Fiennae. 1809. 2 


Voll. 8. 


Buxsaum , I. C. Plantarum minus cognitarum. 
Cent. I — 5. Petrop. 1728 — 40. 4. 
Gueuisı , lo. Georg, Flora Sibirica. s. histo- 
ria plantarum Sibiriae. 
Petropoli. Tom. I. 1747. c. L, tab. aen. 
Tom. Ws 1799: с. 99 t. den. 
Tom. III. 1768. c. 57 t. aen. 
cur. 5. G. Gmelin. 
Tom. IV. 1769. c. 83 tab. aen. 
ex rec. S. G. Gmelin. 
Gorter, Dav. de, Flora Gelro - Zutphanica. | 


Harderovici 1745. 8. 


——— Flora ingrica ex schedulis Stephani 


Krascheninnikow — confecta. Petropoli. 
1761. 8. 


594 


Hatter, Albert. Enumeratio thio dial Stir- 
pium Helvetiae indigenarum. Goettin- 


gae. 1742. 2, Voll. fol. 


Негтев , Franc, Хау. Flora Wirceburgensis. 
’ Wirceb, 1810. 115,2: Volet 


Horrmann ; G. F. The Flora of Germany, 
Cryptogamy. Erlang. 1795. 12. 


Kramer, Guil. Henr. Elenchus Vegetabilium 
et Animalium per Austriam inferiorem 


observatorum. 


Viennae, Pragae et Tergesti. 1756. 8. 


Dr Lamarck et De CawporrE , Flore français 
se. Paris. 1815. 6 Voll. 8. 


MarruscukA , Gottfr. Graf v., Flora silesiaca. 
Lipsiae. 1776. 1777. 2 Voll. 8. 


Rönuınes , I. C. Deutschlands Flora, v. Fr. 
Carl Mertens u. W. Dan. Ios. Koch. 
Frankf. a. Main. 1823. 1826. 2 
Voll. 8. 


Scorer, loan. Anton. Flora carniolica. ed, 
H. Vindob. 1772. 2 Vol. 8. c. 65 
tabb. aen. 


595 


Scamivr , Franc, Wilibaldi, Flora boëmica. 
Pragae. s. a. 1 Vol, fol. 


Traci, Hieronymi, de stirpium maxime еа- 
rum quae in Germania nascuntur no- 
menclat. etc. 

Argentorati. 1552. 4. c. figuris ligno 


/ incisis. 


ВоЕвнаАУЕ, Hermann, Index alter plantarum 
quae in horto academico Lugduno = 
Bätavo aluntur. Zugd. Bat. 1720. 4. 


P. I. II. in uno volumine. 


Hermannı, Pauli, Paradisus batavus. Lugd. 
Batav. 1705. 4. c. 111. tab. aen. 





: SUR 
ВоттснЕев, Will. a treatise on forest treas. 


Edinburgh. 1775. 4. 


Hauy , Traité de Mineralogie. Paris. 1801. 4 
Voll. 8. avec atlas in 4. 
Drusze , Tableaux cristallagraphiques. 4. 


Kırwan , Rich. Anfangsgründe der Mineralo- 
gie aus dem engl. überseizt v. Lor. 


Greiz. Berlin. u. Stettin 1785. 8. 


596 
Don de Mr. CuELoPoUTINE. 


Notre Membre - Adjoint Dimitrie Proko- 
fievitsch CueLopAurine , dont feu son père est 
connu par ses dons faits à l'Académie Impé- 
riale Medico - Chirurgicale, a fait don à la 
Société , d'une bibliothéque consistant en ou- 
vrages : 

de Mineralogie, de Géognosie , d'Anato- 
mie comparée , de Médecine, de Chimie , de 
Physique et de Littérature grecque, latine, 
française , allemande , italienne et anglaise. 

Sa Maseste , L'Empereur a gratifié le do- 


nateur d'une bague en brillans orné de son 


chiffre. 


= tm 


ni 
S. Е M. Léon Alexéev. P£rorsky , Membre 


de la Société , nous a fait don de miné- 
raux d'Ekatérinebourg , de piéces d'orne- 
ment , telsque : | 

Feldsparh crystallisé avec Schórl et Grenat de 
Mursinsk. 








grouppé avec Mica, Al- 


bite et Quarz enfumé. d. m. e. 


597 


Quarz enfumé crystallisé , de Mursinsk. 








en grouppe avec Mica, Albite 
et. Feldspath. 

———  ———— avec Schörl noir. 

Mica crystallisé , grouppé avec Albite , Feld- 
spath et Quarz enfumé. 

Mica blanc. 

Diaspore avec Mica brun et fer oxydé 
brun, de Gotnochit de VOural d’Eka- 
terinenbourg. 


Schillerstein, de la mine de Solodinsky sur 
l'Altai, Gouv. de Tomsk. 


Notre Membre M. Paul d’Erter a envoyé des 


minéraux de la Finlande ; telsque : 


Albite rouge de Kimitto. 

Hornblende crystallisée de l’isle de Pargas. 

Péralolithe blanche , d. m. e. 

Fossile nonveau que Mr. Etter pense se rap- 
procher de l'Idocrase. 

Grenat, de prés d’4bo. 

de Visle de Degerö pres de Helsing- 





fors, 


598 


Grenat noir, de la mine de cuivre de Pittké- 


raude près de Sordavala. 


Scapolithe avec des crystaux d’Augite. 
Pargasite crystalline. 

Steinhellite d’Orijervi. 

Mica crystallin, de Kzmitto. 

Sardovalite de Sordavala. 

F eldspath blanc pur de Paska près de 


Sardavala. 


Schôrl en Quarz de Murymäki pres de 
Sordavala. | 

Améthyste avec des crystaux aciculaires de fer 
oxydé , d’Orijervi. 

Actinote d' Orijervi.. 

Spath brunissant, d. m. e. 

Quarz de Kisko. 

Malacolithe fibreuse de Pittkeraude. 

Pyrite cuivreuse , de Pelesjendi. 

Cuivre pyriteux varié , d. m. e. 

Tantalite de Kimitto. 

Fer magnétique de ‚Suede. 


Fer magnétique phosphate varié, d. m. e. 


” PAS Sc) — 
Notre Membre. Mr. l’Assesseur de collège ,Ou- 
sPENSKI à Ekaterinenbourg , a envoyé des 
minéraux que le transport a rendu me- 
connaissables. Quelques _géodes remplis de 
crystaux d’Améthyste se sont . conservés. 
Les deux coquilles , ( des porcellaines , 
Cypraea Tigris,) quil prétend avoir recu 
du Baical, viennent des mers des Indes. 


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^ TABLE DES PLANCHES 


E 
relatives aux Mémoires contenus dans ce 


volume. 5 


Pl 1. Tetracaulodon , mächoire supérieure. 


PL 





máchoire inférieure. 
Pl. 3. Paludina vivipara. Lam. 
Pl. 4. Rhysmotes petiolatus. | 
Pl. 5. f. 1. 2. Cossyphus tauricus Steven. 


3. Rhipiphorus affinis. Stev. 





bimaculatus. Fischer. 


4. 

5. 

6. ———— nigrithorax Stey. 
7. ——-— apicalis Stev. 
8. sulcatus Fischer. 


Pl. 6. f. 1. Cicindela Dejeanii Gebler. 


9. ——— Karelini Fischer. 
$. — 





Jaegeri. Fischer. 


» 601 
^ À, Carabus Eversmanni. id. * 
I. : — melambaphus. id, 
. 6. Callidium Fischeri, Krynicki. 


7. Clytus Perspicillum , Fischer. 





8, ——. latifasciatus, id. 


. $9 


FES SOS GIGEOLIGDDLIFIDFSE IG ITS GGLESESOELEOSLOL LIST IB TE SI TECH TI IS I LOS 


á 00808 


e 


" d 


TABLE DES MATIÈRES 


5 


GÉNÉRALITÉS. 


Notice sur les séances de la Société pendant 


l'année 1831. p. 3. 


С. Fiscugn, Rapport sur les travaux de la So- 


ciété , dans l'espace de 25 ans. p. 47. 


С. Jaw et G. Curisrornoni, sur la formation 


d'un Musée d’hist. nat. par association , 


(en italien) p. 214; 
ZO0LOGIE. 


J. Fr. Branpr , de nova generis felis specie , 
$ 
Felis Rüppelii nomine designanda hucus- 


que vero cum Fele Chao confusa. p. 209. 
С. Lecointe de Laverav, considérations sur les 
principaux organes des insectes. p. 228. 


Henning JENSEN , 


p. 313. 


Nova dipterorum gencra. 


603 
P. A. GIMMERTHAL , catalogus systematicas Di- 


pterorum in Livonia obseryatorum. p. 343. 


FarpEnMaANN , sur la Faune d’insectes de la 


Perse. p, 201. 


E. Eversmans, Enumeratio Noctuarum uralen- 


ses montes inter et Volgam fluvium habi- 


tantium. p. 353. 


А. KHrosuuke, Планъ предпринимаего опи- 
сан1я Слизняковъ, въ upegabaaxs Рос- 
ciucxaro Государсшва обишающихъ , 
(Plan d’une description de Mollusques qui 
se trouvent en Russie, par le Prof. Kryni- 


&ki.) p. 392. 


G. Fiscner, Note sur un genre de polypiers 
nouveau, présenté sous le nom de Rhys- 


motes. p. 410. 


í 


— ———-— Analecta ad Faunam inseetorum 
rossicam, p. 423. 


= 





Notice sur les nouvelles acquisi- 
tions de la Société. p. 572. 


604. 


BoTANIQUE. 
9 Li $ 
Chr. Srevew, Observationes in plantas rossi- 
cas et descriptiones specierum novarum, 
p. 250. 


t^ 


MiNÉRALOGIE. 


NonpENskioLD , Verzeichniss der bis jetzt in 


Finnland gefundenen Mineralien, 


Hess , Analyse de la Wörthite nouvelle espé- 
ce minérale. p. 307. 





Ouvarovite , nonvelle espèce minérale, 
p. 311. | 


PETROMATOGNOSIE. 


С. Fischer , Sur le Mastodonte et le Tetra» 
caulodon. p. 169. 


- GÉOGNOS1E. 


Hivenström , Fragmens sur la Sibérie. p. 27. 
L- Совртев , Classification méthodique des ro- 


ches par familles naturelles. p. 270. 


A. Anprzeiowskı, Remarques sus l'ouvrage de 
Mr. Fr. Dubois de Montpireux, ayant 
pour titre: Conchyliologie fossile ou Ap- 


605 
porçu  géognostique des formations du pla- 
teau Volhynie-Podolien, publiée en 1830. 
p. 513. 


PuvsiQUE. 


Question de la Classe de physique et de mas 
thématique de l'académie royale de Ber- 
lin pour le concours de l'année 1833. 
p. 118. 
Cuymre. 
В. Hermann, exposition de ses travaux chy- 
miques ; (en allemand). p. 124. 


TECHNOLOGIE. 


J. Hamer, Sur l'emploi du fer chromaté de 
Sibérie à Moscou. p. 196. 


MÉDECINE. 


A. Pont, Rapport sur l'ouvrage de M. Marx, 
ayant pour titre: Die Erkenntniss, Verhü- 
tung und Heilung der ansteckenden Cho- 
lera. p. 153. 

W. Besser , Responsum ad quaestiones consilit 
Medici Imperii rossici gi ( Choleram con- 
cernentes. ) p. 450. 


606 
&- м T. 9 . № 
Е. HinrEsRAwDT, De calculo humano eximio. 


р. 484. 's5 





PerrosıLıus, Poéme allemand addressé au Dire- 
cteur et ayant pour titre: Erinnerungen 
und Dankbarkeit. [ 


$ 


ERRATA CORRIGENDA. 


№ 


. Barnaul. 


d’en bas; inférieure, 


I, ———— peau 


satisfaire. 
d'en bas; recueillis 
communique, 


d'en bas; exclusivement. 


9. qui. № qu'il 


d'en bas; species. 


illustrata, 


. Observations 


NorDEnskioLp 

Puncte 

uns 
d’en bas; Mannichfaltige 
méridionale. 

Saeculo 


d'en bas; licuisset 


, Iset 


‘608 
11. Rowda 1. Refta 
12. x5 W, 1. 158 W, 


2. d'en bas, 14 tausend. 


5. Kupfergeld 

4. d'en bas; Geldschäiben 
ult.-Geldscheiben, 

4. Wtorokljutschewsk 

5. Suchoginsche 

10. Schilowotsch, 

18. 418 

19. Patrschiuschinsche 

15. 49 1. 36. 

16. Zus. 881 - 15 - 70 - 50. 


6. den bas ; oder 


5. — — 29 Pf 
7. — = 1024. 
14. 2964. 


7. Tagesschicht 

2. den bas; itinere 

9. — — antennarum 
5. — — vesicantium 
5. — — gangraenosa 


4. — — aliquot. 


€ 


p. 460. 
461. 
464. 
472. 
475. 
478. 
486. 
487. 


609 


5. den bas, sint 


2, Judaei, 

5. d'en bas; circumstantias 
9. Domher + A 
2. d'en bas; adhue " 
го. tetrae l, tincturae 
9, tincturae 


11, catameniis, 





Bull eli ith, 11932. | Geb 





x b 








BerlleI222, IE 1939. | mu 72 











2-5 





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3 TR 2876